CorteX_Gigerenzer_Pouvoir_intuition_

Le génie de l'intuition, de Gerd Gigerenzer

CorteX_Gigerenzer_Pouvoir_intuition_Au corteX, grâce à Denis Caroti, nous connaissions Penser le risque de Gerd Gigerenzer, excellent livre approchant la question des appréciations des risques et du mésusage des statistiques. Quand je suis tombé sur le titre de ce livre du même auteur, j’ai pris peur : Le génie de l’intuition : Intelligence et pouvoirs de l’inconscient.

L’inconscient ? Ouyouyouïlle… serait-ce une éternelle resucée de l’inconscient freudien ? J’ai tout de même osé l’acheter et c’est une très bonne surprise.
 


 

Il s’agit moins de flatter l’intuition, que de montrer comment il arrive que celles et ceux qui connaissent moins un sujet utilisent le « pif », l’intuition avec un succès supérieur aux plus fins connaisseurs. Quelques expériences sont montrées qui sont tout à fait stimulantes. J’y ai senti parfois une sorte d’éloge de l’ignorance et un encouragement récurrent à l’intuition qui gênera probablement ceux qui comme moi sont témoins des Charbyde et des Scylla vers lesquels l’intuition pousse parfois.

Au vu du contenu pertinent, j’ai l’impression que le titre est plus volontiers un coup marketing. Belle surprise, donc.
Le génie de l’intuition : Intelligence et pouvoirs de l’inconscient de Gerd Gigerenzer, Eliette Abécassis et Michèle Garène – Poche – 21 avril 2011
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Richard Monvoisin

 
 
 

CorteX_Mandosio_imposture_foucault

Longévité d’une imposture, Michel Foucault – de Jean-Marc Mandosio

CorteX_Mandosio_imposture_foucaultSi nous vouons un grand respect aux sciences politiques et autres sciences humaines, nous ne pouvons que regretter la relative médiocrité d’une bonne part de la production. Entre mollessse des concepts, relativisme latent, jargonnage poussif, notions psychalanytiques désuettes et impostures intellectuelles (au sens de Sokal & Bricmont, voir Bibliotex), un tri est nécessaire, délicat à faire et à expliquer. Alors quand le travail de décryptage et d’éventage des idoles est fait par quelqu’un d’autre, nous sommes très contents de nous y pencher.
Nous venons d’acquérir le livre de Jean-Marc Mandosio Longévité d’une imposture – Michel Foucault, suivi de Foucaultphiles et foucaulâtres, Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances, Paris, 2010 (10 euros).

Pour ma part, autant j’appréciais l’engagement de l’auteur, le recul historique et les bribes d’analyse politique des questions de genre et de sexualité de ses deux ou trois ouvrages que j’avais lus, autant la sous-jacence psychanalytique me dérangeait et le permanent recours à ces thèses par des penseurs de toute sorte me paraissait un peu douteux. Le temps manquait hélas pour me faire une idée étayée.

Addendum : j’ai lu ce livre pour préparer une discussion sur Foucault à Antigone. Je n’ai pas été déçu car la critique est fouillée et dénonce plusieurs plans. Sur le plan purement scientifique, il y a des choses intéressantes qu’on lui attribue à tort semble-t-il (comme le fait de se pencher sur des sujets « subversifs »). Cela ressemble à ce que nous appelons l’effet Jules Verne (cf Outillage). Son hypothèse de discontinuité de l’histoire par ex, et celle des episteme, ressemble à s’y méprendre à la théorie de Thomas S. Kuhn sur les paradigmes. Mandosio pointe la dramatisation de l’archive et le tri des archives selon la thèse à défendre, ce qui est tout de même un problème. J’ai par contre tout à fait compris ce qu’il dénonce dans la foucaulâtrie – que j’ai pu vivre plusieurs fois, dans un public s’extasiant sur Foucault sans jamais avoir lu une quelconque ligne. D’ailleurs, lorsqu’on demande qui a lu Foucault, la plupart des réactions sont du type « ah j’ai essayé, mais c’est trop dur j’ai arrêté ». Alors, si c’est compliqué, avec des concepts flous, dans quelle mesure le travail de Foucault frise l’imposture intellectuelle ? J’ai lu Surveiller et punir et Histoire de la folie il y a plus de 15 ans maintenant, avec une grille de lecture plus grossière que maintenant, aussi je ne tranche pas et suspends mon jugement jusqu’à ce que je replonge dedans. En tous les cas, ce que j’ai refeuilleté vite fait ne m’a pas grandement encouragé, ni sur l’homosexualité, ni sur sa philosophie politique. Foucault écrit dans Dits et écrits en 1975 :

« Tous mes livres sont si vous voulez, de petites boites à outils. Si les gens veulent bien les ouvrir, se servir de telle phrase, telle idée, telle analyse comme d’un tournevis ou d’un desserre-boulon pour court-circuiter, disqualifier, casser les systèmes de pouvoir, y compris éventuellement ceux-là même dont mes livres sont issus…eh bien c’est tant mieux […] Je voudrais que mes livres soient des sortes de bistouris, de cocktails Molotov ou de galeries de mines (…)

J’attends que quelqu’un m’explique en peu de phrases quels outils conceptuels de Foucault nous pouvons réellement garder en termes d’autodéfense intellectuelle. (RM, 13 octobre 2011)

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Richard Monvoisin

CorteX_Book_Hist_Populaire_Cote_Azur

Parution d'Une histoire populaire de la Côte d’Azur, 1860 – 1914 de Philippe Jérôme

CorteX_Book_Hist_Populaire_Cote_AzurLes éditions book-e-book.com lancent une nouvelle collection intitulée « Les Amis de la Liberté », tout à fait dans la ligne de notre Histoire des luttes sociales. Premier numéro de cette collection Une histoire populaire de la Côte d’Azur, 1860 – 1914 de Philippe Jérôme. A exiger chez votre libraire préféré-e.

 


 

De 1860 à 1914, la Côte d’Azur, fréquentée par le gratin aristocratique de la planète mais aussi par un certain Karl Marx, a connu un extraordinaire développement. Nice, à la veille de la première guerre mondiale, était considérée comme l’une des grandes villes parmi les plus agréables d’Europe. Mais au dos de cette carte postale s’est aussi écrite la rude saga pour la reconnaissance des syndicats « rouges » comme celui des traminots niçois, pour des Bourses du travail indépendantes des notables locaux à Nice et Cannes, pour l’école publique et laïque dans les quartiers ouvriers et les villages ou contre la sauvagerie patronale s’abattant sur les potiers de Vallauris. Le pacifiste Frédéric Stackelberg, le syndicaliste Léon Morel, l’avocat socialiste Louis Maffert ou le secrétaire de la Bourse du travail, Charles Levignac sont quelques uns des héros anonymes de la période qui va du rattachement/annexion du Comté de Nice fustigé par « Peppino » Garibaldi, à la Grande Guerre dont Jean Jaurès, interdit de parole à Nice par l’extrême droite, fut le premier mort. Qu’ils soient blanquistes influencés par « l’Enfermé » de Puget-Théniers, anarchistes italiens des « Fils de la misère » ou socialistes s’échinant à implanter la SFIO en terrain politique hostile, ils ont tous à leur manière entretenu la petite flamme révolutionnaire qui a permis à ces milliers de travailleurs, français et immigrés, qui ont façonné la Côte d’Azur, d’espérer en un monde meilleur.

Avant-Propos de Max Burlando.
Illustration de couverture par Ernest Pignon-Ernest.

164 pages – Français • Date de parution : 22 août 2011 • ISBN : 2-915312-29-4 15 euros – Frais de port 1 euro

 

Note : au CorteX, nous ne l’avons pas encore lu.
 
 
 
 
 
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CorteX_buzzons_contre_le_sexisme_buzzer

Inscriptions au concours BUZZons contre le sexisme

CorteX_buzzons_contre_le_sexisme_buzzerTélédebout lance le concours Buzzons contre le sexisme.
Pour participer, il faut avoir entre 10 et 22 ans (c’est dommage, tous les membres du CorteX ont dépassé la limite d’age) et réaliser une vidéo contre le sexisme. On peut participer seul-e, en équipe ou avec sa classe. Avis aux enseignant-e-s !
Date limite des inscriptions : le 31 décembre 2011
Toutes les informations pratiques se trouvent ci-dessous et sont tirées du site de Télédebout.

La bande-annonce

[dailymotion id=xksf53]


Présentation du concours (par Télédebout).

Vous avez entre 10 et 22 ans et envie de changer le monde ?

Participez, seul-e, avec votre classe ou en équipe, à notre super concours « Buzzons contre le sexisme ».
Réalisez une vidéo drôle, sérieuse, révoltée, déjantée.

 

Les règles du jeu

1) En quelques secondes faites votre préinscription et dès que vous avez un moment remplissez et renvoyez signé (avant le 31 décembre 2011) votre formulaire d’inscription :
format pdf
; format word .

2) Réalisez une vidéo d’une durée de 2 à 20 minutes, avec une caméra ou même votre téléphone portable. L’important est d’avoir des idées, des choses à dire, à montrer et une grande envie que le monde bouge vers plus d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.

A vos caméras, vos imaginations, vos neurones et lancez-vous dans cette belle aventure avec nous.

Spécialement pour vous :
–  un blog pour votre carnet de bord vidéo.
– un forum de discussion qui vous permettra de nous poser toutes vos questions, et de dialoguer entre vous, d’échanger des idées, de vous entraider, car au delà de la compétition, ensemble « Buzzons contre le sexisme ».
– une boite à outil pour vous aider dans la réalisation pratique de votre vidéo.

Quelques idées de sujets

Sur le mode documentaire :

  • Présenter des actions, des associations, des projets, des personnes qui travaillent pour l’égalité entre les sexes ou sortent des rôles habituels donnés aux femmes et aux hommes.
  • Dénoncer les inégalités entre les sexes dans le travail, à la maison, à l’école, dans les médias, dans les instances politiques, dans le langage, dans la publicité…

Sur le mode fictionnel :

  • Utopie : mettre en scène un monde idéal ou l’égalité entre les sexes existerait.
  • Humour : Choisir la parodie, les renversements de situations, pour mettre en évidence les injustices.

Vous pouvez filmer de vraies personnes, mais aussi faire des séquences d’animations en utilisant des poupées, de la pâte à modeler, des dessins…

Vous avez aussi la chance de pouvoir utiliser dans votre montage des vrais extraits télévisuels d’archive de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), qui s’associe à ce concours et vous offre ce beau cadeau. Toutes les infos et les extraits seront sur la page INA.

 

Calendrier du concours

  • Inscription du 1 septembre  au  31 décembre 2011 (une autorisation signée des parents ou tutrices/teurs sera demandée aux mineur-e-s.)
  • Envoi des films avant le 15 mars 2012.
  • Annonce des gagnant-e-s début avril 2012 , remise des prix et projection des films primés au cinéma.

 

Les prix

Tous les films envoyés participeront automatiquement à plusieurs prix :

  • Tous les films participeront au grand prix télédebout avec 3 tranches d’âges: 10-14 ans / 15-18 ans / 19-22 ans et 2 catégories :
    • « vidéo autonome » : quand vous vous inscrivez seul-e ou en équipe mais sans adulte référent.
    • « vidéo accompagnée » : groupe inscrit par un adulte référent (par exemple quand votre enseignant-e-s inscrit votre classe…)
  • et en plus :
    • Les 10 à 14 ans participeront au prix spécial Julie journal Milan Press
    • Les 15 à 22 ans participeront au prix spécial l’Etudiant
    • Les habitant-e-s de Midi-Pyrénées participeront au prix spécial Midi-Pyrénées

C’est un peu compliqué, mais en résumé tout le monde aura plusieurs chances de gagner !

Quels seront les prix ?
Des caméras, du matériel vidéo, des dvds, des livres, etc. Vous le saurez avec précision, avant la fin de l’année 2011.
Et les films primés seront projetés au cinéma.

Tout-e-s les partcipant-e-s recevront un prix de consolation et n’oubliez surtout pas que vous soyez gagnant-e-s ou non vous pourrez être fières d’avoir contribué à votre manière, par votre engagement, vos idées, votre énergie, vos images, vos questionnements à faire un peu changer les choses .

La plupart des films, même non primés, seront mis en ligne sur télédebout.

 

Pour inscrire sa classe


Enseignant-e-s, éducatrices/teurs, animatrices/teurs pour en savoir plus sur la catégorie « vidéo accompagnée« .

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A décortiquer – « Pourquoi l’ostéopathie peut faire du bien à votre bébé ? », France Info, janvier 2

altLes chroniques de France info sont courtes et traitent leurs sujets ultra-rapidement. C’est leur marque de fabrique, mais ce n’est pas une raison pour qu’elles soient truffées de sophismes. La chronique ci-dessous s’intéresse au recours à l’ostéopathie pour les nourrissons. Elle a été diffusée en janvier 2011 dans la rubrique « Tout comprendre», et harponnée par notre ami Nicolas Vivant.
Les sophismes et les biais de raisonnement y sont nombreux et constituent un excellent entraînement de prévention. L’outillage critique est là pour apprendre à les détecter.

Ci-dessous, la chronique audio (durée 5’35)
Retrouvez un début d’analyse en cliquant ici.
 
Vous aussi avez des idées, des suggestions, un complément ?
Vous pointez d’autres biais ?
Entraînez-vous, écrivez-nous.
 
 

CorteX_ptolemee

28 septembre 2011, Marseille – Conférence "L'astrologie est-elle scientifique ?"

En partenariat avec la bibliothèque municipale de Marseille L’Alcazar, le CorteX organise un cycle de conférences autour du thème Esprit critique et Sciences.
Pour cette première de la saison, c’est Denis Caroti qui nous parlera d’astrologie, le mercredi 28 septembre, à 17h.

Mercredi 28 septembre, 17h-19h
Lieu : Bibliothèque de L’Alcazar, 58 Cours Belsunce, 13001 Marseille
Contact : accueil-bmvr@mairie-marseille.fr
Entrée libre

 

Quel repas famililal, quelle discussion devant la machine à café, quelle rencontre amoureuse sans la fameuse question « Et toi, tu es de quel signe au fait ? »

CorteX_ptolemee

CorteX_astrologie

Si l’astrologie est aussi présente dans notre quotidien, ce n’est pas pour autant que nous la prenons forcément au sérieux. Et puis, qu’y a-t-il de mal à regarder son horoscope de temps en temps ? La question devient intéressante et commence à nous interpeler lorsque l’on sait que des entreprises louent les services d’astrologues pour leurs recrutements, quand une astrologue prétend soigner grâce à un thème astral, ou bien encore quand un député affirme publiquement consulter le signe de ses collaborateurs. Nous pouvons alors légitimement nous interroger sur la validité et l’efficacité de cette pratique.

Quels sont les fondements de l’astrologie ? Quelles différences entre astronomie et astrologie ? Qu’est-ce qu’un signe ? Les astres ont-ils une influence sur nous ? L’astrologie est-elle simplement un art ? Une mancie ?

Dans cette conférence, nous présenterons quelques bases pour mieux comprendre la démarche scientifique et en tirer les outils nécessaires à une critique argumentée des revendications scientifiques de l’astrologie.

Denis Caroti

CorteX_un_monde_sans_fous

3 Octobre 2011, Montpellier – Projection du documentaire Un monde sans fous

CorteX_un_monde_sans_fous

Projection du documentaire Un monde sans fous de Philippe Borel,
suivie d’un débat en présence de Ghislaine Rivet.

De quoi alimenter notre réflexion sur la normalité.


Projection du documentaire Un monde sans fous de Philippe Borel, suivie d’un débat en présence de Ghislaine Rivet. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas être présents, le film est disponible en intégralité sur le site de Mediapart Résumé – Le documentaire s’ouvre sur une tombe, celle d’un homme de 42 ans mort dans la rue, faute d’avoir trouvé un lieu où vivre sa schizophrénie. Une entrée violente pour parler de la folie et des failles de la prise en charge. Comment en est-on arrivé là? Quelles politiques médicale, sociale, judiciaire et économique sont à l’œuvre dans cette exclusion? La psychiatrie est-elle une discipline normative ou humaniste? A l’heure du tout sécuritaire et du tout mesurable, c’est à ces questions que répondent les témoignages et les entretiens de ce documentaire.


Pour ceux et celles qui ne pourraient pas être présents, le film est disponible en intégralité sur le site de Mediapart


Lieu : Cinéma Diagonal
Horaire : 20h


Résumé – Le documentaire s’ouvre sur une tombe, celle d’un homme de 42 ans mort dans la rue, faute d’avoir trouvé un lieu où vivre sa schizophrénie. Une entrée violente pour parler de la folie et des failles de la prise en charge. Comment en est-on arrivé là? Quelles politiques médicale, sociale, judiciaire et économique sont à l’œuvre dans cette exclusion? La psychiatrie est-elle une discipline normative ou humaniste? A l’heure du tout sécuritaire et du tout mesurable, c’est à ces questions que répondent les témoignages et les entretiens de ce documentaire.
CorteX_Vivre-utopie

6, 7 et 8 octobre 2011, Grenoble – Cycle "Vivre l'utopie"

CorteX_Vivre-utopieL’association Entropie organise le cycle »Vivre l’utopie » sur le campus de Grenoble, à EVE, les 6, 7 et 8 octobre 2011 : sorte de cycle de conférences,ateliers, débats et projections de films traitant de ce qu’on pourrait appeler des projets sociétaux alternatifs tant sur le plan social qu’économique (SCOP autogérées, communautés autonomes, monnaies fondantes…). Thème central : Utopie et modèle de société.

Certes, il y a un peu de tout, mais chaque rendez-vous est une occasion pour faire de la « science » politique au vrai sens du terme. Un bon moment pour affûter sa pensée, dans un lieu menacé.

Contact : Christophe, Romain, Sophie et Thomas entropie.asso@yahoo.fr

 


Programme ci-dessous
 

jeudi 6 octobre

10h00 – présentation de l’évènement par Christophe André, de l’association Entropie
10h30 – les communautés libertaires aux États-Unis par Ronald Creagh
11h30 – repas proposé par h & m de Cuisinette
13h00 – projection de L’utopie au travail : Godin et le familistère de Guise, une conférence de Michel Lallement
Le Familistère de Guise, une utopie réalisée alliant réussite industrielle et progrès social et démocratique, qui fut fondé en 1859 et dura jusqu’en 1968, présenté avec le concours du CRDP de Grenoble.
14h30 – présentation d’Oxalis, coopérative d’entrepreneurs-salariés par Jean-Luc Chautagnat
15h30 – pause
16h00 – présentation de la coopérative Longo Maï : il y a vingt-six ans, un groupe d’anarchistes venus d’Autriche rachète une colline en Haute-Provence où ils fondent une communauté agricole.
17h00 – et si on cultivait une humanité responsable ? Conférence-débat organisée par l’association Les gouttes d’O
18h00 – pause, repas
20h00 – projection du documentaire Les Sentiers de L’utopie en compagnie des auteurs/réalisateurs Isabelle Frémeaux et John Jordan. A la fois récit de voyage et documentaire fictionnel, le Livre-film – Les Sentiers de l’utopie (Editions Zones 2011) propose un périple réel et imaginaire à la découverte de formes de vie post-capitalistes en Europe.
De 15h30 à 18h – atelier d’aide à la construction de projets d’entreprenariat solidaire, permanence tenue par Jean-Luc Chautagnat, membre d’Oxalis
toute la journée – présence d’un stand de la librairie associative Antigone

vendredi 7 octobre

10h00 – présentation de la formation FEVE (Formation et Expérimentation au Vivre Ensemble)
Cette formation créée par la communauté de l’Arche de St-Antoine-l’Abbaye a pour objectif de transmettre par l’expérience des outils concernant le vivre ensemble et la non-violence afin d’accompagner des personnes souhaitant créer des projets collectifs.
11h30 – pause, repas
13h00 – projection du documentaire Vivre l’utopie de Juan Gamero, F. Rios, Mariona Roca, Mitzi Kotnik
Une trentaine de vieux militants anarchistes et libertaires ayant directement été acteurs et témoins de la révolution sociale libertaire et autogestionnaire espagnole de 1936 racontent l’autre société : les usines et terres expropriées et collectivisées, la liquidation de l’État et de la propriété privée. L’application concrète de l’anarchisme par plusieurs millions de personnes en Catalogne et en Aragon…
15h00 – atelier d’échanges de pratiques sur les réunions et la prise de décision collective animé par Béatrice Poncin de la scop Oxalis
17h00 – conférence Christiania, 40 ans de liberté alternative au cœur de Copenhague par Jean-Manuel Traimond
Christiania, le plus grand et le plus ancien squat d’Europe, en plein cœur de Copenhague, rassemble depuis 40 ans plus de mille personnes qui y vivent sans chefs, en prenant les décisions, quotidiennes de manière horizontale. Ce village alternatif sera présenté par Jean-Manuel Traimond, auteur de « Récits de Christiania »,qui y a vécu quatre ans.
18h30 – pause, repas proposé par h & m de Cuisinette
20h00 – projection du documentaire Viva Mexico de Nicolas Défossé
Portrait en mouvement du Mexique en résistance. De Los Angeles au Chiapas, un voyage différent, un autre regard sur le pays de Zapata et des frères Magon.

samedi 8 octobre

10h00 – l’autogestion, c’est tout bénef ! Débat organisé par la scop La Péniche
L’autogestion n’est pas qu’une vieille lune de gauchistes grisonnants, c’est la vie quotidienne d’entreprises, d’associations et de mouvements citoyens. Venez découvrir ou redécouvrir ces pratiques démocratiques d’organisations locales.
12h00 – pause, repas
13h30 – projection du film De la propriété en compagnie de Till Roskens coauteur
Trace filmée d’un atelier public de bonne parole mené en 2008 autour du texte « Qu’est-ce que la propriété » de Pierre-Joseph Proudhon.
14h00 – atelier de co-formation animé par Christophe André
Une co-formation, c’est un temps pour apprendre et partager ses connaissances à travers un dispositif pédagogique et des documentations de référence (ici, sur le thème des alternatives). Chaque participant occupe tour à tour une position d’apprentissage puis d’échange de ses découvertes.
16h00 – pause
16h30 – conférence-performance Libérer l’argent par Till Rosken
Conférence performée, d’après Margrit Kennedy et Silvio Gesell, proposant un système monétaire alternatif pour en finir avec le capitalisme.
17h30 – présentation Pour une autre économie, changer le regard sur la richesse par Olivier Truche
Les monnaies complémentaires comme levier pour un autre modèle économique.
18h00 – pause, repas proposé par h & m de Cuisinette
20h00 – projection du film La cecilia de Jean-Louis Comolli
A la fin du XIXe siècle, des anarchistes italiens, collectivistes, émigrent au Brésil pour y fonder une communauté sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais pas sans conflit, ni passion. Cette utopie d’hier convoque quelques-unes des questions brûlantes d’aujourd’hui : celle d’une organisation non répressive, celle de la circulation du savoir et du pouvoir, celle de la libération des femmes et de la lutte contre l’appareil familial.

 

 

7 octobre 2011, Grenoble – Comment fabriquer une religion ? par Jean-Manuel Traimond

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Nos ami-es d’Antigone présentent cette conférence-débat avec Jean-Manuel Traimond : Comment fabriquer une religion ?

Texte de présentation

Une religion, c’est comme un hamburger. Ca se vend. Et comme un hamburger, il faut d’abord la fabriquer.

Comment ? Selon quelles règles ? Avec quels ingrédients obligatoires, avec quels tours de main conseillés ?

Jean-Manuel Traimond, auteur anarchiste et mécréant de longue date, fasciné par l’infinie capacité de l’être humain à prendre ses fictions pour la réalité, a cartographié nos zones vulnérables et recensé les manoeuvres des vendeurs de fantômes.
Venez découvrir les pièges de la dissonance cognitive, les séductions des rites, les embuscades de la doctrine…

Prix libre

Autres événements sur http://www.BibliothequeAntigone.org

CorteX_feminisme

Émissions féministes pour comprendre les questions de genre

CorteX_feminismeLe nombre d’émissions consacrées à la question du genre, du féminisme, de l’antisexisme, des question LGBT (Lesbienne-Gays-Bissexuel-les-Transgenres) et à plus forte raison des contre-cultures Queer sont très rares. Voici quelques antennes ouvertes à disposition pour tout esprit curieux souhaitant aiguiser son sens critique.

Un certain nombre des radios suivantes se sont mises en réseau : le réseau « RADIO RAGEUSES« .


Sur Grenoble

Cas libre : émission de radio libre antenne au ton doux et très accessible sur l es questions des corps, des amours, des sexualités « sans tabou ni jugement ». En direct tous les jeudis, de 20h à 21h sur Radio Kaléidoscope 97 FM (Grenoble) et téléchargeable sur Internet.

Dégenrée : émission de radio au ton plus raide, revendiquée « meufs-guines-trans’, bourrée d’infos mais au style parfois rédibitoire. 18h30 à 20h les 2ème et 4ème mercredis du mois (rediffusion les lundis suivants à 19h) sur Radio Kaléidoscope 97 FM (Grenoble). On pourra écouter ou télécharger d’anciennes émissions en ligne. Contact :  degenree[AT]pimienta[POINT]org

Sur Paris

Femmes libres : émission créée en 1986 et emmenée par Nelly sur Radio libertaire le mercredi, de 18 h 30 à 20 h 30 ; ton doux Podcastable.

Les femmes, toute une histoire : émission de France Inter, avec les moyens qui vont avec et donc des invitées assez « select » parfois. Ton égalitariste, accessible à tou-tes. Podcastable.

Sur Marseille

Le complot des cagoles : émission tous les 1ers mercredis du mois sur la radio militante marseillaise Radio Galère (88.4 FM) portée par le Collectif des Pétroleuses.

Sur Saint-Etienne

Rien à signaler : émission un mercredi sur deux de 20h à 21h sur radiodio.org, ou à Saint-Etienne (89.5 FM) rienasignaler@herbesfolles.org

Sur Lyon

Martine, Lilith et les autres : le vendredi de 17h à 18h une semaine sur deux, en alternance avec On est pas des cadeaux, une émission transpédégouine et leurs allié-e-s déviant-e-s., sur Radio Canut FM (102.2 FM).

Sur Toulouse

Voy’elles : le mercredi 21h-22h30, sur Canal Sud (92.2 FM).

 

Vous en connaissez d’autres ? Ecrivez-nous.

Grand merci à Sophie Sinsard et M. !

Richard Monvoisin