Lorsqu’on enseigne ou promeut l’esprit critique en science, il est nécessaire de bâtir un cadre philosophique solide à ses propos. L’équipe de Matériologiques fournit ces outils en posant les fondements du matérialisme méthodologique et « naturaliste »*. Collection Essais, collection Science & Philosophie, mais aussi la revue Matière première qui porte bien son nom.
L’éditeur est un ami, Marc Silberstein, et son équipe éditoriale est tout à fait stimulante – certains noms reviennent déjà régulièrement dans les pages du site Cortecs (Lecointre, Deleporte, Brosseau, et d’autres à venir). De quoi évincer lentement mais sûrement les trames des pensées « spiritualistes » et proto-religieuses qui tentent de pénetrer le monde de la connaissance objective. En clair, une oeuvre de salubrité publique. Abonnons-nous à leur newsletter, et nourrissons-nous intellectuellement, en dehors des sentiers battus et rebattus du relativisme cognitif et du postmodernisme à la mode.
Pour les fins connaisseurs et connaisseuses, les personnes qui contribuent sont dans le droit fil des désormais célèbres publications Intrusions spiritualistes et impostures intellectuelles en sciences (2001), Les Matérialismes (et leurs détracteurs) (2004), et Histoire des philosophies matérialistes (2007), et sont en grande partie groupées dans l’Assomat, l’association pour les études matérialistes.
Longue vie, et forte collaboration !
RM
*au sens de non-surnaturaliste.