Campus de Grenoble – Viens user ton corteX

Et de 3 ! 3 cycles de conférences-débats, rien que sur le campus de Grenoble. Les Midis Critiques se poursuivent, intégrant des collègues ou futurs collègues. Des questions éthiques sont soulevées, et des ateliers viennent agrémenter la Bibliothèque Universitaire des sciences.

Entrée libre, bien entendu. Car l’esprit critique ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.

 


  • Cycle Débats éthiques 2013

Au DLST, amphi E2. Animés par Richard Monvoisin

N°1 mercredi 13 février : drogues, dopage, GPA, cannibalisme : peut-on faire ce qu’on veut avec son corps ?

N°2 mercredi 13 mars : faut-il restreindre la liberté d’expression ?

N°3 mardi 26 mars : et si Pièces et Main d’Oeuvre avait raison ?

N°4 mercredi 3 avril : racisme, sexisme, spécisme

N°5 mercredi 17 avril : malaise de la publication scientifique (avec Nicolas Pinsault)

  • Cycle Midis Critiques 2013 – Neurosciences-fiXions

Au DLST, 480 avenue centrale, Campus de Grenoble. Amphi E2,avec Richard Monvoisin, les doctorants du DFI, service Doctoral pour la Formation de l’université de Grenoble

L’objectif de ces midis critiques est de partir du matériel TV, films, séries sur un sujet pour complexifier la discussion, sous la forme d’un débat. En 2012, un cycle consacré aux rapports psychologie et fictions eut lieu. Cette année, c’est le thème des neurosciences qui a été gardé.

 

N°1 mardi 5 février : Super-héros, handicap & Humain augmenté : que dit la fiction sur nos débats moraux ? Avec Brice Canada (laboratoire Sport et environnement social)

N°2 mardi 12 février : Super-héros et capacités cérébrales extraordinaires. État des sciences et impact sociétal, avec Amandine Thomas (Laboratoire HP2 – Hypoxie Physiopathologies cardiovasculaires et respiratoires)

N°3mardi 19 mars : « Je vois ce que tu penses »: les techniques de neuroimagerie permettent-elles de voir les pensées ? avec Fanny Caravec (Grenoble Institut des Neurosciences, dynamique des réseaux synchrones épileptiques)

N°4 mardi 5 mars : Les neurosciences au service de la prévention/détection de la « déviance », avec Mélanie Cerles (Laboratoire de Psychologie et Neurocognition)

N°5 mercredi 6 mars (suite) : Les neurosciences comme traitement/éradication de la « déviance », avec Damien Benis (Grenoble Institut des Neurosciences, fonctions cérébrales et neuromodulation)

  • Ateliers zététiques de l’information

Auditorium, Bibliothèques des sciences, 40 avenue des mathématiques, St Martin d’Hères. Programme complet ici http://sicd1.ujf-grenoble.fr/-Les-ateliers-de-l-information-N°1 mercredi30 janvier : Choisir un thérapeute – des outils pour nous aider (N.Pinsault)

Ostéopathie, kinésithérapie, chiropractie, kinésiologie, micro-kinésithérapie… l’offre de thérapies disponible pour prendre en charge nos maux quotidiens est pléthorique. Comment choisir ? Sur quels critères ?

N°2 mercredi 6 février Dérives sectaires & esprit critique (R. Monvoisin)

Les dérives sectaires font sourire, jusqu’à ce qu’un de nos proches se retrouve engoncé dans une de ces mécaniques aliénantes. Nous verrons comment fonctionnent ces aliénations mentales, quels sont les terrains les plus propices à leurs développement et quelques outils de préventions simples.

N°3 mercredi 20 février : analyse scientifique de l’homéopathie (R. Monvoisin)

Homéopathie, pour ? Contre ? Pour ou contre quoi, au fait ? Pour ou contre son enseignement, son remboursement, sa théorie sous-jacente, le retrait de certains produits ? Aborder ce sujet en 30 minutes est un sacré pari.

N°4 mercredi 6 mars : critique du système de publication scientifique (N. Pinsault)

Le processus de publication scientifique par le biais d’une validation par les pairs est construit pour s’assurer de la qualité des informations publiées. Qu’en est-il vraiment ? Où sont les failles du processus ?

N°6 mercredi 10 avril : la psychogénéalogie et ses dérives (N. Gaillard)

Cette méthode de psychothérapie consiste à rechercher dans le vécu de nos ancêtres les sources de nos troubles psychologiques et maladies. Avec ses calculs mathématiques, son vocabulaire psychologique et ses « succès » thérapeutiques, elle se pare de scientificité. Pourtant, derrière cette apparence, une analyse critique s’impose.