À
l’école de kinésithérapie de Rennes, les « frères Piette », deux kinés et formateurs, furent à l’initiative, en collaboration avec le CorteX, de la création d’un module « formation à l’esprit scientifique ». Gaël Piette n’en est pas resté là et a cherché à évaluer l’impact de cet enseignement sur les attitudes et capacités critiques des étudiants, en les comparant à celles d’une population témoin n’ayant pas suivi ces cours.
Dans ce travail réalisé dans le cadre d’un master 2 en sciences de l’éducation, Gaël retrace également les parcours professionnel et intellectuel qui l’ont conduit petit à petit à se questionner sur l’efficacité de ses pratiques. Il y détaille aussi le contenu des cours qui furent dispensés à l’école de Rennes.
Toute l’originalité de sa démarche réside dans l’élaboration et la mise en place d’un questionnaire pour tester, rétrospectivement, si la population exposée aux séquences pédagogiques a une meilleure pensée critique et une moindre adhésion aux croyances que la population témoin. Bien sûr, Gaël n’hésite pas à souligner les limites de son expérimentation. Son travail pourra constituer une base solide pour des étudiants ou professionnels kinés souhaitant aborder le thème esprit critique et kinésithérapie.
Voici le mémoire en PDF : Mémoire Gaël PIETTE – Esprit critique et kinésithérapie.
Bravo à lui pour ce travail mené en parallèle d’un exercice professionnel chronophage ; ils sont fous ces bretons1 !
À noter qu’en Bretagne, les kinésithérapeutes peuvent, dans leur développement professionnel continu, choisir les formations « Sciences et croyances en kinésithérapie » ou « Choisir ses traitements à l’aide des statistiques ». Cela se passe ici.






répare l’opinion ça (voir à ce propos la
ontrer des exemples et susciter le débat, éventuellement permettre à l’audience d’interrompre la projection pour commenter, vu que le degré de propagande n’est pas le même ante et post-Deuxième Guerre Mondiale. Il y aura forcément une réaction différente, selon l’ancienneté des films.



Henri Broch, professeur de physique et directeur du laboratoire de zététique à l’Université de Nice-Sophia Antipolis (co-directeur de thèse).
de la Vigilance et directeur du laboratoire Hypoxie-Physiopathologie (HP2) de l’Université Joseph Fourier, Grenoble 1 (co-directeur de thèse).
Claudine Kahane, professeur d’astrophysique moléculaire à l’Observatoire de Grenoble de l’Université Joseph Fourier, Grenoble 1.
physique mathématique à l’Université Catholique de Louvain (rapporteur).
Guillaume Lecointre, professeur du département « Systématique et Evolution » au Muséum national d’Histoire Naturelle, Paris (rapporteur).