
Pour la saison 15 de l’UE Zététique & autodéfense intellectuelle, un groupe d’étudiants de licence, Valentin, Fabien, Alexandre et Pablo, a choisi un des thèmes que je leur soumettais : Un cas de science officielle ? L’archéologie au service du nazisme*. Je reprenais ainsi le sous-titre d’un ouvrage de l’historien Laurent Olivier qui fit son effet à la rentrée 2012 en abordant non seulement comment les Nazis instrumentalisèrent l’archéologie scientifique, mais aussi comment l’archéologie française doit pratiquement tout, en particulier son cadre légal, à cette période sombre. Cela explique-t-il pourquoi cette thèse a tant de mal à apparaître au grand jour en France, et n’a trouvé éditeur qu’en Suisse, chez Taillandier ?
Voici une entrevue avec l’auteur, par le Club Histoire.
Outre l’ouvrage de Laurent Olivier, Nos ancêtres les Germains : les archéologues au service du nazisme (Taillandier, 2012) et l’ouvrage collectif Le sang et le sol : l’archéologie nazie en Europe de l’Ouest (Infolio, 2007), voici deux émissions de radio ayant traité ce sujet en septembre 2012.
« Intelligence avec l’ennemi » : les archéologues français ont-ils collaboré ?, Le salon noir, France culture, 19 septembre 2012, avec Laurent Olivier.
Écouter ici :
Une analyse de l’émission est disponible ici
L’instrumentalisation politique de l’archéologie, dans La grande table, France culture, 18 septembre 2012, avec Pascal Blanchard (co-auteur entre autres du documentaire Zoos humains dont nous nous servons en cours – à voir ici), Gérard Mordillat, et Tobie Nathan (ethnopsychiatre dont les thèses, soit dit en passant, me laissent plus que perplexes tant elles sont empruntes de freudisme)
Écouter ici :

Un peu plus ancienne, L’archéologie nazie en Europe de l’Ouest, émission, toujours du Salon noir sur France Culture, le 25 avril 2007. Cliquer ici.
On pourra également lire L’autodestruction de l’archéologie allemande sous le régime nazi, (Vingtième Siècle. Revue d’histoire 2/2003 (no 78), p. 101-109) d’Alain Schnapp, professeur d’archéologie à l’université de Paris-I. .
Enfin, on pourra consulter le dossier des jeunes étudiants, qui bien entendu, contient des imperfections, mais montre que de tous jeunes étudiants de 1ère année, à plus forte raison de physique-chimie et non d’histoire, peuvent s’emparer de sujets fort complexes. Télécharger ici
Vous avez vous aussi des ressources sur ce sujet ? Contactez-nous : contact@cortecs.org
Richard Monvoisin



, un flux de capitaux entrant de
, un taux de rendement promis
et un taux de rendement effectif
. Si
alors le fonds est légal et possède un taux de profit de
. Si par contre
, alors le fonds promet plus d’argent qu’il ne peut en obtenir. Dans ce cas,
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sur le capital accumulé promis. Le retrait au temps
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est obtenu en ajoutant à
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et en soustrayant les retraits
. Nous obtenons donc
, ce qui conduit à l’équation différentielle linéaire 




Leur vase déborda lorsqu’en décembre 2011 fut présenté au Congrès états-unien un projet de
Curie a relayé le boycott, elle qui dépense 1,02 millions d’euros pour ces abonnements. Puis l’Université de Harvard a suivi car bien qu’elle soit la deuxième institution à but non lucratif la plus riche dans le monde, ses comptes sont gravement amputés par les abonnements aux revues académiques : il semble que le prix des abonnements lui coûte chaque année en moyenne 3,75 millions de dollars. Le directeur de la bibliothèque, Robert Darnton, a déclaré dans le Guardian :

Dans un premier temps, j’ai introduit un support, une vidéo d’un clip de la Commission Européenne de mars 2012 visant à promouvoir l’élargissement auprès des jeunes. La vidéo est restée quelques heures en lignes et a fait scandale car on y voit une jeune femme blanche (habillée comme Uma Thurman dans le film Kill Bill, de Q. Tarantino) se faisant agresser par des guerriers chinois, brésiliens et indiens maniant chacun un art martial national. Pour se défendre la jeune femme se dédouble jusqu’à former un cercle autour des guerriers les invitant à la négociation. Le slogan est : « the more we are, the stronger we are » : plus nous sommes nombreux, plus nous sommes forts. 
































