Premier morceau de vidéo, présentation par Jacques Bouveresse du contexte socio-politique dans lequel il a souhaité proposer une réflexion sur ce que les rationalistes peuvent répondre à ce type de question : que peut-on faire des religions ? en partant de la confrontation entre les points de vue opposés de Bertrand Russell et Ludwig Wittgenstein.
Présentation, suite. Jacques Bouveresse passe en revue quelques auteurs, puis revient à Russell et Wittgenstein. Russell disant que la religion est une théorie non seulement fausse mais irrationnelle, Wittgenstein disant que ce n’est même pas de l’ordre de la théorie. S’ensuivent les questions du public. Wittgenstein est décrit comme l’incroyant qui voudrait croire mais qui n’y arrive pas, et Bouveresse pose le problème du double sens du mot croyance (point que nous avons abordé sur le plan pédagogique ici).
[dailymotion id=xhw5tt] [dailymotion id=xhw5wb]Dans le débat, on pénètre ici la question de l’actualité et du « retour du religieux ». Bouveresse insiste sur ceci : on peut contester qu’il y ait « retour du religieux », il serait plus judicieux de parler d’un « retour de l’exploitation politique du religieux ». Jacques Bouveresse aborde aussi un autre point crucial qu’il prend à Clifford : on ne doit croire en une proposition quelconque que s’il y a des chances raisonnables qu’elle soit vraie – ce qui rappelle la fameuse maxime de Hume que nous enseignons en cours, résumable ainsi : « il faut que la croyance soit proportionnée aux preuves« .
[dailymotion id=xhwdx4]La suite ne nécessite pas de commentaire particulier
[dailymotion id=xhwe94] [dailymotion id=xhwd82][dailymotion id=xhwxsv]Dans le dernier extrait, Jacques Bouveresse aborde une clé de débat « classique », à laquelle nous sommes souvent confronté-es : la vacuité du terme « positivisme », qui « sert à tout ».
[dailymotion id=xhwxtd]La pluie, certainement diligentée par un dieu fâché, mit fin à cette conférence. Quant aux nombreux ouvrages et auteurs cités, fonçons vite ici, car Alain Le Metayer, outre nous avoir conseillé ces documents, nous a concocté une fiche salutaire !
Richard Monvoisn


Jéhovah, Balland, 2007.
Emmanuel Fansten, Scientologie: autopsie d’une secte d’État, Robert Laffont, 2010.
guerre – chronique d’une « religion » commerciale avec irreponsabilité illimitée, Alban, 2004.





Mais d’autres discours sont bien plus élaborés et sèment un trouble. Le livre de Thierry Souccar Lait, mensonges et propagande en est un exemple. Même s’il y a quelques raccourcis étranges, et pas mal de faits allégués que nous n’avons pas encore vérifiés dans cette recherche, il semble très vraisemblable qu’un lobbying des industries laitières s’est exercé en France, en particulier avec des campagnes poussant à la consommation. T. Souccar, dans la version 2 de son livre, nuance bien son propos en précisant qu’il n’est en rien un combattant anti-lait, mais un chercheur contre les mensonges sur le sujet – démarche à laquelle nous ne pouvons que souscrire.