La Kinésiologie Appliquée à l'épreuve du CorteX

La Kinésiologie Appliquée à l’épreuve du CorteX


La Kinésiologie Appliquée (Applied kinesiology ou AK) est une méthode prétendument diagnostique et thérapeutique créée par George J. Goodheart en 1964. Cette méthode est basée sur un mélange de principes empruntés entre autres à la chiropraxie (manipulation de l’appareil locomoteur) dont l’efficacité est discutée (1) et de concepts énergétiques empruntés à la médecine traditionnelle chinoise (particulièrement les supposés méridiens et la notion de Qi). Le postulat de départ est un des grands classiques vitalistes : le corps serait en permanence traversé d’un flux d’énergie curative, et ce seraient les blocages lors du passage de ce flux qui seraient cause des maladies. Ces blocages proviendraient essentiellement de traumatismes physiques, psychologiques, ou les deux, s’engrammant dans toutes les cellules de notre corps et créant en quelque sorte une mémoire. Une palpation des diverses chaînes musculaires permettrait non seulement de mettre en évidence ces blocages, mais également de les résoudre.

En 2007, les étudiants de l’UE Esprit Critique du Master de l’UFR Pharmacie de Grenoble ont établi un protocole sous les directives de R. Monvoisin et C. Routaboul visant à vérifier la capacité diagnostique du Test Musculaire (TM). Celui-ci serait un outil capable de déterminer l’intensité du stress dans le corps. Il est la base de l’essentiel de la Kinésiologie Appliquée. Par manque de temps, cette expérience n’avait pas pu être mise en place (cf. annexes).

En 2011, A. Madelon, A, Mourier, A. Pelloux & J. Tournier, étudiants de l’UE Zététique & autodéfense intellectuelle de R. Monvoisin ont ressorti le « Dossier K » dans le but de réaliser l’expérience, avec l’aide de N. Pinsault, enseignant-chercheur de l’Ecole de Kinésithérapie de Grenoble.

Elle consistait à tester la capacité d’un expert kinésiologue retrouver une substance « nuisible » pour le patient selon le principe suivant : selon la CorteX_Protocole_schema_merid« théorie », cette substance empalmée affaiblirait le tonus musculaire du deltoïde controlatéral, tandis qu’une substance « neutre » n’aurait aucun effet sur ledit tonus musculaire.

L’hypothèse que nous avons testée est la suivante : un kinésiologue confirmé peut-il retrouver par le TM une substance certifiée comme mauvaise pour le patient (allergène, acide sulfurique…) parmi 9 fioles au contenu explicitement neutre pour l’organisme (du sucre par exemple) lors d’un protocole avec « test en blanc », randomisation et double-aveugle ? Pour réaliser cette expérience, nous avons fait appel à l’un des deux plus importants formateurs en Kinésiologie Appliquée de France (qui tint à garder l’anonymat, et sera appelé « Monsieur K« ), qui valida les conditions expérimentales et les critères d’évaluation. La patiente, quant à elle, avait une allergie attestée scientifiquement par un médecin allergologue. Avant de débuter l’expérience, le kinésiologue indiquait qu’il ressentait bien l’allergène, avec des fioles au contenu connu.

 

 

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TM positif : Monsieur « K » durant l’expérience, 15 avril 2011

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TM négatif : Monsieur « K » durant l’expérience, 15 avril 2011

En prenant pour seuil de significativité p <0,01, 15 essais auraient nécessité un nombre de réussites de 5 (2).

Sur 15 essais, le kinésiologue n’a retrouvé aucune des fioles allergènes.

Dans le cadre de cette expérience, le Test Musculaire utilisé pour trouver une substance allergène pourtant avérée par l’expert kinésiologue, ne s’est pas présenté plus efficace que le hasard dans le cadre d’une expérimentation randomisée et en stricte double aveugle.

Chose étrange mais prévisible : l’échec patent n’a pas entraîné chez le thérapeute de changement dans sa pratique. Il reste néanmoins ouvert pour tenter des protocoles différents, en changeant de substance placebo, de substance allergène, et en multipliant les patients comme les thérapeutes. En attendant, le TM, socle de la thérapie, attend toujours et depuis longtemps de faire ses preuves.

Affaire à suivre…

A. Madelon, R. Monvoisin, N. Pinsault, J. Tournier

Annexes

Merci à Guillemette REVIRON, Denis CAROTI, Christel ROUTABOUL & Victor FORMUSO.

(1)   Ernst E.,  Canter PH., A systematic review of systematic reviews of spinal  manipulation, J R Soc Med. 2006 Apr;99(4) pp. 192-6. .

(2) Voir l’excellent logiciel Prozstat, réalisé par Stanislas Antczak et Florent Tournus, de l’Observatoire Zététique.

21 au 25 Novembre 2011, Metz – Semaine "Enfance et genre"

Affiche_Enfance_et_genre_2011Du 21 au 25 novembre 2011, à l’initiative du Réseau lorrain de Recherche et Formation en Action Sociale (Foreas) et du Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S/ERASE) aura lieu la semaine « Enfance et genre : comment le sexisme vient aux enfants ? Des stéréotypes sexistes aux conséquences sociales et sociétales ».

Ces rencontres, ouvertes à tous et toutes sur inscription, se destinent prioritairement aux étudiant-e-s, professionnel-le-s et chercheur-e-s de Lorraine qui s’intéressent aux rapports sociaux entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.

Lieu : Université Paul-Verlaine de Metz et de l’IUFM de Montignys-lès-Metz.
Télécharger le programme


 

Quelles sont les modalités de construction du genre ? Dans une société et un espace donnés, comment se construit-on fille ou garçon ? Femme ou homme ? Les regards croisés de plusieurs disciplines (sociologie, psychologie, anthropologie, histoire, philosophie) et de plusieurs espaces géographiques (France, Europe, comparaisons internationales) nous permettront de dresser un panorama de cette question fondamentale et de sa traduction dans les espaces de construction identitaires des personnes.

Comment ces processus genrés de construction identitaire se traduisent-ils dans les espaces de socialisation des enfants de la petite enfance à l’adolescence ? Les interventions et débats avec des chercheur-e-s et des professionnel-le-s de l’enfance et l’adolescence nous permettront d’interroger différents supports (littérature, jeux, activités) et lieux (accueil et accompagnement de la petite enfance et de la jeunesse) au regard de cette socialisation différenciée qui transmet « mine de rien » aux enfants des modèles identitaires stéréotypés.

Quelles conséquences et quels effets produisent ces représentations sociales hétérosexistes sur les « choix » et pratiques des individus ? Les intervenant-e-s montreront combien l’intériorisation précoce des stéréotypes et des attentes spécifiques à destination des filles et des garçons continuent non seulement de ségréguer les espaces et places de chacun et chacune mais participent de la production des violences faites notamment aux femmes.

 

Pour s’inscrire aux journées, contacter le secrétariat du réseau FOREAS : 

Christelle Kalkandelen : 03 83 93 41 90 ou reseau.foreas@irts-lorraine.fr
 
Partenaires :
Université Paul-Verlaine de Metz,
Pôle Enfance/Famille de l’IRTS de Lorraine,
AIEM,
Délégation Départementale de la Cohésion Sociale de Moselle,
CIDFF de Longwy,
Association Espoir,
Rectorat de l’académie Nancy-Metz via sa Mission Egalité Filles/Garçons,
Forum-IRTS de Lorraine,
FNEJE 54,
FNEJE 57,
IUFM,
CCAS de la ville de Metz,
bibliothèques et médiathèques de Metz,

avec le soutien de la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et pour l’Egalité,
de Metz Métropole,
de la Région Lorraine,
du Conseil Général de la Moselle
et du Conseil Général de la Meurthe et Moselle

 

2011-2012, Séminaire La chimie, science d’interfaces – Paris

Un peu d’épistémologie et de chimie ?

 



 
La chimie, science d’interfaces, séminaire organisé par François Pépin
Centre Cavaillès, 29 rue d’Ulm, Paris 5e (3e étage, palier de droite), un mercredi par mois de 13 h 30 à 15 h 30, du 2 novembre 2011 au 13 juin 2012 (entrée libre dans la limite des places disponibles)
 
Présentation

La chimie a pendant toute son histoire été habitée par la question de son identité, qu’il s’agisse de déterminer sa spécificité par rapport aux autres sciences, de penser sa valeur scientifique par rapport à son fort ancrage technique, ou de cerner son statut académique et son rôle social. Mais n’est-ce pas le signe que l’identité même de la chimie est mobile et mouvante ? La chimie ne nous invite-t-elle pas à réfléchir en termes d’interactions, à la fois pour comprendre le monde et pour saisir les relations disciplinaires ?

En envisageant la chimie comme une science d’interfaces, le but de ce séminaire est d’interroger plusieurs types de rapports pour souligner l’originalité du travail chimique et manifester l’intérêt épistémologique de cette science qui complique les distinctions traditionnelles. Dans un cadre ouvert à toute forme d’interactions, on s’intéressera en particulier à deux grands axes.

D’un côté, la notion d’interface peut permettre de mieux cerner les relations de la chimie à ses objets. Une spécificité ancienne de la chimie est de produire et de détruire ses objets pour les connaître, mais elle se laisse aussi comprendre par plusieurs articulations : entre les niveaux microscopique et macroscopique, entre théorie et pratique, entre recherche fondamentale et recherche appliquée, entre science et technique (ou art), etc.

D’un autre côté, les interfaces entre la chimie et les autres savoirs scientifiques (notamment la physique, la biologie et la médecine), la technique et la société compliquent la notion de frontière disciplinaire. Cela suggère une cartographie dynamique des savoirs et invite à l’étude des mélanges (notion chimique !) entre genres.

Le cadre interdisciplinaire de ce séminaire conduira à croiser les regards du savant, de l’épistémologue et de l’historien.
 
Programme
Mercredi 2 novembre 2011 : Bernadette Bensaude-Vincent (Paris 1), La chimie, une science de l’inter-faire
Mercredi 30 novembre 2011 : Sacha Loeve (Paris 1, CETCOPRA), Interfaces instrumentales et relations inter-objectives en nanotechnosciences
Mercredi 11 janvier 2012 : Cécilia Bognon-Küss (Paris 1), La chimie de la digestion au XVIIIe siècle : propriétés émergentes et réductionnisme dans la médecine vitaliste
Mercredi 8 février 2012 : Jean-Pierre Llored (CREA, École polytechnique), La notion d’émergence en chimie dans une perspective « matériologique »
Mercredi 28 mars 2012 : Sacha Tomic (Paris 1), L’interface disciplinaire entre chimistes et apothicaires/pharmaciens : la naissance de la chimie organique
Mercredi 4 avril 2012 : Christine Lehman (Paris Ouest, IREPH), Les miroirs ardents entre science opérationnelle, curiosité et spectacle (XVIIIe siècle)
Mercredi 2 mai 2012 : Fani Papadopoulo (Paris 1, CETCOPRA), Les chimistes et la nutrition animale au milieu du XIXe siècle
Mercredi 13 juin 2012 : Bernard Joly (Professeur émérite, Lille 3, UMR « Savoirs, textes, langage »), La chimie est-elle une philosophie ? Chimie et philosophie à l’âge classique (sous réserve)
 

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Le génie de l'intuition, de Gerd Gigerenzer

CorteX_Gigerenzer_Pouvoir_intuition_Au corteX, grâce à Denis Caroti, nous connaissions Penser le risque de Gerd Gigerenzer, excellent livre approchant la question des appréciations des risques et du mésusage des statistiques. Quand je suis tombé sur le titre de ce livre du même auteur, j’ai pris peur : Le génie de l’intuition : Intelligence et pouvoirs de l’inconscient.

L’inconscient ? Ouyouyouïlle… serait-ce une éternelle resucée de l’inconscient freudien ? J’ai tout de même osé l’acheter et c’est une très bonne surprise.
 


 

Il s’agit moins de flatter l’intuition, que de montrer comment il arrive que celles et ceux qui connaissent moins un sujet utilisent le « pif », l’intuition avec un succès supérieur aux plus fins connaisseurs. Quelques expériences sont montrées qui sont tout à fait stimulantes. J’y ai senti parfois une sorte d’éloge de l’ignorance et un encouragement récurrent à l’intuition qui gênera probablement ceux qui comme moi sont témoins des Charbyde et des Scylla vers lesquels l’intuition pousse parfois.

Au vu du contenu pertinent, j’ai l’impression que le titre est plus volontiers un coup marketing. Belle surprise, donc.
Le génie de l’intuition : Intelligence et pouvoirs de l’inconscient de Gerd Gigerenzer, Eliette Abécassis et Michèle Garène – Poche – 21 avril 2011
Vous aussi, donnez-nous votre avis.

Richard Monvoisin

 
 
 

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Longévité d’une imposture, Michel Foucault – de Jean-Marc Mandosio

CorteX_Mandosio_imposture_foucaultSi nous vouons un grand respect aux sciences politiques et autres sciences humaines, nous ne pouvons que regretter la relative médiocrité d’une bonne part de la production. Entre mollessse des concepts, relativisme latent, jargonnage poussif, notions psychalanytiques désuettes et impostures intellectuelles (au sens de Sokal & Bricmont, voir Bibliotex), un tri est nécessaire, délicat à faire et à expliquer. Alors quand le travail de décryptage et d’éventage des idoles est fait par quelqu’un d’autre, nous sommes très contents de nous y pencher.
Nous venons d’acquérir le livre de Jean-Marc Mandosio Longévité d’une imposture – Michel Foucault, suivi de Foucaultphiles et foucaulâtres, Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances, Paris, 2010 (10 euros).

Pour ma part, autant j’appréciais l’engagement de l’auteur, le recul historique et les bribes d’analyse politique des questions de genre et de sexualité de ses deux ou trois ouvrages que j’avais lus, autant la sous-jacence psychanalytique me dérangeait et le permanent recours à ces thèses par des penseurs de toute sorte me paraissait un peu douteux. Le temps manquait hélas pour me faire une idée étayée.

Addendum : j’ai lu ce livre pour préparer une discussion sur Foucault à Antigone. Je n’ai pas été déçu car la critique est fouillée et dénonce plusieurs plans. Sur le plan purement scientifique, il y a des choses intéressantes qu’on lui attribue à tort semble-t-il (comme le fait de se pencher sur des sujets « subversifs »). Cela ressemble à ce que nous appelons l’effet Jules Verne (cf Outillage). Son hypothèse de discontinuité de l’histoire par ex, et celle des episteme, ressemble à s’y méprendre à la théorie de Thomas S. Kuhn sur les paradigmes. Mandosio pointe la dramatisation de l’archive et le tri des archives selon la thèse à défendre, ce qui est tout de même un problème. J’ai par contre tout à fait compris ce qu’il dénonce dans la foucaulâtrie – que j’ai pu vivre plusieurs fois, dans un public s’extasiant sur Foucault sans jamais avoir lu une quelconque ligne. D’ailleurs, lorsqu’on demande qui a lu Foucault, la plupart des réactions sont du type « ah j’ai essayé, mais c’est trop dur j’ai arrêté ». Alors, si c’est compliqué, avec des concepts flous, dans quelle mesure le travail de Foucault frise l’imposture intellectuelle ? J’ai lu Surveiller et punir et Histoire de la folie il y a plus de 15 ans maintenant, avec une grille de lecture plus grossière que maintenant, aussi je ne tranche pas et suspends mon jugement jusqu’à ce que je replonge dedans. En tous les cas, ce que j’ai refeuilleté vite fait ne m’a pas grandement encouragé, ni sur l’homosexualité, ni sur sa philosophie politique. Foucault écrit dans Dits et écrits en 1975 :

« Tous mes livres sont si vous voulez, de petites boites à outils. Si les gens veulent bien les ouvrir, se servir de telle phrase, telle idée, telle analyse comme d’un tournevis ou d’un desserre-boulon pour court-circuiter, disqualifier, casser les systèmes de pouvoir, y compris éventuellement ceux-là même dont mes livres sont issus…eh bien c’est tant mieux […] Je voudrais que mes livres soient des sortes de bistouris, de cocktails Molotov ou de galeries de mines (…)

J’attends que quelqu’un m’explique en peu de phrases quels outils conceptuels de Foucault nous pouvons réellement garder en termes d’autodéfense intellectuelle. (RM, 13 octobre 2011)

Vous aussi, donnez-nous votre avis.

Richard Monvoisin

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Parution d'Une histoire populaire de la Côte d’Azur, 1860 – 1914 de Philippe Jérôme

CorteX_Book_Hist_Populaire_Cote_AzurLes éditions book-e-book.com lancent une nouvelle collection intitulée « Les Amis de la Liberté », tout à fait dans la ligne de notre Histoire des luttes sociales. Premier numéro de cette collection Une histoire populaire de la Côte d’Azur, 1860 – 1914 de Philippe Jérôme. A exiger chez votre libraire préféré-e.

 


 

De 1860 à 1914, la Côte d’Azur, fréquentée par le gratin aristocratique de la planète mais aussi par un certain Karl Marx, a connu un extraordinaire développement. Nice, à la veille de la première guerre mondiale, était considérée comme l’une des grandes villes parmi les plus agréables d’Europe. Mais au dos de cette carte postale s’est aussi écrite la rude saga pour la reconnaissance des syndicats « rouges » comme celui des traminots niçois, pour des Bourses du travail indépendantes des notables locaux à Nice et Cannes, pour l’école publique et laïque dans les quartiers ouvriers et les villages ou contre la sauvagerie patronale s’abattant sur les potiers de Vallauris. Le pacifiste Frédéric Stackelberg, le syndicaliste Léon Morel, l’avocat socialiste Louis Maffert ou le secrétaire de la Bourse du travail, Charles Levignac sont quelques uns des héros anonymes de la période qui va du rattachement/annexion du Comté de Nice fustigé par « Peppino » Garibaldi, à la Grande Guerre dont Jean Jaurès, interdit de parole à Nice par l’extrême droite, fut le premier mort. Qu’ils soient blanquistes influencés par « l’Enfermé » de Puget-Théniers, anarchistes italiens des « Fils de la misère » ou socialistes s’échinant à implanter la SFIO en terrain politique hostile, ils ont tous à leur manière entretenu la petite flamme révolutionnaire qui a permis à ces milliers de travailleurs, français et immigrés, qui ont façonné la Côte d’Azur, d’espérer en un monde meilleur.

Avant-Propos de Max Burlando.
Illustration de couverture par Ernest Pignon-Ernest.

164 pages – Français • Date de parution : 22 août 2011 • ISBN : 2-915312-29-4 15 euros – Frais de port 1 euro

 

Note : au CorteX, nous ne l’avons pas encore lu.
 
 
 
 
 
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Inscriptions au concours BUZZons contre le sexisme

CorteX_buzzons_contre_le_sexisme_buzzerTélédebout lance le concours Buzzons contre le sexisme.
Pour participer, il faut avoir entre 10 et 22 ans (c’est dommage, tous les membres du CorteX ont dépassé la limite d’age) et réaliser une vidéo contre le sexisme. On peut participer seul-e, en équipe ou avec sa classe. Avis aux enseignant-e-s !
Date limite des inscriptions : le 31 décembre 2011
Toutes les informations pratiques se trouvent ci-dessous et sont tirées du site de Télédebout.

La bande-annonce

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Présentation du concours (par Télédebout).

Vous avez entre 10 et 22 ans et envie de changer le monde ?

Participez, seul-e, avec votre classe ou en équipe, à notre super concours « Buzzons contre le sexisme ».
Réalisez une vidéo drôle, sérieuse, révoltée, déjantée.

 

Les règles du jeu

1) En quelques secondes faites votre préinscription et dès que vous avez un moment remplissez et renvoyez signé (avant le 31 décembre 2011) votre formulaire d’inscription :
format pdf
; format word .

2) Réalisez une vidéo d’une durée de 2 à 20 minutes, avec une caméra ou même votre téléphone portable. L’important est d’avoir des idées, des choses à dire, à montrer et une grande envie que le monde bouge vers plus d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.

A vos caméras, vos imaginations, vos neurones et lancez-vous dans cette belle aventure avec nous.

Spécialement pour vous :
–  un blog pour votre carnet de bord vidéo.
– un forum de discussion qui vous permettra de nous poser toutes vos questions, et de dialoguer entre vous, d’échanger des idées, de vous entraider, car au delà de la compétition, ensemble « Buzzons contre le sexisme ».
– une boite à outil pour vous aider dans la réalisation pratique de votre vidéo.

Quelques idées de sujets

Sur le mode documentaire :

  • Présenter des actions, des associations, des projets, des personnes qui travaillent pour l’égalité entre les sexes ou sortent des rôles habituels donnés aux femmes et aux hommes.
  • Dénoncer les inégalités entre les sexes dans le travail, à la maison, à l’école, dans les médias, dans les instances politiques, dans le langage, dans la publicité…

Sur le mode fictionnel :

  • Utopie : mettre en scène un monde idéal ou l’égalité entre les sexes existerait.
  • Humour : Choisir la parodie, les renversements de situations, pour mettre en évidence les injustices.

Vous pouvez filmer de vraies personnes, mais aussi faire des séquences d’animations en utilisant des poupées, de la pâte à modeler, des dessins…

Vous avez aussi la chance de pouvoir utiliser dans votre montage des vrais extraits télévisuels d’archive de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), qui s’associe à ce concours et vous offre ce beau cadeau. Toutes les infos et les extraits seront sur la page INA.

 

Calendrier du concours

  • Inscription du 1 septembre  au  31 décembre 2011 (une autorisation signée des parents ou tutrices/teurs sera demandée aux mineur-e-s.)
  • Envoi des films avant le 15 mars 2012.
  • Annonce des gagnant-e-s début avril 2012 , remise des prix et projection des films primés au cinéma.

 

Les prix

Tous les films envoyés participeront automatiquement à plusieurs prix :

  • Tous les films participeront au grand prix télédebout avec 3 tranches d’âges: 10-14 ans / 15-18 ans / 19-22 ans et 2 catégories :
    • « vidéo autonome » : quand vous vous inscrivez seul-e ou en équipe mais sans adulte référent.
    • « vidéo accompagnée » : groupe inscrit par un adulte référent (par exemple quand votre enseignant-e-s inscrit votre classe…)
  • et en plus :
    • Les 10 à 14 ans participeront au prix spécial Julie journal Milan Press
    • Les 15 à 22 ans participeront au prix spécial l’Etudiant
    • Les habitant-e-s de Midi-Pyrénées participeront au prix spécial Midi-Pyrénées

C’est un peu compliqué, mais en résumé tout le monde aura plusieurs chances de gagner !

Quels seront les prix ?
Des caméras, du matériel vidéo, des dvds, des livres, etc. Vous le saurez avec précision, avant la fin de l’année 2011.
Et les films primés seront projetés au cinéma.

Tout-e-s les partcipant-e-s recevront un prix de consolation et n’oubliez surtout pas que vous soyez gagnant-e-s ou non vous pourrez être fières d’avoir contribué à votre manière, par votre engagement, vos idées, votre énergie, vos images, vos questionnements à faire un peu changer les choses .

La plupart des films, même non primés, seront mis en ligne sur télédebout.

 

Pour inscrire sa classe


Enseignant-e-s, éducatrices/teurs, animatrices/teurs pour en savoir plus sur la catégorie « vidéo accompagnée« .

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A décortiquer – « Pourquoi l’ostéopathie peut faire du bien à votre bébé ? », France Info, janvier 2

altLes chroniques de France info sont courtes et traitent leurs sujets ultra-rapidement. C’est leur marque de fabrique, mais ce n’est pas une raison pour qu’elles soient truffées de sophismes. La chronique ci-dessous s’intéresse au recours à l’ostéopathie pour les nourrissons. Elle a été diffusée en janvier 2011 dans la rubrique « Tout comprendre», et harponnée par notre ami Nicolas Vivant.
Les sophismes et les biais de raisonnement y sont nombreux et constituent un excellent entraînement de prévention. L’outillage critique est là pour apprendre à les détecter.

Ci-dessous, la chronique audio (durée 5’35)

Retrouvez un début d’analyse en cliquant ici.
 
Vous aussi avez des idées, des suggestions, un complément ?
Vous pointez d’autres biais ?
Entraînez-vous, écrivez-nous.
 
 

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28 septembre 2011, Marseille – Conférence "L'astrologie est-elle scientifique ?"

En partenariat avec la bibliothèque municipale de Marseille L’Alcazar, le CorteX organise un cycle de conférences autour du thème Esprit critique et Sciences.
Pour cette première de la saison, c’est Denis Caroti qui nous parlera d’astrologie, le mercredi 28 septembre, à 17h.

Mercredi 28 septembre, 17h-19h
Lieu : Bibliothèque de L’Alcazar, 58 Cours Belsunce, 13001 Marseille
Contact : accueil-bmvr@mairie-marseille.fr
Entrée libre

 

Quel repas famililal, quelle discussion devant la machine à café, quelle rencontre amoureuse sans la fameuse question « Et toi, tu es de quel signe au fait ? »

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Si l’astrologie est aussi présente dans notre quotidien, ce n’est pas pour autant que nous la prenons forcément au sérieux. Et puis, qu’y a-t-il de mal à regarder son horoscope de temps en temps ? La question devient intéressante et commence à nous interpeler lorsque l’on sait que des entreprises louent les services d’astrologues pour leurs recrutements, quand une astrologue prétend soigner grâce à un thème astral, ou bien encore quand un député affirme publiquement consulter le signe de ses collaborateurs. Nous pouvons alors légitimement nous interroger sur la validité et l’efficacité de cette pratique.

Quels sont les fondements de l’astrologie ? Quelles différences entre astronomie et astrologie ? Qu’est-ce qu’un signe ? Les astres ont-ils une influence sur nous ? L’astrologie est-elle simplement un art ? Une mancie ?

Dans cette conférence, nous présenterons quelques bases pour mieux comprendre la démarche scientifique et en tirer les outils nécessaires à une critique argumentée des revendications scientifiques de l’astrologie.

Denis Caroti

7 octobre 2011, Grenoble – Comment fabriquer une religion ? par Jean-Manuel Traimond

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Nos ami-es d’Antigone présentent cette conférence-débat avec Jean-Manuel Traimond : Comment fabriquer une religion ?

Texte de présentation

Une religion, c’est comme un hamburger. Ca se vend. Et comme un hamburger, il faut d’abord la fabriquer.

Comment ? Selon quelles règles ? Avec quels ingrédients obligatoires, avec quels tours de main conseillés ?

Jean-Manuel Traimond, auteur anarchiste et mécréant de longue date, fasciné par l’infinie capacité de l’être humain à prendre ses fictions pour la réalité, a cartographié nos zones vulnérables et recensé les manoeuvres des vendeurs de fantômes.
Venez découvrir les pièges de la dissonance cognitive, les séductions des rites, les embuscades de la doctrine…

Prix libre

Autres événements sur http://www.BibliothequeAntigone.org