Le CIES (Centre d’Initiation à l’Enseignement Supérieur) est l’organisme chargé de former les apprentis-enseignants de l’enseignement supérieur que sont les moniteurs. Un moniteur est un chercheur en cours de doctorat qui effectue, en plus de ses activités de recherche, un service d’enseignement à l’Université. Dans le cadre de sa formation il doit suivre un certain nombre de stage proposés par le CIES.
Ce stage de trois jours (deux jours consécutifs + un jour) est né dans sa première forme de l’esprit du chimiste et vulgarisateur Pierre Aldebert, puis s’est nourri de l’expérience lyonnaise du professeur de lycée Stanislas Antczak (stages CIES Lyon, 2003, 2004). Repris par Richard Monvoisin et Christel Routaboul, puis Géraldine Fabre, il s’adresse aux doctorants toutes disciplines moniteurs de l’enseignement supérieur et brosse tout l’intérêt pédagogique des sujets étranges, « paranormaux », pseudoscientifiques ou pseudomédicaux, mais aussi des intrusions spiritualistes en science et des connivence science – idéologie.
Les futurs docteurs fournissent en fin de stage un exposé pédagogique, ou un document filmé, sur le sujet de leur choix, en ciblant leur effort sur la démarche critique utilisée.
Détail de la fiche descriptive.
En 2009 et 2010, par le truchement du Professeur Luc Morin-Allory, directeur du CIES de La Rochelle, le format de ce stage a été adapté par Géraldine Fabre et Florent Martin à La Rochelle, pour des moniteurs issus de l’Université locale, mais aussi celles d’Angers, Poitiers, Tours, Limoges, et Orléans.
Note : ce stage et les ateliers Zététique (généralement liés à la Fête de la science) sont des entités bien distinctes. Les ateliers Zététique, qui ne sont pas un enseignement à proprement parler, font parfois l’objet de rapports, comme en 2004. Parfois incomplets ou maladroits, ces simples comptes-rendus d’étudiants ont à coeur de présenter une démarche lors d’un atelier et non d’être un état des lieux de la recherche (ce qu’un groupe associatif relevant de l’Institut Métapsychique International – le GEIMI – feint de ne pas avoir compris, dans leurs violentes et peu utiles recensions – voir par exemple ici).