Avec les doctorants moniteurs, seront étudiées la zététique et ses vertus pédagogiques au travers de l’analyse des phénomènes réputés paranormaux et des pseudosciences.
Pour en savoir plus, c’est ici.
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Dans le cadre d’un cycle de conférences organisées par la Bibliothèque de l’Alcazar et le CorteX, Richard Monvoisin présentera ce jour une conférence intitulée Médecine et pratiques non conventionnelles : comment s’y retrouver ?
Résumé : Les médecines non conventionnelles rencontrent aujourd’hui un succès grandissant auprès du public. Quelles en sont les raisons ? Ce succès est-il pour autant le signe d’une efficacité spécifique réelle ? Nous découvrirons comment la démarche scientifique peut nous aider à répondre à ces questions et quels outils critiques utiliser pour faire des choix en connaissance de cause.
16 novembre 2011 – Non-dits et faux nez de l’histoire de la France en Afrique, par Samuel FoutoyetDans le cadre du cours Zététique & autodéfense intellectuelle de Richard Monvoisin (CorteX)
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Conférence de Samuël Foutoyet, auteur de Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée (éditions Tribord, 2009). Dans tous les manuels d’histoire, on lit qu’en 1960 le général De Gaulle accorda généréusement les indépendances aux colonies françaises d’Afrique. 50 ans plus tard, grâce à des recherches historiques et judiciaires, on en sait désormais beaucoup plus sur la face cachée de ces indépendances… Quels mécanismes le gouvernement français a-t-il mis en place pour maintenir une tutelle militaire, économique, diplomatique sur ses anciennes colonies ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Quel est le lien avec ce qu’on appelle « La Françafrique » ? Lieu : DLST Campus Grenoble amphi E2 |
Ce stage de trois jours (deux jours consécutifs + un jour) a vu le jour en 2006 à Grenoble. L’objectif est d’analyser les mécanismes de vulgarisation ou de popularisation des sciences et d’évaluer leur responsabilité dans le fait que les affirmations pseudoscientifiques perdurent. Partant d’exemples simples (scénarisations, mises en scène, effets de couverture sur des revues comme Sciences & Avenir), l’enjeu est d’ensuite complexifier : affaires Bogdanof, Montagné, Coppens, construction de mythes scientifiques, analyse de personnages médiatiques comme Hawking, Coppens, Reeves, Hulot ou incursion de la politique dans la science comme dans l’affaire INSERM 2004 sur la psychanalyse, sur la détection de la délinquance, sur les positions « pseudoscientifiques » de N. Sarkozy sur la génétique, sur les lois mémorielles et la fabrique politique de l’Histoire, etc.
En abordant la question de la fraude et des dérives actuelles des systèmes de publication scientifiques, nous essayons de voir en quoi la manière dont la science s’écrit ou se montre alimente les représentations erronées et « fabrique » l’opinion.
Les futurs docteurs fournissent en fin de stage un exposé pédagogique, ou un document filmé, sur le sujet de leur choix, en ciblant leur effort sur la démarche critique utilisée.
Formation assurée par Richard Monvoisin
http://www-cies.ujf-grenoble.fr/?rep=statique&page=stage&id=390&categorie=&ouvert_non_moniteur=1
Deux interventions :
12h30 – Campus triolet – SC20.01
19h00 – Dôme, 2 avenue Clémenceau, Montpellier
Voici la présentation du livre faite sur le blog Autour de Jacques Bouveresse
Présentation de l’éditeur
Cet ouvrage relève de la philosophie des sciences, mais son thème a des résonances actuelles puisqu’il aborde la résurgence des fondamentalismes religieux.
A notre époque, le rejet de la vérité scientifique a deux sources. L’une est la lecture littéraliste des textes sacrés, l’autre est un relativisme en vogue chez certains spécialistes des sciences humaines, pour qui « la science est un mythe au même titre que les autres.
Le philosophe Jacques Bouveresse résume ainsi le propos de l’ouvrage :
Un des objectifs principaux de ce travail était, par conséquent, de « réhabiliter la notion réputée naïve de vérité scientifique contre l’idée que la science ne serait qu’une opinion socialement construite ». Sur l’exemple qui y est traité avec une maîtrise et une autorité impressionnantes, le lecteur qui aurait pu en douter se convaincra, je l’espère, qu’il peut y avoir et qu’il y a eu réellement, dans certains cas, un passage progressif du mythe au savoir, ou de la croyance mythique à la connaissance scientifique, qui a entraîné l’éviction de la première par la seconde, pour des raisons qui n’ont rien d’arbitraire et ne relèvent pas simplement de la compétition pour le pouvoir et l’influence entre des conceptions qui, intrinsèquement, ne sont ni plus ni moins vraies les unes que les autres.
Hubert Krivine veut donc expliquer sur un exemple précis : la datation de l’origine de la Terre, et la compréhension de son mouvement, comment, à la différence des vérités révélées, s’est construite une vérité scientifique.
Ce livre a comme public privilégié les enseignants du primaire au supérieur, que des pressions venant de divers côtés amènent parfois à douter de la validité et de l’intérêt du savoir qu’ils dispensent. Des notions élémentaires d’astronomie et de physique sont expliquées pour le lecteur sans formation scientifique.
Hubert Krivine est physicien, collaborateur bénévole à l’UPMC, ancien enseignant-chercheur au laboratoire de Physique nuclaire et des hautes énergies ( LPNHE)
Lieu : Le Dôme – 2 avenue Georges Clémenceau – 34 000 Montpellier
Diffusion de films/docus et débat à haute teneur critique. Second midi critique à l’IFTS.
» Filles sensibles et garçons intrépides : comment se fabrique le sexisme quotidien ? »
Lieu : Institut de formation de travailleurs sociaux – 3, av Victor Hugo, 38130 Echirolles Salle 206 de l’Ifts.
Entrée libre.
Contact : contact@cortecs.org
Ce documentaire pose un regard critique sur l’approche psychanalytique de l’autisme. Cette critique est tellement mal accueillie que la réalisatrice est assignée en justice, avec l’objectif de faire interdire purement et simplement la diffusion du documentaire. Cette action plus que douteuse mérite de faire un détour par l’article du Cortex : Psychologie – Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme
Sophie Robert sera à Grenoble pour présenter son film le 30 novembre 2011, pour 3 projections / discussions :
A 20h30, ce sont ABA Apprendre Autrement Isère et Autisme-VIES qui remettent le couvert à Saint Martin d’Hères, Maison de Quartier Romain Rolland, 5, avenue Romain Rolland
Au milieu réside une pépite psychanalytique :
« L’abstinence prolongée est une aberration. Si on oblige un homme à renoncer au sexe, il va à force de sublimation développer une perversité qui pourrait le conduire à devenir dangereux« .
[dailymotion id=xm6hrz]
Pour une critique de la psychanalyse :
Vous voulez voir d’autres représentations fantaisistes des sciences dans les fictions TV ou cinéma ? C’est là.
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Kyle XY ? Je suis resté un peu penaud,et je suis vite rentré voir ce que c’était. Série US d’Eric Bress et J. Mackye Gruber, elle narre depuis 2006 l’histoire d’un ado retrouvé nu dans une forêt près de Seattle, incapable de parler et effectivement sans nombril.
Préservons les détails de l’intrigue. Voici un extrait de l’épisode 1 de la saison 1, lors d’un scanner effectué à Kyle.
{avi}fictions/CorteX_KyleXY_7%cerveau{/avi}
Que ce soit 7, 10 ou 20 %, cette affirmation est aussi imprécise (% de masse, de volume, de surface, du nombre de synapses ?) que fausse. Plusieurs hypothèses se disputent son origine. Notre regretté collègue Barry Beyerstein en avait une, basée sur une erreur de raisonnement des années 1930. D’autres l’imputent à des courants métapsychiques ou paranormalistes, inférant que c’est à cause de cette limite que nous ne pouvons percevoir / ressentir / créer les phénomènes parapsy. Ce qui est sûr, c’est que cette affirmation « nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau » est un classique des mouvements à consonance sectaire qui promettent à l’adhérent et moyennant formation de dépasser cette limite qui n’existe pas.
Ressources :
Jeannerod, Nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau (La Recherche)
Vreeman & Carroll, Medical myths, BMJ, 335 : 1288 (20 décembre 2007)
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