Chemtrails, subitisation, musicothérapie, lapin qui saute… le best of des dossiers étudiants 2022/2023

Les formations proposées par le CORTECS sont souvent l’occasion de faire travailler des étudiant·e·s sur des projets zététiques. Ces dossiers sont de qualité variable : on comprend (et on regrette) que la charge de travail des étudiant·e·s ne leur laisse pas beaucoup de place pour les yétis, les fantômes et autres monstres de la raison. Mais parfois, certains travaux sont très bons et méritent largement d’être rendus publics pour profiter à tout le monde. S’ils ne sont pas infaillibles (mais aucun travail ne l’est) ils font preuve d’une rigueur et d’une démarche critique qui nous semblent satisfaisantes.
Vous trouverez donc sur cette page quelques-uns des meilleurs dossiers produits par les étudiant·e·s des formations zététique du Cortecs en 2022 – 2023. Les premiers proviennent des cours donnés à l’école d’ingénieur ENSEEIHT à Toulouse par Nicolas Martin, les suivants sont issus d’un cours donné à l’Institut d’enseignement à distance en Sciences de l’éducation de l’Université Paris 8 par Vivien Soldé.


Cours à l’ENSEEIHT

Etude de l’influence de la couleur d’éléments sur leur subitisation

[Télécharger ici] Par L. Bahroun, A. Ecorce, N. Bertheloot, N. Groenen

246 cure-dents. Ça se voit.

La subitisation c’est la capacité à percevoir le nombre d’éléments dans un ensemble « d’un seul coup d’œil », sans les compter individuellement. Comme les cure-dents dans Rain Man vous voyez. D’ailleurs cette capacité est probablement une légende, et des études montrent que les autistes auraient d’ailleurs de moins bonnes capacité de subitisation 1.

Mais là n’était pas la question. Il s’agissait ici de savoir si la subitisation est plus facile si les éléments à compter sont de couleurs différentes. La taille d’échantillon n’est pas énorme, mais les résultats semble montrer que oui, la bicoloration facilite la subitisation (j’aime bien cette phrase). Une chouette expérience à répliquer et à décliner !

La musicothérapie (et influence de la musique sur la pousse des plantes)

[Télécharger ici] Par T. El Hadi, T. Haas, S. Léostic, D. Zribi

Les cactus poussent-ils mieux en écoutant Jacques Dutronc ?
Les étudiants ont dans un premier temps présenté les prétentions et un peu de littérature sur la musicothérapie. Ils ont ensuite voulu voir si la musique influençait la pousse de lentilles. Le protocole est très chouette mais pas parfait (pas de double aveugle, petit échantillon, plusieurs risques de biais) mais il semble que oui les plantes exposées à la nocturne n°2 de Chopin, ont bien poussé plus vite… surprenant ! Reste à essayer de comprendre ce qui a vraiment joué et si ça marcherait aussi bien avec du NTM.


Influence de la construction d’un sondage sur les réponses des participants

[Télécharger ici] Par C. Olivi, A. Wagret et C. Serre
L’ordre dans lequel les questions sont posées dans un sondage peut-il influencer les réponses des participants. On y parle de l’effet entonnoir; de l’effet de contexte logique et de l’effet de contexte sémantique.
Bien que l’analyse statistique aurait pu être plus précise, l’étude semble bien montrer une influence (dans le sens inverse de ce qui avait été prédit). Le recul critique sur l’étude est bien montré.

La génération de l’aléatoire par le cerveau et les manières de l’influencer

[Télécharger ici] Par L. Baldet, B. Berlin, G. Laumonier, M. Lourenco

Le cerveau est mauvais générateur d’aléatoire, on le sait. Si on demande de générer un nombre entre 1 et 10, chaque valeur n’a pas la même chance d’être donnée.
Mais y a-t-il une différence si on demande de penser, de choisir ou de sélectionner un nombre au hasard ? Apparemment oui !

Illusion sensorielle – Effet cutané du lapin (ECL)

[Télécharger ici] Par L. Seugnet, E. Massol, A. Goodwin, S. D’alimonte, E. Norroy

L’illusion cutanée du lapin qui saute est une illusion au nom très marrant et qu’il est vraisemblablement très difficile à observer. Pour ma part, je l’ai longtemps cherchée mais jamais réellement observée. C’est mon big foot à moi. Alors j’ai proposé à un groupe d’étudiant·e·s de partir à sa recherche avec méthode : en fouillant la littérature pour essayer de le mettre en évidence… sans grand succès. Cette illusion serait-elle illusoire ? Le mystère demeure.

Encore un grand bravo à toutes les étudiantes et étudiants et un grand merci : j’apprends beaucoup grâce à vous. Merci aussi à celles et ceux qui ne sont pas ici. On sait que vous aimeriez avoir plus de temps pour parler de yéti et de fantôme !

Cours à l’IED 2 de Paris 8

Chemtrails, analyse d’une théorie complotiste

[Télécharger par ici] par E. Lépine Bazzucchi

Cette étudiante s’intéresse à la construction de la théorie des chemtrails grâce à un
ensemble de documents écrits, photos, audios et vidéos venant du web. Tout au long de ce travail, elle remet en cause ses certitudes, et si les arguments des partisans des chemtrails ne la convainquent pas, certaines ouvertures autour des épandages de pesticides et de la géo-ingénierie la laissent plus dubitative…

« La science est-elle politique ? » 2/2 – Quelques réflexions à ce sujet entre guillotine et grille-pain !

Au mois d’Avril Nicolas et David ont présenté aux Rencontres de l’esprit critique plusieurs ateliers participatifs. L’un d’entre eux proposait de débattre sur les liens entre science et politique. On revient sur ces ateliers dans cet autre article.
Par souci d’honnêteté (et probablement parce que nous aimons à croire que notre avis a de la valeur) nous proposons ici quelques pistes de réflexion et notre posture sur ce sujet-là.

Introduction

Nous avions déjà nos avis avant ces ateliers et les échanges qui y ont eu lieu ont permis d’en formaliser certains, d’en nuancer d’autres, d’en découvrir encore d’autres.

Avant de commencer prenons un peu de recul et notons que suivant le groupe sociopolitique auquel l’on s’identifie, une des deux réponses est plus cool que l’autre. Et tout sceptique que nous sommes (ou que nous souhaiterions être), il est clair que nous sommes influencés par le fait que « la science est politique » puisse être un refrain répété et valorisé au sein de nos bulles sociales. Tâchons, tant bien que mal, de s’en extraire et d’essayer de comprendre ce que cela peut vouloir dire !

Comme cela a été bien identifié au cours des ateliers, se positionner sur l’affirmation « la science est politique » dépend énormément de ce que l’on met derrière les différents termes. Ainsi, que l’on entende « Le résultat d’une expérience scientifique dépend de l’orientation politique du gouvernement » ou que l’on entende « L’activité scientifique interfère avec la vie publique », la réponse ne sera pas la même ! Une bonne manière de discuter la question est donc, dans un premier temps, de débroussailler le sens que l’on donne à cette phrase.
Pour aller plus loin nous vous proposons ci-dessous quelques pistes de réflexions sur ce sujet-là.  

[David] Les différentes acceptions du mot science

Évidemment, ce qui suit n’a pas pour prétention de trancher le débat. Il s’agit uniquement de ce qui nous semblait important à exposer.

Au cours des différents débats et discussions des ateliers, c’est surtout le mot « science » qui a été questionné, chacun·e y allant de son interprétation (à raison, sa polysémie laissant le champ libre !). Le mot « politique » a un peu été laissé de côté, en tout cas nous n’avons pas eu accès aux sens que les participant·es y mettaient.

Personnellement la définition du CNRTL me convient très bien :
Politique : qui a rapport à la société organisée.
C’est assez large pour inclure (presque ?) tout ce qu’on considérerait politique intuitivement. Et même ce qu’on ne considérerait pas politique au premier abord. C’est un reproche courant de ce type de définition super inclusive : « Si tout est politique, alors plus rien ne l’est ». Il se pourrait bien que tout soit politique, mais ça n’empêche pas d’imaginer ce qui pourrait ne pas l’être. (Cela dit, l’emprise des sociétés organisées sur la planète est telle que même l’ermite le plus reclus respire un air pollué et ingère des micro-plastiques.)

Pour ce qui est du sens du mot « science », repassons une couche avec 5 acceptions courantes (détaillées dans cet autre article du Cortecs) :
– La démarche
– Les connaissances
– La communauté vue du dehors
– La communauté vue du dedans
– Le complexe technopolitique

Ces 5 sens sont pratiques pour mieux comprendre de quoi on parle quand on dit « science », mais gardons en tête qu’ils sont indissociables. Les humains composant la communauté se cachent derrière la construction de la démarche et son application ; les connaissances sont manipulées par la communauté, influencent la démarche ; et le complexe technopolitique est toujours présent, étant à la fois la structure sociale dans laquelle s’inscrit la communauté et le produit des connaissances, techniques et technologies issues de l’application de la démarche.
Vous suivez toujours ?
Voyons maintenant de quelle manière chacun de ces sens est lié à la politique.

S’il semble évident que le complexe technopolitique est lié à la politique (c’est dans le nom), ça ne l’est peut-être pas pour tous les aspects qu’il recouvre.
Je suis d’ailleurs insatisfait de la définition donnée par le lien ci-dessus, qui parle de sciences appliquées, technologies et de la genèse socio-politique des axes de recherche.
Tel que je le comprends, il faudrait diviser cette catégorie pour y mettre d’un côté les technologies (grille-pain, centrale nucléaire, pesticides, etc.) et les sciences appliquées (réseau électrique, fission nucléaire, agriculture, etc.) et de l’autre les institutions qui soutiennent ces sciences/technologies/communautés ainsi que leurs traductions politiques (les institutions ne sont pas forcément à mettre dans la communauté, par exemple si on parle d’un ministère).
Cette précision étant faite, pourquoi par exemple, des technologies « banales » seraient politiques ?
Votre grille-pain est politique à deux niveaux :

  • Il est inscrit dans un système technique : conçu, produit avec divers matériaux transformés, assemblé, vendu, raccordé au réseau électrique. Son existence suppose une société complexe et très organisée, avec des niveaux hiérarchiques et de la centralisation. Il est très peu plausible qu’un grille-pain soit produit dans une société anarchiste.
  • Sa conception induit des usages, qui à leur tour induisent une organisation sociale. Il est absolument faux de dire que « les outils sont neutres, tout dépend de ce qu’on en fait ». Justement, ce qu’on en fait est prédéfini à l’avance. Vous pouvez essayer de détourner l’usage d’un grille-pain, vous n’irez pas loin.
    Ces usages contraints mènent donc à agir d’une certaine façon, ce qui forme une pratique sociale à partir d’une certaine échelle. Un exemple caricatural mais très illustratif est celui du smartphone : cet outil a modelé de façon très visible les sociétés qui l’ont adopté. Il est devenu un cadre de pensée. À chaque situation son app’ dédiée.

La communauté vue du dehors ou du dedans, ce sont des humains. Je ne pense pas avoir besoin de développer longuement sur ce qui les relie à la politique. Même la chercheuse la plus indépendante ou le prof le moins investi dans l’organisation de son université ont suivi un parcours de vie qui ne doit rien au hasard, ont des motivations à étudier leur sujet, et impactent la société par leurs activités.

Les connaissances sont politiques par le fait même d’exister… ou de ne pas exister. Produire de la connaissance, c’est coûteux. La production dépend donc de l’intérêt que vouent les scientifiques à étudier un sujet, de l’argent, du temps et des moyens matériels qu’on y consacrera, et du risque qu’on perçoit à étudier le sujet.
Diffuser la connaissance, c’est coûteux également. Là aussi, intérêt, argent, temps, moyens, matériels, tout ça, tout ça.
Enfin, il serait naïf de penser que « tout dépend de ce qu’on en fait ». Tel un outil, la connaissance induit mécaniquement certaines conséquences. On ne peut pas simplement affirmer que « ce qui est ne dit rien de ce qui doit être » (voir le paragraphe ci-après) : on apprend que telle substance utilisée à grande échelle est en fait méga-cancérigène, et on ne va rien faire ?

Enfin, la sacro-sainte démarche ! (ou LA méthode, comme on l’entend parfois, ce qui est déjà trop souvent.)
Premio, elle n’est pas un concept abstrait fonctionnant en autonomie. Il lui faut des humains pour l’imaginer et l’appliquer. La démarche a bien été construite et elle continue de l’être, parce qu’on le veut bien.
Deuzio, la démarche est elle aussi un outil. Et vous savez ce qu’on dit à propos des outils : « tout dépend de ce qu’on en fait ». Non, encore une fois, un outil est fait pour quelque chose. La démarche scientifique, ainsi que toutes les méthodes particulières, sont des outils qui prescrivent des usages.
Troizio, le simple fait de vouloir faire de la science (entendre : appliquer la démarche) est un objectif qui, arbitraire qu’il est, peut se questionner. Une société peut décider des champs qu’elle laisse explorer à la science et de ce qu’elle organise autour de la science. Va-t-on étudier la production de nourriture ? le système de communications ? les moyens de donner des soins ? Ou rien de tout ça ?
Peut-être voyons-nous la démarche scientifique comme un exemple pur de neutralité parce que notre société lui a laissé le champ libre et qu’elle étudie (presque ?) tout. Mais elle n’a pas ce caractère hégémonique partout sur Terre, et ne l’a pas toujours eu chez nous.
Étudier scientifiquement un sujet a inévitablement des conséquences. C’est a minima un changement de point de vue qui s’opère sur l’objet, a fortiori un changement d’organisation sociale.

[Nicolas] « Ce qui est n’implique pas ce qui doit être » et ce que cela implique réellement… 

Imaginez un gâteau aux fraises. Avec beaucoup de chantilly et des fraises bien rouge. Aussi succulent soit-il, l’existence de ce gâteau n’implique pas automatiquement qu’il doive être mangé. Encore faut-il qu’il y ait quelques personnes autour de la table, qu’elles aient faim (ou qu’elles soient suffisamment gourmandes), qu’elles ne soit pas allergiques aux fraises, éventuellement encore qu’il y ait un couteau pour couper ou des assiettes pour servir. 
L’existence en soi n’implique aucune action, encore faut-il qu’il y ait un désir, un besoin ! 

C’est à peu près cela que l’on entend quand on dit que le descriptif n’implique pas le prescriptif, que la science est amorale1, ou comme le dit la guillotine de Hume : « Ce qui est n’implique pas ce qui doit être« .
Ce principe peut se justifier d’un point de vue logique assez fondamental. Un argument dont la conclusion contient un « il faut » ou un « doit » – une conclusion prescriptive – ne peut pas découler de prémisses uniquement descriptives. Il faudra au moins une prémisse prescriptive. Prenons quelques exemples :

  • « Le nucléaire est l’énergie la plus bas carbone » n’implique pas directement « Il faut promouvoir le nucléaire ». Il faudrait y ajouter une prémisse prescriptive du type « Il faut promouvoir l’énergie la plus bas carbone ».
  • « Il y a des différences biologiques entre certains groupes humains » n’implique pas directement « Il faut traiter différemment les différents groupes humains ». Il faudrait y ajouter une prémisse prescriptive du type « Les différences biologiques doivent servir de critères pour accorder des droits ».
  • « L’homéopathie n’a pas d’efficacité propre » n’implique pas directement « Personne ne devrait prendre d’homéopathie ». Il faudrait y ajouter une prémisse du type « Personne ne devrait utiliser de thérapies sans efficacité propre ».   

Une fois que l’on prend le temps d’exprimer la prémisse prescriptive manquante on se rend compte que la conclusion n’est pas forcément si évidente. Pourtant il arrive bien souvent que l’on cette tendance à sauter directement à la conclusion. Il est donc fondamental de marteler ce principe de la guillotine de Hume dans l’exercice de notre pensée critique.

Ce principe semble (au moins a priori) dissocier le scientifique (descriptif) du politique (prescriptif) et ce dans les deux sens :

  • Ce qui doit être n’a pas à se plier à ce qui est : Par exemple, si l’on constate une inégalité (économique, biologique, sociale, …), cela n’implique pas qu’il faille préserver cette inégalité2. Cette première erreur est à rapprocher de l’appel à la nature ou de l’appel à la tradition. 
  • Ce qui est n’a pas à se plier à ce qui doit être :  Par exemple, si l’on promeut l’utilisation d’une certaine pratique, cela ne doit pas influencer notre perception de celle-ci.
    Cette erreur est à rapprochée du raisonnement motivé.  

Le principe de la guillotine de Hume est souvent celui que défendent celles et ceux qui disent que la science n’est pas politique. Et je suis absolument d’accord avec ce point de vue. Mais il ne faut pas se tromper sur la portée réelle de ce principe ! Examinons quelques éléments pour comprendre ce que ne dit pas la guillotine de Hume et pourquoi il est trompeur de croire qu’elle énonce que la science n’est pas politique.

La frontière entre descriptif et prescriptif

Si d’un point de vue logique il semble qu’il y a une limite claire entre un énoncé descriptif et un énoncé prescriptif, une fois exprimé dans un langage naturel, dans un contexte humain la limite devient assez floue.

Considérons ces trois affirmations :

  • « Les moustiques sont le plus important groupe de vecteurs d’agents pathogènes transmissibles à l’être humain, dont des zoonoses » 
  • « Il faut éliminer certaines espèces de moustiques »
  • « Certaines espèces de moustiques sont un danger pour l’humanité ».

La première est clairement descriptive et la deuxième est clairement prescriptive. Mais comment classer la troisième ? Elle semble descriptive, mais l’utilisation du terme « danger » implique une certaine préférence. On peut imaginer que, suivant le cadre dans lequel elle est énoncée, elle pourrait sous-entendre automatiquement certaines prescriptions.

Autre exemple : si je dis « les antivax sont des cons », il semble s’agir d’un énoncé descriptif duquel on ne peut conclure sur ce qu’il faudrait faire sans une autre prémisse prescriptive comme « il ne faut pas être con » ou « il ne faut pas parler avec des cons » ou « il faut lutter contre les cons ». Oui sauf que, ces prémisses-là sont plus ou moins sous-entendues. Elles sont, d’une certaine manière, contenues dans le terme « con » et dans les connotations qui lui sont associées. Nos normes sociales, notre bagage culturel, notre langage forment un package de départ contenant un certain nombre de valeurs prescriptive sous-entendues.
Ainsi « Manger X peut causer la mort » peut directement se traduire par « Il ne faut pas manger X » puisque la prémisse prescriptive « Il ne faut pas manger ce qui peut causer la mort » est sous-entendue.
De la même manière les affirmations « Il y a des différences biologiques entre certains groupes humains » ou « Les antivax sont des cons » qui n’impliquent absolument rien d’un point de vue strictement logique risquent suivant le contexte d’énonciation d’interagir avec d’autres prémisses cachées. C’est pour cela que l’on devrait être extrêmement prudent avec ce genre d’affirmation et le cadre dans lequel on les utilise.

Il existerait donc des énoncés purement prescriptif, d’autres purement descriptifs et encore d’autres qui paraissent descriptifs mais sous-entendent un certain nombre d’éléments prescriptifs. Mais où fixer la limite ? À vrai dire, il semble peut-être plus parcimonieux de considérer que tout énoncé charrie par sa formulation et le contexte dans lequel il est utilisé une certaine charge prescriptive plus ou moins forte. 

L’importance du contexte d’énonciation

Précisons ici, que ces prémisses cachées dépendent du contexte dans lequel est énoncée l’affirmation puisque l’interprétation dépend des valeurs du groupe auquel on s’adresse. Des connaissances sur la biodiversité partagées dans une classe de CM1, sur un plateau de télévision ou à un congrès de Valeurs actuelles 3 ne rencontreront probablement pas les mêmes valeurs.

Un fait scientifique pouvant être formulé de différentes manières et dans différents contextes, le choix de ces derniers n’aura pas les mêmes conséquences. Ainsi « Certaines espèces de moustiques sont un danger pour l’humanité », « Les moustiques tuent près d’un million d’humains par an » ou « Une minorité d’espèce de moustique sont des vecteurs d’agents pathogènes pouvant être mortels pour l’homme » qui relèvent tous trois d’un même fait scientifique, n’ont pas le même impact.

Lien avec la non-neutralité de la technique

A fortiori, ce qui est vrai pour une production descriptive est vrai pour une production matérielle. Comme l’a montré David plus haut, un grille-pain implique une certaine utilisation de ce grille-pain ou une guillotine implique une certaine utilisation de cette guillotine (oui c’est méta). On vient de voir que le même raisonnement s’applique vis-à-vis d’un énoncé scientifique.
L’un comme l’autre ne sont pas neutres, ou alors dans une acception du mot « neutre » qui me parait assez peu satisfaisante.

Ainsi, si vous posez le gâteau sur la table il y a de très fortes probabilités que celui-ci soit rapidement englouti ! Parce que si l’ontologie du gâteau n’implique pas la gourmandise des enfants, on peut estimer que celle-ci est fortement attendue.

Ce que coupe réellement la guillotine de Hume

Faites usage de la guillotine de Hume, c’est Richard Monvoisin (du moins son t-shirt) qui le dit !

Attention ! Ce développement ne disqualifie pas la guillotine de Hume, bien au contraire ! Elle est un principe indispensable mais il faut en connaître la portée. La distinction descriptive/prescriptive est tout-à-fait pertinente dans une analyse critique d’un sujet, mais dès lors qu’un énoncé, aussi descriptif soit-il, est plongé dans un contexte humain il faut s’attendre à ce que celui-ci interagisse avec un certain nombre de sous-entendus prescriptifs. Cela devrait nous pousser à prêter une attention particulière aux normes sociales dominantes, à nos propres valeurs morales et à comment des énoncés scientifiques peuvent les conforter ou les bousculer !

[David] Science et engagement

À travers les petites et grandes histoires, nous avons eu une grande diversité de rôle de la science dans l’engagement.
Il semble même que toutes les acceptions courantes de « sciences » aient été représentées : certain·es nous parlaient de leur amour de la méthodologie d’une discipline scientifique, d’autres de discussions avec des scientifiques amateurs, avec des logiciens du quotidien, ou avec des professeurs, d’autres encore de leur découverte de savoirs scientifiques, ou d’autres enfin des impacts de technologies dans leur vie, voire de décisions politiques dans lesquelles le lien avec la science devenait lointain (et c’est tant mieux, l’important dans l’atelier était de livrer des pépites tant qu’on ne dérivait pas trop).

Sans prétendre qu’il soit possible de faire de la sociologie ni de la psychologie à partir de cet exercice, je souhaitais partager un constat qui m’inquiète.
Il semble qu’au sein du mouvement « sceptique », une conception de la science comme d’un objet neutre et potentiellement détaché de la société soit courante et défendue. Il est curieux que des personnes qui réfléchissent à l’irrationalité humaine semblent supposer que lorsqu’ils énoncent un fait celui-ci sera traité par un agent sans vécu, sans désir, sans préférence.
Je m’inquiète de ce que cela peut produire comme engagement.

Si vous consommez du contenu « sceptique », vous avez certainement déjà entendu des affirmations comme « la méthode scientifique est objective », « la science est auto-correctrice », « la science est le moins pire des moyens pour approcher de la vérité ». Voire même des variantes de « Si l’humanité s’éteignait demain et laissait la place à de nouveau êtres intelligents, ils développeraient la même science que nous » : si l’expérience de pensée est intéressante, la conclusion proposée dénote d’une vision positiviste et réaliste naïve (à savoir : les sciences avancent inexorablement dans la même direction et découvrent la vérité du monde).
Cette conception de la science élude les débats autour du réalisme ainsi que la part socialement construite des sciences.

Que faire d’une telle conception de la science dans le champ politique ?
Le risque, en concevant la science comme un objet autonome et lui conférant un certain pouvoir d’énonciation du réel, est de perdre le sentiment de légitimité à s’insurger contre des productions issues des sciences, de n’agir qu’à condition d’avoir des données scientifiques, et de cesser d’envisager exercer un contrôle sur la science, comme on le ferait pour d’autres objets sociaux.
Je ne dis pas qu’il faut tout casser, mais comprendre que la production scientifique (sous forme de discours, de techniques et de technologie) est omniprésente et forme un cadre de pensée qu’on ne questionne plus (comme le fait d’utiliser un grille-pain branché sur un réseau électrique, pour reprendre un exemple concret).
Je ne dis pas qu’il faut balancer toute rationalité et agir spontanément par intuition, mais que la science si avancée soit-elle ne pourra jamais répondre à certaines questions, qui resteront à jamais des décisions humaines et arbitraires (les questions morales notamment). Certaines raisons de croire resteront à jamais non épistémiques.
Je ne dis pas qu’il faut soumettre les découvertes au vote à main levée, mais considérer que la science est pleinement insérée (dans toutes ses acceptions) dans une société et que celle-ci a toute légitimité à décider de l’utilité qu’elle en aura : que veut-on étudier ? Sous quel angle ? Dans quel but ? Avec quels moyens ? Que ne veut-on pas étudier ?

Certains sceptiques (ils ne sont pas les seuls cela dit) ne comprennent pas que l’on puisse défendre des positions « radicales » et le rôle qu’ils donnent à la science dans l’engagement y est peut-être pour quelque chose. Les positions radicales ne sont pas « anti-science », elles tentent de comprendre un sujet au-delà des aspects étudiés par les sciences, d’envisager sa complexité, ce qui est largement compatible avec la prise en compte des données scientifiques à disposition.
Une idée radicale ne découle donc pas forcément d’un raisonnement « scientifique », en tout cas pas entièrement, et elle assume ce fait.
Ainsi il me semble qu’une conception de la science telle que décrite ci-avant entrave certaines formes d’engagement, pour en favoriser d’autres qui négligent des aspects axiologiques et politiques et finalement réduisent le réel tout en pensant détenir la moins pire des méthodes pour le capter.

[Nicolas] Existe-t-il une partie de l’activité scientifique qui soit dépourvue d’arbitraire ?

À travers les différents éléments que nous avons entrecroisés ici, l’idée était de montrer que l’activité scientifique (y compris de vulgarisation scientifique) interfère avec le reste de la vie publique :

  • En amont du travail scientifique : dans les directions de recherche et dans le choix des développements techniques ; dans la structure des institutions, des laboratoires ; dans le budget alloué ; dans l’accessibilité aux études scientifiques ; …
  • En aval du travail scientifique : dans la manière dont les résultats sont formulés et publiés ; dans l’utilisation qui découlera des objets techniques comme des connaissances produites ; dans la communication qui est fait du travail auprès du grand public ; …

Chacun de ces éléments répond à un certain nombre de choix politiques. On pourrait tout de même espérer qu’entre cet amont et cet aval demeure une partie de l’activité scientifique qui se soustrait des choix arbitraires. Entre le moment où le sujet passe les portes du laboratoire et le moment où il en ressort par exemple. Mais même là, des choix demeurent : Est-ce au thésard ou au directeur de travailler sur telle question ? Quel temps alloué aux manipulations et à la rédaction ? Quelle partie de la bibliographie prendre en compte ? Quelles données utiliser ? Quels résultats est-il intéressant de présenter ? Comment la sociologie de la discipline influence la manière de présenter un résultat ? Dans quel journal faut-il publier ? Dans quel séminaire ?
On pourrait alors restreindre et imaginer qu’il existe un moment spécifique, presque sacré, où on se retrouve seul·e face à la méthode scientifique, sans plus aucun choix à faire. Il faudrait peut-être regarder dans différentes disciplines si cela est possible, mais j’imagine que pour chacune il existe à nouveau un certain nombre de choix à faire, de modèles à privilégier, de variables à négliger, de fonctions à optimiser…

Ces arbitrages-là peuvent être influencés par des réalités politiques. Pas toujours de manière saillante évidemment, mais il nous semble que l’ensemble du processus scientifique est soumis, au moins potentiellement, à des choix humains, sociaux, économiques et donc in fine politique.

Il est surement utile de les réduire au maximum. Mais, en tout cas, il nous semble délétère de faire comme si ils n’existaient pas.

L'équipe du Cortecs au REC

« La science est-elle politique ? » 1/2 – On pose des questions tabous aux REC, et ça se passe bien !

L'équipe du Cortecs au REC

Le Cortecs était-il aux REC 2023 ?
Quatre membres – Vivien, Sohan, Nicolas et David – ont pu faire le déplacement, donc on peut dire que oui ! Mais officiellement, rien n’a été décidé quant à l’implication de l’association dans l’événement. Nous n’avions rien à proposer, en tant que structure, comme stand ou activité. Sohan est intervenue sur la table ronde « Dérives thérapeutiques : un business juteux » alors que Vivien, Nicolas et David ont animé des ateliers sous la bannière de leurs collectifs (respectivement Cinétique, Rasoir d’Oc et Les Dubitaristes). Nous laissons ici Nicolas et David raconter les ateliers qu’ils ont animés en commun.
La seconde partie de cet article disponible ici exposera notre opinion sur une des questions débattues pendant les ateliers : « La science est-elle politique ? »

Des ateliers, pourquoi ?

Pourquoi proposer des activités dans un événement déjà si grand et si riche ? De quoi avions-nous envie de parler ? Comment mettre en forme cette envie ? Avions-nous déjà, tout simplement, quoi que ce soit d’intéressant à dire ?
Peut-être pas. En tout cas nous avions un grand intérêt à discuter d’esprit critique, de doute réflexif et du rapport entre science et politique.

Pour susciter ces discussions dans de bonnes conditions, rien de mieux selon nous que de bons vieux outils d’éducation populaire !
Sans prétention aucune, il s’agit de mettre en place un cadre qui favorise toute prise de parole et l’écoute active. On y expose nos expériences vécues, nos réflexions propres et nos opinions (nos « savoirs chauds »), on y convoque des références scientifiques, des théories et des figures faisant autorité (les « savoirs froids »), ce qui donne un joyeux mélange de pratiques illustrant la théorie et de théories nourrissant la pratique (quoi que ça donne, ça ne s’appelle pas « savoirs tièdes », bien essayé).

Il ne s’agit pas de dire qu’on va reconstruire des savoirs universitaires en causant pendant une heure. À travers nos discussions, on se confronte à des visions auxquelles on n’aurait jamais eu accès autrement. Notre esprit critique est mis à rude épreuve.

C’est aussi l’occasion de proposer une alternative au format conférences/tables rondes qui sont majoritaires au REC1. Que retire réellement le public de ce genre de format ? Après un jour, après une semaine ou après un mois quelle quantité d’information est retenue ? C’est une vraie question. 
Le risque serait que ce soit la passivité confortable de ces formats couplée à la satisfaction d’entendre un sujet et/ou un·e intervenant·e famillièr·e qui fasse le succès de ces formats plutôt que leur pertinence pédagogique.
Au contraire, il nous semble que les ateliers participatifs permettent davantage de bousculer les participant·es et demandent un vrai travail actif. Évidemment c’est plus coûteux (en énergie, en temps, en ressource cognitive…) et on imagine difficilement un week-end entier à faire des ateliers sans finir avec le ciboulot fondu.
Les deux formats sont probablement complémentaires et nous militons pour que les seconds ne soient par trop relégués au second rang et finissent dans des placards à balais (avec tout le respect qui se doit pour la salle dans laquelle nous animions).  

Voici un déroulé des ateliers proposés. Faciles à mettre en place, nous encourageons à s’en saisir pour exercer nos esprits critiques à peu de frais !

Des ateliers, comment ?

Atelier « débats et discussions »

Dans ce premier atelier l’idée était d’expérimenter différentes modalités de débat. En l’occurence nous en avons testé trois : le débat mouvant, le débat mouvant en deux dimensions et le groupe d’interviews mutuelles.

Commençons par un débat mouvant. Nous lançons à nos participant·es une affirmation clivante, aux termes volontairement polysémiques et non définis, limite malhonnête. Dans un premier temps, ils et elles doivent se positionner spatialement dans la zone « d’accord » ou dans celle « pas d’accord », sans possibilité de nuance. Le doute n’est pas permis !
Une fois dans leurs groupes, les participant·es ont quelques minutes pour construire ensemble les arguments qui soutiennent leur accord ou leur désaccord avec l’affirmation. C’est l’occasion de réfléchir au sens qu’on met derrière chaque mot de l’affirmation.
Enfin, le débat commence et chaque « camp » a l’opportunité, à tour de rôle, de donner un argument.
À n’importe quel moment, toute personne est libre de changer de camp : elle entend un argument qui la touche, elle change d’avis radicalement, elle admet qu’un argument était bien tourné, elle rumine ses propres pensées, elle entend une aberration dans son propre camp, etc. Pas besoin de se justifier, ici le fait de passer d’un camp à l’autre n’est à interpréter que comme la manifestation d’une réflexion. Et montrer qu’on réfléchit, voire qu’on est prêt·e à se remettre en question, c’est quand même la grande classe.

Pour lancer le débat mouvant, nous avions proposé plusieurs affirmations, et c’est la dernière que nos participant·es ont choisie :
– La science recherche la vérité
– Il y a des questions bêtes
– Il faut prouver ce qu’on dit
– On a besoin de croire
La science est politique

Remarquons l’honnêteté intellectuelle de certaines personnes, qui ont systématiquement argumenté en se plaçant dans le même camp, mais qui ont su rejoindre le camp opposé quand des arguments pertinents leur étaient exposés. Les débats se sont fait de manière très sereine et le cadre ludique permet probablement cette légèreté. Tout le monde s’écoute, que l’on soit zététicien·ne troisième dan ou visiteur·euse d’un jour. L’idée principale qui est revenue régulièrement au cours du débat c’est que la réponse dépend ce que l’on entend par « science » et par « politique » (voire de ce qu’on entend par « est »).
Nous revenons plus en détail sur ce débat dans la seconde partie de l’article.

Nous enchaînons avec un second débat mouvant, mais avec une variante.
Nous avons proposé l’affirmation « Il faut douter de tout » qui commencait de la même façon : deux camps, des arguments, du mouvement.
Après quelques prises de paroles, nous introduisons une dimension supplémentaire en faisant remarquer que certains arguments énoncés jusqu’ici nous semblaient plutôt commenter l’affirmation « On peut douter de tout ». Ainsi, si certain·es avaient pu interpréter la phrase dans un sens prescriptif/normatif, d’autres l’avaient fait dans un sens plutôt descriptif (que leur acception de « pouvoir » soit celle de la capacité ou du droit).
Nous proposons alors qu’au lieu de deux camps, les participant·es se placent à présent dans quatre cases :
– Il faut douter de tout, mais on ne peut pas le faire
– Il faut douter de tout, et on peut le faire
– Il ne faut pas douter de tout, et de toute façon on ne peut pas le faire
– Il ne faut pas douter de tout, mais on pourrait le faire

La parole circule de case en case, les participant·es aussi au gré des arguments. À chaque argument énoncé, c’était un sens différent de « pouvoir », « falloir » et « douter » qui était mobilisé.

Le plus difficile, finalement, c’est de terminer le débat : c’est frustrant parce qu’on imagine encore plein d’arguments, on ne sait pas où se placer, et la question demeure en suspens.

Dernière activité, le groupe d’interviews mutuelles. Nos participant·es se groupent par trois et nous leur demandons de raconter, chacun·e leur tour au sein du groupe, une expérience de vie ou une anecdote.
Chaque personne dispose de cinq minutes tandis que les autres ne peuvent pas l’interrompre ou engager la discussion. Elles et ils écoutent attentivement et relancent.
Nous leur avons demandé de raconter un changement d’avis, quel que soit le sujet ou le temps que ça a pris.

Pour conclure, nous avons exposé quelques expériences en plénière pour capter la diversité de ce que nous considérions comme des changements d’avis.
Cela a été l’occasion de se demander ce qui occasionnait le changement d’avis.

Atelier « Petite histoire / Grande histoire »

Le second atelier que nous avons animé s’intitule « Petite histoire / Grande histoire » et est aussi un classique d’éducation populaire.
Dans un premier temps, les participant·es disposent de petits papiers sur lesquels elles et ils doivent écrire deux « petites histoires » et une « grande histoire ». La petite histoire est personnelle, c’est une expérience vécue qui ne concerne que soi-même. La grande histoire est aussi une expérience vécue, mais dans le cadre d’un événement plus large : un événement politique, sportif, une catastrophe, voire un événement du millénaire dernier mais qui constitue une référence culturelle.
Ces histoires avaient pour contrainte de raconter « le rôle que la science a pu jouer dans votre engagement ». Là aussi, tous les termes sont à comprendre aussi largement que possible.

Impossible de résumer la diversité des histoires racontées, en tout cas on a eu de tout ! Notamment, beaucoup de rencontres de scientifiques et de discussions ont manifestement contribué à changer les visions du monde de nos participant·es (et de nous-mêmes, car nous participions !)

Petits bonus sur l’éducation populaire

Un petit éclaircissement sur l’éducation populaire est certainement le bienvenu.
Comme introduit plus haut, l’éducation populaire convoque à la fois les savoirs « chauds » de nos vécus et les savoirs « froids » théorisés. On ne se prive d’aucun savoir, ni d’aucune source source possible de savoir, qu’il s’agisse de savoir-connaissance, de savoir-faire, de savoir-être ou de savoir-penser.
On retrouve là deux acceptions de l’éducation qui correspondent à deux étymologies latines possibles2 : educere, qui signifie « conduire hors de », et educare, qui signifie « nourrir ».
L’éducation peut ainsi se concevoir comme une transmission de savoirs et/ou comme un processus collectif amenant d’un état à un autre.

Un contre-sens possible est de penser que l’éducation populaire, c’est de l’enseignement pour les pauvres.
On vient de voir que l’éducation populaire ne se limitait pas à l’enseignement. En théorie elle n’utilise même pas cette notion. Les savoirs issus d’une expertise, d’une théorisation, sont toujours convoqués en contexte pour éclairer des situations précises, ce qui correspond davantage à la notion d’apprentissage. Ce n’est pas le maître qui vient donner, c’est l’apprenant qui vient chercher.
Si « populaire » est synonyme de « pauvre » dans certains contextes, ici c’est au sens large de « tout le monde » qu’il faut le comprendre. Gardons en tête que ce « tout le monde » fait aussi débat3, car employé naïvement il risque de gommer les inégalités de classe, de genre, de race, d’âge, de capital, etc.

Qu’on pratique l’éducation populaire ou non, on court souvent le risque d’inverser les moyens et les fins, en cantonnant l’éducation populaire à ses « outils ». « Débats mouvants« , « Groupes d’interviews mutuelles », « Petite histoire grande histoire« , sont des noms d’outils qui circulent dans les associations. Ils sont séduisants mais peuvent faire perdre de vue leur finalité.
L’éducation populaire est avant tout un processus, qui passe parfois par des outils. Mais il ne suffit pas d’organiser un débat mouvant pour produire un échange émancipateur de savoirs ni pour engager une réflexion de long terme. Il faut veiller à la pertinence de l’organiser dans le contexte, à son animation, à la façon dont on se saisit collectivement de ce qui en sort. Sinon on se contente de passer un bon moment (ce qui est déjà pas mal !).

C’est pour ça que l’éducation populaire n’est pas neutre. Qu’on mobilise ses outils ou non, son objectif est de produire de la transformation sociale. Par essence, cette transformation sociale bénéficie aux personnes dominées4 et aux groupes minorisés, mais pas aux dominants qui eux n’ont aucun intérêt à ce que le monde change.

Il me semblait important d’apporter ces quelques notions pour éviter des incompréhensions fâcheuses à propos de l’éducation populaire. Il convient de se poser sérieusement les questions, avant de prétendre la pratiquer : Est-ce le bon endroit ? Pour qui on le fait ? Qu’est-ce qu’on souhaite collectivement ? Quels sont les rapports de domination en jeu ?

Pour aller plus loin et développer tous ces aspects, voici quelques ressources :

Le blog d’Adeline de Lepinay, intervenante en éducation populaire. Ce site regorge de théorie et d’outils pratiques.
L’autrice a également écrit le livre « Organisons-nous ! », qui est d’une très grande richesse concernant la réflexion sur les luttes sociales et la place de l’éducation populaire en leur sein. Elle y aborde l’histoire de l’éducation populaire et les différents courants qui existent, les limites du concept, les risques de dérive et de récupération. Elle analyse et catégorise différentes méthodes d’action et d’organisation de collectifs, notamment en les mettant en relation avec leur place vis-à-vis du pouvoir contre lequel ils luttent.

Sans l’avoir lue, je conseille la thèse d’Alexia Morvan, souvent citée dans les milieux d’éducation populaire.

La conférence gesticulée de Hugo Fourcade est un entremêlement de témoignages et de théorie, qui montre, entre autres à travers l’histoire de l’Université Populaire de Bordeaux, là où peut mener la volonté de diffuser les savoirs librement.

Feu la SCOP Le Pavé a publié plusieurs petits cahiers, issus de processus d’éducation populaire. Ils incarnent donc magnifiquement leur propos. Celui sur La Participation offre témoignages, typologies, histoire, outils, réflexions incarnées… Il est un indispensable pour penser ce qui se passe dans n’importe quelle association.

Le Petit manuel de discussion politique part du constat que le fond des discussions politiques dépend beaucoup de la forme de celles-ci. Il questionne l’objectif de la discussion et son contexte, pour proposer différentes manières de l’organiser, toujours en cherchant à garantir de l’horizontalité, de la prise en compte de tous les points de vue, et d’engager des perspectives collectives à partir des propos tenus.

Enfin le Petit manuel critique d’éducation aux médias (qui ne parle pas un seul instant de fake news ou de théories du complot, quelle fraîcheur bienvenue !) alterne entre réflexions d’universitaires, récits d’associations œuvrant dans l’éducation aux médias, et pastiches de « fiches pratiques ». On y voit différentes manière d’éduquer aux médias « par le faire », en partant des pratiques réelles et des volontés des participant·es.

L’esprit jubile : recension de la BD « L’esprit critique »

Qu’est-ce que l’esprit critique ? On pense tous l’avoir mais sait-on vraiment le définir ? C’est la question à laquelle ont voulu répondre Isabelle Bauthian (biologiste de formation, scénariste et rédactrice culturelle et scientifique) et Gally (dessinatrice) dans cette bande-dessinée publiée aux éditions Delcourt (130 pages). Et… c’est tout bonnement une petite merveille !

Case issue de la bande-dessinée L’esprit critique de Isabelle Bauthian et Gally, Octopus, Delcourt, 2021, p. 4.

D’un point de vue narratif et esthétique

Lors d’une soirée, Paul rencontre une jeune femme qui se présente comme druide. Après une discussion animée autour de photos de fées, Paul rentre chez lui, se connecte sur ses réseaux sociaux et déverse sa haine de l’irrationnel. C’est alors qu’il apparaît, enfin… elle : L’esprit critique !

On prend énormément de plaisir à faire un bout de chemin avec ces personnages extrêmement attachants. Paul, croyant en La science sans aucune méthode, perdu dans la complexité du monde qui s’ouvre devant lui grâce à Elle, doppelgänger métamorphe critique aux cheveux roses qui donne au lecteur une soif de connaissance comme jamais. Paul, c’est tout simplement nous qui découvrons cet univers de l’esprit critique. Il exprime nos interrogations et nos doutes sur cette conception à laquelle nous n’avons pas forcément beaucoup réfléchit. Elle, elle est l’incarnation de l’esprit critique et de sa perfectibilité.

Grâce à ses pouvoirs elle fait sortir Paul de son petit confort, de sa petite routine pour l’emmener vers des contrées inconnues (voyage dans le temps et dans l’espace). L’odyssée de Paul commence avec une plongée dans l’histoire des sciences, des bâtons d’Ishango à Kepler et Galilée en passant par les philosophe grecs (Platon, Thalès, Aristote, Ptolémée Anaximandre de Millet, etc.). On regrette juste l’absence d’une excursion auprès des premiers sceptiques à l’instar de Pyrrhon d’Élis. Le voyage de notre personnage se poursuit ensuite sur la méthode scientifique moderne (évaluation des hypothèses, principe de réfutabilité, notion de preuve, pseudo-sciences, etc.) puis sur la déconstruction partielle de nos systèmes cognitifs principalement avec l’approche des biais (tous représentés de manière très parlante). Le périple continue avec les méthodes d’évaluation de l’information (approches des statistiques, théière de Russell, évaluation d’une étude scientifique, sophismes, etc.) et se conclut sur une note de tolérance et sur les limites de l’esprit critique (distinction entre faits et foi, valeurs, importance des émotions, différences de points de vue idéologiques, politiques et sociaux). 

Planche issue de la bande-dessinée L’esprit critique de Isabelle Bauthian et Gally, Octopus, Delcourt, 2021, p. 21.

D’un point de vue éducatif et pédagogique

L’alchimie du couple, l’humour malicieux, la bienveillance, la douceur du trait de Gally, la joie qui se dégage de cette BD… nous rend tous simplement heureux. C’est bête à dire, mais particulièrement pertinent dans un ouvrage qui veut nous faire sortir de notre zone de confort. Une tendresse véritable alimente des représentations réfléchies et travaillées en particulier au niveau du genre. Elle, l’esprit critique, est à la fois professeure, chercheuse, super-héroïne, militaire, dragonne, étudiante, etc. Autant de modèles hautement positifs et encourageants pour des secteurs où les femmes sont encore peu représentées allant de pair avec une mise en avant de femmes scientifiques (notamment l’astronome américaine Maria Mitchell) trop souvent invisibilisées par une historiographie grandement patriarcale.

C’est une mine d’or pour qui veut commencer à modeler son esprit critique avec des outils précis quoiqu’un peu survolés. Histoire des sciences et des idées, fonctionnement de la recherche moderne, biais cognitifs, sophismes et paralogismes, etc. Presque tout y est. Chaque planche, chaque case est d’une richesse incroyable. Certaines fonctionnent parfaitement en solitaire et pourraient être affichées dans les écoles, les collèges et les lycées (coup de cœur pour la planche de la « Méthode scientifique moderne »). On regrettera peut-être le rythme extrêmement intense de la BD qui transcrit l’enthousiasme de ses autrices mais sans doute trop soutenu pour un néophyte qui commencerait à s’y intéresser et qui devra sans aucun doute reprendre ses lectures plusieurs fois. Peut-être que plusieurs tomes auraient pu être à la fois plus détaillés et prendre plus de temps sur certains concepts. Mais ce n’est pas tellement gênant finalement puisque cette lecture est tellement plaisante qu’on prendra beaucoup de bonheur à s’y replonger.

En ce qui concerne « La » science, on aurait aimé une approche plus précise notamment des différents modes de construction des connaissances et non pas uniquement de la méthode hypothético-déductive ; et donc plutôt une approche « des » sciences. Par exemple, on regrettera, page 44, la formulation : « La science moderne est objective, expérimentale et autocorrective ». En effet, concernant l’objectivité, la sociologie des sciences nous a démontré le contraire ; tandis qu’au niveau de l’expérimentation, elle n’est pas l’apanage de tous les domaines. Quid de l’histoire, de la sociologie, etc.

Il faut donc voir cet ouvrage comme une vaste introduction, qui permettra au lecteur novice de savoir où creuser pour affiner ses outils de réflexion et de compréhension du monde. Et ça, c’est déjà pas mal !

Planche issue de la bande-dessinée L’esprit critique de Isabelle Bauthian et Gally, Octopus, Delcourt, 2021, p. 46-47.

D’un point de vue humaniste

La bienveillance et la tendresse ne sortent pas de nulle part, mais bien d’une très grande confiance en l’être humain et en ses capacités. Dans cette époque morose où nous sommes submergés d’information, où les polémiques s’enchaînent, où la société se divise, où l’univers médiatique appuie l’idée que l’irrationalité semble l’emporter… c’est une sublime bouffée d’air frais. Nous pouvons changer, nous en tant qu’être humain, et finalement changer la société qui nous entoure en nous basant sur des outils simples et dont l’efficacité est vérifiable sans forcément se mettre au-dessus de la mêlée. Pratiquer l’esprit critique ce n’est pas devenir une machine apathique mais au contraire comprendre et maîtriser ses émotions « nécessaires au raisonnement ». Pratiquer l’esprit critique ce n’est pas défendre le scientisme, mais connaître les limites de nos connaissances et tracer la frontière entre les faits et nos opinions (même si les autrices préfère le terme « foi ») . On regrette un peu que les philosophies des lumières et leurs apports essentiels à l’émancipation des sciences n’aient pas été abordées, mais on pardonne facilement au vu de la richesse des connaissances déjà présentes.

Planche issue de la bande-dessinée L’esprit critique de Isabelle Bauthian et Gally, Octopus, Delcourt, 2021, p. 56.

Pour conclure

En bref, on rigole, on est ému, on apprend, on voyage… C’est une véritable aventure initiatique à mettre entre toutes les mains… Bon, à partir d’un certain âge peut-être parce qu’assez ardue. De plus, certains concepts sont illustrés de manière… originale. L’explication de la différence entre moyenne et médiane avec la b*** de Rocco Siffredi reste mon préféré. Beaucoup de choses pourront vous sembler floues, complexes, dures à conceptualiser, mais ce n’est que le début de votre expédition en terre inconnue. Avec un peu de recherches extérieures pour recouper les sources – exercice ô combien sain et indispensable – vous arriverez à vous y retrouver. De plus, la bande dessinée propose une bibliographie et une section « pour aller plus loin ».

Pour les autres, ceux déjà rompus à l’exercice, vous y redécouvrirez les marottes du scepticisme et vous amuserez à trouver les différents easter egg zététiques et références geeks cachées un peu partout. Mais pour approfondir vos connaissances sur le sujet, ce n’est sans doute pas l’objet adapté. Dans tous les cas, si vous êtes convaincu, courez l’acheter et faites vivre ses autrices ; si vous n’êtes pas convaincu, courez l’acheter parce que vous manquez sans doute d’esprit critique. Comment ça un faux dilemme ?

Cases issues de la bande-dessinée L’esprit critique de Isabelle Bauthian et Gally, Octopus, Delcourt, 2021, p. 93.

Une partie de l'excellente équipe de la médiathèque d'Aubagne et des services jeunesse et prévention

Ateliers Esprit critique et autodéfense intellectuelle

Une partie de l'excellent équipe de la médiathèque d'Aubagne

Depuis 2019, le Cortecs travaille avec la médiathèque d’Aubagne et les services jeunesse et prévention de la Mairie d’Aubagne pour élaborer et construire des ateliers sur la thématique de l’esprit critique et de l’autodéfense intellectuelle à destination des élèves des collèges et lycées de l’académie d’Aix-Marseille. Après plusieurs journées de formations, les animateurs sont intervenus régulièrement auprès des classes sur différentes thématiques. Ce travail a permis de repenser, actualiser, mais aussi de créer des ateliers permettant d’aborder des « classiques » de la zététique : effet Barnum, principe de parcimonie, échelle des preuves ou coïncidences, autant de sujets que les élèves ont pu découvrir grâce à toute l’équipe qui partage aujourd’hui ses productions et ressources avec nous. Un grand merci et surtout bravo à eux pour tout cela !

Présentation du projet

Objectifs, compétences travaillées, organisation des séances : ce document présente le projet dans son ensemble.

Description des ateliers

Vous trouverez ci-dessous les différents ateliers proposés ainsi que tous les contenus utilisés et que toute l’équipe partage avec plaisir. Le dossier complet est ici. Merci à eux !

Jouer à débattre

Jouer à débattre (atelier créé par L’arbre des connaissances). Le thème choisi a été l’humain augmenté. Le but étant d’amener les élèves à argumenter et à prendre conscience de la complexité insoupçonnée des sujets de société.

Atelier philo

S’exercer à réfléchir, apprendre à discuter, écouter, raisonner et respecter l’autre avec cet atelier philo.

Fake news

Cet atelier correspond à l’atelier « Le vrai du faux » (créé par le CRIJ). L’objectif est d’appréhender la complexité à évaluer la fiabilité des informations et de se poser les bonnes questions pour y parvenir.

Test de personnalité : l’effet Barnum

Un « classique » de la zététique où l’on va reproduire l’expérience de Bertram Forer sur l’effet qui porte son nom (mais aussi celui d’effet Barnum) : un atelier mettant en scène un faux test de personnalité à évaluer par les élèves. Vous retrouverez dans ce dossier les fiches, vidéos et autres documents utilisées pour mener à bien cet atelier.

Principe de parcimonie et rasoir d’Occam

Comment travailler sur le principe de parcimonie avec les élèves ? Comment faire découvrir cet outil de tri des hypothèses et ses limites ? Le dossier avec tous les éléments se trouve ici !

Échelle des preuves et curseur de confiance

Un atelier repris de l’activité proposée dans l’excellent ouvrage publié par nos collègues de La main à la pâte, et qui permet de travailler avec les élèves sur la notion de preuves et de confiance. Tout le dossier est à retrouver ici.

Coïncidences…

Un atelier sur la notion de coïncidences : y a-t-il forcément un sens à donner à ces conjonctions d’événements intrigants et qui nous paraissent si étranges…? Le dossier complet ici !

Bilan

Voici quelques retours concernant les ateliers

Au niveau de l’enchainement des ateliers, commencer par Jouer à débattre permet de créer une bonne relation avec les élèves qui se retrouvent dans une situation de jeu qui les change de leur quotidien. L’atelier sur les fake news comme les suivants sont un peu plus scolaires, contenant plus d’explications (un peu plus descendant) : les élèves sont mis en activité, mais cela demande toujours une implication de leur part qui dépend bien entendu de beaucoup de paramètres.

On a pu remarquer que les ateliers Jouer à débattre, effet Barnum et rasoir d’Occam ont très bien fonctionné : le mélange entre travail de groupe, débat et effet de surprise motive toujours les élèves et retient leur attention.

Concernant l’atelier sur l’effet Barnum, il faut bien penser à faire attention aux contacts possibles entre élèves pour éviter qu’ils comprennent le truc.

L’atelier sur l’échelle des preuves est aussi à améliorer sur la manière de l’animer : nous proposons d’y ajouter davantage de moments d’interactions variées.

Loïc Massaïa, imperturbable mais toujours pertinent !

Un merci très spécial à Loïc Massaïa pour le soutien, l’expertise et l’aide apportée tout au long de ces ateliers, mais également pour le partage des documents !

Best of saison 26, mai 2018

Depuis vingt-six semestres, les étudiant.es qui suivent le cours Zététique & autodéfense intellectuelle à l’Université Grenoble-Alpes rendent des dossiers. Certains sont vraiment très bons, et méritent d’être diffusés. D’autres sont certes de moins bonne facture, mais valent le détour par une certaine forme d’audace intellectuelle, ou par une opiniâtreté rare. Ce semestre offre un bouquet rafraîchissant : du côté protocoles, une superbe étude sur l’expérience du riz de Masaru Emoto, un test de la « loi » de Murphy et une tentative très élégante de caractérisation du « voile d’ignorance », dans la théorie de la justice de Rawls ; sur le versant légendes urbaines, morsures d’araignées et anti-vomitifs  chez McDo ; dans la sphère psychologique, retour sur l’effet Pygmalion ; dans les grands classique de l’étrange, un peu de climato-révisionnisme et de pain empoisonné à Pont-Saint-Esprit ; enfin, facette plus politique, analyse lapidaire du sondage « sexe et politique, et très belle enquête sur la nébuleuse qui entoure Amma, alias Mata Amritanandamayi, qui elle-même entoure des millions de personnes de ses bras… généreux ?

Je précise que pour des étudiant-es de 1ère et 2ème année, ce type de travail d’enquête est souvent une première, aussi la forme est-elle parfois décousue, et les fautes ont parfois la forme de vraies constellations. Peu importe : ce qui compte est la qualité de la démarche, le scepticisme méthodologique et la curiosité.

Expérience du Riz de Masaru Emoto – Laura FREBY, Marius MONNIER, Clément CHLOUS

Y a-t-il des anti-vomitifs dans les McDo ? – Antonin BRESSON, Alexis PELLETIER, Jade GUICHENAL, Jeanne SERRA, Marion RUSSO, Romain BULLAT et Shane MOISSONIER

L’amour : un phénomène complexe aux enjeux biologiques et sociologiques – Caty BALULA, Laura SATIN, Diane THIBAUT, Charlotte AUCLAIR, Laurène ARGENVILLE

Loi de Murphy – Leslie DOS SANTOS, Camille FUSER, Souhaili SAIDI, Lucas SURREL, Justine BELLOT

Les araignées peuvent-elles pondre sous la peau ? – Zoé PONTON, Florine PELLERING, Isabelle JULIAA, Inès MUCEL, Héloïse VIVIER

L’efficacité de l’effet Pygmalion dans le milieu scolaire peut-elle être prouvée scientifiquement ? – Hava-nur KARADEMIR, Ipek DOGAN, Alexandra DEFLORENNE, Enrico CARRA, Charlotte BUIS

Les câlins d’Amma – Jérémie LECOCQ, Victoire GUERRINI, Zohra RUIZ, Laëtitia BOYER, Anthony KEFES

L’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit : est-il raisonnable de remettre en cause l’hypothèse de l’empoisonnement par l’ergot de seigle ? – Fanélie BUFFAT, Manon GINOUX, Justine LEFEBVRE, Athénaïs FANDOS

La conférence de Vincent Courtillot : les arguments avancés en faveur de la théorie climato-sceptique sont-ils valables ? – Thomas LESOURD-LAUX, Jordan PRAYER

Analyse critique du sondage « Sexe et politique » – Aloïs DELASALLE, Marie AGIER, Juliette ORIOT, Tiphaine DUCHÂTEAU, Ambre AUJARD-CATTOT

Test du Voile d’ignorance, dans la théorie de la justice de J. Rawls – Mathilde VOISIN, Mickaël GUINGAND, Caroline ROBERT

Best of – Les meilleurs dossiers Z du semestre 25, décembre 2017

Depuis vingt-cinq semestres, les étudiant-es qui suivent le cours Zététique & autodéfense intellectuelle à l’Université Grenoble-Alpes rendent des dossiers. Certains sont vraiment très bons, et méritent d’être diffusés. D’autres sont certes de moins bonne facture, mais valent le détour par une certaine forme d’audace, ou par une opiniâtreté rare. Ce semestre, il y a un peu de parapsychologie classique, de la biologie, du sexe et de l’émotion bien sûr, des thérapies discutables et deux dossiers très complémentaires sur un point central de la « théorie » de la Terre plate, l’expérience de Samuel Rowbotham intitulée « the Bedford level experiment ».

Je précise que pour des étudiant-es de 1ère et 2ème année, ce type de travail d’enquête est souvent une première, aussi la forme est-elle parfois décousue, et les fautes sont parfois la forme de vraies constellations. Peu importe : ce qui compte est la qualité de la recherche, et la curiosité.

CorteX_Oui-jaLes réussites alléguées de la planche oui-jà reposent-elles sur le principe idéomoteur ? – Yaëlle BUISSON, Coline GRANGE, Victorine GUIHANO, Johanna HAILLOUD

Les expériences sur la sensation d’être observé peuvent-elles être parasitées par des facteurs non contrôlés ? – Thomas CHAZELLE, Milène DACHET, Coralie PERCHE, Messaouda SILALLI

CorteX_CaycedoLa « Sophrologie Caycédienne© » est-elle validée par des preuves scientifiques ? – Stéphanie LEGRAND, Clotilde LOBJOIS

Le packing est-il une méthode de soin efficace dans le traitement de l’autisme ? – Coline FONS, Estelle KOUYOUDJIAN, Mélanie LOPES, Virginie LOURACO, Manon PAULIN

CorteX_urinotherapieValidité scientifique de l’urinothérapie – Génésis MÁRQUEZ VIVAS

La commercialisation des phéromones humaines repose-t-elle sur des bases scientifiques valables ? – Clémentine BEDOCK, Corentin BRAULT VANDAME, Lénaël BUTTON, Adam KNEITZ, Claire LAMBERT

Éjaculation féminine – mécanismes scientifiques, part de mythe –  Manal CHIGUER, J.F., Nathalie GOUOT, Marianne RIOCREUX-VERNEYCorteX_Glandes_Skene

The Bedford level experiment –  Anaëlle ARCHINARD , Tanguy FLATRY, Joachim LAURENT, Margaux LEVENANT, Morjanne SABRICorteX_Diagrammes_expérience_niveaux_Bedford

La théorie de la Terre plate a-t-elle des arguments recevables scientifiquement ? – Hannah CALBO-LEIMAN, Andreïa CAMPS-CAMPINS, Pedro DESIDERATI, Charles-Antoine MEUNIER-CARUS-VINCENT, David Jean-Philippe MILLON-FREMILLON, Raphaël PEPIN, Antoine PUECH

Cours de Zététique & autodéfense intellectuelle – PDF, podcasts et quelques compléments aux vidéos

CorteX_Monvoisin_amphi

Après 12 années de rodage, mes cours de zététique ont atteint un certain pallier. Aussi, avant de tout déconstruire, je souhaitais en garder trace, et c’est chose faite, grâce à l’équipe de choc du service audiovisuel de l’Université Grenoble-Alpes. Je me retrouve donc sur la playlist de l’Université Grenoble-Alpes, qui est sur… Youtube. Cocasse, non ? surtout après des entrevues comme celle avec Thomas VO Pour les facebookiens, youtubers, twittors et gmaileux. J’espère que dans les années à venir, la plate-forme libre framatube ouvrira ses portes. Je crée cet article pour mettre quelques documents, et je tenterai de répondre à quelques commentaires reçus.

Critères d’évaluation

Dans l’épisode 2 du Cours N°0 – Zététique & autodéfense intellectuelle, le making offConseils aux enseignant-es, je parle des critères d’auto-évaluation que j’utilise.

Voici la fiche exacte que je leur donne. Télécharger, ou lire ci-dessous.

  1. BONNE NOUVELLE ! VOTRE DOSSIER NE DEVRAIT FAIRE QUE 5 /7 PAGES (plus si besoin, ou annexes)
    MAUVAISE NOUVELLE : VOS 5 ou 7 PAGES DOIVENT ÊTRE ULTRA BONNES
  2. il doit impérativement partir d’une question (avec un point d’interrogation) de type scientifique. Merci d’éviter un titre contenant un plurium interrogationum ou un faux dilemme (cf. cours sur les biais de raisonnement).
    Bons exemples :
    Y a t-il un lien scientifique entre graphologie et caractère ?
    L’efficacité de la colorothérapie peut-elle être prouvée ?
    Les méridiens d’acupuncture existent-ils ?
    Mauvais exemples :
    Les vampires : mythe ou réalité ? (faux dilemme)
    La planète Terre est-elle vraiment malade ? (plurium)
  3. Son plan doit être explicite. Vous êtes libres du plan, mais généralement, il est grosso modo en 8 parties :
    Formulation de la question, son contexte, ses enjeux
    Les différentes hypothèses, théories, scénarios sur le sujet : qui les défend, où, pourquoi ?
    Méthode de tri des hypothèses. Quels sont les biais, effets, erreurs que vous relevez pour chaque hypothèse ? Où se situe votre curseur vraisemblance ?
    Description de votre enquête personnelle (réelle ou en ligne) et de la méthode employée pour rechercher les informations qui vous manquent – même si ça foire ! Quelles erreurs relevez-vous dans les différentes théories ?
    Le résultat (même s’il est incomplet : l’important est moins ce que vous trouvez que la manière dont vous avez cherché)
    Votre conclusion objective de « chercheur/euse »
    Quels conseils pour des chercheurs qui voudraient aller plus loin ?
    Bibliographie utilisée, citée, source des illustrations, webographie
  4. Votre dossier doit obligatoirement comporter toutes les sources d’information utilisées, en note de bas de page, avec bibliographie/filmographie/webographie précise à la fin. Attention : toute affirmation ou thèse qui n’est pas de vous doit être référencée ainsi
    Livre : auteur, titre du livre, maison d’édition, année et page
    Article : auteur, titre de l’article, revue, année, volume et page
    Site Web (auteur, année)
    sinon elles risquent d’être considérées comme plagiées. Plagiat = 0 au dossier (je suis très fort pour trouver les plagiats).
  5. Vous devez immanquablement contacter un-e expert-e scientifique du domaine, sur Grenoble ou ailleurs, et expliquer comment vous l’avez choisi. Si en panne d’expert-e, demandez-moi
  6. Il est à rendre en 2 exemplaires propres, ainsi qu’une version informatisée (CD ou envoi par mail), avec vos nom et prénom, votre niveau d’étude et l’année en cours, ainsi que les supports nécessaires que vous jugerez utiles (photos, diapos, vidéo, audio, CD-Rom ou DVD, site web). Police recommandée : Liberation fonts (libérons-nous des polices « propriétaires » de Microsoft – sur ce point, voir ici), 10 simple interligne. Il est fortement recommandé de se servir d’un logiciel d’orthographe, de justifier votre écrit (aligner à droite et à gauche) et de faire relire par vos collègues. Un dossier garni de fautes entraîne forcément une « validation subjective négative ».
    Scoop : si vous préférez, vous pouvez rendre un film rendant compte de votre enquête. Tous les points précédents s’appliquent quand même. Sachez que c’est super à faire, mais très coûteux en temps
    Si vous choisissez de faire un film de votre enquête, la taille n’est pas limitée, mais on vous demandera 2 versions CD ou USB. Il doit posséder les mêmes références que le dossier papier (nom, année, études, bibliographies, etc.) dans le générique, ainsi que les références bibliographiques . À rendre sur CD en 2 exemplaires. Les images insérées doivent être référencées (quel site, quel livre). Attention : une vidéo présentant des fautes est difficile à projeter.
    Sauf si vous demandez le contraire en l’écrivant sur votre dossier, celui-ci sera mis en ligne sur le site du CorteX s’il reçoit une bonne note, et sera accessible au bureau CorteX. Si vous souhaitez être contactés sur ce dossier, indiquez votre courriel.
    Le rêve : que votre dossier serve à modifier la page wikipédia attenante à votre sujet.
    Le dossier sera lu par un jury de plusieurs personnes. Il vous sera demandé de vous auto-évaluer sur les 6 points suivants
  • Capacité à cerner votre question de recherche et les différentes hypothèses
  • Méthode d’enquête, et capacité à trouver les informations contradictoires
  • Capacité à vous servir des travaux antérieurs (me demander)
  • Votre conclusion (quoi doit être en lien avec ce que vous avez trouvé)
  • L’orthographe, la qualité de la bibliographie, le non-plagiat
  • Respect des consignes données ici

Mettez la note d’évaluation dans votre dossier, en 1ère ou dernière page. Si la note d’autoévaluation est différente de celle du jury, il y aura discussion nécessaire.

PDF des diaporamas

Ils sont tous là :

Balladodiffusion

CorteX_oreilleJ’ai pensé que la forme podcast, en pastilles de son, pourrait être adéquate pour qui veut faire son ménage en même temps, faire ses abdos, faire son marché ou ne pas entendre les pleurs geignards d’un enfant en bas âge. Alors voilà : à télécharger jusqu’à l’écœurement, par un petit clic bien placé dans les liens ci-dessous.

Cours N°1

Télécharger_1.01

Télécharger_1.02

Télécharger_1.03

Télécharger 1.04

Télécharger_1.05

Cours N°2

Télécharger_2.01

Télécharger 2.02

Télécharger_2.03

Télécharger 2.04

Cours N°3

Télécharger_3.01

Télécharger 3.02

Télecharger_3.03
La suite arrive.

Erratum

J’ai beau passer un temps fou à vérifier toutes mes sources, j’ai repris en m’écoutant non seulement les bêtises ou les confusions que j’ai pu émettre, mais aussi des détails que je n’avais pas exploré, ou tout simplement oublié. Autant vous dire que ce n’est pas quelques coquilles, mais un vrai parc à huîtres de Marennes d’Oléron !
Et comme le job principal d’un enseignant est de reconnaître ses boulettes, quoi qu’il en coûte à son image, elles accompagnes les détails de chaque vidéo. Je les ai regroupées ici. (à venir)

Réponses aux commentaires reçus.

  • N’ayant volontairement pas de compte Google, je ne peux techniquement pas répondre aux commentaires postés sous les vidéos. Le débat se pose d’ailleurs de leur intérêt. S’il y a des critiques constructives, on les gardera. S’il s’agit de « trollage », alors possible qu’on enlève la possibilité de commenter – ce sera l’Université qui tranchera ce point.
  • On me demande quel est le taux de présence dans l’amphi, car on ne voit qu’un petit carré avec pas mal de sièges vides, ce qui donne une impression de grand vide. En gros, j’ai 500 personnes au début de chaque semestre (400 inscrits et 100 curieux ou public) et je perds environ 100 étudiants au cours du semestre, ce qui est moins en moyenne que ce qu’il se passe dans les autres enseignements. Il arrive que les curieux affluent aussi, à certains sujets précis de cours – et là j’ai 600 personnes ; et parfois ce sont les semaines de partiels, auquel cas mon amphi tombe à 200 personnes. Il faut savoir le cadrage sur l’avant-centre et le devant ne rend pas hommage a public. Pour deux raisons : le fait que les étudiant.es étaient prévenu.es que c’était filmé, aussi ce carré a -t-il été déserté tout ce semestre – et nous avions pour consigne de ne pas filmer les étudiant.es ; le fait que cet amphi fait 900 places, et que dans tout amphi, il y a un tropisme fort vers le fond 🙂
  • Les cours arrivent au rythme de leur mise en ligne par une équipe très dévouée. Les cours 10 arriveront dans la semaine du 20 novembre, les cours suivants chaque semaine ensuite.
  • Le cours 3 est tronqué de sa deuxième partie. Nous avons attendu la session suivante pour le re-filmer en amphi. Ça va arriver en novembre également.
  • Mes erratum, quand j’en ai, figurent sous les vidéos. Contrairement à Cyrano de Bergerac, je me les sers moi-même, avec assez de verve, mais je permets que d’autres me les servent. Donc écrivez-moi.
  • Pourquoi je me permets quelques gros mots ? Croyez-le ou non : on me fait parfois le reproche de parler de manière ampoulée, avec des « abstrus », des « nonobstant », des « sotériologique », etc. Aussi j’ai choisi (ça ne m’est pas difficile) d’osciller entre expressions un peu pointues, et quelques termes vulgaires que je partage avec les étudiant-es. Généralement le langage étudiant est significativement moins châtié que le mien. Je revendique donc ces mini-pincées de vulgarité ou d’expressions populaires, car dans vulgaire il y a « vulgus », le peuple, tout comme dans populaire. J’estime qu’on peut dire dans la même phrase Anschauung et « merde ». Je me trompe peut être.
  • Je dois le fauteuil molletonné du cours N°0 à Djamel Hadji, et l’idée de ce fauteuil à Benoît Poelvoorde dans « Monsieur Manatane » de Poelvoorde et Lebrun (1997-1999) (par exemple ici  à 3’04, ou , à 5’06). Vous noterez que je ne sais pas quoi faire de mes grandes jambes.
  • Pourquoi avoir massacré Bach et sa fugue dans le générique ? Cinq raisons à cela, une seule est fausse :
  1. Il fallait que ça rentre en moins de 40 secondes.
  2. Nous voulions une musique libre de droit et que l’on aimait bien.
  3. J’ai eu une jeunesse difficile, faite de drogue et de tournantes dans les poubelles.
  4. C’est une idée de Francois B.
  5. Cette musique est celle dont je me sers dans le cours sur la biologie de l’évolution (à venir) en commentant la série Il était une fois l’Homme, d’Albert Barillet (1978) qui a marqué ma génération, tant par sa qualité, que par le caractère transformiste du générique, et sa fin thermonucléaire, censurée dans plusieurs pays.

https://youtu.be/aGr9jCMQpvI

  • Jean-Marc Temmos fait remarquer (cours 0 épisode 1 vers la 7ème minute) qu’on n’attrape pas froid, même dans une grotte. Il veut pointer par là l’idée couramment reçue (et fausse) que le rhume puisse être causé par un coup de froid. J’ai été imprécis mais j’insiste ! Promiscuité saisonnière accrue, parois muqueuses potentiellement affaiblies par le froid sont les raisons principales, mais… j’ai lu deux trucs nouveaux : d’abord qu’on hébergeait les virus dans notre complexe respiratoire même hors rhume, et que une température plus basse semblait solidement jouer un rôle dans leur prolifération dans notre gentil nez. Quand je regarde dans mes archives, je tombe sur Mourtzoukou & Falagas « Exposure to cold and respiratory tract infections ». The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease. 11 (9): 938–43. 2007.  Mais je pense qu’on trouvera plus récent. Cela n’empêche que j’ai été imprécis.
  • L’épisode 4 du cours 6 a été bloqué par Google. Nous présumons que c’est CorteX_I_comme_Icaredû à l’utilisation d’un extrait de I comme Icare, de Henri Verneuil (1979). Alors ? Voici ci-dessous l’extrait utilisé. je suis certain que Henri Verneuil ne verrait aucun inconvénient à ce que des cours d’esprit critique s’emparent de son matériel.

    Télécharger l’extrait

  • L’épisode 8.4 a été malmené également : deux vidéos n’ont pas été incrustées. C’est chose faite depuis le 6 novembre 2017.
  • Dans l’épisode 4 du cours 12, un extrait de la série Westworld saison 1 est utilisé. Youtube ayant une politique très rugueuse sur l’utilisation des oeuvres, je place l’extrait vidéo

    en libre service. Télécharger là

Liste de tous les sujets traités depuis 2005 par les CorteX_Grimoireétudiant-es

Dans le même épisode, je parle de la liste de tous les sujets traités (plus ou bien bien) depuis 2005. Je tente, lorsque j’ai le temps, de mettre les meilleurs en ligne (comme ici, Best of de mai 2016, ou Best of de décembre 2016). En attendant, voici la liste complète des dossiers étudiants rendus et soutenus dans le cadre de l’unité d’enseignement transversal « Zététique & approche scientifique du paranormal », renommé depuis 2007 « Zététique & autodéfense intellectuelle ». Elle est  téléchargeable ici ou consultable (de manière indigeste) ci-dessous. Vous remarquerez peut-être que certain-es étudiant-es ont été un peu dilettantes avec les consignes sur le titre – même si parfois le contenu est correct. C’est ainsi.
Les dossiers, de qualité très variable (certains remarquables, d’autres franchement inutilisables) sont accessibles au Bureau du CorteX, Bibliothèque Universitaire des Sciences, 1er étage, 40 avenue des mathématiques, à Saint-Martin d’Hères, sur rendez-vous. Les dossiers particulièrement bien menés sont indiqués par une étoile.

Saison 1 : décembre 2005

Voir la liste

*1.02 – La médecine nouvelle du docteur Hamer – Charlotte A., Laurence Cerantola, Aurélie Perchet

1.03 – Les dames blanches – Chrystelle Gelas, Morgan Rey

1.04 – L’hypnose : une fin thérapeutique…ou une escroquerie ? – Islem Ghazi, Lorène Billon, Iris Neyron
1.05 – Entretien avec une voyante – Thibauld Duhem, Jonathan Perrin, Pascal Buis
1.06 – Les feux de Saint Elme, un phénomène de foudre en boule – Caroline Hantz, Benoit Bonnevie
1.07 – Les mécanismes du Vaudou – Damien Aubert, Christopher Dor, Gaël Fatou
1.08 – Jésus, les textes et l’Histoire – Alicia Rillh Giovanetti, Fabien Anthonioz
1.09 – Le Mothman – Florence Bertrand, Morgane Billaud

1.10 – Les géoglyphes de Nazca – Kevin Effantin, Rachel Amous
1.11 – Sourcellerie – Nicolas Touzard, Rémy Lopez, Mathieu Rochette
1.12 – L’Atlantide – Yvan Bossavit, Vivien Mazet
*1.13 – Anne D’Ambricourt Malassé : petit traité d’imposture scientifique – Étienne Delay, Adrien Devos
1.14 – Les coupeurs de feu – Adeline Rossillon, Virginie Thiebault
1.15 – La magie noire – Aïcha Raffadi, Marie-Céline Touzet
1.16 – Les Rois Maudits – Magali Marchetto, Guillaume Le Van Suu
1.17 – Les géoglyphes de Nazca – Morgane Flaux, Fabien Pradon, Romain Wambeke
1.18 – Les sorcières de Salem – Mélanie Osternaud, Gaëlle Pommier, Norbert Rostaing
1.19 – Les mystères de la zombification – Mohammed Dhifi, Johanne Pentier
1.20 – La marche sur le feu – Orval Touitou, Jimmy Mergy
1.21 – La manipulation liée au spiritisme – Yannick Loriot, Nicolas Baudel
1.22 – Le fakirisme – Johan Xavier, Boris Le Ninivin
1.23 – Le triangle des Bermudes – Guillaume Gey, Benjamin Lombard
1.24 – Les illusions d’optique et leurs mécanismes – Adrien Rochaix

Saison 2 : mai 2006

Voir la liste

2.01 – La vie de Padre Pio selon l’émission Mystères – Ivan Dinh, Guillaume Thouroude, Djamal Touitou
2.02 – Les mystérieuses influences de la lune – Sabrina Montet, Magali Blanchard, Céline Gaspar, Elodie Dutkowski
2.03 – Le monde des Ummites – Sylvia Carvalho, Marianne Duret, Jennifer Maherou
2.04 – Papier d’Arménie : assainit, purifie, asphyxie ? – Guillaume Le Van Suu, Charlène Delétrée, Robin Faure, Mathieu Sousbie
2.05 – Atlantide, le monde perdu – Julien Trincaz, Hatice Karakaya
2.06 – Le triangle des Bermudes, mythe ou réalité ? – Zohra Betraoui, Marion Danger
2.07 – Les mystères de la grande pyramide d’Égypte – Adeline Audouin, Anne Boudillon, Marie Chapuis
2.08 – La communication avec les esprits – Séverine Maunoir, Mélanie Brun, Colombe Bonnet
2.09 – Les Dragons – Morgane Buisson, Arnaud Gavard, Christine Pignarre
2.10 – La science dans la Scientologie – Axel Hars, Benjamin Guillard, Simon Piquenot, Farid Chelli
2.11 – L’ayahuasca utilisée par les chamans – Thomas Délémontex, Florent & Fabien Chardonnet, Manuel Adelh
2.12 – Les légendes urbaines – Marie Jouanneau, Kévin Mogeny, Mélanie Emptoz

2.13 – Un regard zététique dans la publicité – Élodie Clavel, Alexis Michalet, Nelly Nambot, Yann Seguin

2.14 – Les guérisseurs – Audrey Guillotin, Alex Abadie

2.15 – La mystérieuse carte de Piri Reis – Lucien Lardet, Malik Cilakkal, Murat Cirakli
2.16 – Les vampires – Ezequiel Pardo, Charlotte Boissard, Camille Allamand
2.17 – La mémoire de l’eau – Véronique Lallée, Romain Girard, Hugo Wuyam
2.18 – La polémique de l’acupuncture – Carole Guilloux
2.19 – Grenouilles et paranormal – Simon Bruno, Kristina D’Agostin, Cyril Florentin, Loïc Vignoli
2.20 – La bête du Gévaudan – Clément Buffaz, Florian Gohet
2.21 – Les hallucinations causées par les paralysies du sommeil – Denis Brouillet
2.22 – Les « larmes miraculeuses », le phénomène dit de lacrymation – Caroline Armand, Grâce Jouravel, Jean Aubert-Moulin, Blaise Robin
2.23 – Le triangle des Bermudes, entre mythe et réalité – Anne-Line Pignoly, Sophie Gimenez

Saison 3 : décembre 2006

Voir la liste

3.01 – Les cosmétiques de jouvence – Arnaud Carcenac, David Hamelin, François-Karim Laben

3.02 – Étude de l’émission Planète Choc, partie 1 – fantômes – Antoine Lejeune, Pierre Perdigon, Tom Perdreau, Manu Torres

*3.03 – Critique de l’émission « L’Arène de France : faut-il croire aux phénomènes inexpliqués ? » – Adeline Bellet, Leslie Joannin, Mathilde Senergues

3.04 – Lait et idées reçues – Élie El Hachem, Sébastien Girard, Laëtitia Picque

3.05 – L’orgonite – Anthony Chenevier, Denis Dechaux-Blanc, Anthony Ramalho

*3.06 – Le créationnisme – Camille Allamand, Ezequiel Pardo, Yohann Thirapathi

3.07 – Le sarcophage d’Arles-sur-Tech – David Bouchex, Lucie Morel, Johanne Terpend Ordassière

3.08 – L’impression de déjà-vu – Audrey Adamidi, Gaetan Boismal, Audrey Duc

3.09 – L’hypnosédation – Yann Diorcet, Ruslan Kalitvianski, Mickaël Perrier

3.10 – Les pharmaciens et les Fleurs de Bach – Pierre-Louis Aublin, Geoffroy Carrier, David Cattaneo

3.11 – La lithothérapie ou thérapie par les pierres – Arnaud Bonnemayre, Damien Meot, Clément Signoret-Molliere

3.12 – Gary Kurtz – Frédéric Da Silva, Adrien Marchetto

3.13 – Vendredi 13 & paraskevidekatriaphobia – Fanny Juret

3.14 – La voyance en ligne – Lisa Bron, Yohan Geffroy

3.14bis – La voyance en ligne – Sakina Bouroumana

Saison 4 : mai 2007

Voir la liste

4.01 – Les Feux follets dans la culture populaire – Alexandre Perruchon, Audrey Raibon, Marie Terrier, Alban Vorano

*4.02 – Les enfants Indigo I – Mathilde Daumas, Cécile Pinsart, Cédric Rios

4.03 – Les enfants Indigo II – Mélanie Corcombet, Fabrice Denoyer, Grégory Laurent, Mounir Mansour

4.04 – La cure Breuss – Thifaine Abraham, Vanessa Lejeune, Marina Ozil, Coline Raillon

4.05 – Les miracles, le cas de Marie-Pierre Simon – Romain Chevallier, Coralie Claudel, Brice Ponson, Mickaël Sollaris

4.06 – La manipulation mentale à l’appui d’expérience sur la tarologie – Chloé Chabert, Margaux Mazille, Quentin Moenne-Loccoz, Florie Philippe

4.07 – La programmation neuro-linguistique (PNL) – Claire Mollaret, Alisée Taluis, François Vibert, Cyrielle Vidale

4.08 – Loup-garou : du mythe à la réalité – Laurence Boudière, Fanélie Coynel, Delphine Dayde, Vincent Goellner, Sylvain Palmeira

4.09 – Le fantôme du château de Veauce – Ornella Dante, Laurence Jeymond, Jennifer Martin, Nassima Ould Kaci

4.10 – La lycanthropie – Marc Leconte, Jean-Baptiste Philibert, Julie Richard, Benjamin Rigotti

4.11 – Le fantôme de Lucie – Simon Brenet, Aurélie Ghionda

4.12 – Les vertus curatives de la forêt de Vallin – Florence Ardiaca, Elodie Aumaitre, Aurore Bernard, Maïlys Faraut

4.13 – Quand la science dompte les flammes… approche de la marche sur le feu – Bryce Bouvard, Juliette Carruel, Elsa Cerboni, Anouk de Lavaissière de Verduzan

4.14 – L’autocombustion humaine – Marie Abbes, Gaëlle Pesce, Rachel Quesada, Filiz Taskin

4.15 – Da Vinci Code, le film – Virgine Faure, Lorick Huang Slug, Amandine Lastella, Jessica Vayr

4.16 – L’expérience Philadelphie – Marc Falconet, Teddy Fernandez, Julien M’pota, Thomas Pavy

4.17 – Les coupeurs de feu, faiseurs de secrets – Elisa Bousquet, Antoine Charaix

4.18 – La psychogénéalogie – Alexandra Carre, Marie Dehut, Aurore Provent, Aurélien Thevenet

4.19 – NDE – Expériences de Mort Imminente – Loïc Dubot, Simon Galles, Clément Levin

4.20 – L’effet placebo : méthode d’observation et discussion sur son évaluation – Damien Bentivoglio, Alexis Descroix, Nicolas Hans, Nicolas Bourget

4.21 – Les impressions de déjà-vu – William Levet, Loïc Poix, Etienne Reynaud

4.22 – Little Buddha, la réincarnation de Bouddha – Florine Arduin, Didier Jacquin, Lauréline Lecarme, Melissa Leconte

4.23 – L’incorruptibilité physique – Jean Bollard, Rémi Donnier-Valentin, Julien Keutchayan, Michaël Rabibisoa

Saison 5 : décembre 2007

Voir la liste

5.01 – L’importance et l’influence du Quotient Intellectuel – Elise Forge, Orlane Raffin, Jessica Penin, Emily Tubbs

5.02 – Les crânes de cristal – Lauranne Berger, Florian Masson, Benoit Philibert, Loïc Puissant

5.03 – L’hypnose – Stanley Mayette, David Mourier

5.04 – Les Poltergeisten – Laura Genevet, Maxime Buisson, Amira Essid, Emmanuelle Lefevre, Théophile Porte

5.05 – La possession, l’exorcisme – Claire Laperrouse, Jessica Posypanko, Adrien Valtat, Arnaud Grimaud

5.06 – Effets et vertus des plantes et potions aphrodisiaques – Adelaide Sibeaux, Nicolas Gamba, Louis Chapu, Eva Lartigau

5.07 – La fin du monde – Pierre Brestaz, Eric Pillaud Tirard, Vincent Reymond

Saison 6 : mai 2008

Voir la liste

*6.01 – Allergies : quand l’Énergie s’en mêle – Ludovic Chataing, Mathilde Garnier-Moiroux, Antonin Leclercq, Florent Lahmeri

6.02 – L’homéopathie – Amélie Viallet, Fanny Martinez

*6.03 – Les expériences de sortie de corps – Alicia Contet, Kévin Bremond, Emmanuel Sortais

6.04 – L’église du dernier Testament – Sandrine Duclos, Vanessa Rouag, Alexandre Lugiez, Matthieu Lesgoirres

6.05 – La sourcellerie et la démarche zététique – Louis Voegele, Yann Beilliard, Jean-Baptiste Deleage, Nicolas Tropini

6.06 – Les mystérieux pouvoirs des moines Shaolin – Gérald Tasterou, Amélie Tessieux, Virginie Gilibert

6.07 – Le sixième sens des animaux – Lydia André, Elise Rivollet, Audrey Pichet, Elodie Ayaou

6.08 – Les vrais jumeaux et la télépathie – Caroline Brunel, Noémie Lecomte

*6.09 – L’homéopathie en pharmacie, enquête et réflexion – Marine Louis, Sylvie Manuse, Julie Messina, Delphine Rieutort

6.10 – Mirin Dajo ou l’homme-brochette – Julien Le Roy, Guillaume Conzatti, Jérémy Rouvière, Julien Allègre

Saison 7 : décembre 2008

Voir la liste

*7.01 – La graphologie de nos jours, validité scientifique et persistance – Benjamin Bund, Nina Lendrin

*7.01bis – La graphologie – Nils Lanctot, Pablo Schweizer

*7.02 – Pellegrino Ernetti ou les voix du passé – Valentin Baumont, Haroun Mekhancha, Clément Huez, Sylvain Blanchon

7.03 – L’effet placebo et les animaux – Aurélie Flavien, Jonathan Lesur, Loïc Le Bihan, Mélanie Vandermarcq

*7.04 – Le réseau Hartmann et la géobiologie – Quentin Bérard, Nathan Blanckaert, Romain Luque, Julien Mocellin

*7.05 – Les semelles Nikken – Rita Affa, Meryll Allié, Maïlys Barbagallo, Adrien Juhem*

*7.06 – Transcommunication instrumentale audio – Marjorie Bérard, Gaëlle Chmargounof, Laury Dumas, Camille Laporte

7.07 – Les éléphants peuvent-ils pressentir les tsunami ? – Kévin Herbeaux, Azdine Chloud, Sophie Penot, Hermanus Ruigrok
7.08 – La chance, entre concept scientifique et vue de l’esprit – Léa Ivanoff, Alicia Mermillod-Blondin, Thomas Martin, Anne-Laure Decaen*
*7.09 – Le LHC du Cern, un danger ? – Loahn Baldy, Sofia Louro De Oliveira, Rémi Ribeiro, Anthony Carlone

7.10 – Preuves du Déluge ? – Erwan Agaesse, Anthony Calabro, Thibault Debruyne

7.11 – Le chupacabra – Stéphanie Cottaz, David Cumin, Benjamin Dénommé, Quentin Fesselet
7.12 – L’unité Bovis – Benjamin Bouniol, Florent Dartora, Rafaël Milla, Pierre Antoine

7.13 – Eleonora Zugun – Cécile Chaillout, Manon Chaine, Laurine Bidard, Aurélie Thiollier

7.14 – vendredi 13 : porte bonheur ou porte malheur ? – Margaux bouchand, Johane Pelissier, Chloé Goussot, Florida Comuce

7.15 – Enquête sur les « marabouts de papier » – Bastien Artero, Huong Huynh, Julien Ortega, Jonathan Vivien

Saison 8 : mai 2009

Voir la liste

8.01 – Les fantômes du château de Combourg – Ludovic Bertagnolo, Aline Mongellaz

8.02 – Le triangle de la Burle – Mélanie Alberto, Frédéric Boulant, Charlène Bouvarel

8.03 – La malédiction d’Ötzi la momie – Maël Guégan, Mathias Masson-Fauchier, Julie Nguyen Van Long

8.04 – Le facteur psychologique a-t-il une influence sur le cancer ? – Morgane Dupin-Jourd’hui, Céline Plaussu

8.05 – Les horoscopes ou l’impact du ciel sur l’esprit humain ? – Alexandre Ballaydier

8.06 – La fontaine de Saint-Theudère – Christophe Goethals, Beaura Ngo

*8.07 – Les réponses aux 7 questions créationnistes posées aux professeurs de biologie – Julien Keutchayan, Carl Naylor, Clément Neyret

8.08 – L’eau magnétisée – Delphine Aymoz

8.09 – Le mystère des crânes de cristal – Nabil Amri, Kévin Dedieu, Alexia Dos Reis, Renaud Motte

8.10 – La communication facilitée ou psychophanie – Cécilia Baudina, Lise Tisseyre

8.11 – Les auras – Marius Rosier

8.12 – Les EMI (expériences de mort imminente) – Quentin Riffard

8.13 – Que penser des EMI (expériences de mort imminente) ? – Laurianne Crotet, Aline Depriester, Alexis Lavoipierre

8.14 – Erzébeth Bathory : l’évolution de son histoire jusqu’à aujourd’hui – Clément Masson

8.15 – Utilité scientifique et thérapeutique des outils Plosher – Christophe Bacconnier, Adrien Beolet

8.16 – Actimel – Fabien Buisson, Morgane De Gasperi

8.17 – L’Atlantide – Emeric Amaniera

8.18 – Les propriétés des roches, cristaux et minéraux dans nos croyances – Danielle Santis

8.19 – Comment peut-on distinguer un bon d’un mauvais médium ? – Grégory Moille

8.20 – Les ondes électromagnétiques des téléphones mobiles sont-elles un danger pour notre santé ? – Sonia Dupin, Amira Essid

8.21 – Les messages subliminaux – Chrystelle Aillaud, Eddy Louseghenian

8.22 – L’utilisation du pendule pour retrouver un objet perdu – Yoann Lingée

8.23 – Peut-on comparer les prédictions runiques à des manipulations mentalistes classiques ? – Damien Clavier

*8.24 – The overtoun bridge ou le pont des chiens suicidaires – Audrey Boulemnakher, Marianne Coulon

8.25 – La voyance – Kévin Bérenger, Alexandre Borrel

8.26 – Les coupeurs de feu – Thibaud Cuvillier

8.27 – le suaire de Turin : une véritable preuve de l’existence de Jésus Christ ? – Armando Amaya

8.28 – Mise en concurrence des différentes théories tentant d’expliquer les Out of body experiences – Aurélien Priou, Mélanie Vailles

8.29 – L’urinothérapie – Clémentine Chambon, Claudie Montagnat

8.30 – Les rêves prémonitoires – Alexandre Gauthier-Foichat

8.31 – Les mécanismes d’endoctrinements et la manipulation mentale – Hugo Cheyron, Romain Dufour

8.32 – Protocole expérimental : l’intuition – Marc Liberatore

8.33 – Traitement de l’information par les médias lors de l’évenement du 8 juillet 2008 sur le site du Tricastin – Coralie Valentin *

Saison 9 : décembre 2009

Voir la liste

9.01 – Les rêves prémonitoires – Valentin De Nattes, Antoine Berta

9.02 – Manipulation et effets pervers des médias – Étienne Compère, Eloi Denis

9.03 – Sommes-nous maîtres de nos décisions ? Illusion du choix – Léo Colmet-Daage, Naïma Ziane-Cherif

9.04 – Grippe A : l’importance du traitement médiatique est-il corrélé à la virulence de la maladie ? – Astrid Abel, Hugo Poupeau, Coline Villecourt

9.05 – Les magnétiseurs – Nicolas Afonso, Diego Diviero

9.06 – Roswell – Pascal Paoli

9.07 – Y a-t-il des extraterrestres dans le Nevada ? – Benjamin Combe, Matthieu Caneill

*9.08 – Critique du traitement médiatique de la découverte de Lucy ? – Nicolas Belnand, Johan Girod

9.09 – La parapsychologie – Charlotte Guyot, Adrien Cailleaud

9.10 – L’ostéopathie – Julia Locatelli, Mathilde Besse

9.11 – Pluie de sang – Jordane Montant, Céline Jolivet

9.12 – Les trous terrestres – Mathieu Charras, Sébastien Plotard, Romain Desgrouas

9.13 – Qu’en est-il du facteur chance ? – Simon Jeanne, Marine Schott

9.14 – 2012, fin du monde ? – Meriem Aloui, Hugo Chamond

Saison 10 : mai 2010

Voir la liste

10.1 – La lecture dentaire, ou quelle dent avez-vous contre vous-même ? – Fanny Berchtold, Bruno Naylor

*10.2 – « La Vague » a-t-elle réellement existé ? Enquête – Catharina Ruigrok, Joëlle Suchon, Olivier Troppé

10.3 – Étude sur l’effet impact – Clément Bastie, Benjamin Bras, Romain Lenoir

10.4 – L’utilisation de la graphologie dans la justice – Bastien Clarens, Charles Roseres

10.5 – Les journalistes TV cherchent-ils à entretenir le mystère des faits paranormaux récurrents ? – Yoann Kermaïdic

10.6 – Fructis, quels arguments pour vendre – Ludivine Caron, Fanny Metifiot, Anaïs Myly

10.7 – Test de l’affirmation PNL : quelqu’un qui ment regarde vers la gauche, quelqu’un qui dit vrai vers la droite ? – Julie Bonnet / Cyrielle Arnaud, Maxime Balducci

10.8 – Effet bi-standart dans le traitement de l’affaire de l’Arche de Zoé – Miléna Brunet

10.9 – « G » du plaisir – le point G existe-il ? – Benjamin Gonon, Miguel Rizzo

10.10 – Débat «démocratique» sur les nanotechnologies : mésusages ? – Clément Mallarte, Johan Missilier

10.11 – Protocole expérimental de l’affirmation PNL : le regard et le mensonge sont-ils liés ? – Karen Chevron, Elsa Jay, Clémence Rogalle

10.12 – Les baguettes de sourciers – Damien Abecassis, Quentin Aubourg, Gabriel Mars, Hadrien Martin

10.13 – Figure de Napoléon Bonaparte dans la vie politique et scolaire française : quel usage et à quelles fins ? – Caroline Desmurget, Trécy Roso

10.14 – Chamanisme & guérison – Clément Brousse, Thomas Goeury, Katialine Groff

10.15 – L’affaire Solomidès – Marine Di Maria, Julie Duris, Pauline Granet

10.16 – Existe-t-il un instinct maternel ? – Alexandra Bert, Rym Bouchair

10.17 – Rom Houben, prodige ou parodie de Communication Facilitée ? – Anthony Mialon, Antoine Pingault

10.18 – Polémiques autour du SIDA – Adeline Poitou, Élodie Rey

10.19 – L’acupuncture – Kévin Anater, Lucas Boissy, Pierre Doyeux, Rémi Locatelli

10.20 – La trans-Comunication Instrumentale (TCI) : technologie au service de l’au-delà ? – Benoît France, Clémence Miard, Lydie Tosal

10.21 – Idoser, la drogue par le son – Damien Bouvet, Robin Camatta, Kévin Romeyer

10.22 – Existe-t-il un protocole scientifique pour le Reiki ? – Bastien Clément, Flavien Grégoire

10.23 – Y a-t-il des preuves que le sida soit une création pour éradiquer les populations noires ? – Marie Barillier, Yvan Gallay, N.J., Charline Reymond

Saison 11 : décembre 2010

Voir la liste

11.1 – Y a-t-il des bases scientifiques aux liens entre graphologie et caractère ? Léa Maveyraud, Damien Mouquand

11.2 – Peut-on affirmer que parfois les hommes et les femmes ne se comprennent pas en utilisant pourtant les mêmes mots, comme le suggère John Gray ? – Anne-Claire Acquisto, Bergen Buyukyilmaz, Romain Labourdette, Jean-Guillaume Maurin

11.3 – La soumission librement consentie – Simon Barth, Amélie Baudet, Célia Charliquart.

11.4 – McMoneagle et la vision à distance – Nicolas Petrowiche , Audran Rateau, Sébastien Rizzo, Rateau Audran

11.5 – Le traitement des grèves dans les médias – Clément Douillet, Jérémy Ristord

11.6 – Les arguments donnés par Power Balance pour justifier l’efficacité de ses bracelets sont-ils recevables ? – François Vernay, Pierre Panica, Basile Radisson

11.7 – Les laboratoires Weleda, Ce qu’ils disent, ce qu’ils font – Thomas Didier-Vial , Lucie Pantel, Anaïs Perroy

11.8 – Est-il vrai que le corps humain contient des cristaux de magnétite ? – Anne Chappuis, Eugénie Jacquiau

11.9 – Les bracelets dits d’équilibre (ou holographiques) peuvent-ils améliorer nos capacités physiques ? – Jérémie Demarchez, Rémy Minot

11.10 – Les informations données par les médias : le plus important, serait-il ce que l’on ne nous dit pas ? – Louis Lecollier

11.11 – Quels éléments faut-il pour créer un canular médiatique ? – Isabelle Cosson, Adrien Favillier, Cilla Rakotonarivo

11.12 – L’impression de déjà-vu, comment l’expliquer ? – Aurélien Buria, Audrey Le Naour, Perrine Lemault

11.13 – L’influence de la musique sur la pousse des plantes – Cyril Curcio, Yohann Amore

11.14 – Le bracelet Power Balance… Un gain de force, équilibre et flexibilité ? – Alexia Aymoz, Rémy Bonnet, Lucas Davaze

11.15 – Qui utilise les images subliminales ou en est susceptible, sont-elles efficaces ? – Lucas Mucci, Paul Mullié

11.16 – Le sens de l’orientation : différences entre les sexes – Julie Chaumet, Céline Hormière,Ombeline Gantar , Anaïs Durand

11.17 – La crème amincissante Somatoline Cosmetic Intensif Nuit a-t-elle vraiment le pouvoir que ce laboratoire lui confère ? Annexe – Morgane Couchet, Anca Iordache, Sarah Bastien

11.18 – Comment peut-on expliquer scientifiquement les phénomènes hallucinatoires liés à la paralysie du sommeil ? Benjamin Crettenand, Romain Parsonnaz, Vincent Guigoz

11.19 – L’efficacité de la colorothérapie peut-elle être prouvée ?- Lucie Duret, Houzaïra Boina, Samuel Duband, Colin Picart

Saison 12 : mai 2011

Voir la liste

*12.1 – La kinésiologie : protocole expérimental  – Alexia Madelon, Amélie Mourier, Alizée Pelloux, Julien Tournier. Ce dossier a fait l’objet d’un article ici.

12.2 – L’agriculture biodynamique, des légumes sains dans un champ sain ? – Chloé Barrand, Coralie Dalban-Pilon, Manon Decker

*12.3 – Powerbalance vs. Zététique – protocole expérimental autour du bracelet d’équilibreAnnexe 1Annexe 2Victor Cambon Delavalette, Hugo Gilardy, Killian Martineau, Vivian Poulin & Anaël Wünsche

12.4 – Influence d’un terme scientifique sur notre jugement – le MDHO – Thibault Carel, Dorian Cattel, Emilie Coste, Laura Herment & Julie Pardo

*12.5 – Influence de la pleine lune : y a-t-il des pics de crimes les nuits de pleine lune ? – Clara Barrau, Solène Gentil, Charles Tudo, Emmanuelle Vallet & Thomas Victorion

12.6 – Le triangle de la Burle – Laura Charlon, Elena Fortecoef, Mathilde Garrione, Robin Gueret, Amélie Koyoudjan & Juliette Lacroix

12.7 – La combustion humaine spontanée, ou auto-combustion humaine – Mégane Belin, Cécile Crottet & Clément De Witt

12.8 – Médias : vecteur ou sculpteur de l’information… exemple de Fukushima – Dorian Delubac, Jim Félix-Faure, Nicolas Morisseau, Brian Perrigault

*12.9 – Impact du détournement d’attention : êtes-vous si observateur que vous le prétendiez ? Prototype Vidéo – Anaïs Builly, Bülent Gozel, Emilie Royer, Florian Tressol, Thibault Veyret

12.10 – « Mens-moi si tu peux » : la détection des mensonges dans « Lie to me » est-elle valide ? – Céline Alberti, Christopher Arthaud & Sandrine Ballet

12.11 – Les préjugés sur les Noirs et Arabes relèvent-ils de la science ? – Thibault Baffou, Anne Billat, Ludivine Chaudier, Soumaya Naanani & Candice Rey

12.12 – Analyse d’une information télévisée sur TF1, France 3 et M6 Les JTMontage JTLucie Brachet, Simon Boucher, Martin Caputo, Ingrid Leiser& Julien Richard

12.13 – Les professionnels de santé confrontés à la réalité scientifique de l’homéopathie – Jimmy Bellot, Alexandre Bocquet, Alexis Gachet, Simon Rhone & Alexis Schulz

Saison 13 : décembre 2011

Voir la liste

*13.01 – Quel est l’état actuel des recherches sur les effets thérapeutiques de la prière d’intercession à distance ? – Claire Boittet, Sarah Antoina, Boris Mondet, Thibaud Michaudel

13.02 – Mise en place d’un protocole expérimental à la recherche du ki – Pierre Banwarth, Ismai Elkatrani, Olfa Sejjil, Léonard Treille

13.03 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – Barbara Gauthier, Blaise Ramu, Mélanie Doussot, Miriam Morel

13.04 – La biomusicothérapie, s’inscrivant dans une technique de musicothérapie réceptive, est-elle une science fondée ? – Charlène Di Franco, Tristan Bianchi, Léa Quesnot

13.05 – Les pyramides ont-elles des effets particuliers sur la matière ? – Hadrien Begon, David Gibert, Robin Gerbaux

13.06 – La thérapie par le rire – Anthony Gaillard, Jérémy Lebreton, Clémence Merono, Romaric Ruga

13.07 – L’île de la série LOST : les Disparus pourrait-elle physiquement exister ? – Jimmy Djomo Yamdjeu, Thibault Fontaine et Maël Chiaverini

13.08 – Existe-t-il des traces factuelles de l’Arche de Noé ? – Khadidja Berrouane, Céline Laudet, Arnaud Rémi-Quentin

13.09 – Les phéromones humaines existent-elles ? – Romain Golliet, Rony Midahuen

13.10 – Les messages subliminaux – Islam Caireau, Maxime Lemort, Rafika Marir, Juliette Meyzenc

13.11 – La ronronthérapie est-elle une science ? – Rebecca Belon-Chambel, Thomas Giry, Christopher Giza, Caroline Marcassus, Raphaël Trombert

13.12 – La télékinesie est-elle possible ? – Damien Debordes, Alexandra Morand, Edwin Niogret, Jérémy Séguin

Saison 14 : septembre 2012

Voir la liste

14.1 – Les champs magnétiques ont-ils un impact sur l’orientation des vaches ? – Laëtitia Chomette, Madjid Hadjal, Gaël Lozinguez, Jean-François Trochet

14.2 – Avons-nous besoin d’un don pour devenir « voyant »? Test de Cold reading – Mélisse Bonfand, Alban Ceau, Varérian Ducrot, Martin Hradil

14.3 – Quel est l’impact des barreurs de feux sur les individus qu’ils manipulent ? – Jérémy Blanchard, Lucas Labar, Maxime Legues, Nina Lewin, Isahak Saidi

*14.4 – Peut-on mesurer l’effet des messages d’amour sur la cristallisation de l’eau de Masaru Emoto ? Protocole – Emmanuelle Baffert, Samantha El Hamaoui, Manon Frances, Coline Verluise

14.5 – Aromathérapie : des huiles essentielles peuvent-elles avoir un impact réel sur la concentration ? – Vanille-Charlotte Achaintre, Sophie Brenet, Laëtitia Fabre

14.6 – Phéromones humaines : les expériences de Wedekind et Cutler sur les phéromones sont-elles reproduites ? Tentative de protocole expérimental – Natacha Ayme, Théo Beaumann, Keltoum Benzaoui, Marylise Bourguignon, Julie Franca

14.7 – La planche oui-jà est-elle un vrai moyen de communication avec les esprits ? Nos croyances en l’au-delà influencent-elles cette communication ? – Cindy Verilhac, Alison Vitorio

14.8 – Quelles sont les prétentions des colliers d’ambre sur les enfants ? – Valentin Amati, Mahmoud Ben Frag, Nicolas Serbource

14.9 – Les lampes de sel délivrent-elles des ions négatifs bénéfiques pour la santé ? Origines de cette allégation, arguments des vendeurs et validité scientifique de ces arguments – Magali Teyssot, Anaïs Vieira da Cruz

14.10 – Impact de la lune sur la pousse des plantes – Test germination – Mathieu Ramon, Baptiste Sonnerat

14.11 – L’affirmation « L’abus des écrans peut nuire gravement au moral » est-elle vraie ? – Sylvain Le Tirant, Pierre Roibet, Basile Tosi

14.12 – Cryptozoologie : les bêtes des Alpes ont-elles une existence avérée ? Film – Compléments  – Antoine Bénéfice, Lilas Raguin, Pierre-Henri Thiollier

14.13 – Réalité scientifique du complexe d’Oedipe ? – Ismaël Benslilmane, Roumaïssa Hassaini, Jenifer Karam, Charline Mazoyer

14.14 – Étude des pierres qui affirment empêcher les ondes des téléphones portables d’atteindre le cerveau – André Polaszek, Naël Sbaghdi Julian Trouillon

14.15 – Les méridiens d’acupuncture exisentent-ils ? – Maximin Detrait, Geoffrey Jaouen, Élie Poncet

*14.16 – Quelle est la validité de la graphologie ? Son usage dans les tribunaux, les entreprises… – Thibault Boisedu, Nafissatou Diop, Anna Fall, Lucie Garcia, Maëliss Ingrassia, Charlotte Ravanello, Camille Stefanuto, Tariq Zakaria, Andréa Zanon

14.17 – Reproduire des feux follets en laboratoire (non soutenu)

14.18 – La vision commune de la vie des hommes préhistoriques présentée au grand public est elle erronée ? Étude du Pléistocène supérieur entre 130 000 et 11 000 ans avant EC – Yaël Grandcollot, Sabrina Lemaire, Maxime Martin, Meryem Outalbali

14.19 – Auto-combustion humaine – Lucie Genthial, Brian Rechard, Houda Tolimat

Saison 15 : décembre 2012

Voir la liste

15.1 – La science présentée dans Fringe est-elle rigoureuse ? – Benjamin Curot, Eloïse Gronlier, Jean Gautronneau et Quentin Vuillemard

15.2 – L’effet des protéodies de Sternheimer est-il démontré ? – Thomas Loïodice, Tonny Scheuring, Thomas Retailleau, Eva Horgues-Debat

15.3 – Les paralysies du sommeil expliquent-elles les cas type Carla Moran ? – Elody Sermay, Lucile Neyton, Pierre Pradourat, Carole Froment, David Mallet

15.4 – Analyse critique du packing, méthode thérapeutique controversée auprès des autistes – Marilou Barbiern, Sophie Koemmerer, Mathilde Proponnet et Estelle Raffin

15.5 – Source et théorie de l’affirmation de Todd Akin sur l’infertilité en cas de viol – Julien Annoni, Léna Da Ros et Marine Haurillon

15.6 – La controverse sur l’introduction de la théorie du genre dans les contenus d’enseignement – Sylvia Roe, Floriane Micoud, Justine Louis

15.7 – Expérimentation du conformisme au groupe – Josselin Bombardier, Robin Pichon, Léo Senique, Yann Sousseau

15.8 – Y a -t-il des hypothèses non-psychanalytiques à la pédophilie ? – Laura Ferraris-Bouchez, Virgile Genin, Lucas Centa, Jules Lefrère

15.9 – Étude comparative du prix d’une vie – Nicolas Fournier, Daniel Roubiol, Henri Dupouy

15.10 – L’archéologie au service du nazisme ? – Valentin Lemarchand, Alexandre Bardin, Fabien Allard, Pablo Pelorson

15.11 – Distinction Homme – Femme – Estelle Kohler, Marina Dor, Axel Venturini

15.12 – La détection des mensonges dans « Lie To Me  » est t-elle valide ? – Alain Berod, Nicolas Vittoz, Romain Chambard

15.13 – Vibration des pierres dans la lithothérapie – Emmanuelle Resse, Hippolyte Girard, Maxime Malossane, Benoit Lenoir

15.14 – Forçage -l’illusion du choix – Agathe Fontenay, Léo Rougier, Bérangère Deforche, Eymeric Berthier, Gwenaël Girod

15.15 – L’éjaculation féminine est-elle un mythe ? – Hugo Gamore, O. C.-L., Ronan Poncet, Maxime Guérard

Saison 16 : mai 2013

Voir la liste

16.01 – Biodynamie : le bio ésotérique ? – Éloïse Bérard, Gaël Chavignon, Élise Lecomte

16.02 – Lie to me : la théorie des lapsus fasciaux de Ekman est-elle valide ? – Blandine Briat, Amandine Desfonds, Prescillya Gremaud, Thuy Hanh Tong Thi

16.02bis – Lie to me : Lie to me : La communication non verbale trahit-elle le mensonge ? – FORTIN CHLOE, GALIANA JACQUES-ANTOINE, LEBRUN WENDIE ; LIBEAUT AXELLE

16.03 – Les animaux sont-ils sensibles à l’effet placebo ? – GERVAUD LUCIE, HUBLE MARJOLAINE, MORAND ALEXANDRINE, MORIN ANTHONY, PERRIER MICKAEL, VOGIEN ELODIE

16.04 – Y a-t-il des fondements scientifiques à la graphologie ? – ANDRE ADELINE, NGALO MARIELLE, SEGAERT LANCELOT

16.05 – La théorie du genre : analyse critique du documentaire « lavage de cerveau » de Harald Eia – DUBOIS-DANTHONY MANON, GAYDI AYOUB, OZIER-LAFONTAINE LOIC, REBUT THOMAS

16.06 – Analyse critique du documentaire « la révélation des pyramides » – CARPENTIER REMI, CHAMBON ALEXIS, DOPIERALA CINDY, MARIE THIBAULT, TATLIAN THOMAS

16.07 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – BOURGEAY MARIE, BOUVIER JORDAN, CASTELLA CHLOE, CIANCONE MATHIEU, DEMOLIS CELINE

16.07bis – L’hypnose thérapeutique – CHAIX TEDDY, ROUCHON KAREN, PIROCHE CAMILLE

16.08 – Programmation neuro-linguistique – les mouvements oculaires – TIXIDRE YONA, TRINDADE CLAUDIO

16.09 – Validité de la théorie de la main invisible du marché d’Adam Smith – Isabelle Cosson, Audrey Nallet

16.10 – Perception et pratique de la psychanalyse au sein de l’Univ. PMF – FERRARI MATTHIEU, GILIS JEAN-LOUP, MOMPER TRISTAN, PEPIN JULIE

16.11 – La lune influence-t-elle notre sommeil ? Mythe, croyance ou réalité ? – DUCLOS EMILIE, RASCLE ADELINE, SORBA SEVERINE, TILLIER PAUL

16.12 – La carte turque de Piri Reis témoigne-t-elle d’un continent inconnu ? – GACHET YVON, PICOT PAULINE, ROBICHON SOLENNE

16.13 – Y a-t-il des traces factuelles de l’arche de Noé ? – BOMPARD PAUL, CHARPENTIER ANTOINE, LALANDE LUCAS, REVEL CORENTIN, TOURNEBIZE ELISA

16.14 – Y a-t-il des fondements plausibles au vaudou ? – BETTAS-REGALIN Julie, CONTINI Sonia, GERMAIN Joaquim, SALINAS Claire

16.15 – Y a-t-il des fondements plausibles au mythe des vampires ? – CHENAG ISMA, GRASSA LEILA, GUETARNI HADJER, JULLIARD FANNY, SALAH NAJH

16.16 – L’existence du point G est-elle plausible ? – AUBIER-PINET MARIE, CHOEUR ARTHUR, GRONDIN ANAIS, SCANNELLA LORIS

16.17 – la communauté des coupeurs de feu – étude sociologique et mécanique des coupeurs de feu et de leur capacité –

BORGEOT MANON, BRUN MARIE, HURTAUD AMANDINE, JAGLIN PAUL, JAY LAURIANE, DIB MELANIE, MAZOUYER REMY

16.18 –Comment expliquer les expériences de sortie de corps – ARNOULD BENOIT , DETROYAT PHILIP, DUCONS DUBES FREDERIC, WAHID RAMI

16.19 – Le désir sexuel féminin est-il moindre que celui de l’homme ? – Fanny Berthoud, Julien Buonarota, Antonin Granier, Maud Marchal Dombrat

16.20 – Les piles de Bagdad – Alexis Bonnet, Jordan Cheraita, Célia Laplace, Sébastien Merceron, Laure Proietti

16.21 – Musicothérapie – La musique peut-elle réellement influer sur notre santé et si oui, de quelle manière ? – Sylvain Henry, Perrine Raguenet

16.22 – Le packing : analyse des critiques favorables et hostiles à cette méthode de soin de l’autisme – Céline Descieux, Quentin Faure, Louise Flattet, Silvia Georgin, Gaël Van Der Meij

16.23 – Peut-on ne plus ressentir le besoin de manger et de boire ? – Romain Harainck

16.24 – L’expérience de la 3ème vague en 1967 a-t-elle réellement existé ? – Lucille Bais, Clément Bertrand, Donia Chaiehloudj, Aurélie Dal Zotto

16.25  – Touranisme : l’utilisation du mythe d’Attila dans le parti d’extrême-droite hongroise ? – Brian Lacoste, Sophie Le Mesle, Nicolas Poncet, Gaëlle Rodriguez, Mylan Tounkara

16.26 – Homosexualité – existe-il un fondement biologique et cérébral à l’homosexualité ? – Adeline Certain, Selwa Douiheich

16.27 – Quel est l’impact de l’état d’esprit d’un patient atteint du cancer sur sa guérison ? – Bastien Alla, Théo Bourdet, Floriane Cypryk, Guillaume Pavis

16.28 – les négationnismes du SIDA ont-ils des arguments fondés ? – Damian André, Adrien Lorenter, Jan Schnabel

16.28bis – les négationnismes du SIDA ont-ils des arguments fondés ? – Alain de Raucourt, Léo Le Bris

16.29 – Y a-t-il des traces de racialisme dans le droit français ? – Timothée Courberand, Nicolas Léger, Clémence Monard

16.30 – Discussion autour d’un cas particulier de mâcheur de linceul : le « vampire de Venise » – Charline Bonnet, Emilie Blambert

16.31 – Y a-t-il des fondements plausibles au mythe des vampires ? – Heileen Vitry

16.32 – Créationnisme et géographie – Simon Veitl

Saison 17 : décembre 2013

Voir la liste

17.01 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – Émilie Fayolle, Anthony Finesso, Lucie Gente

17.02 – Y a-t-il des barreurs de feu à l’hôpital de Grenoble / sur quels critères sont-ils recrutés / Y a-t-il une hypothèse non surnaturelle aux barreurs/coupeurs de feu ? – Juliette Bouclet, Laura Bougnol, Clément Hémond, Hugo Jomier

17.03 – Y a-t-il des variations du placebo selon les pathologies ? Romain Clair, Juliette Kaufmann, Pauline Vasset

17.04 – Quels sont les arguments des pharmaciens pour vendre les élixirs floraux de Bach ? – Romanne Chabloz, Valentin Metral, Kevin Mullet

*17.04bis – Quels sont les arguments des pharmaciens pour vendre les élixirs floraux de Bach ? – Baptiste Breyton, Anandi Tamby, Margot Thirion

17.05 – Les thèses négationnistes du SIDA et du VIH – Claire Gallay, Léa Petrizzelli, Claire Terrasse

17.05 bis – Les négationnistes du SIDA – Guillaume Boullay, Maryane Mouttet, David Segura

17.06 – Quelle est la pertinence scientifique des « théories » du gène de l’homosexualité ? Astor Bizard, Maxime Dereymez, Raphaël Manger, Marie Mathivet

17.07 – Y a-t-il une influence de la lune sur nos comportements ? – Chloé Blasquez, Corentin Cortiula-Phelipot, Lucas Vigroux

17.07bis – Y a-t-il une influence de la lune sur nos comportements ? – Lara Tabardel

17.08 – L’existence de Jésus Christ est-elle plausible ? – Maxime Bioud, Anaïs Galtier, Kevin Mouyon

17.09 – Comparaison des niveaux d’adhésion au paranormal L1-2 UJF/Stendhal – Laurie Guenat, Timothée Guilhermet, Bastien Prelle

*17.10 – Vertus pédagogiques du pastafarisme – Léonie Brebner, Nicolas Delmas, Anneflore Marcel

17.11 – Refaire une expérience testant la sensation d’être observé – Mohamed Tahar Benzaoui, Léo Imbert, Romain Pernot

17.12 (1) – Peut-on comprendre et reproduire un « sang »de saint Janvier ? – Laëtitia Boarini, Sophie Bougherra, Marc Ruiz

17.12 (2) – Peut-on comprendre et reproduire un « sang »de saint Janvier ? – Xavier Parmier

17.13 – Série « The mentalist » : quels sont les outils zététiques utilisés par le mentaliste ? – Benaïssa Manal, Jérémie Berthillot, Marion Magaud, Bastien Miralles,  Hugues Richard, Rafaël Thalmann

17.13 bis – Série « Lie to me » : la théorie des lapsus fasciaux de Ekman est-elle valide ? – Idir Halimaoui, Anaël Hary, Alexandre Zorzi

17.13 ter – Le mentalisme se limite-t’il seulement à un numéro d’illusionnisme ? – Baptiste Bleuze, Jules Diard, Frédéric Viry (Magid Tahir)

*17.14 – Reproduire et expliquer une « cécité au changement » – Charlotte Brot, Gaëlle Bonis

17.14bis – Observer et reproduire une « cécité au changement » – Alice Nagabbo, Amandine Tignone

17.15 – Notre représentation commune des Gaulois est-elle proche de la réalité scientifique ? – Yann Bomy, Titouan Sauvage

*17.16 – Le rôle allégué de l’orgasme dans la procréation au cours des âges – Typhaine Aubert, Marion Fechino, David Loiacono

17.17 – Y a-t-il des arguments scientifiques à l’appui de la présence d’homéopathie dans les maternelles ? – Anaïs Nirefois, Emmanuelle Prévot

*17.18 – La main invisible d’Adam Smith – Mathilde Balaud, Anaïs Kougayan, Léa Leclercq, LeslieLerudulier, Emilie Schmitt

17.19 – Les cimetières d’éléphants existent-ils ? – Solenne Bochet, Valentin David, Enora Fremy, Thomas Mares

17.20 – Travailler sur un OOpart – Flavien Daniel

17.21 – Série Lie to me : la théorie des lapsus fasciaux de Ekman est-elle valide ? – Romane Cimadomo, Sandra Courtet, Benoît De Abreu, Dorine Grasso, Cendrine Hoarau, Marion Macron

17.22 – L’influence de l’état d’esprit sur la guérison du cancer – Flora Gautheron, Rémy Van der Zijden

17.23 – Y a-t-il quelque-chose de scientifique dans la programmation neuro-linguistique ? – Abderrahmane Bekkouch, Marouane Louizi

17.24 – Analyse d’une séquence d’une émission « paranormale » de votre choix (manque version informatique) – Astou Diongue, Christophe Merlot

17.25 – Le corps, l’esprit et l’être – la recherche raisonnable des propriétés et des attributs de l’existence humaine – Abel Aoun, Christophe Vignal

17.26 – Peut-on comprendre et reproduire un feu follet ? – Julien Hingant, Romuald Morel

17.27 – Y a-t-il une explication non surnaturelle aux disparitions de verrues par imposition des mains ? (manque version informatique) – Florine Bonfils, Marie Gradeler

*17.28 – Quels sont les biais de raisonnement dans le documentaire quantico-mystique « What the bleep do we know ? » –

Timothée Gallen

17.29 – Quels sont les biais de raisonnement dans le documentaire quantico-mystique « The living Matrix » ? – Régis Alonso (manque version informatique)

17.30 – Touranisme : comment l’extrême-droite hongroise manipule-t-elle l’histoire ? – Pierre Mouny, Claire Godefroy

17.31 – Y a-t-il des arguments solides à la géologie créationniste ? (manque version informatique) – Romain Vanderkhove

17.32 – Quelles sont les bases scientifiques du mouvement respirianiste ? – Théophile Bellintani

*17.33 – Y a-t-il une explication non surnaturelle aux piliers de ciment de Nouvelle-Calédonie ? – Tristan Facchin, Gwendaline Picton

17.34 – La vaccination contre la fièvre catarrhale ovine est-elle justifiée scientifiquement ? – Josias Lechertier

17.35 – Biais de raisonnement dans le documentaire « la révélation des pyramides » ? – Lucas Rigaud

17.36 – Enquête sur les idées reçues sur les abeilles – Maïlys Caminel

17.37 – L’hypothèse de DJ Gee est-elle toujours valable pour expliquer les auto-combustions humaines ? – Angélique Magnard, Alice Levrat

17.38 – L’écriture automatique – Adrien Da Silva, Marine Seyssel, Elsa Sidhoumi, Léa Tassan

17.39 – Sur quels arguments le packing, méthode d’enveloppement dans des draps mouillés sur les enfants autistes est-elle encore utilisée en France ? – Kubra Kaygisiz

17.40 – Fringe : quelle est la scientificité des faits dans la série ? – Pauline Theulin

17.41 – Attila et les Huns – Jérémy Lefrançois

17.42 – Accusations pseudo-scientifiques contre le hard rock – Anthony Baillus

17.43 – L’affaire Eleonora Zugun – Damien Roche, Guillaume Schwein, Darius Sigaud

17.44 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – Roméo Venditelli, Pauline Vasset, Vincent Vuadens

17.45 – Dans quelle mesure les événements relatés dans « Fringe » ont-ils un caractère scientifique ? – Charles Douangdara, Loïc Mottet, Thibault Villermet

17.46 – La distinction ceveau gauche-cerveau droit – Clément Serain

17.47 – Combustion humaine dite « spontanée » – Thomas Solignat

17.48 – La lune et ses influences – Margot Burillon, Mandy Combaz, Emmanuelle Condé, Margiot Kienast, Matthieu Vanneste-Ibarcq, Julie Vieillard

Saison 18 : mai 2014

Devoir maison – voir ici

Saison 19 : décembre 2014

Examen écrit n°1 – voir énoncé .

Saison 20 : mai 2015

Examen écrit n°2 – voir énoncé ici

Saison 21 : décembre 2015

Voir la liste

21.1 – Analyse critique du documentaire « La révélation des Pyramides » – Flavien Gérard, Alizé Vialle, Hiba Rouissi, Noémie Guillemenot, Marion Krieger

21.2 – Quel est le type de lien qu’entretient la NASA et la médecine quantique ? – Enya Vetillard, Alexia Robbaz Sarica, Kevin Bonnet, Groot Bastien, Marion Lacombe

21.3 – Comment l’extrême droite française manipule et utilise t-elle le mythe de Jeanne d’Arc ? – Arthur RIGNON, Laury TESTOUX, Sonia PETIT, Nicolas FAUS

21.4 – les possessions démoniaques – Loudun et Morzine – Typhaine Jambon, Cécile Vetroff, Marie Belot, BRICHA Oussama, Emilie Amant, Margot Fombonne

*21.5 – L’existence de Jésus de Nazareth est-elle plausible ? – Chedli Taieb, Léa Leclercq, Laure Chardon, ARNOLD Christophe

21.6 – La découverte de l’écholocation chauve-souris – Jean Vial, Elie Ensuque, Yann Austernaud

21.7 – Niveaux d’adhésion aux pseudo-sciences des étudiants du domaine de la santé – Ophélie Lusseau, Angélique Raynaud, Jules Ravon

21.8 – Pouvons-nous monter un protocole permettant d’affirmer ou d’infirmer l’existence d’une capacité chez un radiesthésiste ? – Margaux Peyrard, Pauline Lhomme, BARRE-VITIELLO Benoit, CHAPUIS Niels, Marrou Alban

21.9 – La lithotherapie a t-elle une réelle efficacité thérapeutique ? – Théodore de Marliave, Pablo Lalouette, Guillaud Eloïse, Loris Léo-Crapiz

21.10 – Comment peut-on expliquer rationnellement les marques d’Eleonora Zugun ? – Alexandre Tournois, Arthur Olla, Elisa Guillermin, Noemie hoestlandt

21.11 – L programmation neuro-linguistique permet-elle de détecter les mensonges ? – CALKA Maxime, BIGOT Antoine, KONIECZNY Baptiste, GIFFON Lisa

21.12 – Peut-on comprendre et reproduire un feu follet ? – STORET Juliette, VEILLET Aglaé, Helie-Joly William, Khaled Belarbi

21.13 – Peut-on comprendre et reproduire un feu follet ? – Louis Boisrame, Léa Trouillon, Chakir Ardenne, Elsa Labbé-lavigne

21.14 – Quelle est la validité de la pyramide de Maslow ? – Julien Valverdé, Thibault Verrecchia, Coskun Dogan, Mathias Curcio

*21.15 – Est-il raisonnable d’en faire partie dans une chaîne de Ponzi ? – Borana Dollomaja, Julien Sorbier, Cédric Auvray, David-Antoine Haeusler

21.16 – étude des thèses et preuves sur la survivance contemporaine du Mégalodon – Benjamin Goessens, Roland Bonnet, Mathieu Dumax-Vorzet, Lara Vilette, Juliette Gagnaire

*21.17 – Expérience sur l’effet mouton-chèvre – Salomé Vincent, Jérémy Raschella, Chloé Vella, Williams Randy, Emeline Mercadier

21.18 – Le terrorisme : du premier siècle à nos jours – DABBABI Idriss, BESSET Lauren, Brian DE CASTRO, Marine DELANNOY

*21.19 – L’effet Barnum est-il toujours d’actualité en 2015 ? – Sarah Zerizer

21.20 – Hypnose – Adrien Boucault, Jason Bouvier, Lucas Marques, Jules Croidieu, Nicolas Beroud

21.21– Les attaques de la Bête du Gévaudan étaient-elle l’œuvre d’animaux sauvages, une entreprise criminelle, ou ont-elles une autre origine ?* – Nihal SATIA, Johan ARONS, Baptiste VALLET SIMOND, Marion USE

21.22 – Analyse des bases scientifiques du mouvement respirianiste – Maryna DILPHY, Leonore MANTION, Nathan EPALLE, Marine DIOT

21.23 – La lune a-t-elle une influence sur les naissances chez les animaux ? – Camille Leroux, Morgane Davin, Jérémy Favre, Noémie Beyeler, Léa Regazzoni

*21.24 – Comment expliquer la non-putréfaction du moine Itigilov ? – Margaux Carriquiry, Anne-Lise Demoulin, Noémie Fekete, Félicie Lorenc

*21.25 – Pourquoi observet-on une phase de déclin tous les 4 ans chez les lemmings ? – COUTANT Opale, CLERC Bartholomé, LOALENEUR Thomas, Lilia Douissi, Kamal Laghzioui

21.26 – Analyse d’une séquence d’émission « paranormale » – Mélanie Départe, Mélanie Blanc, Régis Alonso, Paulin Vataire

21.27 – Comment on choisit les barreurs de feu à l’hôpital de Grenoble ? – Piérine Dethez, Julia Sarrazin, Marion Souteyrat-Bréat, Hugo Lopez, Dumitru Corini

21.28 – L’opération Chaton Acoustique a t-elle réellement eu lieu ? – Yanis Oumeziane, Samir Benhalilou, Marcelline Andrianasolo, Valentin Mercet

21.29 – Peut-on croire en l’existence du Chupacabra ? – Trichanh Teddy, Pallier Antoine, Morin Baptiste, Le Garrec Elouen

*21.30 – Quelle est la validité de la pyramide de Maslow ?– Lesnier Léa, Kerkour Rémi, Brossette Brice, Couret Robin

*21.31 – les médias ont-ils la capacité d’offrir une approche pragmatique du « Deep Web » ?– Florian Marco, Benjamin Besnier, Vincent Aubert, Romain Thévenon

21.32 – Les prédictions faites par Elisabeth Teissier se réalisent-elles plus souvent que des prédictions faites sans méthode astrologique ? – Cyprien Eymond Laritaz, Laura Saulle, Grégory Vienot, Elea Paret, Anais Gouot

21.33 – Comment la forteresse de Cuzco a-t-elle put être bâtie ? – Laure Pavlov, Léana Bergonzoli, Célia Beaumond, Ihsane Rabii, Émeline Grillot

21.34 – La cure de Breuss – VALETTE Camille, OCTAU Clotilde, POUSSET Marine

*21.35 – L’influence de l’autorité d’un médecin sur le comportement des individus – Margaux Plessis, Samuel Athanase, Ariane Ancrenaz, Titouan Girod, Quentin Faidide

21.36 – Le contact physique peut-il influencer nos décisions ? – Théo Girerd, Guillaume Amieux, Stephen Brellier, Eléonore simonitto-Deletrre

*21.37 – Pouvons nous légitimement penser que la création/diffusion du virus du sida serait une conséquence d’activités humaines dans la deuxièmes moitié du vingtième siècle ? – Enzo GIOVANNITTI, Louis REYNOUARD, Andréa PRUD’HOMME, Sophie PAUCHON,

*21.38 – Il était une fois en Inde, un bébé qui prenait feu – La définition de la combustion spontanée est-elle pertinente dans le cas de Rahul ? – Maureen Gentil, Ophélie Jobert, Lucie Drouin, Lucas Garnier, Kévin Gazoufer

*21.39 – comment le syndrôme des faux souvenirs se manifeste-t-il en France ? Dans quellle mesure est-il pris en compte au niveau juridique ? – Maela Magagnin, Perrine Molliex

21.40 – Analyse critique de « the living Matrix » – Lorenzo JACQUES, Kévin BIBET, Margaux DESCOTES GENON, Julien LOPES DE CARVALHO

*21.41 – La théorie des chemtrails est-elle viable scientifiquement ? – LAROUI GAYMARD Sarah, LASSALAS Etienne, GARNIER Manon, LHOTE Noémie

21.42 – De quelle façon pouvons-nous interpréter le mythe du Wendigo ?  – Alexandre Voignier, Arthur Gamain

*21.43 – L’intervalle du diable – Chris Tatinclaux, Florent Rambaud, Nelly Diverchy

21.44 – étude sur le diable deJersey Devil – Joaquim Ferreira, Niels Toularastel, Mehdi Gherrabti, Mathieu Smarzyk

21.45 – Comment contrôler nos rêves ? – Marion Tissot, Sztrenacka, Thomas Ribeiro, Ugo Vuillermet, Dorian Joonekin-Arnaud

21.46 – Utilisons-nous la magnétite de notre corps et pouvons-nous l’utiliser consciemment ? – ROUX Mel, Sylvain Saliba, Avi Suissa et al.

21.47 – Le « vampire » de Venise – Le mythe historique face à la réalité scientifique – ROSIER Arthur, JOULAUD Camille, BARLES Rémy, JAY Louison

21.48 – Y a-t-il une preuve tangible de l’existence de trace d’extra-terrestre dans la zone 51 ? – Bérénice Midoux, Hugo VINCENT, Olivier Beutin, Baptiste Calcagni

*21.49 –Les miroirs ardents d’Archimède ont-ils été une arme plausible lors du siège de Syracuse en -215 av JC ? – FERE Antoine, AGNESE Pierre, MAIER Pauline, PASTOR Maëva, Frédéric Pérignon

21.50 – L’indignité nationale, entre droit et déshonneur – Fadila Mazouz, Jean-Loup De Saint-Phalle

21.51 – La civilisation gauloise, entre idées reçues et réalité historique – Nicolas Ivol, Flavien André, Marine André, Genevois Clément, justine Praly

21.52 – Le vampire de Venise – Cyril Joubert, Lucas Volle, Ludovic Peysson, Clémence Brissot

*21.53 – Les pharmaciens sont-ils capables de négliger la santé d’une personne fragile au profit de médecines alternatives –Nicolas Castano, Juliette Laplante, Nils Defauw, Sarah Sibeud, Marjolaine Serre, Manon Caire-Fontana

21.55 – Expliquer et reproduire une cécité au changement – Estelle Reymond, Elisa beaugrand, Mariya Rutyna, Logan Villard

21.54 – Sophismes dans Thank you for smoking – Pierre-Alexis Krstic, Robin Aucordier

21.55 – Expliquer et reproduire une cécité au changement – Estelle Reymond, Elisa beaugrand, Mariya Rutyna, Logan Villard

21. 56 – Le chupacabra : un mythe ou une réalité ? – Florian BICHET, Simon FAURIEL, Mathis GARDET

21.57 – Influence de la musique sur nos comportements – Fiona Chiri, Morgan Ramis, Camille Briottet, Yohan Ricolleau

21. 58 – Quelle est la validité de la pyramide de Maslow ? – Marine Bernabeu, Emilie Bidaud

21.59 – écholocation chauve-souris – Habou Bakar Ismael

*21.60 – En quoi la scopesthésie suscite-elle autant de polémique de nos jours ? – Pauline Marietta, Aurore Michallet, Estelle Parent, Magali Pelissier

21.61 – Série LOST : les phénomènes mystérieux de la série ont-ils une explication scientifique ? – Loris Martin, Micha Megret, Salim Simakan

21.62 – La notion de terrorisme – Samar Abou-Jaoud

21.63 – Est-t-on sûr que c’est Francis Bacon qui a écrit les œuvres de Shakespeare ? – Mathilde Rochart

21.64 – Foudre en boule – Juliane Rizzo

Rattrapages

21_A – le la 432hZ sources et études – Baptiste Messina, Didier Florent

21_B L’ordre du temple solaire : quels furent les méthodes de recrutement employées ? Colyne Cochet

21_C – L’effet Kirlian – Avi Suissa

21_D – Peut-on capter des voix du passé dans les microsillons des poteries anciennes ?

Marion Souteyrat-Breat

21_E – Les Illuminati de Bavière – Philippe Moerman

21_F – Colliers d’ambre et dents de bébé – Piérine Dethez

Saison 22 : mai 2016

Voir la liste

*22.01 – Homéopathie, le savoir des pharmaciens – Thibaud Aymoz-Bressot, William Blanc, Anaëlle Brion, Lise Brun, Yoann Julliard, Wivina Marcellini, Thomas Mercier, Cheyenne Pilloud, Marina Pons, Noémie Riedinger

*22.02 – Vertus curatives de la forêt de Vallin, où en est-on ? – Daniel Charbonnel, Cyril Chardon, Kevin Bibet

22.03 – La musique a-t-elle une influence sur les animaux ? – Victoire Lelong, Artur Dizin

22.04 – Les magnétiseurs peuvent-ils soigner ? – Charlotte Poligny

22.05 – Quelles sont les origines des pensées magiques liées au dégoût dans notre société ? – Salomé Claude, Marine Foray, Camille Exertier dit Monnard

*22.06 – Les arguments scientifiques avancés par Monsieur Thierry Souccar sur le lait de vache permettent-ils de sérieusement nous alerter sur sa consommation de masse ? – Fanny La Manna, Mehdi Djeghdir, Julien Noirat, Millian De Magalhaes

22.07 – Acupuncture – bilan scientifique sur la douleur, et mécanisme Agnès Chene, Amandine Sola, Coralie Thomé, Laurène Trollier, Mélanie Valente

*22.08 – La tisane qui fait dormir Karine Bouhid, Teddy Merle, Raphaël Mestre, Axelle Vitalis

22.09 – Les tisanes pour dormir, nous endormirait-on ? – Dorian Callegaro, Léo Dal Moro, Léo Sztulzaft

*22.10 – La vague – The third wave – Ronan Clerec, Andréine Uliana, Johanna Vattier, Laetitia Masso, Juliette Conjard

22.11 – La vague , une histoire houleuse – Mathilde Armand, Margot Hardion, Kevin Horngren, Amira Haddad, Marion Coves

22.12 – L’expérience de la vague a-t-elle vraiment existé ? – Merve Kolbasi, Ami Sidibé

22.13 – l’expérience de la 3ème Vague – Thibault Sarter

22.14 – Mécanismes de béatification et de canonisation – Steven Tinoco Tea, Justine Tredez

22.15 – Analyse de la validité scientifique des mécanismes de béatification et de canonisation dans l’Église Catholique – Alicia Billard, Nicolas Bardinon

22.16 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Yoann Soulier, Thibault Nicolas, Bastien Valverde, Mathilde Rochart

22.17 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Valentin Descormes, Jessie Pras, Valentin Thery

22.18 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Émeline Garcin, Mathilde Herrero, Laurie Laffont, Sébastien Ruiz, Geoffrey Vallet

*22.19 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Océane Bequie, Mégane Gellens, Clémence Pecarella, Clément Plantade, Héloïse Poirot, Noémie Zeby

22.20 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Honorine Caillat-Truitaz, Mathilde Faure-Sartore, Margaux Maurice, Déborah Merceron

22.21 – Peut-on généraliser la théorie de Paul EKMAN à l’ensemble des individus présents sur terre ? – Jules Delpech, Emma L’helgoualch, Valentine Msika, Lucien Moins, Océane Pallandre, Jeanne Philippe

22.22 – La synergologie est-elle fiable ? – Younès Benslimane, Inès Grib, Clément Jacquet, Mélanie Millioz, Marcelline Samadane, Arthur Sibut

22.23 – Les micro-expressions : la théorie de Paul Ekman – Magali Arnaud, Vithya Kirubakaran, Kenza Maddalena

22.24 – Manies dansantes de Strasbourg en 1518 – Yann Anquetin, Justine Bergeron, Jéromine Boizot, Lucine Hugonnard

22.25 – Cancer et rôle de l’état psychologique – Camille Chaulaic, Tristan Dieny, Mathieu Klein, Alexandre Leuillet

22.26 – Les substances aphrodisiaques – Sophia Coffy, Margot Evrard, Maël Favre, Margaux Lambusson, Camille Penelle, Camila Takhedit, Fleur Vernier

22.27 – Cristallisation émotionnelle de l’eau – Émilien Beziat, Paul Charpiot, Cassandre Duclaux

22.28 – Biotypologie – Jean de Bony – Léa Albayeh, Mylène Le Caër, Marion Louvet

22.29 – Le prix d’une vie – Lucie Rizzo, Hugo Vincent

22.30 – Quels sont les facteurs pouvant faire varier l’évaluation du prix d’une vie ? – Camille Dusserre, Ruben Harutyunyan, Olivier Nashawati, Faustine Relange

22.31 – L’examen polygraphique est-il réellement infaillible ? – Laura Boulogne, William Bourgeois, Valentine Casali
22.32 – Les sépultures « déviantes » de Kilteasheen – Solenne Barry, Matthieu Béal, Iliana Ghazali, Heniek Katgely, Bastien Terrier

22.33 – Enfants indigos & Kryeon – Laura Gourmelen, Manon Hermann, Anaëlle Jordan, Morgane Joubert

22.34 – Chromatothérapie – Cassandra Negro, Maëlle Pelerin, Aurélie Perrier, Théo Stival

22.35 – L’affaire du Pain Maudit de Pont-Saint-Esprit – Cléa Boiron, Sarah Ducreux, Ingrid Eyrolles, Léa Houbre

22.36 – L’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit – Quentin Durieux, Arthur Flaget

22.37 – L’association pédophile North American Man/Boy Love Association (NAMBLA) – Dimitri Evstratov, Nathanaël Jacquier, Mevlude Kocak

22.38 – Mécanismes de l’hypnose de spectacle – Maude Cavaliere, Emma Kerdu, Thibaud Leclerc, Méline Zenati

22.39 – L’influence de la Lune sur les crimes – Melyna Barbuto, Marie Vialet, Anissa Yahia-Bey

22.40 – Y a-t-il une corrélation entre la lune et la natalité ? – Laura Genty, Marilyne Grosjean

*22.41 – Barreurs de feu – critères de sélection à l’hôpital de Grenoble – Solène Jouanny, Sébastien Jouslin, Benoît Jousseaume, Maryse Napoleoni, Charlotte Pascault, Trygve Prestgard

22.42 – Les barreurs de feu ont-ils une influence sur leurs patients ? – Giovanny Bellune, Lamine Bensalem, Alexandre Bouquet, Florence Rebsamen

https://youtu.be/1T5biYffJkU Témoignage Patrick Meunier

https://youtu.be/P7hovNWGa-M Témoignage Claude Banes (version courte)

22.43 – Napoléon Bonaparte : la partialité dans le traitement de l’histoire ? – Joséphine Bourgeois, Loïck Kalumuna

*22.44 – Archéologie et nazisme – Léo Francke, Maël Morel, Dorianne Santo, Meriam Zorgati

22.45 – Les politiques de santé traduisent-elles des enjeux contemporains ? – Ninon Gagliardini, Ayoub Goubet, Ikram Regragui

22.46 – Est-il raisonnable d’être climato-sceptique ? – Tristan Brazon, Paul Chauvigné, Pablo Compargue, Maxence Do, Guillaume Rinaldi

22.47 – La sympathicothérapie – Chloé Laurent

22.48 – La sensation d’être observé est-elle un hasard ou sixième sens ? – Hugo Coquet, Sébastien Denis, Rodrigo Costa Gabriel, Kimberley Guthfreund

22.49 – Osmanagic et les pyramides de Visoko – Florine Borrel, Florian Della Gloria, Boris Gagnière

22.50 – Osmanagic et les pyramides de Visoko – Ewann Lotz, Maxime Ory

22.51 – Les expériences de sortie de corps – Maëva Fabert, Rémi Guella, Romane Morati, Priscilia Morel, Florian Vallin

22.52 – Influence de l’autorité des médecins sur le comportement des individus – Erwin Durand, Geoffroy Dussy Lachaud, Alizée Faulconnier, Eva Garda, Elsa Gourdon, Medhi Luciano

22.53 – CHS , le cas Kazmierczak – Antoine Bard, Alexis Bertrand, Dorian Demars, Mickaël Elliott

22.54 – Rêves lucides : jusqu’où peut-on aller et quelles sont les limites ? – Nicolas Audemard, Quentin Aubert, Julia Peytard

22.55 –Le cas Eleonora Zugun – Charlotte Blazy, Eva Berceron, Emilie Bozonat, Hugo Castejon, Léa Corbieres

22.56 – La pyramide de Ponzi – Loan Beloeil, Thomas Biancato, Pierre Chiaverina, Antonin Malcles, Pablo Maniglier

*22.57 – Test de l’affirmation PNL : quelqu’un qui ment regarde vers la gauche, quelqu’un qui dit vrai vers la droite ? – Adrien Alexandre, Perrine Breyton, Kimberley Brun, Julie Malige

*22.58 – Thierry Souccar et le lait – Matthieu Battier, Elda Bauda, Vincent Chauveau, Blandine Lyonnard, Justine Pagnier, Baptiste Serre

* ? 22.59 – Étude comparative entre la lutte des bonnets rouges et le mouvement originel dont ils se revendiquent – Lucas Bourjaillat, Lucas Gaudinat

22.60 – Colliers d’ambre et dents de bébé : origine et vérification – Ema Berramdane, Axel Greub, Loti Kornmann, Tanguy Mégevand

22.61 – TCI, channeling – Maxime Grossi, Manon Lisambert, Linda Mikhail, Agathe Moret, Alex Picon

22.62 – L’étoile KIC 8462852 et ses scenarii extraterrestres – Philippe Coulon, Maxime Jaunatre, Christophe Tatinclaux, Madeleine Villeminot

22.63 – La validité scientifique des théories d’Alfonso Caycedo, fondateur la sophrologie – Abdelmajid Badaoui, Manon Descombes, Anthony Di Gioia, Lisa Rutigliano

22.64 – Véracité et mythes de la vie et des miracles de Padre Pio – Charlotte Beauclair, Claire Blanquart, Léa Chambon

*22.65– Les expériences de sortie de corps Paul Cange, Guillaume Ensenlaz, Marine Reboullet, Chloé Sudre

*22.66– La carte du Vinland est-elle un faux ? – Julien Debard, Félicien Giraud

22.67 – Test de l’affirmation PNL – Katia Joud, Didier Kelian, Benjamin Lopez, Matea Raznatovic Mrdak, Benjamin Régnier

22.68 – Médecine quantique et MORA – Hadrien Bejuy, Maxime Chevaux, Adrien Rosuel, Guillaume Vero

22.69 – Analyse des bases scientifiques du respirianisme – Louana Boroli, Lucille Capdevielle-Fidel, Maëla Lemercier-Pinier, Hippolyte Séchaud

*22.70 – Le statut ambigu du baume du Tigre – Mathilde Argoud, Camille Coutaz, Fracy Damoune, Ilona Dos Anjos, Robin Durand

*22.71 – La pratique du Reiki – Sonia Bouaicha, Yoann Boucard, Marie Bouvier, Thi-My-Phuong Do, Alexandre Gaïd-Bonnet, Sylvain Sasse

*22.72 – la carte de Piri Reis – Théo Baudry-Sherry, Elisa But, Mouctar Mamadou Diallo, Lounis Miloud

22.73 –Quelle est l’efficacité propre des substances aphrodisiaques ? – Léonie Ehrig

22.74 – Prix d’une vie – Raphaël Ardito

Rattrapages

22A Affaire Biotrial – Maxime Nitsche

22B Affaire Jacques Masset – Zakarya Khelif

22C Traduction Recueil moisissures – Amel Houda Mediouni Semrouni

22D Croyances laos + Traduction Recueil moisissures – Vithayasack Sirimanotham

22E Traduction Recueil moisissures en arabe – Hnida Aouatefe

22F Affaire Jacques Masset – Sirine Naceri

22*G Affaire Yang-Ting – Garance Jacquot

22H AMM homéopathie – Kim Barret

22I Peczely et la chouette – Leyla Avci

22J Faux souvenirs induits – Pablo André

22K What the bleep – Michael Dehais

22L Femme de Vicessous – Anissa Yahia-Bey, Melina Barbuto

22M Claude Sabbah – Margaux Maurice

22N Affaire Yang Ting – Evan Plantier

22O Traduction ouzbek – Yassin Babouri

Saison 23 : décembre 2016

Voir la liste

23.01 – Les sorcières de Salem – Estelle FINE, Juliette GAUDET, Julie JEANBLANC, Maud SENAC

23.02 – Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances / sur les crimes et délits (effet transylvanien) ? – Evanne ASTIER, Mathilde FAURE SARTORE, Sophie SENG, Tiffany TRIBOULIER

23.03 – Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances / sur les crimes et délits (effet transylvanien) ? – Seher CELIK, Ilies GHERSA, Paul HENRY, Clément MEJEAN, Laurane MOLLARD

*23.04 – Test de l’effet Knobe – Thomas FAUCHE, Antonin.MACLES, Emilien MANTEL et Béranger SCHWAB

23.05 – Les possédées de Morzine – Lauren CHARLES, Alicia CHARLET, Laureline DELAHAYE, Maëva NIANG

23.06 – Peut-on mesurer l’effet des messages d’amour sur la cristallisation de l’eau de Masaru Emoto ? – Christopher ALLENE, Jean-Baptiste BIQUARD, Laureen BRUNET, Lucas PORLAN

*23.07 – Test de la sensation d’être observé, ou dans quelle mesure l’apprentissage sceptique peut-il influer sur l’apparition du phénomène de la sensation d’être observé ? – Thomas BADIN, Mina BERNARD-SALMIRS, Mana BOURDET, Clémence CHARLES, Alexanne CHESNEAUX, Laura CITTADINI, Simon DADER, Laurine DELORME, Doriane DEPUYDT, Julia DWORAK, Coralie EYNAUD, Johan FERRAZZI, Charlotte GENIN, Sylvain GUICHARD, Paul MARSEILLE LABRANCHE, Océane MASOERO, Césame MELCHER, Lucile RUEL et Anaïs SETTURA

23.08 – La sensation d’être observé – Ménélic BAUDOIN, Kahina BOLLET, Lona GUILLEMIN, Florie GUMERSINDO- JAMET, Anne-Sophie MARGUERITTE

23.09 – Le rôle des médias dans la société civile d’aujoud’hui – Milan JAKOBIZ, Axel ONIFADE, Valentin SABINA

23.10 – Refus d’un texte de loi proposant un frein à la prise en charge psychanalytique de l’autisme – Camilia DEBBICHE

23.11 – Hypothèses non psychanalytiques à la pédophilie – Charlène NOGARO, Véronique SABATIER, Pauline VALLERAN

*23.12 – Bushido, historicité et mythes – Lucie FLATTET, Alain LEONARD, Louane MATUSZCZAK et Marine PASCALIS

23.13 – Pouvons-nous prouver l’influence de l’autorité d’un médecin sur le comportement des individus ? – Victoria BELLI , Charlotte MARTIN, Mathilde MARTINS, Rosario WASHINGTON

*23.14 – La scientificité des motifs d’accusation de sorcellerie de la fin du XVème siècle jusqu’au début du XVIème siècle en France – Chloé LE BRET, Quentin MARX, David MONTALVO, Morgane ROISSE-MERLIN et Thibault VERNET

*23.15 – L’affaire du pain de Pont-St-Esprit – Emilie BERNAZ, Cécile HERAUD, Baptiste REYNAUD, Clémentine STEPHANT et Laura VUAGNOUX

23.16 – Y a -t-il des hypothèses non-psychanalytiques à la pédophilie ? – Hugo LAGOUGE, Fanny PEBRE, Léa PHIMANAO

23.17 – Chromatothérapie – Pauline DORMES, Charly PATRAT, Martin ROCHAS, Moein SARHADI

23.18 – Influence lunaire et féminité – Salomé CARLE, Gabrielle COTILLON, Lisa CROCE, Margault DESMALES, Louis PRUDENT

23.19 – Limites de l’influence de l’autorité des médecins sur les individus – Léore ALOY-MANIGLIER, Virginia BALLON, Mélissa BARREAU, Roxanne TERRAL

*23.20 – Le discours climato-sceptique, ou Claude Allègre, l’imposture climatique ou la fausse écologie – Iliana BITZBERGER, François EYRAUD, Corentin FOL, Makan GANDIT et Félicie THORAVAL

*23.21 – Le fluor – Mathilde DIEUMEGARD, Océane MANGEL et Audrey MARNAS

*23.22 – La rationalité dans l’analyse néo-classique est-elle fondée ? – Thomas BOYER, Ronan JEZEQUEL, Laurent JUVENET, Alexis LAURENT et Nawel REY

23.23 – Comment un exorciste fait-il pour détecter une personne possédée d’une personne non possédée ? – Matthieu BERNARD, Nicolas PEREIRA

23.24 – Partialité dans le traitement de Napoléon Bonaparte – Lucile BERTHOLLET, Damien CAPLET, Tom DIAZ, Adam LAROUSSI , Matvei PAVLOV

*23.25 – Régime GAPS et autisme – Hugo GALLIEN, Anaïs GRILLET, Camille MARTINIE et Nolwenn MARQUIS

23.26 – Black mass et le satanisme – Rachida HATFOUT, Baptiste LEMETTRE, Inès TGUAFAITI

23.27 – Hypnose de spectacle – Thibaud HENRI, Antoine LAUGIER, Valentin RODRIGUEZ, Antoine

SAINT-JEAN, Olivia TOURNIER

23.28 – La Lune – Nisrina ABDELKADER, Brice CHIRON, Antoine MARTIN, Camille MEUNIER, Julie RAYNARD, Loan VAN GELE

*23.29 – Le fauteuil de la mort – Marine AGNEL, Fabrice BOUTET, Lorraine DUMONT GIRARD, Marine DUNIER, Emilie GAUTHIER et David MARTIN CHEVALIER

*23.30 – La théorie du grand remplacement de Renaud Camus, ou notre civilisation est-elle en train de disparaître ? – Marylou BLONDIN, Salomé MAMY, Clementine MARTIN, Scott McGUIGAN, Idris SHAH et Jahm-Aldinne SPELO

23.31 – Faire gargariser le lait par des femmes blanches et riches le purifie-t-il ? – Olivier BEUTIN, Baptiste CALCAGNI, Wesley CARSOULLE, Benoît LEGUAY

*23.32 – Lampes en cristal de sel – Kim BARRET, Alice BATTAREL, Clara MOSCA, Benjamin TAM et Fanny VIDAL

23.33 – Réseau Hartmann – Paul ARMAND, Claudia AROD, Célia BOUZEMBRAK, Emilie JAHIER, Lucas METREAU

23.34 – Les sorcières de Salem – Priscilla BERINDEI, Candice GEINET, Cédric GENIN, Manon LANOS

*23.35 – Le suaire de Turin, par Sarah CORTAY

23.36 – La transcommunication instrumentale et le channeling – Célia COLIN, Violaine HERNANDEZ, Thibaut LOCOLAS-RIO, Mickaël MOUNIER, Marine SEVELIN

23.37 – Un code d’honneur appelé bushido a-t-il dicté la conduite des samouraïs japonais ? – Lorenzo PORCU, Lucille RUBBO-PERRIN, Fayçal SLIMANI, Lisa SORIANO, Tarik TASALP

23.38 – Quel est le savoir des pharmaciens sur les fleurs de Bach ? – Florian BROT, Pierre-Louis DIDIER, Mathias FAVRE PETIT MERMET, Mattis MEHADJRI, Swann RUYTER, Pablo THOMAS

23.39 – La sensation d’être observé – Elisa BOURHIS, Florian DUPRAZ, Jérémy GATTA, Maylène GILLET, Sylvie MALEAPPANE, Alexis VIARD

23.40 – Les sorcières de Salem et protocoles mis en place – Lamia EL HERROUF, Julien ESCALLE, Sarah OLLIVIER, Sophie RIALLAND, Blandine RIBOTTA

23.41 – Les tables oui-jà – Victor PEPIN, Hugo REBOULET, Rémi ROUSSEAU, Benoît SONZOGNI

*23.42 – La partialité dans le traitement historique de Napoléon Bonaparte – Théo BOURGEOIS, Jordan DEMMER, Avo GHARIBIAN, Mathieu TANTOLIN et Rémi RICHOUX

23.43 – Le mouvement grenoblois anti-vaccin – Noémie ARNAUD, Félix GUEGUEN, Samuel GIRAUT, Jérémy GUILLAUD, Adeline ROCHATAIN

23.44 – Le pranisme – Marianne ADAMS, Éléonore ANNEQUIN-DIGOND, Charlotte DENOS, Manon GILLES, Mathilde OSTERNAUD

23.45 – Tester le protocole Ganzfeld – Zoé BONNET, Théo BOUIX, Dorian BUSTOS, Lléna CONNAN, Zak FLEURY-DENAIX, Frédéric JOSSERON

23.46 – Les médiums ou les radiesthésistes sont-ils capables de retrouver efficacement des personnes disparues ? – Guillaume COLLAIN, Aleksis HALLIER, Paloma LANCHIPA, Clément METHE, Guillaume

PATTOU, Maëlys RYO

23.47 – Biais dans « The living matrix » – Cyril CORSO, Hugo DUTOIT, Baptiste FAURE DARAN, Salomé MAURY

23.48 – Projet Mk-ultra – Quelles sont les limites du réel du projet ? – Isaac HAMMAMI, Amélie MANDON, Camille MARCQ, Julien PEREZ, Alice VIARD, Maëva VIGNON

*23.49 – Le projet MK-Ultra et la mort toujours étrange du scientifique de l’US Army Frank Olson – Bertrand GAUSSENS, Valentin MOULIN, Diego PENA AGUILAR LlOTARD et François VIEUX

23.50 – L’être humain peut-il seulement se nourrir de lumière ? – Lucie BONNEFON, Chloé MAHIEU, Claire RACT, Juliette TRIDON

23.51 – Le prix d’une vie – Pierrick FROTTIER, Hélène MARGIRIER, Sirine PORTE

23.52 – Dérive sectaire en psychanalyse – Patrice ÉLIE, Loris LUIGGI, Guillaume MURA, Alexandre VOIGNIER

23.53 – Les Possédées de Loudun – Hugo CARRETEY-DARLET, Robin DETURCHE, Léo HIVERT, Nemanja JELACIC, Ilona JOUBERT, Floriane MOINE-PICARD

23.54 – Le projet MK-Ultra – Julien BERLAND, Gaël DE BONIS, Maxime GARDET, Dylan MORTREAU, Yves PERRISSIN-FABERT

23.55 – Le projet MK-Ultra – Clément BERGMAN, Anaïs LAVOREL, Frédéric MARCANTONI, Maude TAGAND, Romain THIVOZ, Marion WALTER, Loïs SYLVESTRE

23.56 – Le projet MK-Ultra – Grégoire COUTURIER, Nolwen KERLOCH, Aurélien RIGOTTI, Tania SOLIER-BRIN

23.57 – Combustion humaine – Guillaume DUHEYON, Maël GRAFF, Provence MAHJOUB BONNAIRE, Quentin SELLIER

23.58 – Colliers d’ambre, efficaces ou non ? – Vicky ESCH, Mélanie SIMON

23.59 – Mariés au premier regard – La compatibilité amoureuse relève-t-elle du domaine scientifique ? – Lucas COMBIER, Laurène SEYRAC, Élisa SIMON, Amélie SOMMEREUX

23.60 – L’influence d’autrui – Guillaume ALBOUY, Cloé MURDINET, Salomé SANCHEZ, Laura SARACINO, Antonin SGRO, Dylan TAVANT

23.61 – La Lune a-t-elle une influence sur les crimes et les délits ? – Maya Narindra, ANDRIANARIJAONA, Céline Chankessani NGINN

23.62 – ?? Célia ANTONIOTTI, Teddy ARMONIA, Giovane BRETEAU, Hugo DE CARAVALHO

*23.63 –La proposition de résolution Fasquelle sur l’autisme, étude de son rejet et de son traitement médiatique – Grégoire COUTURIER, Nolwen KERLOCH, Aurélien RIGOTTI et Tania SOLIER-BRIN

23.64 – Pourquoi certains députés ont proposé une loi interdisant la prise en charge de l’Autisme par des méthodes psychanalytiques ? Et pourquoi cette loi a été refusée ? – Sonia Haoues

Saison 24 : mai 2017

Voir la liste

24.1 – Chromatothérapie – Lucas MOREAU, Jessica CHOMET, Thyann CHUREAU, Océane GRASSET, Pierre VAN BAAREN

*24.2 – La Programmation Neurolinguistique : étude du modèle Walt Disney de R. Dilts – Manon DUGIT-PINAT, Quentin PICCOLI, Lisa PAILLUSSIERE, Elsa BROCHIER, Elisa DECOURCELLE, Rayan HACINI

*24.3 – Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances / sur les crimes et délits (effet transylvanien) ? – Shaan PREVOST, Noémie JULITA, Iris PAPAIOANNOU, Alysée DIJOUX, Marion BLAIN

24.4 – Malléabilité de la mémoire, quels sont les mécanismes des faux souvenirs – Emmanuelle FILLAT, Lara NOBLE, Florinne MARLANT, Morgane TERME

*24.5 – L’efficacité des médiums lors d’enquêtes policières est-elle prouvée ? – Francis DEVAUX, Rémi CHAMPON, Tristan CHAPUS, Céline CHARLES

24.6 – Faut-il croire en la PNL ? – Soufiane SAJIDE
24.7 – Radicalisme : les terrorises sont-ils « sous-éduqués ? » – Awatef ASSAL KHIMECHE, Maël SERRANO, Leïdja PREVOST, Baptiste GRAND, Pierre CHIAVERINA
24.8 – Est-il raisonnable de faire partie d’un système de Ponzi ?– Isabé LAROCHE, Aurélie PONTON, Kerrian MINIAC, Lois MICHEL-MAZAN, Théo MICHEL, Tristan MATHON-VAUQUELIN
24.9 – La lune a t-elle un effet sur les naissances ? – Lisa NUTTALL
*24.10 – Homo Pongoïdes, l’homme congelé du Minnesota – Hugo VALDENAIRE, Félicien MARGUERETTAZ-MAIRESSE, Alexia BENDRIS, Mathilde CHAMEL
*24.11 – Mémoire des enfants. Étude de cas : l’affaire d’Outreau – Morganne ARNAUD, Léa LISI, Anastasia LESNE, Romain BALDUCCI
24.12 – Mythe et historicité du Bushido – Quentin LEGER, Ezra MOLKO, Samantha CALLEGARI, Paul GANDINI, Angelina ZACCANTI

24.13 – Quels mécanismes peuvent expliquer la déconsidération d’un problème de santé public et la sous-évaluation du risque des maladies professionnelles consécutives à l’inhalation de poussière d’amiante telles que l’asbestose et le mésothéliome pleural ? – Edgar MATRINGE, Alexis ZAPPA, Rony BOUYER, Lisa ORIOT, Valentin DING, Antoine GIMBERT
24.14 – Le clitoris, entre croyances, sciences et pratiques – Fanny COQUARD, Ilona MARCHAL, Floriane DUGAIN, Antonin LAMOTTE
*24.15 – Les sépultures déviantes de Kilteasheen – Arthur SERBAT, Roman CHARVIER, Carla DAMIRON, Mélodie DUPRE, Yoshua PINERA, Pierre-Vincent BARBON
24.16 – Peut-on prouver l’efficacité du phosphénisme sur l’accroissement des capacités cérébrales? – Manon MOUTENET, Eliott WEIR, Louise MONDOLOT, Félix JAMBON, Mélis BELMOKADEM, Manon MOURIER BAROU
24.17 – L’existence de Jésus-Christ est-elle plausible ? – Isaac JUSTON, Zoé SCHUSTER, Thomas SELLAMI
*24.18 – L’existence de Jésus Christ est-elle plausible ? – Gabriel ROGER-MARGERITAT, Amelle ZITOUNI, Angélina COQUELIN, Yannis VECCHIALI, Marie DANTONNEL
*24.19 – Les raisons de censure peuvent-elles être similaires dans les pays du Maghreb et en France ? – Wissem MHANI, Hanan MOUNTAZIH, Majdouline MERRI, Nora JAAFAR, Simon MARSEILLE
24.20 – Rêves lucides – Julia PARISOT, Chloé GIME, Louise CAREL, Alycia NAU, Alexandra BARDOS
24.21 – Les techniques pour faire des rêves lucides sont-elles prouvées ? Si oui, lesquelles ? – Héloise VOSSIER, Brice NIES, Margot SALEN, Anais VAILLANT
24.22 – Sur quels fondements reposent les rêves lucides et quelles sont les hypothèses mondialement reconnues ? – Marie THERON, Donia TEBOURBI, Francesco BONIFAZI, Louis FERNANDEZ, Etienne BOUCHET, Maxime MOISSON

*24.23 – Test de Wason, biais de confirmation, d’appariement, influence sociologique – Martial DAMAISIN, Anthony PRUDENT, Mohamed LAALIAOUI, Arnaud TUPIN
24.24 – Test de Wason – Thibault CARLETON, Damien DUBLE, Aurélie MIGUET, Siliako HEITEKAVA, Inès ZITOUNI, Clément LEROY
24.25 – Le packing comme méthode de soin des autistes – Sean CAPPE, Simon CHARLES, Charly CAUDOUX, Benjamin REGGANE
24.26 – Dans quelle mesure l’hypnose de spectacle révèle-t-elle des mécanismes potentiellement dangereux ? – Wendy GAUTHE, Léa SONNERAT, Joris ROUILLON, Titouan TARDY

24.27 – La sensation d’être observé – Mickaël TONDELA, Elsa SEGUIN, Morgan SALVETTI, Elisa TERRIER, Guillaume AMBEL, Donatien BERTSCHY
*24.28 – Le protocole Ganzfeld permet-il de mettre en évidence l’existence de la télépathie ? – Émilie COUTIER, Mathilde CHAPELAY, Camille TRIBOUT, Anaïs DANIEL, Antoine ROTIVAL, Antoine DROBECQ, Thomas GUEVARA, Marion CARRE, Jules GUITTERREZ, Rayan HACINI, Dylan GUILLIOZ, Maxime VALENTIN, Thomas GARDON, Mathieu SAVIN, Benjamin METHE, Sylvain BUSCOZ, Marion CARRE, Antoine ROUX
24.29 – Le protocole Ganzfeld – Alexis NEVEU, Lena MANIN, Jérémy MARTINET, Margot MAGNENAT
*24.30 – L’expérience de Ganzfeld prouve-t-elle l’existence d’un paramètre de nature télépathique entre deux individus ? – Bastien SAVIN, Noélie GANIVET, Timothée MUNSCH, Esteban GARCIA
24.31 – La critique du traitement médiatique de la découverte de Lucy – Maxime ORY, Ewann LOTZ, Damien HUET, Arnaud RICHIERO
24.32 – La combustion humaine spontanée, testabilité de l’expérience de Gee – Mathieu VIENNOIS, Quentin LAVERTON, Melissa ARTALLE, Sybille ROUGÉ
24.33 – Channeling – Léa GENTHON, Camille GUIDI, Mathieu BERNIS, Flavie BASIANON, Héloïse FONTANA, Matthieu AGUILERA, Naël HAMZA, Sana MZATI, Seher ADAM, Théo CROS
*24.34 – Les arguments de la NAMBLA et de la René Guyon Society sont-ils valables au regard de la science et de l’analyse rhétorique ? – Charlotte MARTIN, Noémie MALOSSANE, Childeric DEZIER, David MIMRAN
24.35 – Les enquêteurs du XXe siècle pourraient-ils nous donner des preuves concrètes sur la possibilité d’un monde souterrain tel Agartha ? – Valère EICHINGER, Hugo PARNOT, Baptiste CHABAUD, Florent MARQUET, Charlotte LATARGEZ, Méverick GRAUX, Fabien ROSARIO-GALLO

24.36 – La mémoire de l’eau – Expérience du riz de Emoto – Dylan LEONE, Sonia TAAMALLAH, Léo BELLO, Vincent DEVESA
24.37 – Quelles sont les hypothétiques origines du Bloop ? – Damien SOUBEYRAND, Pierre-françois MOTTE, Niels ROBERT, Valentin THOMAS, Victor DOUET, Erwan MANCEAU
24.38 – Enquête sur le mouvement grenoblois anti-vaccin – Florent AUFFRET, Simon FREL, Julien BADII
24.39 – La cure Breuss a-t-elle une validité scientifique aux yeux de la médecine conventionnelle ? – Caitlin BRIDGE, Imane BOURELAF, Célia FERRIER, Bénédicte COURANT
24.40 – La gendarmerie fait-elle appel à des médiums en cas de disparition, et si oui avec quels efficacités? – Emmanuelle LEO, Déborah MARCON, Sarah MARTINEZ
*24.41 – La statue de Vercingétorix d’Alise-Sainte-Reine est-elle réaliste ? – Solène DELEGLISE, Caroline FACCHINI, Arsène MARQUIAND, Théo MAZOYER, Antoine PICAROUGNE, Adrien RASATA
24.42 – Le nécrophone de Thomas Edison – Loïc HOUDEBINE, Nicolas HUCHET, Alexandre CLEYET-MERLE, Martin MUET
*24.43 – Les arguments anti-avortements sur le syndrome post-abortif sont-ils valables ? – Salomé BURGET, Deborah TORRES PEREIRA, isadora MATHEVET, Mélanie MILLIOZ, Priscilla FREYDIER, Dorine LAMPASONA, Aurore CHATELLET, Sarah BALDIN-BRESSOT-COIMBRA, Valentine LAIZEAU

24.44 – Test d’un nouveau protocole de l’expérience de Zener – Quentin LAUSSINE, Elea-Jana SMITH, Megan LOMBARDI, Deborah DINDINGER, Alex GRAND

24.45 – Par quel moyen les sectes arrivent-elles à avoir une emprise sur les personnes de pouvoir ? – Arthur BRUN, Jérémie BRAT, Christopher MORANGE, Mathieu ASENSIO, Léna MOINS, Jade VIGREUX, Kiyane ZOBRI
24.46 – Argumentaire de la Nambla et de la Rene Guyon Society – Lola SBORDONE, Lucie DEREUR, Paul MARCUZY, Juliette LARMARGNAC, Laëtitia CAUQUIL
24.47 – Le mouvement raëlien – Clara FUSERO, Faustine COMBIER, Sara MOULIN, Anaïs POUCIN

24.48 – En quoi l’humour augmente-t-il l’intérêt d’une publicité ? – Wassim CHARFEDDINE, Hugo DA CRUZ, Sammy BEDIM, Mohamed EL HAKOUNI

24.49 – Quelles théories permettent d’expliquer le fait que les personnes qui croient au paranormal sont témoins de plus de phénomènes qu’elles jugent paranormal que les personnes qui n’y croient pas ? – Noémie POIRIER, Anouk BOISSY, Antonin HUNERFURST

Saison 25 :  décembre 2017

Voir la liste

25.1. Les réussites alléguées de la planche oui-jà reposent-elles sur le principe idéomoteur ? – Yaëlle BUISSON, Coline GRANGE, Victorine GUIHANO, Johanna HAILLOUD
25.2. La commercialisation des phéromones humaines repose-t-elle sur des bases scientifiques valables ? – Clémentine BEDOCK, Corentin BRAULT VANDAME, Lénaël BUTTON, Adam KNEITZ, Claire LAMBERT
25.3. Éjaculation féminine – mécanismes scientifiques, part de mythe – Manal CHIGUER, Joanna FLUTEAU, Nathalie GOUOT, Marianne RIOCREUX-VERNEY
25.4. Les forces de l’ordre font-elles appel à des médiums en cas de disparition ? Si oui, avec quelle efficacité ? – Elisa FABBRO, Emeline BOEUF, Thibauld BERANGER, David LAMBERT
25.5. Peut-on prouver l’efficacité des fleurs de Bach ? – Tien NGUYEN-PHUC, Nina REVOL, Lucie BOISSONNET, Mathis BEN ALI, Raphaëlle JAY, Morgane ROGER-MARGUERITAT
25.6. Y a-t-il un lien scientifique entre la lune et les comportements violents ? – Marion BERNARD, Constance BEGHUIN, Meryl CAÏADA, Louna BOZKIEWICZ, Élodie CHRISTOLOMME, Sarah DELLA-BALDA, Nina BAUDIN
25.7. La lune influence-t-elle la criminalité ? – Julie CAPELA, Leonore JÄGER, Noémie MARGIER, Stéphanie MAURIN, Chicco GRAVA, Léo BARRAILLER
25.8. Le réseau Hartmann en géobiologie existe-t-il ? – Vincent CHARREL, Camille ANTOINE, Nathan REYNAUD, Adrian SORET, Corentin NOYER, Julie MELOT
25.9. Description des mécanismes de manipulation dans les cas d’hypnose de spectacle – Mélanie CARMINI, Maëliss FRESU, Morgane TOURNIER, Emanuel JEBOURIAN
25.10. Description des mécanismes de manipulation dans les cas d’hypnose de spectacle – Marion BESSODES, Aurélie BRUN, Marie ALEPEE, David BOUVAREL
25.11. Description des mécanismes de manipulation dans les cas d’hypnose de spectacle – Nafsika KOUTSOS, Berekia KONE PEGABOH, Assia SAIDJ, Lolie GINET, Clarisse CUGNOD
25.12. Le chronoviseur d’Ernetti – Maxime SEVESSAND, Marion DEVILLE-CAVELLIN, Honorine SEGUIN, Floriane IRMA, Camille ROUX
25.13. Le packing est-il une méthode de soin efficace dans le traitement de l’autisme ? – Coline FONS, Estelle KOUYOUDJIAN, Mélanie LOPES, Virginie LOURACO, Manon PAULIN
25.14. Validité scientifique des théories de Caycedo, fondateur de la sophrologie – Caroline VON DACH, Clarisse BEROUD, Helène BROMMER, Lisa DAMIANI, Manon MADELON
25.15 Régime GAPS et autisme » – Clarice CHABUEL, Léa FERVENTIN, Loïc CARRON, Théo SILVESTRE, Nolwenn LE ROUX
25.16 Le Mokele-Mbembé existe-t’il ? – Dylan LEONE, Arnaud BAROZ, Maxime EYME, Mial Jonathan MIAL, Quentin DALBAN
25.17. The Bedford level experiment – Anaëlle ARCHINARD , Tanguy FLATRY, Joachim LAURENT, Margaux LEVENANT, Morjanne SABRI
25.18. La théorie de la Terre plate a-t-elle des arguments recevables scientifiquement ? – Hannah CALBO-LEIMAN, Andreïa CAMPS-CAMPINS, Pedro DESIDERATI, Charles-Antoine MEUNIER-CARUS-VINCENT, David Jean-Philippe MILLON-FREMILLON, Raphaël PEPIN, Antoine PUECH
25.19. Évaluation des poupées  » pédophiles  » TROTTLA – Lou GOUY, Taolham QUERNIARD, Marie UZEST, Jérémy MAIGRET
25.20. Peut-on reproduire des feux follets en laboratoire ? – Denis GRONDIN, Frank SOLDANO, Sébastien DAHY, Elliot BES
25.21. Qi gong – Yu HAN, Xia LI, Qiaoyu WANG, Gamze DURUER
25.22. La croyance populaire sur la latéralisation du cerveau est-elle valide scientifiquement ? – Noé SIMON, Lowan DANIEL-CONTI, Lolita BICAÏS, Félix BOBILLIER, Camille BOUACHA
25.23. Le cas de Anneliese Michel est-il explicable par une définition moderne de la schizophrénie ? – Emeline CHEVROL, Amarande MOUROSQUE, Lisa SOURICE, Magaly BAYON
25.24. Combustions humaines : l’hypothèse de la cétose est-elle meilleure que celle de Gee ? – Camille EUVRARD, Manon SCHMITT, Lila BARRET, Joris PLACETTE, Amélie MICHEL, Emie DELEPINE
25.25. Les expériences sur la sensation d’être observé peuvent-elles être parasitées par des facteurs non contrôlés ? – Thomas CHAZELLE, Milène DACHET, Coralie PERCHE, Messaouda SILALLI
25.26. La sidération – Chloé PESENTI, Tommy FESSELET, Candice GIRAUD, Joris GUGLIELMI, Malou HUGONNARD
25.27. Fondements de l’eau colloïdal – Olivier DESCHAMPS, Rayane LOUARDI, Lorris SAHLI, Julien MILLOT, Stienka KROICHVILI
25.28. Le chronoviseur d’Ernetti – Oriane GAL, Angélique LOIODICE, Mélodie CAVAGLIA, Léonie GUERLEZ
25.29. La méthode NAET désensibilise-t’il des allergies ? – Quentin COMERMA Y VINAS, Davy RUTIGLIANO, Clémentine TAMISIER
25.30. Analyse scientifique de la psychogénéalogie – Marion BOIVIN, Jade BOITEL, Francis BERNARD, Solal FAYET, Marion COMPERE
25.31. Le mouvement « en marche pour la liberté vaccinales » a-t-il des arguments scientifiques valides ? – Juliette MOYET, Louis BARBIER, Lucile SUEUR, Maëlle GUILHERMET, Thomas MARMOL
25.32 L’inefficacité alléguée de certains vaccins par les mouvements anti-vaccins sont-ils scientifiquement pertinents ? – Thomas CHATEL, Fatin FAHDI, Camille GOURDAN, Marie GEORGES
25.33. Tester un protocole Ganzfeld – Cassandre BEUDIN, Juliette DHEDIN, Hugo MARTHINET, Léo MIBORD
25.34. Drapetomania et Dysaesthesia aethiopica : y-a-t’il des preuves scientifiques à Geel’appui des théories de Samuel A. Cartwright ? – Esin GURBUZ, Augustin ANDRE, Alice BRUCKER, Marius MASSUCCO
25.35. Le Christ cosmique, sa légitimité au pouvoir – Nathan CACERES, Natcha TORRES, Grégoire BOUVIER, Joanne GASS, Ugo MAZIER
25.36. La lithothérapie – Lisa REIX, Anaëlle DENIEL, Elsa REGIS, Célia TOUMI
25.37. Y a t-il des hypothèses non psychanalytiques à la tendance à la pédocriminalité ? – Kylian BARDINON, Juliette ALLEMAND, Fantine BALDACCHINO, Laurie ALLEGAERT, Juliette ALLOIN, Florian PANIEGO, Lyes BELABID
25.38 L’efficacité de la cure de Breuss peut-elle être prouvée ? – Lila LINDO, Elea-Jane SMITH, Coline MAUXION, Clara BONNETTI
25.39 La malléabilité de la mémoire – Lisa CARRENO, Tom PELLISSIER-BRILLEAUD, Mario MIRAGLIA-PHILIPPOT, Sandy ARTAZ
25.40 Une épée romaine retrouvée en Nouvelle-Écosse – Léo CHAPUIS, Yann BOUVIER, Julian DEBOVE, Lounis VINCENT, Maxence FRADIER
25.41 Le swordgate : une épée romaine en Nouvelle-Écosse ? – Florian BONY, Esteban DI SANTOS, Jérémy PELLETANT, Imade MAANANE
25.42. Sophrologie Caycédienne – Stéphanie LEGRAND, Clotilde LOBJOIS
25.43. L’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit – Alfred MOODY, Kassandra FLOC’H, Mathilda DEDUYTSCHE, Nathan FOSSEY, Quentin PORTHEAULT, Antoine BROC
25.44. Sensation d’être observé – Valentine GRAND, Orlane RAMASSAMY
25.45 Mythes et historicité du Bushido – Ayoub GOUBET, Issa CAMARA, Rafik BOUKHATEM
*25.46. Urinothérapie – Génésis MÁRQUEZ VIVAS
25.47. Peut-on mesurer les messages d’amour sur la cristallisation de l’eau de Masaru Emoto ? – Tristan DELILLE, Julien MATHIEU
25.48. La statue de Vercingétorix d’Alise-Ste-Reine est-elle réaliste ? – Adrien FAGOT, Manon GRANDVIERGNE
25.49 La croyance en la Chance augmente-t-elle les performances ? – Tristan LEVET, Charles LIGNON, Laurène LIGNON
25.50 La pleine lune a-t-elle une influence sur l’Homme ? – Marie GERVAUD, Anthony MONTALVO AMARO, Maureen REYNAUD, Emilio SAINT-AMAN, Léa SAINTE-MARIE
25.51 La biologie totale – Margot BREMOND, Mathilde PASCO
25.52 La gendarmerie fait-elle appel à des médiums en cas de disparitions, et si oui, avec quelle efficacité ? – Andréanne DUBOUCHET, Méline DUSSERRE, Alexis GALAN, Manon POSSANZINI
25.53 La lune et ses influences – Maxime CARRON, Théo GENOUD, Pacôme LAUVERNIER, Hanène NOURINE, Dylan VERGER
25.54. La cryptozoologie – Lou MAURICE-LAFORGE, Léna LOZINGUEZ, Hugo COHEN-BACRIE, Pierre COMBES, Théo CLARY, Martin PRIVAL
25.55 Les phéromones humaines existent-elles ? – Melissa JAY
25.56 Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances, crimes et délits ? – Henda BEDOUI, Lea BOUCHET BERT MANOZ, Soukaina LAKHBIZI
25.57. L’efficacité du collier d’ambre peut elle être prouvée ? – Célia PINO, Célia DEREPAS, Dora SETTOUF, Lisa QUEINNEC
25.58 X – Kitone BURLET-PARENDEL
25.59. La statue de Vercingétorix d’Alise-Ste-Reine est-elle réaliste ? – Maël GREGOIRE
25.60. L’hypothèse de l’astéroïde K-Pg et de l’extinction des dinosaures non-aviens est-elle contestée ? – Clara DUBOIS, Boris CAUDAL, Rudi LASCO, Claudia BORS (pas de dossier info)

25.61. Y a-t-il des hypothèses explicatives aux transfixions complètes de Mirin Dajo ? – Jeanne RAVIREL, Frédéric FRANCIS, Fitmih ROGE, Eleonore ABETH

Saison 26 : mai 2018

Voir la liste

26.1 La théorie de la Terre plate admet-elle des arguments scientifiques recevables ? –  Hugo MONCHOIX, Camille REBUFFET
26.2 Le syndrome de LIMA – Élodie COSTANTINO, Audrey BURTIN, Guillaume MIRAS, Remy PATRUNO, Steven BEL
26.3 L’astrologie, une pratique critiquable – Constance BONNET-MASIMBERT, Eva DALBAN-PILON, Marilou PERRIN, Amandine KIEFFER, Lindsay FILIPPONI, Anastasia GAMONET
26.4 Le réseau Hartmann en géobiologie existe-t-il ? – Lison MORAND, Inès CHARLET
26.5 Effet Mandela – Chrystel CAPOGNE, Numa CROZIER, Noémie CHAPRON, Thomas FERRARI, Alice GOURDIN
26.06 Hypnose thérapeutique – Tom POIGNANT, Maé SAUMON, Elena NIRSIMLOO, Jérémy PETITJEAN DE MARCILLY
26.7 Y a-t-il des anti-vomitifs dans les McDo ? – Antonin BRESSON, Alexis PELLETIER, Jade GUICHENAL, Jeanne SERRA, Marion RUSSO, Romain BULLAT, Shane MOISSONIER
26.8 Que valent les pourcentages de réussites aux examens présentés par les écoles ? – Thibault GORNJEC, Yohann RYON, Aurélien FLORI, Kevyn CLAUZON
26.09 Aromathérapie – Milie MORET, Théo AILLOUD, Chloé CHAPAYS, Damien MARTINET, Lucas FERNANDEZ, Délia BENNOUR, Sabrina CHERRAD
26.10 L’amour : un phénomène complexe aux enjeux biologiques et sociologiques – Caty BALULA, Laura SATIN, Diane THIBAUT, Charlotte AUCLAIR, Laurène ARGENVILLE
26.11 Le créationnisme de Harun Yahya, l’Atlas de la Création – Adrien CAIZZA, Prunelle CARCASSONNE, Ghislain BANOS, Lauren CALU
26.12 Expérience du Riz de M. Emoto – Laura FREBY, Marius MONNIER, Clément CHLOUS
26.13 Quels sont les protocoles scientifiques ayant tentés d’accréditer les thèses praniques d’Ellen Greve, alias Jasmuheen ? – Sarah LIEDOT, Mathilde MURE, Étienne BABEAU, Vincent DESMAISON, Adrienne TEILLET
26.14 Quel sens revêt le mot délinquance aujourd’hui ? – Simon TROUSSIER, Mickaël TROUSSIER, Sylvestre WAMPACH, Mohameth FALL
26.15 Y a-t-il une influence de la Lune sur les êtres vivants et la nature ? – Charline GAILLARD, Mélinda GAYDOU, Lucie POSITELLO, Élodie PABION
26.16 Le pain de Pont-Saint-Esprit, un pain maudit ? – Manina SUE, Elsa HUBLE, Julie HARDY, Anissa GRINE, Samia HERBADJI
26.17 L’efficacité thérapeutique de l’huile essentielle de Menthe poivrée peut-elle être prouvée ? – Luce GAYET, Malvina GARNIER, Coline GESSE, Lorane HELLE
26.18 Quels sont les biais de raisonnement dans le documentaire quantico-mystique « The living Matrix » ? –
Emma GUIRAUD, Thomas VANDENDORPE, Théo BUISSON, Benjamin COSTE
26.19 Existe-t’il des méthodes subliminales qui ont une efficacité propre sur l’arrêt du tabagisme ? – Émilie BAUP, Corentin BOULENGER, Kévin MICHEL, Charlotte VETIZOU
26.20 Hypnose de spectacle – Clara PONS, Amandine Machado, Manon OPERON, Marina RUI, Pauline PRAVAZ
26.21 quelles sont les bienfaits thérapeutiques de l’Autonomous Sensory Meridian Response ? Stéphane RODRIGUEZ-GRATTIER, Lucile SELLIER, Amélie VALESCH, Leïa MARTIN
26.22 La réuction du stress basée sur la pleine conscience (Mindfulness-based stress Reduction) – Marion PINATELLE, Théo LOPES, Lola RAMIREZ, Léa REBOULET
26.23 Loi de Murphy – Leslie DOS SANTOS, Camille FUSER, Souhaili SAIDI, Lucas SURREL, Justine BELLOT
26.24 Est-il plausible que le Bitcoin soit basé sur un schéma de Ponzi ? – Alice JACQUIER, Aurélien SECARDIN, Kirill NIKOLNIKOV, Alexandre BORTHOMIEU
26.25 Comment les statues de l’île de Pâques ont-elles été créées ? – Corentin BOURDARIAT, Cléa MOYNE-PICARD, Jessy DOS ANJOS, Lalie BERTRAND
26.26 Quels sont les faits d’origine qui ont amené David Icke à poser le complot reptilien ? – Benjamin CITERONI, Tiffany CASCIOLI, Charlotte CERETTI, Nina VANMALDERGHEM
26.27 Les araignées peuvent-elles pondre sous la peau ? – Zoé PONTON, Florine PELLERING, Isabelle JULIAA, Inès MUCEL, Héloïse VIVIER
26.28 Les gérants des casinos augmentent-ils le niveau d’oxygène dans les casinos pour favoriser la volonté de jouer des clients ? – Téo FROSSARD, Valentin CASSAO, Emma ALLARD, Florent MARION
26.29 Le cas Mandela – Basile SAUNIER, Mathieu PERRIN, Alexandre SKOCZYLAS, Simon MATHEX
26.30 Combustion humaine « spontanée » – Coline GONIN, Karim ZIANE-KHODJA, Eva LEHEUP, Tom FRANCES, Jérémie GAMBLIN, Valentin GIANSANTI, Fatima TOURE
26.31 Channeling, TCI – Bérengère LOCATELLI, Florentina KEZDI, Benjamin MITTON, Swann RUYTER
26.32 La « nouvelle chronologie » (récentisme d’Anatoli Fomenko) ?  – Honoré KHAMVONGSA, Clément JULLIN, Enzo PICCATO, Chafik ARIF
26.33 L’efficacité de l’effet Pygmalion dans le milieu scolaire peut-elle être prouvée scientifiquement ? – Hava-nur KARADEMIR, Ipek DOGAN, Alexandra DEFLORENNE, Enrico CARRA, Charlotte BUIS
26.34 Les mystères de l’île de Pâques – Marine POUZIN, Astrid OLECH, Maëlle PREUX, Marine PIQUEREZ
26.35 Quelles sont les facteurs qui permettent la réalisation d’un rêve lucide ? – David FERRERO, Younes BOUHROUM, Amira AREM, Hamza EL GORCH, Zinedine BELKASSEM, Bouchra MEDDAH
26.36 Les câlins de Amma – Jérémie LECOCQ, Victoire GUERRINI, Zohra RUIZ, Laëtitia BOYER, Anthony KEFES
26.37 L’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit : est-il raisonnable de remettre en cause l’hypothèse de l’empoisonnement par l’ergot de seigle ? – Fanélie BUFFAT, Manon GINOUX, Justine LEFEBVRE, Athénaïs FANDOS
26.38 La gendarmerie fait-elle appel à des médiums en cas de disparition et si oui avec quelle efficacité ? – Erika COLLE, Sophia LARBI, Guldane OZER, Thomas COSTE-CLEMENT, Manon CATTANEO
26.39 Télépathie – Maëva RAKOTOSON, Apolline BARRET, Logan QUELVEN, Léna TUFNER, Céline BONNET
26.40 La carte du Vinland est-elle un faux ? – Yann UPJOHN, Léo ROBO
26.41 L’influence de la lune sur les naissances – Marius MAILLET, Robin LETERRIER, Basile RIHN, Rémi ROUX-SIBILON, Valentin MEZIANE, Noé GIRAUD
26.42 Quel est le savoir des pharmaciens sur les élixirs floraux de Bach ? – Nino ORIOL, Alissa GRITTI, Valentine PARAZZA, Lilia REMLI, Louise PERSONNAZ, Cléa PILET
26.43 L’efficacité de la lithothérapie peut-elle être prouvée ? » – Anaïs GREMILLET, Sébastien DUMONT, Yann MINARD, Encelyn VOISINE, Victor DEVAUX-CHUPIN
26.44 La conférence de Vincent Courtillot : les arguments avancés en faveur de la théorie climato-sceptique sont-ils valables ? – Thomas LESOURD-LAUX, Jordan PRAYER
26.45 Le pouvoir de la parole sur les plantes – Thibaut PELLISSIER, Loup BELLIARD, Louise FLORIN
26.46 Existe-t-il une stratégie optimale pour les jeux de société de type « loup-garou » ? – Julien FAGOT
26.47 Le Channeling – Alessio D’ARRIGO
26.48 La musique peut-elle influencer le développement et la croissance d’une plante ? – Marina ACEVEDO, Clara CROUZOULON, Maëlle THINON, Maëlle VIALLE, Zoé ZWISLER-JORAND
26.49 Analyse critique du sondage « Sexe et politique » – Aloïs DELASALLE, Marie AGIER, Juliette ORIOT, Tiphaine DUCHÂTEAU, Ambre AUJARD-CATTOT
26.50 Existe-t-il des émotions universelles ? – Romane BARBOTTE, Clara CARREZ-CORRAL, Coline DURUPT
26.51 Enseignement de la zététique – Yohan RICOLLEAU
26.52 Théorie de la justice de Rawls – Mathilde VOISIN, Mickaël GUIGAND, Caroline ROBERT
26.53 Lithothérapie – Jordan JIMENEZ, Dorian CERMENO-VIVANCOS
26.54 A quel point le principe des méridiens est impliqué dans les bienfaits (scientifiquement prouvés) engendrés par la médecine énergétique (Acupuncture, moxibustion)? – Charly MOLLE-COUSIN
26.55 Les experts économiques à la TV française sont-ils les vecteurs d’une pensée dominante ? – Nicolas CHARPENTIER
26.56 La théorie de la terre plate et ses partisans Guillaume GUERGUY
26.57 Affaire Petrik + traduction 25 moisissures en russe Elysaveta DYEGTYAROVA
26.58 Le pastafarisme – San Wee HUR

Best of – Les meilleurs dossiers Z du semestre 24, mai 2017

Depuis douze ans, les étudiant-es qui suivent le cours Zététique & autodéfense intellectuelle à l’Université Grenoble-Alpes rendent des dossiers. Certains sont vraiment très bons, et méritent d’être diffusés. D’autres sont certes moins bons, mais valent le détour par une certaine forme d’audace. Ce semestre, il y a de la psychologie (modèle Walt Disney de Dilts, test de Wason, affaire d’Outreau), de la parapsychologie (avec deux dossiers sur le Ganzfeld), de l’histoire (Jésus de Nazareth, Vercingétorix), de la lune, des médiums, et du bizarre comme à Kilteasheen ou dans le Minnesota avec l’homo pongoïdes. Il y aussi des sujets plus complexes, sur les argumentaires pédophiles et sur le pseudo-syndrome post-abortif cher aux anti-avortement. Merci à vous, collègues étudiant-es ! Je me régale à vous lire.

Je précise que pour des étudiant-es de 1ère et 2ème année, ce type de travail d’enquête est souvent une première pour elles-eux, aussi la forme est-elle parfois décousue, et les fautes sont parfois la forme de vraies constellations. Peu importe : ce qui compte est la qualité de la recherche, et la curiosité.

La Programmation Neurolinguistique : étude du modèle Walt Disney de R. Dilts – Laurene DEPIERREUX, Quentin PICCOLI, Lisa PAILLUSSIERE, Elsa BROCHIER, Elisa DECOURCELLE, Rayan HACINI

Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances / sur les crimes et délits (effet transylvanien) ?  – Shaan PREVOST, Noémie JULITA, Iris PAPAIANNOU, Alysée DIJOUX, Marion BLAIN

L’efficacité des médiums lors d’enquêtes policières est-elle prouvée ?  – Francis DEVAUX, Rémi CHAMPON, Tristan CHAPUS, Céline CHARLES

Homo Pongoïdes, l’homme congelé du Minnesota – Hugo VALDENAIRE, Félicien MARGUERETTAZ-MAIRESSE, Alexia BENDRIS, Mathilde CHAMEL

Mémoire des enfants. Étude de cas : l’affaire d’Outreau – Morganne ARNAUD, Léa LISI, Anastasia LESNE, Romain BALDUCCI

Les sépultures déviantes de Kilteasheen – Arthur SERBAT, Roman CHARVIER, Carla CorteX_KilteasheenDAMIRON, Mélodie DUPRE, Yoshua PINERA, Pierre Vincent BARBON

L’existence de Jésus Christ est-elle plausible ? – Gabriel ROGER-MARGUERITAT, Amelle ZITOUNI, Angélina COQUELIN, Yannis VECCHIALI, Marie DANTONNEL

Les raisons de censure peuvent-elles être similaires dans les pays du Maghreb et en France ? – Wissem MHANI, Hanan MOUNTAZIH, Majdouline MERRI, Nora JAAFAR, Simon MARSEILLE

Test de Wason, biais de confirmation, d’appariement, influence sociologique – Martial DAMAISIN, Anthony PRUDENT, Mohamed LAALIAOUI, Arnaud TUPIN

Le protocole Ganzfeld permet-il de mettre en évidence l’existence de la télépathie ?

Head of "Mind Control" Jack Gariss
Head of « Mind Control » Jack Gariss

Émilie COUTIER, Mathilde CHAPELAY, Camille TRIBOUT, Anaïs DANIEL, Antoine ROTIVAL, Antoine DROBECQ, Thomas GUEVARA, Marion CARRE, Jules GUTTIERREZ, Rayan HACINI, Dylan GILLIOZ, Maxime VALENTIN, Thomas GARDON, Mathieu SAVIN, Benjamin METHE, Sylvain BUSCOZ, Marion CARRÉ, Antoine ROUX

L’expérience de Ganzfeld prouve-t-elle l’existence d’un paramètre de nature télépathique entre deux individus ? – Bastien SAVIN, Noélie GANIVET, Timothée MUNSCH, Esteban GARCIA

CorteX_Nambla

Les arguments de la NAMBLA et de la René Guyon Society sont-ils valables au regard de la science et de l’analyse rhétorique ? – Charlotte MARTIN, Noémie MALOSSANE, Childeric DEZIER, David MIMRAN

La statue de Vercingétorix d’Alise-Sainte-Reine est-elle réaliste ? – Solène DELEGLISE, Caroline FACCHINI, Arsène MARQUIAND, Théo MAZOYER, Antoine PICAROUGNE, Adrien RASATA

Les arguments anti-avortements sur le syndrome post-abortif sont-ils valables ?  – Salomé BURGET, Deborah TORRES PEREIRA, Isadora MATHEVET, Mélanie MILLIOZ, Priscilla FREYDIER, Dorine LAMPASONA, Aurore CHATELLET, Sarah BALDIN-BRESSOT COIMBRA, Valentine LAIZEAU

CorteX_couteau_suisse_critique

Grande braderie de l'autodéfense intellectuelle

Les attentats qui ont agité la France et la médiatisation qui s’en est suivie ont crée un processus assez étonnant dont nous sommes un peu les victimes collatérales. La sphère intellectuelle médiatique et enseignante semble avoir trouvé son gadget : l’esprit critique. L’esprit critique redresse les délinquant.es, l’esprit critique ramène dans le droit chemin les complotistes, l’esprit critique calme les djihadistes, bientôt l’esprit critique redressera les sexes tordus et récurera même le linge. Il faut en mettre partout, même dans BFMTV ou dans Le Point, organes pourtant connus pour leur entreprise de décervelage des masses. Et nous dans tout ça ? [Mise à jour du 22 février : réaction de quelques penseurs/se critiques francophones et notre réponse.]

Notre point de vue

Notre point de vue est résumable en un point : l’esprit critique est en train d’être bradé. De trois façons différentes : médiatisation, appauvrissement et dépolitisation.

La médiatisation d’abord : si on enseigne l’autodéfense intellectuelle, on enseigne la critique des médias. Or les travaux bourdieusiens, parmi d’autres, illustrent le fait que le cadre télévisuel en particulier ne permet généralement pas de développer une argumentation complète et rigoureuse, et fait le jeu des slogans et des thèses simples. Donc un.e spécialiste devrait toujours se demander : est-il justifié que je parle dans telle ou telle émission ? Au prix de quelle déformation de mon propos, de quelle mise en scène scénaristique ? Car si nous acceptons de parler dans un média qui bourre le mou de son lecteur ou de son spectateur depuis des années, nous lui donnons une caution évidente, dont il saura se targuer quand des critiques fuseront. Si nous acceptons de ne parler qu’en borborygmes, en quolibet, de ne débattre qu’en se soumettant aux codes violents de la coupure de parole et du horion, que restera-t-il de constructif dans l’explosion de divertissement ? Si nous acceptions de parler dans Le Point, alors que nous faisons des cours critiques basés sur le décorticage des scénaristiques conservatrices, des mensonges chiffrés, des généralisations abusives, voire des fraudes (voir affaire Bintou) sur le même journal, quelle serait la cohérence ? Un.e penseur/se critique qui fait des piges dans des médias corrodés leur sert de danseuse, pour reprendre cette expression un tantinet sexiste. Mais il semble que cela ne leur pose pas trop de problème moral, ou que s’ils/elles en vivent un, les bouffées médiatiques régulières dont leur visage est baigné le leur font vite oublier. En effet, en vertu de l’effet Matthieu, « on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a » c’est-à-dire que plus ils/elles sont invité.es dans les médias, plus ils/elles sont invité.es dans les médias. Mais rappelons ces deux règles classiques : d’abord, si les médias les invitent, c’est qu’ils/elles ne sont pas trop critique pour eux. Ensuite, les médias se serviront d’eux/elles, les feront parler de tout et son contraire, feront d’eux/elles des fast thinker, et les jetteront lorsque la mode sera passée.

CorteX_on-te-manipule
Logo du site gouvernemental visant à lutter contre les « théories du complot » depuis 2016, en enseignant l’esprit critique

L’appauvrissement : les médias ne sciant pas leur branche, il ne faut pas s’attendre à de la pensée critique très élaborée de la part de ces sortes de « chiens de garde » de l’esprit critique. Foin de la critique des institutions, du système (éducatif, carcéral, etc.). Un exemple ? Nous avons entendu plein de gens « spécialistes » de l’esprit critique se congratuler à l’idée de faire des interventions en prison pour « guérir » les jeunes détenus du complotisme – l’un de nous a même rencontré une fonctionnaire pénitentiaire qui lui a dit récemment « moi je m’en fous, je me tire bientôt, il y a un créneau dans la déradicalisation, j’y connais rien mais on verra bien ». Mais nous n’avons entendu aucun de ces penseur/ses médiatiques « spontané.es » capables d’évoquer les critiques mettant en cause la capacité du système carcéral à endiguer le problème qu’il est censé traiter. Surtout, ne pas toucher aux médias dominants et ne pas toucher à la prison. En gros, ne toucher à rien.

Ce qui amène à la dépolitisation. La pensée critique est censée permettre de plein de façons différentes une seule chose : élargir le champ des possibles pour un individu. En lui expliquant les biais de son cerveau, les représentations sociales non conscientes, etc., on lui donne des leviers sur sa vie, intime et publique. Mais les « chiens de garde » de la pensée critique font le focus sur les biais cognitifs et rient de complotismes naïfs, sans jamais aborder les problèmes de fond comme « À quelle politique post-coloniale doit-on ces poches de descendants d’immigrés qui font le choix de la violence politique ? » ; ou encore « quand dans un programme scolaire est-il abordé le fait que des grandes puissances s’arrogent le droit de bombarder, de nos jours, des peuples civils ? » ou bien « quand, en éducation morale, aborde-t-on la question du nombre de conflits dans lesquelles la France est impliquée, et son statut officiel de 2e vendeur d’armes au monde en 2016 ? » Et quand discutera-t-on avec les élèves du statut du savoir, qu’il est des choses qu’il faut connaître avant d’arriver dans la vie adulte et que l’école est là pour ça, alors que pour eux, le plus souvent, l’école est une corvée, non négociée, non négociable, coercitive, infantilisante et élitiste ?

Nous ne nous reconnaissons pas dans cette autodéfense aseptisée, dans cet esprit critique circonscrit. Un peu comme certain.es rationalistes, prompts à s’acharner sur la mémoire de l’eau, les granules et les croyances du quidam qui passe, mais qui ne présentent pas la même heuristique de doute lorsqu’il s’agit de critiquer leurs propres système de croyances, ainsi que de questionner rationnellement la moralité des comportements qui en résultent. Nous n’avons pas envie de laisser l’autodéfense intellectuelle chomskienne bradée à des petites carrières de pédagogues à la mode, sans aucun mordant, sans aucune velléité de réformer ou modifier un tant soit peu les barreaux de la cage, qui conspuent l’anti-darwinisme chez les élèves musulmans, mais ne raillent pas l’iniquité du contrat didactique tissé à l’école, ni la reproduction des classes sociales que celle-ci proroge, et encore moins l’imposture de certains médias qui font appel à elles/eux, ni le détournement du problème politique soulevé par les « djihadistes » en pur problème cognitivo-mental.

Le CorteX

Des camarades sceptiques nous répondent

Quelques camarades sceptiques nous ont fait le plaisir de réagir à ce texte, et nous les en remercions. Ils nous ont autorisé à reproduire le courrier du 29 janvier 2017 contenant leurs remarques, et à rendre publics nos échanges ultérieurs éventuels. Puisse tout ceci te permettre, ami.e lecteur.rice, de te faire une opinion éclairée de divers points de vue. :

lire leur réaction

Cher CORTECS,

Votre article sur la grande braderie de « l’autodéfense intellectuelle » a heurté plusieurs acteurs des réseaux de l’esprit critique. Nous vous savons ouverts aux critiques, c’est pourquoi nous vous écrivons. Le but n’est pas de se lancer dans un débat, mais de vous fournir nos impressions pour que vous jugiez des suites à donner à votre publication.

Tout d’abord, le ciblage de cet article nous semble problématique, puisque nous avons été plusieurs à ne pas savoir qui était concerné par les accusations qu’il contient : la “cible” réelle n’est apparue aux lecteurs “éclairés” que nous croyons être qu’aux termes de longs échanges, et surtout d’un “décodage” sollicité auprès de Richard Monvoisin par Jérémy Royaux.

Le ton général du texte s’éloigne de la qualité habituelle des contributions du Cortecs par son ton moqueur, ton qui peut parfois même être perçu comme agressif par certains.

Le ressenti spontané de nombreux lecteurs a été celui d’un mépris de votre part envers les initiatives tournées vers les médias populaires. Nous respectons bien évidemment les choix du CORTECS d’agir en dehors de ces médias et de trouver des manières alternatives de transmettre l’esprit critique. Nous sommes néanmoins préoccupés par l’image que votre billet donne, volontairement ou involontairement, de ne pas respecter les autres choix. En effet, l’alternative est féconde, et nous pensons de notre côté qu’il faut encourager la diffusion des outils de la pensée critique, y compris auprès des médias qui font partie du problème. Sans complaisance, mais sans sembler condamner d’emblée les efforts de ceux qui s’impliquent sur ce terrain. Nous sommes beaucoup à avoir conclu, après de longs échanges, que telle n’était pas votre intention… mais ceci n’a semblé évident à personne. Nous comprenons que votre approche du scepticisme soit politisée, et nous respectons votre choix en la matière, mais nous pensons que vous devriez aussi respecter les autres démarches. Depuis l’origine du mouvement sceptique, certains ont principalement étudié le paranormal (Houdini par ex.), d’autres critiqués la religion (comme Richard Dawkins), d’autres encore se sont investis dans les débats politiques (à la Chomsky). Il n’y a pas là un bon choix versus des mauvais choix, uniquement des manières différentes de pratiquer la zététique.

Parallèlement à ces considérations de forme, qui ont nuit à l’intelligibilité des intentions, des débats sur le fond ont émergé. Cette seconde partie de notre lettre portera sur ces questionnements.

Tel que beaucoup ont pu comprendre (et ont compris) votre article, vous semblez rejeter toute participation sceptique aux médias que nous critiquons, en raison d’une supposée validation de ces médias que provoquerait la présence des sceptiques sur leurs ondes. (La présence de Mendax sur Meta TV vaut-elle validation de ce média par la Tronche en Biais ?) Si la question peut être posée, on ne peut y répondre aussi rapidement et encore moins avec une posture aussi marquée.

Cet argument nous paraît peu étayé. Les médias ne sont pas univoques, et des auteurs d’un même journal peuvent donner différents sons de cloche. On peut certes craindre un effet de halo, mais la remise en cause de la fiabilité des médias n’en est pas moins rendue visible par les productions critiques alors publiées. Savoir quel effet prédomine n’est pas clair.

Soulignons de plus que l’intrusion de l’esprit critique dans ces médias grand public (qui nous posent problème par ailleurs) permet de toucher une cible importante, souvent inaccessible autrement : le “grand public”, première victime des dérives de ces médias. Cette cible n’a pas forcément accès aux supports qui remettent en question la légitimité des discours diffusés, et peut ignorer jusqu’à l’existence même d’entités proposant une critique constructive des médias. N’oublions pas qu’il y a peu de temps encore les divers réseaux de l’esprit critique demeuraient relativement confidentiels. L’engouement actuel (par milliers) sur les réseaux du scepticisme est le résultat d’une forme de présence médiatique que nous jugeons bénéfique. Et cet engouement en lui-même nous semble tout à fait souhaitable.

Tel que d’autres lecteurs sont parvenus à le comprendre, votre texte est une récrimination à l’égard de figures médiatisées de façon récurrentes, et qui présenteraient une vision abâtardie, simplifiée, étriquée, de l’esprit critique. Cet esprit critique édulcoré, qui ne peut critiquer les médias car étant DANS les médias, pose très probablement problème. Mais votre texte ne semble offrir qu’une réaction possible : la déception, teintée d’une certaine hargne (ressentie sinon exprimée). Le texte ne semblant pas proposer d’alternative, nous nous demandons encore une fois : quel est son but ?

Enfin l’aspect politique est central dans ce texte et dans la démarche du CORTECS, mais il reste à prouver que cela doive être le cas du scepticisme en général. On pourrait arguer que la zététique en tant que didactique des sciences a pour noyau l’analyse du paranormal ou des pseudosciences. Cette discipline permet une évolution des représentations du champ social vers plus de rationalisme sans que tous les sceptiques se préoccupent forcément de cet objectif. Dans cette optique l’incursion d’un discours politique peut être jugée problématique car potentiellement contre-productive dans la diffusion de l’esprit critique vers des populations rétives à une approche politisée. Pourtant aucun d’entre nous n’imagine une seconde contester à quiconque la légitimité de porter ce combat. Nous sommes plus circonspects, encore une fois, quand votre collectif, figure importante et respectée, semble décréter que sa ligne est en quelque sorte « l’authentique scepticisme» et que les autres sont « aseptisés ».

Oui, en somme, et comme l’a confirmé la nécessité des éclaircissements transmis par Richard Monvoisin à Jérémy Royaux, aucun de nous n’a compris le but (ou les buts ?) de cet article. Nous craignons de ne pas être les seuls.

Et c’est bien cette crainte qui nous pousse à vous écrire aujourd’hui. Il est nécessaire que les sceptiques se critiquent. Ils doivent néanmoins s’assurer que leur critique est claire, et ne prête pas à des interprétations abusives. Les “sceptiques du scepticisme”, que beaucoup d’entre nous devons subir dans nos réseaux, vont très certainement instrumentaliser ce texte sans nuance pour nous jeter du “chien de garde du système” avec une délectation accrue par la possibilité de citer le CORTECS à l’appui de telles accusations. Il serait regrettable de ne pas tenir compte des écosystèmes dans lesquels d’autres que vous travaillent, et qui représentent leurs propres défis.

Votre intention n’était peut-être pas, nous en convenons, de critiquer les sceptiques qui ont une approche moins politisée que la vôtre, mais plutôt de cibler quelques figures médiatiques. Néanmoins vous savez aussi bien que nous qu’un article n’est pas qu’une affaire d’intention, mais également d’intelligibilité et de perception. Or cet article nous semble loin d’être transparent aux yeux des éventuels lecteurs potentiels.

Signatures : Jean-Michel Abrassart, Ariane Beldi, Sylvain Bissel des Chroniques Zététiques, Bunker D, Marc Doridant, Thomas Durand, Nichoax Pocus, Jérémy Royaux, Vled Tapas

Le pacte cérébelleux, réponse aux camarades

Nous avons pris bonne note, réfléchi, discuté, et co-écrit une réponse collégiale, postée le 19 février 2017 avec l’espoir qu’elle augure maintes réflexions critiques dans les chaumières – et nous gratifie d’autres courriers, d’accord avec nous ou non. Puisse tout ceci te permettre, ami.e lecteur.rice, d’usiner ta réflexion déjà bien aiguisée (méfie-toi, cette dernière phrase est une technique de flatterie). :

lire notre réponse

Bonjour à vous, consortium d’acteurs et d’actrices de l’esprit critique.

Merci de vos retours et de vos questionnements. Nous avons pris le temps pour répondre car notre collectif a pour fâcheuse habitude de travailler par consensus. Par conséquent, nous avons bossé à plus de 20 mains. C’est plus que Blanche-Neige, qui elle bossait seulement avec 7.

Nous ne voyons pas où serait le problème, comme vous dites, de se « lancer dans un débat », bien au contraire, surtout s’il est rationnel. Nous ne sommes par contre pas sûr.es de voir en quoi le fait de ne pas mentionner une cible réelle serait problématique en soi : ce que nous critiquons, c’est une certaine posture, une disposition vis-à-vis de la diffusion de l’esprit critique. Viser telle ou telle personne raterait doublement l’objectif : d’une part, cela confinerait à de l’ad hominem 1, or ce ne sont pas les personnes qui nous préoccupent, mais les comportements ; et d’autre part ces comportements ayant de réelles conséquences dans la vie publique et politique, il nous semble judicieux que toute la « communauté » sceptique, zététique, rationaliste, matérialiste, bright, peu importe l’épithète, s’empare de ces préoccupations. Nos critiques sont vectorielles, si vous nous passez l’expression, car étant toutes et tous à des implications diverses et au moyen de supports différents, elles visent un effet de direction. Pointer des gens en particulier, c’est possible – certains d’entre vous l’ont fait copieusement à propos d’Idriss Aberkane (épisode 362 du podcast Scepticisme scientifique, ou menace-théoriste en octobre 2016), ou dans un temps plus ancien sur Pierre Lagrange par exemple – mais malgré la justesse de ces critiques, cela nous a souvent laissé une impression de s’en prendre à la culotte du zouave, et non au colonialisme.

Vous avez été « heurté.es », et déplorez un « ton moqueur », « pouvant être perçu comme agressif ».

Nous ne savons pas trop quoi faire avec ça. C’est plutôt paradoxal parce que les affects n’auraient dû justement s’ébouriffer que si nous avions ciblé des individus, ce que volontairement nous n’avons pas fait. Loin de nous toutefois l’intention de développer des ressentis de ce genre, mais, que le lecteur en palpe le caractère corrosif, et le prenne de plein fouet, oui, c’était notre but.

Il faut dire que l’enjeu est de taille. L’un.e d’entre vous a par exemple cité le passage suivant :

« […] des petites carrières de pédagogues à la mode, sans aucun mordant, sans aucune velléité de réformer ou modifier un tant soit peu les barreaux de la cage, qui conspuent l’anti-darwinisme chez les élèves musulmans, mais ne raillent pas l’iniquité du contrat didactique tissé à l’école, ni la reproduction des classes sociales que celle-ci proroge, et encore moins l’imposture de certains médias qui font appel à elles/eux, ni le détournement du problème politique soulevé par les « djihadistes » en pur problème cognitivo-mental. »

N’oubliez pas que ce passage est précédé de « Nous n’avons pas envie de laisser l’autodéfense intellectuelle [ADI] à » ces types de carrières. Il s’agit donc d’un souhait qui ne nous semble pas déraisonnable, et que vous partagez probablement : nous avons du mal à imaginer quelqu’un.e qui souhaiterait que l’ADI soit bradée à des petites carrières de pédagogue à la mode, etc.

Au sujet du ton peu orthodoxe de cet article, il est spécifié dans sa catégorisation qu’il s’agit pas d’un matériel didactique, mais d’un article d’opinion. Ce n’est d’ailleurs pas le premier. Il ne faut donc pas s’attendre à un « standard scientifique » – à moins que l’on y décèle la présence d’assertions fausses (le cas échéant, merci de nous le signaler).

Puisqu’il faut rentrer dans le détail de votre courrier, faisons-le précisément si le mode par incises ne vous gêne pas. Nous en profiterons pour aborder les trois ou quatre points-clés de la discussion.

Vous écrivez :

« Le ressenti spontané de nombreux lecteurs a été celui d’un mépris de votre part envers les initiatives tournées vers les médias populaires. »

Un sentiment étant subjectif, il nous sera difficile d’argumenter dessus. Vous serez d’accord qu’invoquer « de nombreux lecteurs », sans chiffres, fasse un peu flop. Et quand bien même ces lecteurs seraient légion, l’ad populum ne serait pas loin.

Quant aux deux seuls médias explicitement cités, il s’agit de BFMTV et Le Point. Pourvu que ça ne résume pas ce que vous appelez des médias « populaires », terme pour le moins impropre. BFMTV est une filiale du groupe NextRadioTV, elle-même possédée par le groupe News participation dont l’actionnaire principal est André Weill, une des plus grandes fortunes de France. Le Point est une filiale du groupe Sebdo Le Point, elle-même possédée par le groupe Artemis dont l’actionnaire principal est François Pinault, une autre des plus grandes fortunes de France (voir cette infographie). On fait plus « populaire » ! Ce sont des médias qui sont des rouages de propagande bien connus, décrits comme tels depuis longtemps, et coutumiers de toute la panoplie des biais que vous et nous critiquons et d’un certain nombre d’arrangements avec la réalité, confinant parfois à la fraude (voir l’affaire Décugis en 2010, par exemple).

Donc nous ne citons pas de médias « populaires », par conséquent il ne risque pas d’y avoir de « mépris » envers eux dans notre texte.

Peut-être entendez-vous « populaire » au sens de « beaucoup lus ou vus » ? Pas de « mépris » a priori non plus envers ce type de média, ou envers leur lectorat ! Bon, il y a bien deux bémols : pour les presses quotidiennes régionales, qui nous fournissent tant de matériel critique sans le vouloir qu’on a du mal à les prendre au sérieux ; et pour les presses gratuites qui ne sont plus vraiment des presses, mais des publicités.

Répétons-nous si besoin : nous remettons en question le fait de se tourner spontanément et sans hésitation vers ce type de média pour diffuser l’esprit critique. Pas de mépris, donc, mais des doutes rationnels, qui ne semblent pas être vôtres.

Vous dîtes :

« Nous respectons bien évidemment les choix du CORTECS d’agir en dehors de ces médias et de trouver des manières alternatives de transmettre l’esprit critique. Nous sommes néanmoins préoccupés par l’image que votre billet donne, volontairement ou involontairement, de ne pas respecter les autres choix.

En effet, l’alternative est féconde, et nous pensons de notre côté qu’il faut encourager la diffusion des outils de la pensée critique, y compris auprès des médias qui font partie du problème. »

L’alternative est féconde quand il s’agit d’imaginer plusieurs hypothèses pour expliquer un phénomène. En revanche, c’est franchement inadapté dans le cas présent, puisque l’enjeu n’est pas de proposer une théorie alternative, mais d’atteindre un objectif de transformation sociale ou politique – car que peut avoir, in fine, comme autre objectif valable la diffusion de la pensée critique, sinon une transformation sociale vers la fameuse et hypothétique connaissance de cause ?

Attardons-nous une seconde sur ce point : qu’est-ce qu’apprendre à détecter des sophismes, des corrélations hasardeuses, des concepts creux, des mensonges pseudoscientifiques, si ce n’est pour une vertu sociale, ou citoyenne ? Enseigner la zététique sans velléité de transformation sociale, c’est comme chanter en silence, comme danser sans bouger, comme croire sans Dieu ou l’un de ses avatars. Beaucoup d’associations sceptiques revendiquent ce principe plutôt déontologiste, « de ne pas faire de politique », mais elles optent toutes pour des conférences publiques et des apparitions médiatiques : pourquoi sinon pour changer des opinions et faire de l’éducation populaire ? Au sens grec ancien, ça s’appelle de la politique.

Afin d’éviter tout écueil type effet paillasson sur le mot « politique », disons en première approche que par « politisé » nous entendons au minimum :

− qui se questionne ou est disposé à se questionner sur la dimension morale de ses actions (de toutes ses actions) ;

− qui possède une volonté d’agir pour transformer nos systèmes sociaux et politiques ;

− qui croit que l’état actuel de ces systèmes ne résultent pas d’un processus inexorable, d’un deus ex machina, mais résultent en partie de choix, qu’il aurait pu en être autrement et qu’il peut en être autrement (évidemment ce point est lié au précédent). Le scepticisme raisonnable moderne s’inscrit exactement dans cette visée.

Aussi, faire une transmission apolitique de la zététique, c’est un oxymore, pour ne pas dire un non-sens. Que ferait une association zététique vraiment apolitique ? Elle ferait de la pantoufle dans un entre-soi de salon, et se garderait par-dessus tout d’aller dans les médias.

Un peu plus en aval dans votre lettre vous mentionnez que

« […] l’incursion d’un discours politique peut être jugée problématique car potentiellement contre-productive dans la diffusion de l’esprit critique vers des populations rétives à une approche politisée. »

On pourrait retourner cet argument comme une chaussette : une zététique qui se dit apolitique pourrait être contre-productive dans la diffusion de l’esprit critique vers des populations avides d’approches politisées – qui sont aussi très présentes dans les classes populaires.

Mais de manière plus vaste, nous ne sommes pas les seul.es à politiser la question. D’autres le font, avec des moyens autrement plus importants que les nôtres, en affichant en outre une prétendue « neutralité ». Or, vous connaissez l’aphorisme de Howard Zinn : « on ne peut pas être neutre dans un train en marche ». Centrer l’apprentissage de l’esprit critique sur certains sujets, en en évitant d’autres est un choix non neutre. Y a-t-il besoin d’exemples ?

Nous sommes sollicité.es pour promouvoir l’esprit critique dans des formations pour les enseignants sur la laïcité : au programme, questionner le port du voile ou faire accepter les fameuses « valeurs de la République »… sans aucune injonction à toucher aux grosses entorses à la laïcité faites par nos institutions, à commencer par la Loi o 59-1557 dite Loi Debré, instaurant un financement étatique des établissements d’enseignement privés et confessionnels. Ou encore, enseigner ce qu’est une propagande au sens donné par Edward Bernaÿs, et l’appliquer sur Daesch et la Corée du Nord plutôt que dans la communication militaire de l’état français. Ce sont des choix politiques implicites. Nous, à l’opposé, nous assumons notre politisation, la rendons explicite, l’exposons, et la soumettons à critique rationnelle.

Nous pensons qu’une approche apolitisée de la zététique est un non-sens. Donc diffuser un esprit critique apolitique, ça ressemble un peu à certaines positions d’associations anti-sectes qui ne souhaitent pas toucher à Freud de peur de perdre leur public. Transmettre la zététique sans un programme progressiste de transformation sociale, ce serait transformer la zététique en hobby de bourgeois, en scepticisme mondain.

Tant mieux, que l’esprit critique soit diffusé dans des populations apolitiques, mais si tant est que le but soit de les rendre plus politisées, en clair plus actrices de leur propre monde.

Revenons maintenant sur cette vertu d’utilité publique, ou de bien social, ou de transformation politique, comme vous voudrez. Dans cette direction, tout ne se vaut malheureusement pas. Le raisonnement n’est pas différent de celui applicable en santé : toutes les thérapies auto-proclamées ne se valent pas pour améliorer la souffrance d’un patient.
En matière d’intervention dans les médias, un certain nombre d’auteurs ont démontré, dans une filiation allant de Nizan à Bourdieu, de Hermann à Finkelstein, qu’ici non plus tout ne se vaut pas.

Fort heureusement, dans les médias tout n’est pas à jeter ! C’est pourquoi il nous arrive, au bout d’un processus algorithmique des plus tortueux et nécessitant moult palabres internes, qu’on cède de ci ou de là : France Inter, France Culture, RFI, ou le Monde comme c’était le cas il y a quelques jours… 2

Néanmoins, présenter qu’il est pertinent de diffuser les outils de la pensée critique tous azimuts sans regard sur le média, montre une ignorance assez forte, qui ne peut pas être vôtre, de la sphère médiatique, et surtout nécessite des preuves. Le problème, c’est qu’afin de constituer ces preuves, il va falloir s’entendre sur ce qu’il est entendu par « pertinent ». Or c’est là que le bât blesse : nous ne sommes, par exemple, pas du tout convaincu.es que le plus pertinent soit de « saupoudrer sur une masse de gens importante », qui plus est par le truchement d’un média corrodé, scénarisant les discours, faisant des coupes. À la rigueur pourriez-vous rétorquer que faire la prétention inverse (il n’est pas pertinent de…) requiert, elle aussi, des preuves, mais ce serait faire fi de la charge de la preuve, qui immanquablement revient à celui qui produit l’énoncé sur le monde, non pas à nous qui en doutons. Autrement dit, c’est aux sceptiques qui pensent qu’utiliser les médias sans distinction de Féminin Psycho au Dauphiné Libéré, d’On est pas couché au Figaro Magazine, est pertinente pour la diffusion de l’esprit critique (et donc la transformation sociale émancipatrice), d’en apporter la preuve. Et ils/elles partent avec un handicap : car écrire dans Le Point par exemple, sert d’abord Le Point avant de servir le propos. Un média a pour objectif de se vendre. Si on lui propose des informations qui scient la branche sur laquelle lui ou ses annonceurs reposent, il n’y a aucune chance qu’il les accepte (pensez à Lazarus sur France 2, ou les films de Pierre Carles, entre autres). Si Gérald Bronner mettait en danger Le Point avec ses chroniques, Le Point aurait tôt fait de mettre un terme à sa pige. Or Le Point vit très bien les chroniques de Gérald. Et toute la soupe économiquement orthodoxe au bouillon réactionnaire gorgé de valeurs conservatrices que déverse ce « journal de milliardaire » peut s’enorgueillir d’un petit croûton à l’ail d’esprit critique, aussi goûtu soit ce croûton. Il est même probable que les chroniques bien tournées de Gérald amènent du lectorat au Point, ce qui serait quand même un comble.

Vous écrivez que nous souhaitons « condamner d’emblée les efforts de ceux qui s’impliquent sur ce terrain » ? Que nenni ! Ça sent un peu l’épouvantail. Ce n’est ni une condamnation, ni « d’emblée », ni des gens.

Mais les implications en question témoignent soit d’une forte ignorance des processus médiatiques ; soit d’un idéalisme angélique que même les théologiens envieraient ; soit de la simple et compréhensible envie d’être reconnu par son boulanger et d’enorgueillir sa maman. Il ne s’agit pas d’un faux trilemme ! À moins que… à moins que la démonstration soit faite qu’une présence bien souvent cantonnée au « gadget » dans un média « populaire », comme vous dites, ait un effet pérenne en matière de pensée critique chez les récipiendaires. Là, c’est comme en santé :on ne peut pas se cantonner à mesurer l’effet satisfaisant d’une intervention. Il s’agit plutôt de mesurer le rapport bénéfice – risque. Et nous rencontrons des publics qui en ont ras la casquette de se faire expliquer qu’ils ne pensent pas comme il faut (conspirations, laïcité, « radicalisation », médecines dites alternatives) mais à qui on rétorque que leurs critiques – souvent rationnelles – envers un système qui les opprime, hé bien, c’est autre chose, voyons, allez circulez y a rien à voir. Ces gens risquent de jeter le bébé (la démarche sceptique en général) avec l’eau du bain (une démarche sceptique ciblée uniquement sur leurs croyances et leurs pratiques).

Merci en tout cas de nous préciser, malgré l’ad populum discret, que vous êtes

« beaucoup à avoir conclu, après de longs échanges, que telle n’était pas [n]otre intention »

C’est gentil, mais dites-nous : de quelle intention s’agissait-il ? S’il s’agit de jalouser des passages médiatiques, ça ne risque pas – on a déjà donné !

S’il s’agit de nuire à quelqu’un.e non plus. S’il s’agit de mettre la pression sur la communauté sceptique pour qu’elle hisse ses critères d’analyse médiatique, alors oui.

S’il s’agit de stresser un peu les candidat.es au rôle de fast thinker médiatique, alors deux fois youpi !

S’il s’agit de dire que le costume de sceptique revêtu en public implique un devoir de constance critique (constance au sens psychologique), alors trois fois hourra !

En attendant, vous « compren[ez] que [n]otre approche du scepticisme soit politisée, et nous respectons votre choix en la matière » : mais il ne s’agit pas d’un choix. La démarche de diffusion du scepticisme est politisée.

Le registre change un peu ici :

« […] nous pensons que vous devriez aussi respecter les autres démarches »

Il serait étonnant que notre billet nuise bien fort à d’autres démarches. Nous ne sabotons pas les passages médiatiques, ne polluons pas les Youtube, ne commentons rien sur Facebook et pour cause (voir à ce sujet Pour les facebookiens, youtubers, twittors et gmaileux – Entrevue avec Thomas vO) et n’empruntons pas à l’Internationale pâtissière ses tartes à la crème pour faire des entartages. Faut-il pour autant « respecter » une démarche qui semble aller à l’encontre du but escompté ? Cet argument du respect, bizarrement, est exactement homologue des arguments des médecines dites alternatives, des nouveaux mouvements religieux, etc. Nous respectons les acteurs et actrices qui se mouillent, mais déplorons le peu de regard sur une machinerie qui se joue souvent d’elles.eux. Comme aurait dit Bernard de Clairvaux un soir de déprime, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Vous écrivez que

« depuis l’origine du mouvement sceptique, certains ont principalement étudié le paranormal (Houdini par ex.), d’autres critiqués la religion (comme Richard Dawkins), d’autres encore se sont investis dans les débats politiques (à la Chomsky). Il n’y a pas là un bon choix versus des mauvais choix, uniquement des manières différentes de pratiquer la zététique. »

Qu’il y ait différents objets sur lesquels appliquer l’esprit critique (paranormal, religion, pratiques sociales ou politiques, etc.) et qu’il y ait différentes manières de l’appliquer – on peut par exemple critiquer la religion sur ses assertions factuelles ou sur ses assertions morales – est quelque chose que personne chez nous ne songe à remettre en cause. C’est presque un truisme.

En revanche, nous pensons qu’une fois le pavois moral choisi (par exemple, diminuer la souffrance et maximiser le bien-être du plus grand nombre, option type conséquentialiste, dans le sillage ramifié d’un Bentham par exemple, comme certains d’entre vous l’ont traité dans de récents podcasts), tous les moyens utilisés pour diffuser l’esprit critique ne se valent pas – mais nous avons déjà traité ce point plus haut. De surcroît, on remarque que bien souvent les critiques épargnent des sujets avec lesquels les zététicien.nes ont des liens d’intérêt : pensez au peu de crédit qui est donné aux critiques des croyances sur les médias type Google, Facebook, Youtube et sur les questions de propriété intellectuelle ; pensez au peu de présence zététicienne sur les questions de genre, sur les questions de naturalisme/essentialisme, sur les questions d’éthique animale, sur les questions de propagande de guerre, sur le système carcéral, sur le concept de déradicalisation, sur les politiques de santé publique, sur l’indépendance des professionnels de santé vis-à-vis de l’industrie, sur l’économie orthodoxe, et tant d’autres.

Bien entendu, c’est là l’objet d’une discussion à part entière. Nous nous ferons un plaisir d’y revenir si besoin est.

Surtout, ceci : il n’y a pas différentes méthodes d’application de la zététique ! Il n’y a que des sujets différents. L’heuristique elle est la même, et la rigueur doit être maximale. Le tout est de reconnaître qu’on reste dans un champ et dire pourquoi on en sort, de peur d’être incompétent, et non de peur de mouiller la chemise ou de déplaire au public qui nous écoute. Mais, et c’est ce que font certain.es qui méritent bien nos critiques, si quelqu’un.e se présente nationalement comme zététicien.ne professionnel.le, ou comme champion.ne de la pensée critique, et sans le dire cantonne sa critique à des sujets particuliers en occultant sciemment des pans entiers de réflexion, il y a usurpation ! Nous préférons mille fois des membres d’associations qui disent « nous nous cantonnons au paranormal » en regrettant de ne pas se pencher plus avant sur d’autres sujets plus prégnants par manque de temps, d’énergie, etc. – et Broch en fait partie ! Bien qu’il n’ait par contre jamais nié son engagement de transformation sociale d’extrême-gauche – que des personnages qui font leur capital médiatique sur cette pensée critique, mais ne l’appliquent plus sur des énoncés plus graves, possiblement par incompétence (dans ce cas ils usurpent vraiment leur statut d’incarnation de l’esprit critique), plus probablement de peur de heurter de plein fouet les structures de domination dont ils profitent, ou afin de ne pas mordre la main qui les nourrit (ou les flatte) : dans ce cas, ils.elles sont consciemment ou non rouages du système, nervis.es du pouvoir.

Un exemple : nous savons au CorteX que la critique de l’économie orthodoxe est primordiale. Seulement, nous ne sommes pas expert.es. Aussi reconnaissons-nous que nous péchons par incompétence, et qu’il faudrait dans l’absolu y remédier vue la souffrance générale créée par le modèle économique actuel, qui dépasse largement la souffrance générée par l’ésotérisme ou les médecines dites alternatives.

« Tel que beaucoup ont pu comprendre (et ont compris) votre article, vous semblez rejeter toute participation sceptique aux médias que nous critiquons, en raison d’une supposée validation de ces médias que provoquerait la présence des sceptiques sur leurs ondes. (La présence de Mendax sur Meta TV vaut-elle validation de ce média par la Tronche en Biais ?) Si la question peut être posée, on ne peut y répondre aussi rapidement et encore moins avec une posture aussi marquée. »

Encore une fois, il serait profitable à tous de nous citer précisément. Ici, vous nous servez une généralisation abusive (« toute participation ») et un effet cigogne (« en raison d’une supposée ») alors que justement, nous ne rejetons aucune participation dans les médias a priori et nous soupesons chacun de nos choix, selon des critères que nous avons longuement discutés ensemble (et qu’on appelle entre nous notre « algorithme média »). Nous disons en substance : « Car si nous acceptons de parler dans un média qui bourre le mou de son lecteur ou de son spectateur depuis des années, nous lui donnons une caution évidente, dont il saura se targuer quand des critiques fuseront. » La participation d’un.e sceptique à un média constitue une caution, minime, mais réelle, à ce média. D’ailleurs, aucun média ne finance des piges ou des propos qui vont à l’encontre de leur ligne. Autrement dit, en tant que penseur.se critique, si nous acceptons de parler dans ce média-ci, c’est qu’il nous apparaît comme fréquentable, qu’il a suffisamment de bons côtés. Au moins pour des penseurs.ses critiques, la question qui gouverne ces choix doit être la suivante : « La caution que je vais apporter à ce média moisi va-t-elle être contrebalancée par l’effet de mon intervention ? ». Or comme nous l’avons exposé précédemment, la question de l’efficacité de l’intervention n’est pas du tout évidente… les aspects problématiques de bon nombre de médias, eux, par contre, sont évidents. Donc si vous êtes à tendance conséquentialiste, ce qui est assez probable, le choix est souvent assez vite fait.

Pour vous montrer à quel point il n’y a pas grand chose de postural dans notre position : même le média « enseignemental », central dans notre travail, est discuté chez nous. En prison par exemple, le leitmotiv est le suivant : dans quelle mesure faire des cours d’esprit critique en prison légitime une structure de purgation de peine qui est mortifère ? Durant six ans, nous avons pensé que cela valait la peine. En 2017, avec le nouveau plan de lutte anti-terrorisme, il nous est quasiment demandé de fliquer les détenu.es radicalisé.es. Le ratio n’est plus bon. Nous allons nous retirer, en expliquant publiquement pourquoi (voir note supra).

Alors, vous autres camarades et collègues : y a-t-il un comportement de Youtube qui vous ferait un jour quitter la plate-forme ?

Y a-t-il un point qui ferait que vous déclineriez un plateau télé ?

Sans critère de démarcation, une unilatéralisation médiatique est un scénario incontradictible. Comme dans une théorie auto-immune. Comme dans la tombe de Popper. Comme si « évangéliser le grand public » quelle que soit la forme était « bien » en soi. Auquel cas, cela ressemblerait aux postures humanitaristes classiques, fortement déontologistes.

En attendant, pour répondre prosaïquement, oui Mendax sur MétaTV est une caution (non pas dans le sens où Mendax doive cautionner tous ce qui est dit sur MétaTV en général, mais au sens où MétaTV peut se prévaloir de l’avoir invité), Jean-Michel Abrassart dans un magazine « féminin » aussi, Richard Monvoisin sur RFI aussi, Albin Guillaud sur Scepticisme scientifique également, mais bien moins à déplorer que, par exemple, un.e rationaliste qui irait écrire dans Valeurs actuelles ou Le Point : si vraiment la critique filtrait chez les lecteurs du Point, alors il y a fort à parier que les lecteurs… arrêteraient de lire le Point ! Donc si Le Point y trouve son compte, la démonstration est faite. Idem pour un.e sceptique qui irait sur BFMTV. D’ailleurs, regardons ensemble l’argument suivant : c’est probablement plus grave d’aller dans un média décérébrant que dans un média d’opinion assumée comme la presse d’extrême-droite National hebdo. Bizarrement, aucun.e des sceptiques au nom desquels vous parlez n’y va, à notre connaissance. Nous non plus d’ailleurs, à là différence près que nous avons questionné ce choix, de la même manière que celui d’aller dans les autres médias. Et maintenant vous connaissez notre algorithme 3. Mais le vôtre ne nous est pas connu.

Si « tout est bon », pourquoi n’allez-vous pas dans les médias nationalistes ? Et pourquoi, si « zététique apolitique » était vraie, certain.es d’entre vous en veulent à Bricmont de ne pas regarder dans quel média il s’exprime ? N’y-a-t-il pas là contradiction ?

« Les médias ne sont pas univoques, et des auteurs d’un même journal peuvent donner différents sons de cloche. On peut certes craindre un effet de halo, mais la remise en cause de la fiabilité des médias n’en est pas moins rendue visible par les productions critiques alors publiées. Savoir quel effet prédomine n’est pas clair. »

Nous sommes a priori d’accord avec le début (même si nous n’avons pas bien compris la fin de la deuxième phrase).

« Soulignons de plus que l’intrusion de l’esprit critique dans ces médias grand public (qui nous posent problème par ailleurs) permet de toucher une cible importante, souvent inaccessible autrement : le “grand public”, première victime des dérives de ces médias. »

C’est toujours la même antienne.

Notre problème réside dans « toucher une cible importante ». Une personne ayant à cœur la diffusion de l’esprit critique dans une perspective de transformation sociale doit-elle souhaiter qu’un maximum de monde soit « touché » par une intervention critique éructée par un.e sceptique qui doit crier plus fort que les autres ? « touché » par un « savant » qui se voit contraint de se mettre une plume dans un orifice en gloussant entre Miss France et un chroniqueur célèbre ? Ou « touché » par un discours tronqué, coupé quand trop technique, transformant l’outil très abrasif qu’est le rasoir d’Occam en un gadget incompréhensible du type « l’explication simple est toujours la bonne » ? Ou « touché » par une critique d’une thérapie alternative, mais en épargnant l’héritage freudien qui permettra telle une hydre de refaire renaître autant de nouvelles thérapies du même genre ?

Il y a une part d’angélisme dans cette posture qu’au fond, on envierait presque. À ce que nous voyons, les interventions média grand public des zététicien.nes dont vous portez la parole ne sont pas choisies sur un ratio morceaux-d’outils-critiques-transposables-à-telle-heure-devant-tel-public-mangeant-des-cacahuètes-après-le-boulot versus déformation-du-propos-occasionnée-par-le-montage, le cadre et la scénarisation entourant l’intervention, etc.

Baaah, nous ne faisons que radoter. Ces points ont déjà été abordés entre autres dans « Le débat immobile, ou L’argumentation dans le débat médiatique sur les « parasciences » » de Marianne Doury aux éditions Kimé. C’était il y a maintenant 20 ans. Sans doute est-ce trop peu lu.

« N’oublions pas qu’il y a peu de temps encore les divers réseaux de l’esprit critique demeuraient relativement confidentiels. L’engouement actuel (par milliers) sur les réseaux du scepticisme est le résultat d’une forme de présence médiatique que nous jugeons bénéfique. Et cet engouement en lui-même nous semble tout à fait souhaitable. »

Voilà factuellement l’angélisme, humanitariste. D’abord, votre effet cigogne : comment savoir si l’engouement est dû à un effet de seuil dans la population, aux interventions médiatiques, aux enseignements, etc. ? Car, pardon de le rappeler, il y a un faux dilemme à éventer : soit on va dans les médias, soit on prive le grand public de l’esprit critique. C’est le dilemme devant lequel nous avons été mis par la journaliste du Point, d’ailleurs. Il y a pourtant d’autres moyens de diffuser nos outils, dans des cadres qui permettent un meilleur rapport bénéfice risque, par exemple créer des enseignements au long cours.

D’ailleurs, n’êtes-vous pas étonnés de cet engouement ? N’êtes-vous pas étonnés de la prolifération de youtubers, à la qualité parfois vraiment discutable ? Quels sont les critères que vous transmettriez pour discriminer un.e bon.e youtubeu.r.euse zététicien.ne d’un.e mauvais.e ? S’il n’y en a pas, alors on rejoint les chasseurs du Bouchonnois.

Et cet engouement vous paraît souhaitable ? Quel type d’engouement ? Si c’est une pensée critique qui amène les citoyen.nes à trouver des sophismes chez leurs dirigeants, ou leur donne des degrés de libertés en plus, pas de problème. Si c’est une version critique édulcorée, sans dent, sans main, sans rien d’autre que le statut social que l’on peut prendre en discutant très tard de la mémoire de l’eau, mais en quittant la discussion par exemple quand il s’agit de discuter des plafonds de verre des femmes, et des rouages qui font que la majorité des gens se tournant vers la zététique semblent être des hommes, blancs, hétéro, CSP moyenne aisée… alors oui, cela revient à brader la démarche.

On espère que vous ne revendiquez pas l’évangélisation d’une armée de zététicien.nes de surface, cantonné.es à des sujets précis et souvent inoffensifs, avec quelques héraults médiatiques épatant la galerie. Nous, nous voulons former des penseurs.ses critiques sans fard, sans œillères, sans limite sinon des limites assumées, en déclarant par ex. « oui, en tant que penseur critique, je devrais être pointu sur la science officielle qu’est devenue l’économie libérale / la psychanalyse / la pseudo-histoire, mais je n’ai pas eu le temps de m’y pencher. Cependant, c’est un défaut de mon organisation ou de mes goûts, et non une frontière légitime dans l’utilisation de mon cerveau critique qui se doit d’être constante ». Ce genre de réponse serait vraiment géniale. Nous en connaissons quelqu’un.es qui la font et l’assument. C’est une sorte de pacte cérébelleux.

« Tel que d’autres lecteurs sont parvenus à le comprendre, votre texte est une récrimination à l’égard de figures médiatisées de façon récurrentes, et qui présenteraient une vision abâtardie, simplifiée, étriquée, de l’esprit critique. Cet esprit critique édulcoré, qui ne peut critiquer les médias car étant DANS les médias, pose très probablement problème. Mais votre texte ne semble offrir qu’une réaction possible : la déception, teintée d’une certaine hargne (ressentie sinon exprimée). Le texte ne semblant pas proposer d’alternative, nous nous demandons encore une fois : quel est son but ? »

Si ce texte nous a permis de pointer cet embourgeoisement « topique », le premier but est atteint. Nous avons un certain nombre de courriers qui nous en remercient – mais le nombre n’est pas un argument.

S’il nous a permis également d’exprimer que le scepticisme scientifique est une posture qu’on ne peut revêtir facilement, le deuxième but est également atteint. Que le scepticisme et le matérialisme méthodologique soit une posture permanente et non un hobby « pépère » ; et que ceux qui s’octroient du pouvoir aient cette cohérence intellectuelle et la rigueur maximale. CorteX ou pas CorteX, peu importe, il s’agit de hisser le niveau général. De fournir un standard de rigueur et de cohérence intellectuelle. Nous faisons avec notre milieu sceptique la même chose que dans le monde des thérapies manuelles, par exemple : mettre un standard élevé, sous peine de voir la discipline galvaudée. Un certain nombre d’entre vous remplissent d’ailleurs en grande partie ces exigences. Et nous ne proposons pas d’alternatives ? Bien sûr que si : les cours, en amphi, en classe. Les conférences. Les formations pédagogiques de profs. L’auto-hébergement de ressources. La mise en ligne de séquences pédagogiques. La participation aux podcasts qui tiennent sévèrement la route comme Scepticisme scientifique ainsi que nos contributions financières pour soutenir nombre de projets sceptiques de tout type. La publication dans des revues scientifiques libres et dans des maisons d’édition qui ne soient pas des majors. Le financement participatif de films et de documentaires, de webradio, etc.

Il y en a un paquet.

Dans notre démarche, nous sommes loin d’être des modèles : Bertrand Russell est bien plus solide que nous, de même qu’en vrac à différents niveaux des Baillargeon, Lecointre, Bricmont, Chomsky, Zinn, Sand, Dawkins, Nasreen, Bourdieu, Accardo, Gardner, et plus anciens comme Fanon, Rostand, Diderot… et tellement d’autres ! Le bouquin de Charbonnat « Histoire des matérialismes » chez Matériologiques regorge de personnages de ce genre, bien plus proches de ce que nous appelons de nos vœux que nous-mêmes.

« Les “sceptiques du scepticisme”, que beaucoup d’entre nous devons subir dans nos réseaux, vont très certainement instrumentaliser ce texte sans nuance pour nous jeter du “chien de garde du système” avec une délectation accrue par la possibilité de citer le CORTECS à l’appui de telles accusations. Il serait regrettable de ne pas tenir compte des écosystèmes dans lesquels d’autres que vous travaillent, et qui représentent leurs propres défis. »

Les nuances, c’est comme le Dieu de Laplace : cela n’est pas nécessaire ici. L’argument des nuances est un grand classique, par exemple, des curés envers les athées, des Intelligent designers envers les évolutionnistes ! C’est une sorte de sous-ensemble de l’argument du pluralisme démocratique discuté plus haut.

Toute cette inquiétude est réflexive : sommes-nous des chiens de garde du système ? Sommes-nous des « danseuses », des « bouffons » à l’université ou dans l’éducation nationale ? Pour le savoir, il faut essayer de se doter de critères rationnels, et solliciter des regards extérieurs. Nous avons pensé réunir un panel de personnes peu complaisantes qui pourraient nous dire « stop, là, les couleuvres que vous avalez sont trop grosses pour laisser votre scepticisme indemne ». De votre côté, sans critère de ce genre, vous prenez le risque d’être confit.es dans une position relativiste, sans critère de réfutabilité à vos stratégies médiatiques. Et c’est là qu’on devient un.e chien.ne de garde. Alors partageons nos réflexions et nos critères, hissons-nous mutuellement vers le haut.

Quant au risque d’instrumentalisation de notre texte par les sceptiques du scepticisme dans les « écosystèmes » sceptiques francophones, il ne nous inquiète pas vraiment. Les sceptiques du scepticisme sont souvent soit des relativistes cognitifs, soit des croyant.es (avec acte de foi), donc leurs attaques sont fragiles et supportent mal la panoplie atropopaïque des rasoirs d’Occam, critère de Popper, etc. Et il est des « écosystèmes » bien plus difficiles. Car méditons quand même ceci : vous qui semblez défendre une zététique apolitique, comment expliquer qu’en se déplaçant dans des « écosystèmes » un peu plus lointains, chez Basava Premanand ou chez Narendra Dabolkar, ou quelques kilomètres plus loin, chez Avijit Roy, Washiqur Raman ou Ananta Bijoy Das, ou quelques kilomètres plus près comme Raïf Badawi, comment expliquer que le contenu « apolitique » que vous produisez ici vous vaudrait au mieux les fers, au pire l’éventration ailleurs ? Revendiquer une zététique non politisée, comment cela serait-il possible quand déjouer des illusions ou appliquer le pacte cérebelleux vous fait tuer à la machette à quelques milliers de kilomètres ? Si vous y croyez vraiment, alors par pitié ne faites plus de vidéos ou de podcasts ! Car il est des contrées où le simple fait de les utiliser fait prendre le risque d’une rafale de plomb.

Avec toute notre sympathie pour la plupart de vos initiatives, avec doute rationnel pour certaines, et avec l’espoir que toute la communauté sceptique reconnaisse et se saisisse des aspects politiques de la diffusion de la pensée critique.

L’équipe du CorteX


Pour compléter cette réponse, voici le lien vers l’interview de Richard Monvoisin réalisée en octobre 2015 par Jérémy Royaux et Jean-Michel Abrassart pour le balado Scepticisme Scientifique, interview dans laquelle sont abordés plusieurs sujets en rapport direct avec la discussion entamée ci-dessus :

(notamment à partir de 25′)