Dans la longue série des idées reçues en science politique, il en est une qui est d’autant plus pressante à dissiper qu’elle a des conséquences directes et actuelles sur l’une des populations les plus malmenées de France métropolitaine : le nomadisme des Rroms.
Démantèlement de campements Rroms en France, discriminations en Hongrie ou en Roumanie… Partout, les Tsiganes sont montrés du doigt. Et l’image d’une ethnie sans attaches nationales, valorisée par les institutions européennes, a paradoxalement conduit à les priver de certains de leurs droits. Toutes représentations qui méconnaissent l’histoire, la culture et les réalités romanis.
Pour creuser cette question, nous pouvons prêter l’oreille à Henriette Asséo (ci-contre), historienne, professeure à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).
On pourra :
- lire l’ouvrage Les Tsiganes. Une destinée européenne, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 2010 ;
- voir le film documentaire « Mémoires tsiganes, l’autre génocide« , Kuiv Productions – Mémoire magnétique, 2011 (co-réalisé avec Idit Bloch et Juliette Jourdan, primé aux Rendez-vous de l’histoire (Blois) (couverture ci-dessous) ;
- écouter l’extrait de Là-bas si j’y suis, France Inter 5 octobre 2012:
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