Les étudiants de L1 et L2 de sciences et de géographie soutiennent leur dossier en public. Cela se passera le mardi 13 et mercredi 14 décembre 2011 dans l’amphithéatre E2 de la Direction des Licences Sciences et techniques (voir plan).
Les soutenances sont publiques, moyennant discretion, car elles se déroulent devant un jury.
Mardi 13 décembre 2011
16h La ronronthérapie a-t-elle une réelle efficacité ?
Bellon-Champel Rebecca, Giry Thomas, Giza Chistopher, Marcassus Caroline & Trombert Raphaël
16h30 La biomusicothérapie est-elle scientifiquement fondée ?
Bianchi Tristan, Di Franco Charlène & Quesnot Léa
17h La télékinésie est-elle possible ? Expérience de la pyramide
Desbordes Damien, Morand Alexandra, Niogret Edwin & Seguin Jérémy
17h30 Existe-il un type de message subliminal qui ait une réelle efficacité ?
Caireau Islam, Lemort Maxime, Marir Rafika & Meyzenc Juliette
18h Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ?
Doussot Mélanie, Gauthier Barbara, Morel Miriam & Ramu Blaise
Auto-évaluation & discussion avec R. Monvoisin mercredi 14 décembre de 11h30 à 14h30 (à EVE)
Mercredi 14 décembre 2011
16h Le rire a-t-il des effets thérapeutiques réels ?
Gaillard Anthony, Lebreton Jérémy, Merono Clémence & Ruga Romaric
16h30 L’île de LOST peut-elle physiquement exister ?
Chiaverini Maël, Djomo Yamdjeu Jimmy & Fontaine Thibault
17h Les phéromones humaines existent-elles ?
Golliet Romain & Rony Midahuen
17h30 Protocole visant à mettre en évidence l’existence de l’énergie interne (le Qi)
Banwarth Pierre, Elkatrani Ismaïl, Sejjil Olfa & Treille Léonard
18h État actuel des recheches sur les effets thérapeutiques à distance de la prière ?
Antoina Sarah, Boitet Claire, Michaudel Thibaud & Mondet Boris
18h30 Existe-t-il des traces factuelles de l’Arche de Noé ?
Arnaud Rémi-Quentin, Berrouane Khadidia & Laudet Céline
19h Les pyramides ont-elles des effets particuliers sur la matière ?
Gerbaux Robin, Gibert David et al.
Auto-évaluation & discussion avec R. Monvoisin, jeudi 15 décembre de 11h30 à 15h00 (à EVE)











Solomon E. Asch (1907 – 1996) amena un groupe d’étudiants de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision. Tous les participants étaient complices avec l’expérimentateur, sauf un, dont on observait l’indépendance vis-à-vis du comportement des autres. On demandait aux participants de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d’affiches. 
Très connue mais souvent mal racontée, elle crée un double choc : d’abord sur le fait de se rendre compte qu’une bonne proportion de gens « normaux » placés dans une situation agentique peuvent se soumettre à une autorité qui les intime à faire des choses révoltantes, comme faire souffrir un parfait inconnu. Ensuite sur la question éthique que soulève ce genre d’expérience, heureusement non reproductible aujourd’hui au vu des souffrances morales qu’elle engendre. Je donne quelques détails sur les différentes variantes de l’expérience (vue ou non du sujet soumis aux chocs électriques, toucher pour raccrocher l’électrode, présence ou non des représentants de l’autorité dans la salle, etc.) et je m’outille pour cela du livre de Milgram lui-même, Soumission à l’autorité. Il est également intéressant de rappeler le contexte de cette expérience, post-2ème guerre mondiale où la soumission à l’autorité aux fascistes italiens, et surtout au IIIe Reich donna les résultats que l’on sait. La question du procès d’Adolf Eichmann se posait alors crument, et les débats allaient bon train chez les psychologues US : des états-uniens auraient-ils pu eux aussi faire des choses aussi atroces ? Fallait-il faire de ce type d’individu des monstres de cruauté, ou au contraire, des humains somme toute assez ordinaires placés dans un contexte qui ne l’était pas ?



