2012 approche, et les réactions les plus saugrenues se multiplient pour évacuer l’inquiétude. On assiste à la naissance d’incroyables théories, comme sur ce pic des Corbières, le Bugarach.
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Voici ci-dessous une très belle émission de Sur les docks, sur France Culture. C’est le genre de documentaire très utile pédagogiquement car il met en avant des discours syncrétistes où s’entremêlent New Age & développement personnel, géobiologie et autres techniques pseudoscienfiques, histoire mystérieuse – la proximité de Rennes-le-château jouant à plein – et de l’ufologie. Les coutumiers du monde zététique y retrouveront quelques grands thèmes classiques, ainsi qu’un personnage tout à fait connu dans le paysage parapsychologique français.
« Bugarach est un joli village de l’Aude, au pied de l’imposante montagne du même nom, qui est le point culminant des Corbières (1230m), et le lieu de pas mal de croyances modernes très diverses et étonnantes. En 25 ans, dans ce pays cathare propice aux mystères et légendes – le trésor de l’abbé Saunière à Rennes-le-Château par exemple – la montagne est devenue mythique. Beaucoup de gens disent y avoir été témoins de phénomènes paranormaux, avoir vu des ovnis, prétendent que le Bugarach abrite un gigantesque garage d’engins extraterrestres ou recèlerait un trésor incommensurable. L’énergie formidable qui naît du Bugarach, qui procure un ressourcement très net aux personnes qui en effectuent l’ascension, viendrait du vortex tellurique qui en jaillit et met en communication la Terre et le Ciel.
De surcroît, il serait le lieu où les élus seraient sauvés de la fin du monde, laquelle interviendra, comme chacun le sait d’après le calendrier maya, le 21 décembre 2012. C’est pour bientôt !
Avec :
Jean-Pierre Delord, maire de Bugarach ;
Marie-France Garraude-Pasty et Alain Pasty, auteur de Une déchirure dans l’espace-temps aux éditions du Temps Présent ;
Thomas Gottin, auteur de Le phénomène Bugarach : naissance d’un mythe aux éditions L’Œil du Sphinx ;
Pierre Guillien, géobiologue ;
Yves Lignon, « mathématicien » (plus précisément maître assistant en statistiques)
Nicolas Marlin, libraire à Rennes-le-Château ;
Philippe Marlin, éditeur à L’Œil du Sphinx ;
Jean-Luc Rivera, organisateur des Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres ;
Genny Rivière, auteur de L’Appel du Bugarach aux éditions des 3 monts ;
Et la voix de Jean-Louis Dumiot-Mendy« .
Voici l’émission :
Je ne l’ai pas tronçonné. Elle est écoutable également directement sur le site.
Aidez-nous à l’analyser froidement (sans jugement de valeur), sur le plan scientifique, historique, méthodologique, éthnologique, archéofantaisiste, sur le plan des rhétoriques, etc….
Merci à Olivier Chaumelle et Rafik Zenine pour ce document.
RM
Bibliographie citée :
- Le phénomène Bugarach, un mythe émergeant, de Thomas Gottin, éditions 2011

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Une déchirure dans l’espace-temps, de Marie-France Garaude-Pasty & Alain Pasty, éditions Temps présent, 2010

- L’appel du Bugarach : vortex de la Terre, de Genny Rivière, éditions des 3 monts, 2008.






cument sonore, qui provient de
2011 de Simone Gilgenkrantz, elle aussi organisée par la Bibliothèque Nationale de France et l’association
Stéphanie Duncan anime l’émission « Les femmes, toute une histoire » sur France Inter le dimanche de 16h à 17h. Elle introduit ainsi l’émission du 4 décembre « Les femmes et la science »: « … Mais non, assumons ces mots : des ‘femmes savantes’, brillantes, rationnelles, qui cherchent et qui trouvent, il y en a toujours eu. Mais l’histoire a enseveli leurs noms dans l’oubli. […] Pour Marie Curie, LA femme de science par excellence, il en a fallu aussi de la détermination (pour ne pas dire du culot) pour foncer dans les haies d’épines de l’establishment scientifique… Et (pour sa découverte du polonium et du radium, ses travaux sur la radioactivité) devenir la première femme à obtenir un Nobel en 1903 et, comme si ça ne suffisait pas, un deuxième, huit ans plus tard. »


Il y en a très peu de sexuels (…) et essentiellement c’est un animal qui est le véhicule de la connaissance, et guérisseur et avec les mythes fondateurs de l’Humanité. De temps en temps c’est une sale bête, un sale monstre, mais c’est vraiment très rare. Il a été diabolisé assez récemment, et même dans la Genèse, (…) vous verrez que le serpent n’est pas le symbole du mal, il informe simplement Adam et Ève de leur condition, et ça se termine très mal, cette histoire-là, car non seulement Adam et Ève sont non seulement immortels mais en plus éclairés, évidemment il y a un conflit avec Dieu, et c’est là que ca se passe mal.











Documentaire de Séverine Liatard et Séverine Cassar, réalisé dans le cadre de l’émission du 8 janvier 2013 de