alt

Mercredi 9 mars 2011, Univ. Grenoble – Midi critique N°2 – Psycho-pop : les psychologies de comptoir et leurs dérives

Midi critique n°2 en ce mercredi 9 mars 2011. Invités à venir discuter des « Psychologies de comptoir et de leurs dérives », Nicolas Gaillard et « dernière minute » Brigitte Axelrad étaient présents lors de ce second rendez-vous de l’année.
Et si vous voulez faire vous-même un Midi critique sur le sujet, lisez  Mode d’emploi – Atelier psycho-pop, psychologies de comptoir et leurs dérives

 


alt

Le principe : venir avec un paquet de documents vidéos ou sonores sous le bras, durant le temps de midi, à l’Espace Vie Etudiants (EVE), sur le campus de Grenoble, et stimuler le débat. Un cadre informel, donc, pour pousser la réflexion rationnelle tous ensemble sur des sujets de société. Richard Monvoisin animera le sujet avec force gesticulations.

Merci à EVE pour l’accueil !
 
N’oublions pas : l’esprit critique ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !
 

RM

alt

16 février 2011 Univ. Grenoble – Midi critique N°1 – Pourquoi choisir les médecines "douces" ?

La saison 4 de midis critiques démarre avec un sujet somme toute assez classique : pourquoi choisir les médecines « douces » ?

alt
Le principe : venir avec un paquet de documents vidéos ou sonores sous le bras, durant le temps de midi, à l’Espace Vie Etudiants (EVE), sur le campus de Grenoble, et stimuler le débat. Un cadre informel, donc, pour pousser la réflexion rationnelle tous ensemble sur des sujets de société. Richard Monvoisin animera le sujet avec force gesticulations.
Merci à EVE pour l’accueil !
Je mettrai en ligne ici la liste des documents que j’aurai utilisés. Ainsi, quiconque le souhaite pourra improviser son propre Midi (ou soir) critique chez lui, au travail, à la fac, dans les bois.
N’oublions pas : l’esprit critique ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !
 

RM

CorteXnews – Inscription/Désinscription

Pour vous tenir au courant des dernières nouveautés en lien avec les activités du Collectif (ressources, actualités, réseau), vous pouvez à présent vous abonner à la newsletter du CorteX ! La CorteXnews paraîtra tous les premiers lundi du mois* et contiendra un rappel de notre agenda ainsi que les nouveautés (ou éventuelles modifications) en ligne sur notre site.

Si vous ne l’avez pas encore reçue, il vous suffit de vous inscrire ci-contre. De même pour vous désabonner.

*En cas de non réception de cette newsletter, n’hésitez pas à nous écrire. Nous tenterons alors de régler le problème le plus rapidement possible.

L’équipe du CorteX


28 janvier 2011 – Cours d'épistémologie de la biologie , UFR Bio

J’ai voulu

  • rompre avec le diaporama, et venir sans support
  • faire en sorte que le débat sur la base des documents amènent les points épistémologiques que je souhaitais
  • je voulais faire entrevoir aux étudiants quelques dévoiement idéologico-politiques dans la biologie, dans l’histoire et dans l’actualité (qui est l’objet de cette UE).

J’ai voulu pointer les principaux détournements de la science biologique dans l’histoire sont les détournements idéologiques liés au racisme / aux mélanges spiritiualistes science-religion / au sexisme / à l’ordonnancement normal-pathologique, et montrer quelques outils d’épistémologie (comme le critère de réfutabilité des théories de Popper) pouvant être utiles pour préssentir la pseudo-science.

Pour en savoir plus sur l’élaboration de ce cours, voir Biologie, idéologies, racisme, sexisme – comment monter un cours de biologie à partir des pseudosciences

UFR Biologie, amphi G10

RM

CorteX DLST

2011 – Cours Zététique & autodéfense intellectuelle, saison 12

Le cours N°1 du 26 janvier 2011 a porté sur le cadre épistémologique de la démarche sceptique ; sens du mot « science », définition de la zététique, concept d’auto-défense intellectuelle. Puis nous avons abordé les limites de nos sens et de nos perceptions, tant sur le plan visuel que sonore, étudié quelques pareidolies et quelques  manipulations de l’interprétation (Loftus, Wiseman, Simons).

Le cours N°2 du 2 février 2011 a porté sur les thérapies de la mémoire retrouvée, sur le changing blindness, puis nous avons abordé quelques éléments d’épistémologie (Maxime de Hume, Rasoir d’Occam) et de zététique (Curseur Vraisemblance, effet bof, vraisemblance et préjugés racistes). Nous avons illustré ces éléments sur les crop circles, et sur les états modifiés de conscience permettant la catalepsie. Puis les étudiants ont formé leur groupe de travail, et choisi leurs sujets de recherche.

La suite est maintenue secrète !

Les soutenances des dossiers, par contre, sont publiques. Pour tout savoir, cliquez là.

Contenus de cours accessibles aux étudiants en cliquant sur ce lien.

17 h, amphi E2, au DLST (ancien DSU)

CorteX DLST

alt

25 février 2011, à Privas (07) – Comprendre l’évolution, par Guillaume Lecointre

A l’occasion de sa création, le groupe AFIS* Ardèche annonce l’organisation d’une conférence publique avec Guillaume Lecointre, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle.

 
Vendredi 25 février 2011 à 20h30
Amphithéâtre du Lycée Vincent d’Indy de Privas

Pour en savoir plus, voir le nouveau site  http://afis-ardeche.blogspot.com/, ainsi qu’un avant-goût de Guillaume, interviewé par Effervesciences.

[dailymotion id=x9z5o4]

*AFIS : Association Française pour l’Information Scientifique

17, 18 et 31 janvier – Stage Médias, pseudosciences & esprit critique à Montpellier

Une première pour le stage Médias & pseudosciences : quand la science se met en scène. Il s’exporte avec Guillemette Reviron au CIES de Montpellier.

Ce stage de trois jours (deux jours consécutifs + un jour) a vu le jour en 2006 à Grenoble. L’objectif est d’analyser les mécanismes de vulgarisation ou de popularisation des sciences et d’évaluer leur responsabilité dans le fait que les affirmations pseudoscientifiques perdurent. Partant d’exemples simples (scénarisations, mises en scène, effets de couverture sur des revues comme Sciences & Avenir), l’enjeu est d’ensuite complexifier : affaires Bogdanof, Montagné, Coppens, construction de mythes scientifiques, analyse de personnages médiatiques comme Hawking, Coppens, Reeves, Hulot ou incursion de la politique dans la science comme dans l’affaire INSERM 2004 sur la psychanalyse, sur la détection de la délinquance, sur les positions « pseudoscientifiques » de N. Sarkozy sur la génétique, sur les lois mémorielles et la fabrique politique de l’Histoire, etc.

En abordant la question de la fraude et des dérives actuelles des systèmes de publication scientifiques, nous essayons de voir en quoi la manière dont la science s’écrit ou se montre alimente les représentations erronées et « fabrique » l’opinion.

Les futurs docteurs fournissent en fin de stage un exposé pédagogique, ou un document filmé, sur le sujet de leur choix, en ciblant leur effort sur la démarche critique utilisée.

Cette année, Richard Monvoisin sera accompagné de Guillemette Reviron.

CorteX_logochu

11 janvier 2011 – cours démarche critique pour Master 1 kiné, Grenoble

CorteX_logochuLors de ce deuxième séminaire, Richard Monvoisin a été chargé de donner aux professionnels kinésithérapeutes venus de France et de Navare une méthodologie critique et zététique sur les pseudomédecines, avec illustration sur le cas de l »homéopathie et des questions que cette thérapie soulève. 

Pour les interactions CorteX – Ecole de kinésithérapie  du CHU de Grenoble, voir ici.

A décortiquer : une jeune Croate sort du coma en parlant couramment allemand ?

Qu’en est-il des fantasmes sur les comas ? Les cas comme celui présenté ci-contre sont-ils réels ? Devant les dérives interprétatives, comme dans l’affaire Rom Houben, il convient d’être prudent devant les déclarations fracassantes des médias, comme celle du 22 avril 2010, dans Le Monde
Objectif : détecter les rhétoriques, raccourcis, scénarisations, arguments d’autorité, puis comparer l’étude en question et l’article qu’en tire le journal. Sommes-nous vraiment devant un vrai phénomène ? Nous vérifierons la « transposition médiatique » de ladite découverte quand nous trouverons le temps.
Ecrivez-nous pour toute suggestion.

 
 

Une jeune Croate sort du coma en parlant couramment allemand

 

Le cerveau humain est encore très loin d’avoir livré tous ses secrets. Une adolescente croate de 13 ans, hospitalisée à l’hôpital de Split mi-avril, a perdu conscience durant vingt-quatre heures pour se réveiller, en parlant couramment allemand. Ce qui a stupéfié son entourage et l’équipe médicale. La collégienne venait tout juste de débuter l’apprentissage de la langue de Goethe à l’école. Elle cherchait à l’assimiler rapidement en lisant des ouvrages ou en regardant la télévision allemande.

« Depuis, elle ne communique qu’en allemand et pas en croate même si elle le comprend. Elle répond à toutes les questions dans un allemand trop riche pour une fille de son âge et de son niveau d’instruction », selon plusieurs soignants cités, sous couvert d’anonymat, par le journal croate Slobodna Dalmacija. « Après une perte de conscience ou un coma, on ne sait jamais comment le cerveau va réagir et ce qui va s’activer en premier. Mais, elle commence à parler croate, maintenant », a déclaré il y a quelques jours à la presse locale Dujomir Marasovic. Depuis, le directeur de l’établissement refuse de s’exprimer publiquement sur le sujet évoquant la protection du secret médical.

« COMME UN MAGNÉTOPHONE »

Ce cas suscite interrogation et perplexité chez les spécialistes. Ils admettent, seulement, connaître le phénomène de patients qui se réveillent du coma en parlant une langue apprise plutôt que leur langue maternelle. « C’est rare mais cela arrive. En vingt ans de carrière, j’ai soigné cinq patients français qui se sont réveillés en parlant anglais », raconte Philippe Azouri, neurologue à l’hôpital de Garches, en région parisienne. Il suffit que la zone qui s’active lorsque le sujet utilise sa langue maternelle soit endommagée, pour qu’une autre région du cerveau, utilisée lorsque le sujet parle une langue apprise, prenne le relais.

Et l’adolescente croate a bien dû apprendre l’allemand même sans en avoir conscience, selon Mijo Milas, neuropsychiatre et expert judiciaire à Split : « Son cerveau a, sans doute, ingurgité davantage de connaissances en allemand que ce qui apparaissait à la surface. Elle a dû assimiler, un peu comme un magnétophone en mode enregistrement, davantage que ce qu’elle avait été capable de reproduire consciemment. »

Loin d’être un « miracle », ce cas pourrait simplement illustrer l’existence de capacité d’apprentissage non-consciente. Les scientifiques, qui commencent à s’y intéresser, se sont méfiés longtemps du phénomène. Aujourd’hui, ils admettent que ce n’est pas de la science-fiction mais une réalité. Ce qui n’étonne qu’à moitié Henriette Walter, linguiste réputée. « Un de mes anciens étudiants avait entendu sa famille parler le dialecte breton toute son enfance. Lui avait interdiction de le faire et devait s’exprimer exclusivement en français. Pourtant, à 24 ans, il s’est mis à parler couramment breton. »

ÎLOTS DE « CAPACITÉ COGNITIVE »

Des études récentes ont montré que la perception, la mémorisation et l’utilisation des informations qui parviennent du monde extérieur, sont en grande partie effectuées de manière non-consciente. « Pour le flux permanent d’informations que nous traitons en permanence, l’accès à la conscience est plus une exception qu’une règle », analyse Stein Silva, chercheur en neurologie à l’Inserm de Toulouse. « Je prendrais un exemple de la vie courante : la conduite automobile. Une quantité importante d’informations visuelles sont perçues et intégrées pour permettre la mise en place de comportements automatiques, en dehors de la focalisation de l’attention et de l’émergence des processus conscients. »

Autre exemple : des études sur la perception des visages ont montré que le cerveau humain est capable de détecter les états d’âme des personnes rencontrées. « Si je pénètre dans une pièce en percevant sans en être conscient l’hostilité que je suscite, j’adopte mon comportement en fonction », poursuit M. Silva. Le chercheur explique que la mémoire et l’apprentissage sont en partie dissociés du niveau de conscience. Son équipe vient de prouver que même le cerveau des patients dans le coma, est loin d’être au repos. Des îlots de « capacité cognitive » continuent d’exister.

Certains peuvent percevoir des sons, des mots ou des phrases donc poursuivre un processus d’apprentissage. Le développement des nouvelles technologies devraient permettre aux chercheurs, dans les années qui viennent, de mieux comprendre les capacités fonctionnelles du cerveau humain.

Mersiha Nezic

Objectif : détecter les rhétoriques, raccourcis, scénarisations, arguments d’autorité, puis comparer l’étude en question et l’article qu’en tire le journal. Sommes-nous vraiment devant un mystère levé ? Nous vérifierons la « transposition médiatique » de ladite découverte quand nous trouverons le temps. Ecrivez-nous pour toute suggestion.