Entrevue avec Normand Baillargeon.
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Recherche publique, revues privées
Aux lourds rayonnages des bibliothèques universitaires s’ajoutent désormais une pléthore de revues spécialisées en ligne, qui offrent sans délai et souvent sans barrière de paiement les derniers résultats des laboratoires de recherche. Cette transformation pousse les scientifiques à s’interroger sur leurs modèles de publication, afin de les remettre au service de la connaissance et du public.
« Publier ou périr » (citation du zoologiste Harold J. Coolidge) résume aujourd’hui la vie de n’importe quel chercheur. Peu importe la qualité de son enseignement ou du suivi de ses étudiants : pour son prestige universitaire, l’évaluation ne repose que sur la quantité et la qualité des articles publiés dans des revues scientifiques avec comité de relecture — par des experts du domaine, c’est ce qu’on appelle le peer review. La revue doit être choisie avec soin, en conjuguant prétention personnelle et facteur d’impact, cette dernière valeur étant fondée sur le nombre moyen de citations des articles de ladite revue dans d’autres articles scientifiques. Et il faut viser juste : trop bas (une revue peu connue), et l’article ne sera pas apprécié à sa juste valeur ; trop haut (les meilleures publications), et il peut être bloqué des mois durant par les relecteurs, pour finalement se voir refusé.
C’est dans les aspects pécuniaires que le bât blesse. Non seulement l’auteur de l’article n’est pas rémunéré, mais son laboratoire doit très souvent participer aux frais de secrétariat et d’impression, quand bien même nombre de revues s’orientent vers la publication électronique exclusive. Il reçoit en échange un capital non pas financier, mais symbolique : reconnaissance, prestige, ou plus précisément le droit d’indiquer le titre de son article sur son CV… Les lecteurs-évaluateurs de l’article sont quant à eux des chercheurs sollicités par les revues, eux aussi rémunérés en capital symbolique. La concurrence entre chercheurs du monde entier peut induire certains effets pervers, à la croisée de la collusion et du conflit d’intérêts, même si l’honnêteté et la bonne foi demeurent prédominantes. De plus, ce système est loin de garantir la véridicité et l’exactitude de toutes les publications : des résultats frauduleux, maquillés ou parfois complètement bidonnés passent régulièrement entre les mailles du filet.
Autre souci : l’évaluation des chercheurs, qui entraîne via la quête de citations une forme de trafic d’influences, amenant par exemple à citer des amis. Il n’est pas rare de voir des articles signés d’une dizaine de noms, ceux de jeunes chercheurs ayant réalisé l’essentiel du travail et ceux de directeurs de laboratoire, nettement moins impliqués. Il s’agit là du dévoiement d’un procédé qui peut s’avérer légitime dans de nombreux cas.
Ce système s’avère en outre très coûteux pour la communauté scientifique. Le contribuable finance une recherche que le scientifique publiera, parfois à ses frais, dans une revue adossée à une entreprise privée, que d’autres chercheurs devront relire gratuitement et que les universités devront ensuite racheter à prix d’or. La moitié du budget de fonctionnement des bibliothèques universitaires passe en effet dans les abonnements, ce qui désavantage d’emblée les établissements les moins riches et a des répercussions inévitables sur les frais de scolarité des étudiants. Cette année, l’éditeur Elsevier a été au cœur d’une polémique dans le milieu universitaire, quand un projet de loi visant à interdire le libre accès des travaux financés par le public a été présenté aux États-Unis. De nombreux scientifiques se sont révoltés, parmi lesquels Timothy Gowers, médaille Fields 1998, qui annonça qu’il boycottait désormais les revues liées à Elsevier. Pour certaines bibliothèques, l’abonnement aux journaux de cet éditeur représente jusqu’à près de 40 000 dollars, générant des profits qui avoisinent le milliard d’euros en 2011. De prestigieuses universités comme celle de Harvard, qui se déleste chaque année de 3,75 millions de dollars pour acheter des revues, ne peuvent qu’approuver et se joindre à cette fronde universitaire.
Il existe d’ores et déjà des solutions alternatives à ce mécanisme très commercial, en particulier du côté de la publication libre et ouverte (avec les sites PLoS, HAL, arXiv, etc.). À long terme, la communauté des chercheurs n’aura sans doute guère d’autre choix que de les développer afin de gripper le système actuel.
PDF avec les notes de bas de page : télécharger ici
Soutenons la presse d’enquète et d’analyse.


Julien Peccoud, professeur de Sciences de la Vie et de la Terre en Isère, réalise un fort sympathique matériel pédagogique. Non seulement il partage son expérience, ses réussites mais également ses erreurs et ses doutes, dans un atelier zététique et esprit critique réalisé en séance d’Accompagnement Personnalisé (AP) de seconde. De quoi faire évoluer certaines pratiques mais aussi le cadre éducatif assez restreint dans lequel elles s’inscrivent… suscitant une forte envie de pousser les murs.
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L’accompagnement personnalisé (AP) est entré en vigueur avec la réforme des lycées à la rentrée 2010. Le but de l’AP est assez large, allant du soutien à l’approfondissement en passant par l’orientation. L’organisation de l’AP est laissée à l’appréciation de l’équipe éducative du lycée (autonomie des établissements). Beaucoup de choix sont possibles et on peut remarquer une grande variabilité entre les établissements.
L’AP est maintenant arrivé en terminale avec la réforme montante mais les objectifs ne sont pas les mêmes dans les trois niveaux de lycée. En seconde, ces heures peuvent être utilisées pour encourager l’ouverture interdisciplinaire, pour développer des « projets » ou pour revenir sur les méthodes de travail liées aux exigences spécifiques du lycée. En première et terminale, on y transmet plutôt du contenu disciplinaire dans l’objectif du bac.
Voilà pour la vision officielle de l’AP…
… Cependant, la réalité est tout autre car l’AP n’a rien de « personnalisé » et pose des difficultés dans la motivation des élèves. En effet, ce n’est pas un enseignement sanctionné par une évaluation (continue ou finale). De ce fait, et c’est bien dommage, les élèves ne s’investissent que très peu et prennent ces séances comme de la garderie. Force est de constater que la motivation est souvent liée à la perspective d’une notation, il parait ainsi difficile de faire sortir les élèves de ce comportement stéréotypé. De plus, étant donné le peu de moyens horaires venant des rectorats, cet « enseignement » se fait généralement en groupe trop chargé pour prétendre à un caractère « personnalisé ». Dans mon lycée on tourne autour de 15 à 20 élèves.
Il faut en fait entendre le terme de « personnalisé » comme un choix laissé à l’élève (de la belle novlangue démagogique soit dit en passant). Des « cycles » d’AP sont mis dans un « menu » dans lequel les élèves de plusieurs classes vont choisir. Étant donné qu’il faut proposer tout un panel de disciplines et/ou d’activités, ce sont des élèves de plusieurs classes qui se regroupent dans un cycle d’AP proposé par un enseignant. Dans mon lycée, ce sont des « barrettes » de trois ou quatre classes (c’est-à-dire en parallèle) qui sont mises en place avec cinq ou six enseignant·e·s à charge, ce qui fait bien 15 à 20 élèves par groupe d’AP.
Cela pose au moins trois problèmes :
Dans mon établissement, nous faisons des cycle d’AP d’environ 6 semaines soit 6 fois une heure.
J’ai réalisé deux cycles successifs. Ils ont été répartis de cette manière :
Séance 1 : présentation de la zététique et annonce des consignes de travail.
Séance 2 : choix des sujets par les élèves et début du travail de recherche.
Séance 3 : travail en binôme sur les sujets (analyse du sujet, recherche documentaire).
Séance 4 : présentation et mise au point sur la démarche scientifique : comment mettre en place une bonne expérimentation. Suite du travail des élèves.
Séance 5 : suite du travail.
Séance 6 : présentation orale des différents groupes (5 minutes par groupe).
Les consignes étaient les suivantes :
Renseignez-vous sur le sujet choisi de manière à pouvoir le décrire et le faire comprendre lors de votre exposé oral (par exemple : « d’où provient cette croyance/pseudoscience ? Quelles sont les bases scientifiques invoquées … »).
Mettre en place un protocole expérimental afin de tester si le sujet d’étude est scientifiquement valide ou non.
Selon moi, cette séance se passe assez bien car les élèves sont assez interloqué·e·s par le sujet qui sort un peu de l’ordinaire par rapport à leurs enseignements habituels. Les questions fusent, les remarques aussi. La présentation des erreurs de logiques les intéressent. Elle est propice à une introspection (« ah mais c’est vrai, je le dis tout le temps ça! »).
Les élèves ont mis beaucoup de temps à choisir leur sujet et certains groupes n’ont même pas réussi à se mettre au travail sur un thème. Ils·elles naviguent entre les propositions que je leur ai données et regardent les documents (vidéos) liés à tous les sujets. Cela a fait perdre beaucoup de temps et surtout beaucoup d’investissement de la part des élèves.
Je fais un petit rappel sur la démarche scientifique et la mise en place de protocoles expérimentaux.
Poser un problème (réduire le sujet traité à un seul paramètre d’étude) > Hypothèse > Expérimentation > Traitement les résultats > Conclusion.
Pour l’expérimentation, j’ai rappelé la notion de témoin et de facteur variant (un seul facteur doit varier entre le témoin et le test). Explication rapide du double aveugle et de l’effet placebo. N’ayant que peu de temps, je n’ai pas abordé le sujet de la randomisation. J’insiste bien sur le fait qu’ils·elles ont peu de temps et que le but n’est pas de mettre en place une expérience mais de seulement proposer un protocole expérimental. Pour les groupes ayant choisi un sujet plus sociologique (médias et sciences par exemple) j’insiste sur la consigne : décortiquer le sujet en utilisant les outils mis à leur disposition en début de cycle.
Les élèves se remettent sur leur sujet.
Des groupes n’arrivent pas à élaborer un protocole ou même à cerner un paramètre à étudier. D’autres ne travaillent pas vraiment, naviguant sur Internet et s’éloignant largement du sujet.
Un groupe commence à regarder des vidéos de catalepsie. En discutant avec elles, je me rends compte d’une résistance assez forte face à la croyance : elles ne sont pas en mesure de trouver comment tester cela. Leur argument : « mais il nous faudrait un hypnotiseur et on n’en a pas ! ». J’ai fait des pieds et des mains pour les amener à se dire qu’elles pourraient le tester elles-mêmes, mais sans réussite. Au final, j’ai dû leur dire qu’elles devaient essayer mais là encore, elles restaient persuadées que c’était vraiment le fait d’un hypnotiseur. On a essayé entre deux tabourets dans la salle avec en prime une autre élève montant sur la non-hypnotisée pour rajouter du poids : c’était parfait ! A partir de ce déclencheur, elles ont pu analyser une vidéo d’un hypnotiseur, traiter de la mise en scène, de la position et des forces mises en jeu.
Étant donné la vitesse de travail des élèves, peu ont pu présenter leur travail à l’oral (3 ou 4 tout au plus).

Dans l’ensemble, je dirai que ces deux cycles d’AP se sont moyennement bien passé. Une bonne moitié des élèves étaient peu impliqués avec cependant quelques binômes ayant fourni un bon travail méthodologique.
Le temps imparti (six heures) est trop court pour un tel travail de déconstruction sur un sujet de zététique. La présentation, les concepts et l’outillage laissent peu de temps pour le travail des élèves. De plus, si on veut faire une séance de présentation finale il ne reste que 3h30 de travail effectif.
Je ne vois que peu de solutions à ce niveau car la durée du cycle dépend de l’organisation interne de l’établissement. On pourrait tout de même imaginer de raccourcir l’introduction, tout en préservant le côté stimulant, pour pouvoir passer directement au choix des sujets. En ce qui concerne la présentation de l’outillage, il serait peut-être judicieux de cibler avec chacun des groupes les outils dont il a besoin pour mener à bien son enquête.
J’ai voulu laisser un large choix de sujets aux élèves mais ils·elles se sont perdus dans les méandres des thèmes. Il faudrait mieux cerner quelques sujets et donner le moins de choix possible aux élèves.
Beaucoup d’élèves ne semblaient pas comprendre le but du cycle. Les consignes devaient être trop larges mais j’avais en tête de développer l’autonomie. Il faudrait proposer des thèmes plus simples et avec une consigne plus précise. On perdrait en autonomie mais on gagnerait en temps. Il faut garder en tête que ce n’est qu’une introduction à la zététique et il ne serait pas vraiment gênant de donner plus d’aide et d’orienter leur travail.
Ce problème est inhérent à la structure de l’AP et je ne sais pas comment y remédier. Beaucoup d’élèves ont atterri dans ce cycle sans l’avoir choisi. Peut-être aurait-il fallu faire des groupes de travail plus grands (trois ou quatre élèves), bien que cela augmente le risque de distraction et de bavardage et que certains élèves en profitent pour se reposer sur d’autres. Cependant, dans ce cas, il est possible qu’un groupe de travail de quatre soit bénéfique pour la motivation dans le cadre de l’AP.
Faire de la zététique en AP semble assez difficile au premier abord mais peut-être faut-il penser cela de manière plus simple. Cela pourrait être l’occasion de se centrer sur la démarche scientifique et de mettre de côté certains thèmes comme les médias ou le paranormal dans un premier temps. Ou bien on pourrait imaginer plusieurs cycles d’AP recouvrant de la zététique et de l’esprit critique afin de moins s’éparpiller :
Outillage présenté : techniques de manipulations et de marketing, appel aux émotions.
Consignes : déconstruire des articles dits scientifiques, analyser la présentation de certains produits du commerce mettant en avant leur caractère scientifique.
Outillage présenté : méthodologie scientifique, principes de base en statistique.
Consignes : proposer un protocole expérimental dans le but de tester la véracité d’une pseudoscience ou d’une médecine dite alternative.
Outillage présenté : erreurs de logique, psychologie et biais cognitifs, psychologie sociale, rasoir d’Ockham et compagnie.
Consignes : faire des recherches sur un événement relevant du paranormal. Grâce à l’outillage mis à votre disposition, recherchez les origines historiques et sociales de cette croyance. Tentez de donner une explication rationnelle de cet évènement.
Pour élargir un peu, d’autres espaces sont utilisables au lycée pour faire de la zététique et de l’esprit critique :
| n° | Sujet | Description et consigne proposée | Documents de départ |
Si c’était à refaire, ce que je changerai |
| 1 | L’acupuncture |
Critiquez l’article, pour cela vous devez vous documenter sur l’acupuncture et utiliser la démarche expérimentale. |
Un mystère de l’acupuncture expliqué par la science, Le Figaro, 31 mai 2010. |
Consigne – Faire une analyse critique de l’article. Pour cela vous devez vous documenter sur l’acupuncture et utiliser la démarche expérimentale. Le sujet est peut-être complexe pour des secondes. A supprimer ? |
| 2 | Le triangle de la burle |
Le triangle de la Burle est décrit comme étant le « triangle des bermudes français ». |
Le triangle de la Burle, Les 30 histoires les plus mystérieuses (2010) Le triangle de la Burle, André Douzet |
|
| 3 | Les effets de la lune sur la pousse des cheveux et sur les naissances |
La lune aurait un effet sur la vitesse de pousse des cheveux et des poils ainsi que sur les naissances (il y aurait plus de naissances les jours de pleine lune) |
Consigne – Des croyances répandues prétendent qu’il y aurait un effet de la lune sur le monde biologique (vitesse de pousse des cheveux, plus de naissances ou de crimes les jours de pleine lune…) Il faudrait donner des chiffres et des statistiques que les élèves pourraient traiter. |
|
| 4 | Les effets de la lune sur la production végétale | La lune aurait des effets sur la croissance des végétaux dans un potager. |
Jardiner avec la Lune, Le potager facile |
Consigne – Des croyances répandues prétendent qu’il y aurait des effets sur la croissance des végétaux dans un potager. Comment pourrait-on tester cela ? |
| 5 | Les effets de la lune sur le sommeil. |
On dit que l’orientation de notre lit a une influence sur le sommeil. Comment vérifier cela expérimentalement. |
Consigne – On dit que l’orientation de notre lit a une influence sur le sommeil. Proposez un protocole pour tester cette affirmation. |
|
| 6 | Le hoquet et les techniques pour l’arrêter |
Il y a un grand nombre de techniques supposées arrêter le hoquet. Quand est-il ? Sur quoi se basent-elles ? |
Consigne – Il y a un grand nombre de techniques supposées arrêter le hoquet. Ont-elles fait la preuve de leur efficacité ? |
|
| 7 | La combustion humaine « spontanée » |
Des observations montreraient que certaines personnes auraient brûlé spontanément, sans causes externes. Peut-on douter de cela ? |
La combustion humaine spontanée, Secret Base |
Consigne – Existe-t-il des explications rationnelles à ce phénomène ? |
| 8 | La graphologie |
Utilisée pour analyser des CV et des lettres de motivation, cette technique permettrait de tracer le profil psychologique par l’étude de l’écriture. Proposez une expérimentation afin de tester cette pseudoscience |
Consigne – Proposez une expérimentation afin de tester l’efficacité le cette méthode. Il faudrait mettre à disposition des élèves du matériel sur cela (méthode de graphologie ou autre…) |
|
| 9 | La radiesthésie : les sourciers |
Grâce à un bâton, des personnes possédant un « pouvoir » pourraient trouver de l’eau à l’aveugle. Comment pourrait-on vérifier cela expérimentalement ? |
Consigne – Proposez un protocole expérimental afin de tester l’existence de ce sois-disant pouvoir. |
|
| 10 | L’astrologie | L’astrologie est-elle scientifique ?
Proposer et mettre en place un protocole permettant de tester la véracité des profils astrologiques. |
Signes astrologiques, Astrologie pour tous. |
|
| 11 | Les coupeurs de feu (ou barreurs de feu) |
Supprimer ce sujet car trop compliqué pour mettre en place un protocole. |
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| 12 | L’effet de l’accélération de Coriolis dans un évier |
L’eau s’écoulerait de l’évier dans un sens en hémisphère sud et dans le sens inverse en hémisphère nord. |
Consigne – L’eau d’un évier s’écoule-t-elle vraiment dans un sens en hémisphère sud et dans l’autre sens en hémisphère nord ? |
|
| 13 | L’hydrocution |
Se documenter sur ce phénomène et trouver un protocole pouvant prouver sa véracité |
Supprimer ce sujet car un protocole est difficilement possible |
|
| 14 | L’homéopathie |
Sur quoi se base l’homéopathie ? Imaginez un protocole pour tester cette méthode pharmaceutique. |
C’est un sujet vaste et complexe. Peut-être est-ce plus simple de se limiter à de la recherche documentaire sur le sujet et laisser tomber la mise en place d’un protocole ? |
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| 15 | L’acupuncture |
Proposer un protocole permettant de tester l’efficacité de l’acupuncture. Pour cela vous devrez vous renseigner sur le procédé et isoler un facteur à tester. |
Sujet à fusionner avec le premier. |
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| 16 | Les magnétiseurs |
Certaines personnes en font leur profession. Ils prétendent soigner en manipulant et en influant sur nos « énergies » corporelles. Comment tester ce phénomène c’est à dire la capacité à ressentir et manipuler ces énergies que l’on n’ a jamais mesurées ? |
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| Autres matériels d’étude ne permettant pas d’expérimenter mais permettant de s’entraîner à la critique | ||||
| 17 | Critiques de l’odyssée de l’espèce |
Les images et la scénarisation peuvent être trompeuses. Critiquez ces extraits de ce fameux documentaire. |
Extrait L’odyssée de l’espèce, Jacques Malaterre (2002) |
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| 18 | Les stéréotypes |
Les femmes peuvent faire plusieurs choses en même temps et pas les hommes ; les dyslexiques sont plus intelligents et bien d’autres affirmations de la sorte …. Les stéréotypes sont courants dans la société mais ils ont de multiples origines. Comment les distinguer et les déjouer ? |
Supprimer les stéréotypes faisant intervenir des notions complexes à définir et donc à mesurer (par exemple l’inteligence). Trouver d’autres stéréotypes simples. Consigne – Ces affirmations sont-elles étayées scientifiquement ? |
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| 19 | L’homme et le singe ont-ils un ancêtre commun ? |
Nécessite une connaissance dans l’évolution et ses mécanismes … Documentez-vous. |
Changer pour : l’Homme descend-il du singe ? Consigne – Cette affirmation souvent entendue est-elle valide scientifiquement ? |
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| 20 | Les crèmes cosmétiques |
Faire une analyse critique de produits cosmétiques à partir de leurs compositions et des arguments publicitaires. |
Doc 1 Doc 2 Doc 3 | |
| 21 | Utilise-t-on 10% de notre cerveau ? |
Sujet à supprimer. C’est trop flou. |
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