CorteX_homeopathie

Trame de cours – étude critique de l'homéopathie

Voici en partage la trame du cours que j’ai développée sur l’homéopathie au fil des années, en la testant sur des étudiants en sciences et en santé.


Diaporama du cours (pdf)

Le diaporama n’est pas complètement autonome, donc inutile de le faire circuler tel quel. Je le mets à disposition pour inspirer d’autres kamikazes (car c’est un sujet qui mérite tact, doigté et grande précision dans les informations données) à prendre cet objet conceptuel et social comme support pédagogique à l’esprit critique, et je suis à leur disposition pour un coup de main.
Attention : il faut bien insister sur le fait que prendre de l’homéopathie est un choix personnel. C’est seulement lorsqu’on découvre les mécanismes internes et les fondements de l’homéopathie que les questions germent : peut-on parler d’”alternative” et d’alternative à quoi ? On comprend alors que le débat ne se résume pas à Pour ou contre (voir faux dilemme) mais pour ou contre quoi ?

Alors seulement un débat serein peut s’ouvrir.

1ère étape – la pensée magique
 
a. Je donne des exemples alimentaires car ils ont l’avantage de bien marquer l’esprit
b. J’aborde ensuite les notions de pensée magique de contagion et de similitude :
– description du schème pensée magique par les sociologues Mauss et Frazer CorteX_Paracelse
– illustration par les expériences alimentaires de Rozin & Nemeroff
– illustration dans l’histoire des sciences (pharmacobotanique de Paracelse, « théorie » des signatures)
– introduction de la facette « le bizarre est probable »
 
c. Je prends des exemples de stratégies publicitaires et d’instrumentalisation du corps (occasion de pointer un publisexisme archaïque)
d. Je finis avec des exemples thérapeutiques comme les réflexologies, ce qui me permet d’aborder la question des preuves,  les arguments d’historicité ou le sophisme du pragmatisme
 
2ème étape – Homéopathie : histoire, preuve et questions posées

Tous les outils nécessaires ont été introduits en douceur. Alors seulement j’aborde l’homéopathie, sous l’angle double, historique et sources des preuves. Qui possède bien les effets et facettes de la zététique trouvera beaucoup de diapositives sur lesquelles les illustrer, et de nombreux points d’achoppement pour des réflexions sociopolitiques. J’aime bien pointer le mélange des genres et des institutions, scientifiques, académies, Sécurité sociale, Affsaps, etc. Qui dit quoi, et où ? Qui tranche ? C’est l’occasion également d’aborder les questions de conflit d’interêt.

J’ai pris pour principe de préciser que je n’ai aucun conflit d’intérêt, banalisant ainsi une loi applicable aux médecins et que je rêve de voir appliquée par tout conférencier, tout enseignant (voir à ce sujet Indépendance de la formation et formation à l’indépendance, de nos collègues du Formindep).

a. Hahnemann et l’Organon – contexte
b. Elaboration de la théorie
c. Piliers de la théorie
d. Examen de la théorie

e. Etude des effets contextuels (remarque : le terme placebo, mot valise trop ambigü, n’est plus utilisé qu’avec des pincettes)

f. Questions autour de l’efficacité de l’homéopathie sur les enfants, les animaux

Voici sur la questions des animaux les publications de McMillian

Télécharger les fichiers compressés :

g. Représentations sociales
J’utilise parfois, si j’ai le temps, un extrait du film La Crise, de Colline Serreau (voir Fictions, sous peu).

3ème étape : pour ou contre ? Pour ou contre quoi ?

C’est le moment d’introduire les questions sociopolitiques. Remboursement de la sécurité sociale, lobbying, AMM allégée, droit des patients, libre choix, information délivrée par les médecins etc. Je recommande de bien connaitre son sujet pour animer / modérer un débat sur l’homéopathie.

Pour aller plus loin : je choisis parfois entre deux prolongements du cours

  1. une analyse de discours médiatique (quand j’ai peu de temps)
  2. une analyse de la publication de la fameuse « mémoire de l’eau » (plus technique, et nécessite quelques bases de sciences et de statistiques) avec une analyse des stratégies des revues scientifiques et éventuellement un encart sur la notion de fraude scientifique.

 Dans la première option, il s’agit d’aborder la publication dans le Lancet en 2005 de la mammouthesque méta-analyse d’Aijing Shang & alde l’université de Bern (télécharger le fichier compressé ici), qui démontrait qu’aucune efficacité propre de l’homéopathie n’a été mise en évidence.

Les médias abordent le sujet de l’efficacité propre de l’homéopathie comme si cette méta-analyse n’apportait aucun élément nouveau sur le sujet. Pourtant, il conclue qu’aujourd’hui, en l’état actuel des connaissances et jusqu’à preuve du contraire, cette efficacité propre n’a pas été mise en évidence. C’est une donnée importante qui, nous semble-t-il, doit être prise en compte dans tout débat sur le statut de l’homéopathie : remboursement, AMM allégée, droit des patients à l’information, libre choix, etc…

L’analyse du journal télévisé de France 2 qui s’ensuit est un exercice de style pédagogique tout à fait stimulant (que je mettrai en ligne sous peu).

 Si vous choisissez la seconde option, vous pouvez télécharger le fichier compressé (contenant également l’édito) de la publication de Benvéniste & al. qui mit le feu aux poudres

Sont disponibles toutes les informations de base chez le Pr. Broch, moyennant quelques mises à jour.

Il est alors loisible d’aborder la critique des médias scientifiques, notamment de la stratégie de scoop choisie par la revue Nature en 1988, la manière de se « couvrir » puis de faire une investigation avec entre autres James Randi. 

Au gré des années, j’ai fait évoluer ce cours. Je dois entre autres une fière chandelle à H. Broch, J. Brissonnet, J-J. Aulas, ainsi qu’à la quinzaine de promotions de licence qui ont accepté de débattre parfois vigoureusement sur ces sujets

Je mets ce diaporama en source libre pour tous les enseignants. Soyez aimables de m’informer de vos utilisations
Des questions, des suggestions ? Contactez-moi 

Richard Monvoisin

12 décembre, Grenoble – Projection "Le petit blanc à la caméra rouge"

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Projection du film Le petit blanc à la caméra rouge de Richard Hamon (52′, 2007)

Connaissez-vous le film Afrique 50 ? Tourné en Afrique de l’Ouest en 1949 par René Vautier, à peine sorti d’une école de cinéma, censuré en France de 1950 à 1990, Afrique 50 est, dans l’histoire du cinéma français, le premier film ouvertement anticolonialiste. Cette attaque en règle de la politique africaine de la France fût un brûlot que le gouvernement français tenta d’étouffer par tous les moyens. C’est aussi le premier film de René Vautier qui réalisera en 1971, Avoir vingt ans dans les Aurès, une autre oeuvre emblématique sur les dessous dela politique française en Afrique. En retraçant les pérégrinations de son réalisateur, en re-situant Afrique 50 dans le contexte historique etpolitique des années d’après-guerre, Le Petit Blanc à la caméra rouge propose de (re)découvrir ce chef d’oeuvre de 17 minutes.

Discussion avec Samuel Foutoyet & Richard Monvoisin
Amphi ARSH 2 (Maison des sciences de l’Homme) Université de Grenoble 18h

6 décembre, Grenoble – Trépidante histoire du droit d'auteur, par l'asso Grésille

Une trépidante histoire du droit d’auteur

Conférence de nos amis de l’association Grésille

Le droit d’auteur est forcé de changer : ses conditions d’existence ne tiennent plus. Poussé à l’extrême en allongeant toujours plus la durée de protection des oeuvres, il est matériellement remis en cause par la possibilité de s’abstraire du support physique des oeuvres, et de copier celles-ci pour un coût quasi-négligeable. L’association Grésille (www.gresille.org) vous propose d’explorer l’histoire du droit d’auteur. Il ne sera pas question de légalité mais de légitimité de ce droit. Comment sommes-nous passés d’une situation où son but était de protéger les « créateurs » des « marchands » à aujourd’hui où il protège massivement les « marchands » des « consommateurs » ? De quoi ce droit est-il constitué ? Est-ce normal qu’un auteur qui diffuse une oeuvre, une idée, puisse décider de ce que va en faire la personnequi la reçoit ? La copie signifie-il le vol ?

 
Dans le cadre du cycle Autodéfense intellectuelle saison 2 (programme ici)

6 décembre 2011 à Nancy – Café sciences légendes urbaines

Café des sciences légendes urbaines à Nancy


Dame blanche, crocodile dans les égouts de New-York, vol de reins…autant d’histoires dont la popularité s’est faite par bouche à oreille ou bien par e-mail. Qu’elles soient récentes ou plus anciennes, les légendes urbaines s’adaptent, évoluent et se perpétuent. Assurant plusieurs fonctions, elles constituent un véritable folklore et continuent de fasciner. Alors pourquoi y croire ? Sont-elles efficaces ? Quelles sont leurs conséquences ? Un café où il fera bon emmener « l’ami d’un ami ».

Intervenants 

  • Aurore Van de Winkel, Docteur en Information et Communication de l’Université Catholique de Louvain (Belgique). Collaboratrice scientifique de l’Institut Langage&Communication, elle est également Chercheuse associée au Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe de l’Université de Strasbourg. Elle est la fondatrice de Credentia, un réseau international d’études sur la croyance (credentia-riec.net). Elle s’est spécialisée dans l’étude des légendes urbaines, rumeurs, récits, théories du complot et processus de construction de défense et de diffusion des croyances profanes.
  • Richard Monvoisin, docteur en didactique des sciences, enseigne la méthode critique à l’université de Grenoble. Co-fondateur du CorteCS en 2010, il est chercheur associé au laboratoire zététique de l’UFR Physique, à l’université de Nice-Sophia Antipolis.

Taverne de l’Irlandais – Place Thiers  54000 Nan

5 décembre, Nancy – Conférence Les médecines alternatives sont-elles des alternatives ? Cas de l'homéopathie

Les médecines alternatives sont-elles des alternatives ? Cas de l’homéopathie, par Richard Monvoisin


Lundi 5 décembre à 20h, dans l’amphi A027 de la Faculté de Lettres à Nancy, R. Monvoisin disséquera l’homéopathie et les dizaines de questions qu’elle soulève (morale, sanitaire, politique, industrielle, etc.)
Richard Monvoisin est docteur en didactique des sciences, enseigne la méthode critique à l’université de Grenoble. Co-fondateur du CorteCS en 2010, chercheur associé au laboratoire zététique de l’UFR Physique, à l’université de Nice-Sophia Antipolis.
Lundi 5 décembre à 20h
Amphi A 027, faculté de Lettres à Nancy.
 

Le formindep pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes.

Exiger les sources d'une affirmation – Initiative du Formindep

Le format des émissions de radio ou de télévision est particulièrement propice aux affirmations non sourcées et les experts consultés sur un sujet ne citent que très rarement avec précision les travaux sur lesquels ils se basent pour affirmer ce qu’ils affirment. Le 6 octobre 2011, le cancérologue David Khayat s’exprimait sur France Info sur l’intérêt du dépistage du cancer du sein par mammographie, contredisant ainsi à plusieurs reprises l’enquête menée sur ce sujet par le Formindep, association qui se bat pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui des patients. Cette enquête révèle en effet que l’efficacité du dépistage systématique du cancer du sein n’est pas prouvée (on pourra lire le dossier édifiant : Dépister le cancer du sein ? ).
Surpris d’entendre le cancérologue David Khayat affirmer le contraire, le Formindep a donc pris l’initiative de lui demander les références sur lesquelles il s’appuie, initiative que nous relayons ici et qui pourra être utilisée pour illustrer un cours sur l’importance de la vérification des sources.
Ci-dessous, la lettre de Formindep et la réponse de l’intéressé.

 À lire sur le site de Formindep

Le 6 octobre 2011 le professeur David Khayat, cancérologue, ancien président de l’INCa, était interviewé sur France Info sur l’intérêt du dépistage du cancer du sein par mammographie :

Il a énoncé lors de cet interview un certain nombre d’affirmations défendant fermement l’intérêt de ce dépistage.Intéressés par ce propos, les médecins signataires du présent courrier demandent au Professeur KHAYAT de leur communiquer les données scientifiques fiables sur lesquelles il s’appuie.
Tout médecin soucieux de fonder les soins aux patients sur des données fiables, peut s’associer à cette demande en signant cette lettre (ici) :

Le 9 Octobre 2011À Monsieur le Professeur David KHAYAT – Service d’oncologie médicale – Hôpital de la Pitié-Salpêtrière – 47-83 boulevard de l’Hôpital – 75651 Paris Cedex 13.Monsieur le Professeur,Nous avons écouté vos propos sur France Info le 6 octobre dernier sur le dépistage du cancer du sein par la mammographie en réponse à la polémique actuelle. Ils ont retenu toute notre attention, en tant que professionnels de santé préoccupés de fournir à nos patients une information loyale, fiable, équilibrée, fondée sur des données tangibles, validées scientifiquement avec le meilleur niveau de preuve, pour leur permettre un choix éclairé au mieux de l’intérêt de leur santé.En tant qu’expert reconnu de cette question, enseignant universitaire, ancien directeur de l’INCa, vous avez énoncé dans cet interview un certain nombre d’affirmations qui nous semblent en contradiction avec les données actuellement en notre possession.Parmi lesquelles :« Toutes les études dans le monde entier (il y en a des dizaines) montrent les bénéfices des mammographies en réduisant de 30 % la mortalité par cancer du sein. »

« Grâce au dépistage par mammographie on pourrait sauver 3000 vies par an. »

« Il n’y a aucun danger particulier d’exposition aux rayons délivrés par les mammographies. »

« Le risque de surdiagnostic ne concerne que 5 % ou au plus 10 % des cancers, bien au contraire grâce à ce système de dépistage 95 % des femmes vont sauver leur vie. »

« Il n’existe pas de surtraitement. »

« Les traitements sont toujours parfaitement adaptés. »Toutes ces informations sont importantes. Nous vous serions donc reconnaissants de bien vouloir nous faire parvenir dans les meilleurs délais toutes les études, documents, publications et références sur lesquelles vous appuyez ces affirmations.Dès réception de ces documents, que nous ne manquerons pas de publier, nous en analyserons la pertinence et la fiabilité pour savoir comment orienter ou modifier les informations que nous délivrons à nos patientes, pour leur permettre un choix éclairé.Par ailleurs, nous vous demandons également de bien vouloir nous communiquer les liens d’intérêts que vous entretiendriez avec des entreprises produisant ou commercialisant des produits de santé, ceux-ci n’ayant pas été présentés au cours de l’émission de France Info.Nous vous remercions de l’accueil favorable que vous ne manquerez pas d’accorder à cette légitime et confraternelle demande.Premiers signataires :Philippe FOUCRAS, médecin généraliste, président du FormindepPhilippe MASQUELIER, médecin généraliste, vice-président du FormindepPhilippe NICOT, médecin généraliste, membre du FormindepBernard JUNOD, médecin de santé publique, membre du FormindepThierry GOURGUES, médecin généraliste, secrétaire du FormindepLes documents et références demandés doivent être adressés à :Médecins signataires de la lettre au Professeur David KHAYATFormindep – 188, rue Daubenton – 59100 Roubaix – France –

 
 

Réponse du professeur David Khayat parvenue à Philippe Foucras, président de Formindep, le 3 novembre 2011 et datée du 26 octobre (original scanné ici)

Paris, le 26 Octobre 2011

Monsieur le Président,
Eu égard au ton polémique et comminatoire de votre courrier, je ne pense pas qu’il soit nécessaire que je perde du temps à vous répondre.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président et cher Confrère, à l’assurance de mes sentiments très confraternels

Professeur David Khayat
 

3 décembre, Grenoble – Toutes les psychothérapies se valent-t-elles, par Jean Cottraux

« Toutes les psychothérapies se valent-t-elles » par Jean Cottraux,  psychiatre, auteur de « Choisir une psychothérapie efficace ».  Le 3 décembre à la bibliothèque K.Yacine, Grand place, Grenoble, 16-17h30. Entrée libre.

Le conférencier :
 

Le Dr Jean Cottraux est une personnalité marquante de la vie psychiatrique française contemporaine. Après une formation  psychiatrique classique et une psychanalyse personnelle, au cours des années 1970, il part au Royaume-Uni puis aux États-Unis s’initier aux psychothérapies cognitivo-comportementales.  Il commence l’enseignement universitaire des thérapies comportementales et cognitives (TCC) au début des années 1980 au laboratoire de psychologie médicale de l’Hôpital Neurologique de Lyon qu’il ne quittera plus jusqu’à sa retraite et où il créera l’Unité de traitement de l’anxiété.
Auteur de nombreux ouvrages sur les TCC, après des tentatives de synthèses entre différentes approches, son œuvre se démarquera de plus en plus du courant psychanalytique, notamment sur des questions telles que l’efficacité des psychothérapies et leur évaluation.
Il fut Président de l’Association Française des Thérapies Comportementales (1984-1989) et de l’European Association of Behaviour
and Cognitive Therapy (1990). Son travail a permis à plusieurs centaines de psychiatres et de psychologues francophones de par le monde de se former aux TCC dont il est l’un des plus éminents spécialistes au plan international. Chercheur, il a conduit de nombreuses recherches avec l’INSERM (dont une sur l’efficacité des psychothérapies) et le CNRS.

Il est l’auteur de nombreux travaux sur le traitement et l’étiologie des troubles anxieux.

18 novembre, Monaco – la lune et ses prétendus pouvoirs ou effets

L’association zététique Monégasque (AMAZ) organise ce vendredi 18 novembre à 19h au café « Un café théâtre », place des bougainvilliers à Monaco, son 2e café zététique : une conférence sur la lune et ses prétendus pouvoirs ou effets. 

Réalité, légende ? Jérôme Bellayer, professeur de physique-chimie à Nice et membre du Laboratoire de zététique de la faculté des sciences de Nice-Sophia Antipolis viendra nous en apprendre davantage.. 
 

L’entré est gratuite mais vous avez la possibilité de consommer sur place, tapas, boissons etc…
 
Pensez à réserver si vous voulez être sûrs d’avoir un siège….
 

 

Contact : amaz.mc@gmail.com

 

23 novembre 2011, Marseille – Conférence Médecine et pratiques non conventionnelles, par Richard Monvoisin

Le 23 novembre, à Marseille – Conférence Médecine et pratiques non conventionnelles, par Richard Monvoisin

 


 

Dans le cadre d’un cycle de conférences organisées par la Bibliothèque de l’Alcazar et le CorteX, Richard Monvoisin présentera ce jour une conférence intitulée Médecine et pratiques non conventionnelles : comment s’y retrouver ?

Résumé : Les médecines non conventionnelles rencontrent aujourd’hui un succès grandissant auprès du public. Quelles en sont les raisons ? Ce succès est-il pour autant le signe d’une efficacité spécifique réelle ? Nous découvrirons comment la démarche scientifique peut nous aider à répondre à ces questions et quels outils critiques utiliser pour faire des choix en connaissance de cause.