La maxime de Hume et le poids de la preuve

Une des règles au CorteX est celle-ci : si dans un article l’on se sert d’un outil qui n’est pas expliqué dans nos pages, alors on referme le piège sur soi et on est moralement contraint de documenter l’entrée. Cette fois, le piège à ours s’est refermé sur moi en un shllaaaak retentissant : je dois traiter de la maxime de Hume.

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Carl Sagan, hilare

Il est exact de dire que la proportionnalité du poids de la preuve à l’extraordinarité d’une affirmation a été rendue célèbre dans le monde anglo-saxon par Carl Sagan sous cette forme : « Extraordinary claims require extraordinary evidence » (des prétentions extraordinaires nécessitent une preuve extraordinaire). C’était dans le livre Broca’s Brain de 1980 1.

Sur le plan temporel, pourtant, c’est sous la plume du co-réinventeur de la zététique moderne, Marcello Truzzi, qu’on en retrouve la mention, dans l’édito de The Zetetic, volume 1, n°1 de la fin 19762. Plus tard, Truzzi écrira en substance la même chose :

Marcello Truzzi, goguenard

In science, the burden of proof falls upon the claimant; and the more extraordinary a claim, the heavier is the burden of proof demanded

(dans On Some Unfair Practices towards Claims of the Paranormal de 1987 et dans Oxymoron: Annual Thematic Anthology of the Arts and Sciences, 1998.)

Pourtant, ce « principe » se retrouve déjà chez d’autres auteurs plus classiques. On trouve en trace chez le marquis de Laplace, dans son Essai philosophique sur les probabilités de 1814 :

Pierre-Simon de Laplace, à peine souriant

Nous sommes si éloignés de connaître tous les agents de la nature et leurs divers modes d’action qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. Seulement, nous devons les examiner avec une attention d’autant plus scrupuleuse qu’il paraît plus difficile de les admettre 3.

David Hume, flegmatique

Mais soixante ans plus tôt, le philosophe écossais David Hume (prononcer « iume » : si vous dites üme, ou heum, ça ne fait pas pro) énonçait ce qui deviendra célèbre sous le terme de maxime de Hume : « A wise man, therefore, proportions his belief to the evidence », traduite en « Un homme sage, donc, proportionne sa croyance aux preuves ». Ce conseil ouvre sur son célèbre texte sur les miracles, extraite du chapitre X d’Enquête sur l’entendement humain de 1748 :

Pour que quelque chose soit considéré comme un miracle, il faut qu’il n’arrive jamais dans le cours habituel de la nature. Ce n’est pas un miracle qu’un homme, apparemment en bonne santé, meure soudainement, parce que ce genre de mort, bien que plus inhabituelle que d’autres, a pourtant été vu arriver fréquemment. Mais c’est un miracle qu’un homme mort revienne à la vie, parce que cet événement n’a jamais été observé, à aucune époque, dans aucun pays. Il faut donc qu’il y ait une expérience uniforme contre tout événement miraculeux, autrement, l’événement ne mérite pas cette appellation de miracle. Et comme une expérience uniforme équivaut à une preuve, il y a dans ce cas une preuve directe et entière, venant de la nature des faits, contre l’existence d’un quelconque miracle. Une telle preuve ne peut être détruite et le miracle rendu croyable, sinon par une preuve contraire qui lui soit supérieure. La conséquence évidente (et c’est une maxime générale qui mérite notre attention) est : « Aucun témoignage n’est suffisant pour établir un miracle à moins que le témoignage soit d’un genre tel que sa fausseté serait plus miraculeuse que le fait qu’il veut établir » (No testimony is sufficient to establish a miracle, unless the testimony be of such a kind, that its falsehood would be more miraculous than the fact which it endeavors to establish) ; et même dans ce cas, il y a une destruction réciproque des arguments, et c’est seulement l’argument supérieur qui nous donne une assurance adaptée à ce degré de force qui demeure, déduction faite de la force de l’argument inférieur. Quand quelqu’un me dit qu’il a vu un mort revenu à la vie, je considère immédiatement en moi-même s’il est plus probable que cette personne me trompe ou soit trompée, ou que le fait qu’elle relate ait réellement eu lieu. Je soupèse les deux miracles, et selon la supériorité que je découvre, je rends ma décision et rejette toujours le plus grand miracle. Si la fausseté de son témoignage était plus miraculeuse que l’événement qu’elle relate, alors, et alors seulement, cette personne pourrait prétendre commander ma croyance et mon opinion. » 4.

Jean Bricmont, qui fut le premier à me vanter les mérites de Hume, en prône une utilisation sans modération, avec une clarté d’eau de montagne.

« […] l’argument est le suivant : si vous observez vous-même un miracle, c’est à vous de voir si vous étiez sobre, sain d’esprit, etc. à ce moment-là. Mais si la plupart des gens qui croient aux miracles ont cette croyance, ce n’est pas parce qu’ils en ont observé un, c’est parce que le « fait » leur a été rapporté par d’autres. Or, observe Hume, un miracle (une résurrection par exemple) peut être considéré comme une violation des lois naturelles ; notre confiance dans la validité de ces lois est entièrement fondée sur l’expérience et, par conséquent, est faillible. Mais le témoignage qui atteste de leur violation est également entièrement fondé sur l’expérience. Eh bien ! Nous avons tous eu l’expérience du fait que des gens se trompent ou nous trompent (si vous n’êtes pas convaincus, achetez une voiture d’occasion). Nous devons donc comparer la probabilité de deux événements : d’une part, la suspension momentanée des lois naturelles, d’autre part le fait que quelqu’un dans la chaîne des témoignages qui nous rapportent le miracle (chaîne qui, en ce qui concerne les miracles de l’époque biblique, est assez longue) se trompe ou nous trompe. La probabilité penche toujours en faveur de la seconde hypothèse, pour la simple raison que notre expérience personnelle nous a amplement démontré l’existence de ce phénomène alors qu’elle ne nous a jamais montré que les lois naturelles peuvent être violées. Une autre façon de dire la même chose, c’est que le « fait brut » à expliquer, celui auquel vous avez directement accès, n’est pas le miracle lui-même, mais le témoignage (souvent indirect) concernant le miracle. Et celui-là est facile à expliquer, au moyen de la psychologie humaine et sans invoquer de violation des lois naturelles. (…) je prétends qu’on peut le généraliser et qu’il a alors une portée absolument dévastatrice pour toutes sortes de croyances ; il faut en effet poser la question suivante aux scientifiques tout autant qu’aux diseuses de bonne aventure, aux astrologues et aux homéopathes : quelles raisons me donnez-vous de croire que la véracité de ce que vous avancez est plus probable que le fait que vous vous trompiez ou que vous me trompiez ? » 5

Bricmont revient dessus dans un texte plus récent.

« Supposons, dit Hume, que, comme c’est le cas pour la plupart des gens, vous n’ayez jamais vu un miracle vous-même, mais que vous ayez simplement entendu des gens vous rapporter (par exemple via la Bible) l’existence de miracles. Est-il rationnel d’y croire ? Non, répond Hume, parce que vous savez, par votre expérience personnelle, qu’il existe des gens qui se font des illusions ou qui cherchent à tromper d’autres personnes. Par contre, un miracle, vous n’en avez aucune expérience personnelle. Par conséquent, il est plus rationnel de croire que le fait que vous entendiez un récit de miracle s’explique en supposant que quelqu’un se trompe ou vous trompe plutôt qu’en supposant qu’un miracle s’est réellement produit. Hume ne dit évidemment pas qu’il ne faut croire qu’en ce qu’on perçoit directement, mais plutôt qu’il faut exiger de son interlocuteur que, si ce qu’il dit contredit l’ensemble de toutes nos expériences passées, il apporte des preuves de ce qu’il avance qui soient plus crédibles que ces expériences elles-mêmes, en particulier que l’expérience quasi-quotidienne de gens qui se trompent ou nous trompent. Hume était manifestement content de son argument puisqu’il écrivait qu’il « doit au moins réduire au silence la bigoterie et la superstition les plus arrogantes et nous délivrer de leurs impertinentes sollicitations »6.

L’argument est important non plus tant en ce qui concerne les miracles religieux traditionnels, auxquels peu de gens croient aujourd’hui, au moins en France, mais parce qu’il donne un bon exemple de la façon rationnelle de procéder pour effectuer un tri entre les diverses opinions auxquelles nous sommes confrontés. On peut et on doit poser la même question au garagiste qui vend des voitures d’occasion, au banquier qui fait miroiter des dividendes fabuleux, au politicien qui promet la sortie du tunnel après des années d’austérité, au journaliste qui rend compte d’événements se passant dans des pays lointains, ainsi qu’au physicien, au prêtre ou au psychanalyste : quels arguments me donnez-vous pour qu’il soit plus rationnel de croire ce que vous dites plutôt que de supposer que vous vous trompez ou que vous me trompez ? De plus, la longue liste des erreurs scientifiques passées rend le défi du sceptique encore plus difficile à relever. Ce point mérite d’être souligné, parce que les erreurs scientifiques sont souvent invoquées, comme argument indirect, par les partisans des religions et des pseudo-sciences, alors que ces erreurs fournissent en réalité des arguments en faveur d’un scepticisme accru, y compris évidemment à l’égard des doctrines non scientifiques.

Notons également que Hume ne dit pas que cette façon de raisonner permet toujours d’arriver à des conclusions correctes. En effet, il donne l’exemple d’un prince indien qui refusait de croire que l’eau gèle chez nous en hiver et il approuve sa façon de raisonner : l’eau se solidifie abruptement autour de zéro degré et le prince, vivant dans un climat chaud, n’avait aucune raison de penser qu’un tel phénomène soit possible ; il était par conséquent rationnel pour lui de ne pas croire sur parole son interlocuteur venu d’Europe. Hume donne une règle méthodologique qu’il est rationnel de suivre en toutes circonstances ; mais que cette règle mène ou non à la vérité dans un cas particulier ne peut être garanti a priori et dépend du degré d’information que nous possédons dans ce cas-là. 7

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Isaac Asimov, circonspect

Isaac Asimov a lui aussi contribué à populariser cette question du « poids de la preuve ». Je crois que je lui ai pris (à moins que ce ne soit à Henri Broch, grand lecteur d’Asimov ?) cette formulation intuitive : si mon affirmation est triviale, comme « j’ai vu une grenouille », la preuve demandée n’a aucun besoin d’être grande, mais l’intérêt suscité non plus n’est pas grand. Si je dis que j’ai vu une grenouille rouge (une dendrobate), ou une grenouille tenant une fourche, l’intérêt est plus grand, mais la preuve demandée croit en proportion. Si je vous dis que j’ai vu galoper un dinosaure, à moins que vous ne soyez spécialiste de phylogénétique (et m’embêtez avec le fait que les oiseaux sont des dinosaures aviens, et que par conséquente une poule est un dinosaure), la preuve à fournir devra être très solide.

J’avais pour ma thèse fait deux dessins, qui m’ont servi de base pour certaines diapositives de mes cours. Les voici 8.

CorteX_Curseur_Vraisemblance2
R : confiance dans le rapporteur – R* état d’ébriété du rapporteur – F : qualité de la transmission du fait – M écoute du récepteur, son état.
CorteX_Curseur_Vraisemblance
CorteX_Monvoisin_Cours_3_CV
Ma diapo de cours Curseur vraisemblance, Zététique & autodéfense intellectuelle, Licence, Univ. Grenoble-Alpes
CorteX_Monvoisin_Cours_3_Hume
Ma diapo de cours Maxime de Hume, Zététique & autodéfense intellectuelle, Licence, Univ. Grenoble-Alpes

Asimov était d’ailleurs revenu sur ce principe dans The roving mind (1983) (traduit par Les moissons de l’intelligence, aux éditions Horizon chimérique).

“Don’t you believe in flying saucers, they ask me? Don’t you believe in telepathy?

– in ancient astronauts?

– in the Bermuda triangle?

– in life after death?

No, I reply. No, no, no, no, and again no.

One person recently, goaded into desperation by the litany of unrelieved negation, burst out ‘Don’t you believe in anything?’

‘Yes,’ I said. ‘I believe in evidence. I believe in observation, measurement, and reasoning, confirmed by independent observers. I’ll believe anything, no matter how wild and ridiculous, if there is evidence for it. The wilder and more ridiculous something is, however, the firmer and more solid the evidence will have to be.” (p. 43)

Jean Rostand, pensif

PS : j’en profite pour vous remémorer ce petit morceau exquis d’un auteur qui ne l’était pas moins, Jean Rostand, sur les miracles. Jean Rostand, spécialiste des grenouilles, grand penseur rationaliste, pacifiste, pro-avortement (il témoigna lors du procès de Bobigny), défendait l’autodéfense intellectuelle, qu’il appelait l’hygiène préventive du jugement. Il s’exprime ici 1958.

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Quatre travaux en kinésithérapie de 2017 autour des thérapies alternatives

Depuis 2011, le CorteX co-encadre des mémoires d’étudiant·es en kinésithérapie sur le sujet des « médecines alternatives » (voir notre dernier article de 2014). En 2017, trois mémoires sur le sujet ont été finalisé (l’un d’entre-eux sera mis en ligne courant 2018). Les auteur·es ont chaleureusement accepté de les partager afin de faire avancer la connaissance et la réflexion dans ce domaine. Les étudiant·es ayant suivi l’unité d’enseignement Santé & autodéfense intellectuelle et réalisé leur stage d’été au CorteX ont également bien voulu mettre à disposition leur travail.

 

Mémoires

CorteX_alexandre-petonAlexandre Peton de l’IFMK d’Alsace a réalisé une analyse critique de la méthode Concept global épaule (CGE) en vogue dans la formation continue des kinésithérapeutes prenant en charge des patient·es souffrant de pathologies de l’épaule. Il a été co-encadré par Julien Przybyla (IFMK d’Alsace) et Nelly Darbois (CorteX).

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Pour tout détail, complément ou remarque, contacter Nelly Darbois – Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique et Sciences (CORTECS) Bibliothèque Universitaire de Sciences de Grenoble BP 66 38402 Saint-Martin d’Hères cedex – darbois [at] cortecs.org

CorteX_leo-druartLéo Druart, co-encadré par Nicolas Pinsault et Albin Guillaud a traduit depuis l’anglais vers le français un questionnaire permettant d’évaluer le taux de recours des patient·es aux « médecines alternatives ». Léo, Nicolas et Albin sont d’ailleurs en train d’écrire un article pour déconseiller l’utilisation de ce questionnaire en raison des trop nombreux problèmes qu’il présente. Nous rajouterons un lien vers cet article dès parution.

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Le poster

Pour tout détail, complément ou remarque, contacter Albin Guillaud – Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique et Sciences (CORTECS) Bibliothèque Universitaire de Sciences de Grenoble BP 66 38402 Saint-Martin d’Hères cedex – guillaud [at] cortecs.org

Rapports de stage

Chloé Micetta, co-encadrée par Nelly Darbois et Albin Guillaud, a crée une méthodologie d’analyse critique des sites internet commercialisant des produits de santé et appliqué cette méthode au site lesmauxdedos.com commercialisant le Nubax®, un appareil qui permettrait entre autres effets de diminuer les douleurs de dos.

Le travail en langue française et en langue anglo-étatsunienne.

CorteX_nicolas-gerard Nicolas Gérard, également co-encadré par Nelly Darbois et Albin Guillaud, s’est intéressé quant à lui au kinésio-taping (méthode qui utilise des bandes faites pour être collées sur la peau, parfois roses ou bleues) et à l’analyse de publications scientifiques sur l’efficacité du kinésio-taping dans les domaines de la santé et de la performance sportive.

Le travail en langue française et langue anglo-étatsunienne.

Statut philosophique des arguments anti-avortement de la Fondation Jérôme-Lejeune et leur critique

Début 2017, Averil Huck est venue en stage au CorteX, dans les locaux de Grenoble, pour clore sa troisième année de licence de philosophie. Sous la poigne de fer (dans un gant de velours violet) de Richard Monvoisin, elle a effectué un magnifique travail critique sur les productions philosophiquement assez peu digestes de la Fondation Jérôme-Lejeune, réputée pour ses positions radicales anti-avortement. Le voici ci-dessous. En toute fin, on trouvera son rapport de stage, plutôt élogieux, ce qui s’explique de deux façons possibles : soit elle a aimé son séjour avec nous, soit elle a peur de son sadique directeur et de ses pouvoirs de vengeance à distance. En attendant, voici un magnifique travail qu’on attendrait plus volontiers au niveau Master 2.

Introduction

La Fondation Jérôme-Lejeune (FJL) est caractéristique du mélange fréquent, dans le marché cognitif de l’information, entre les croyances religieuses et l’usage d’arguments scientifiques censés appuyer celles-ci. Elle a attiré notre attention du fait de son soutien politique important lors de sa création en 1996, de sa reconnaissance d’utilité publique, et d’un combat idéologique très fort pour « défendre la vie et la dignité humaine »1 et contre l’avortement, combat nourri de la réputation scientifique de son fondateur.

La FJL se distingue aussi par une défense argumentative assez éclectique de son combat, ayant recours à des arguments aussi bien déontologiques que conséquentialistes. La façade destinée au public est moins explicitement religieuse que dans d’autres associations « pro-vie », comme chez SOS Tout-petits, par exemple, où la filiation au catholicisme, notamment aux trois figures de Joseph d’Arimathie2, de Jean-Paul II3 et de Mère Teresa4, est manifeste. Le mélange entre croyances et sciences y est néanmoins tortueux, et c’est pourquoi il va nous falloir étudier le rôle que la FJL donne aux sciences dans un combat qui relève de l’idéologie.

I. Les filiations de la FJL

1) Les prémisses de la FJL : Jérôme et Birthe Lejeune

Afin de comprendre la genèse de cette Fondation, il est nécessaire de présenter les personnes de Jérôme Lejeune, qui en a été la source d’inspiration et de sa femme, Birthe, actrice importante dans sa pérennisation.

Jérôme Lejeune est un médecin chercheur qui a travaillé sur les maladies génétiques avec déficience intellectuelle, dont la trisomie 21. Il a été l’un des trois co-auteur·e·s de la découverte du gène de la trisomie 21, avec Marthe Gauthier et Raymond Turpin en 1959, même s’il en est souvent présenté comme seul découvreur. La FJL a eu pour effet secondaire, volontaire ou non, de centrer cette découverte sur le personnage de Lejeune, au détriment des deux autres acteurs et actrices, alors même que la conduite de la recherche, de même que l’intuition dès les années 1930 de l’origine génétique de ce qu’on appelait alors le mongolisme5 reviennent à Raymond Turpin. Quant au rôle de Marthe Gauthier, il a été artificiellement minimisé. Gauthier est en effet à l’origine des cultures cellulaires in vitro d’un enfant trisomique et a pu observer au microscope le chromosome surnuméraire sur la 21ème paire en mai 19586. Seulement, le laboratoire ne disposant pas d’appareil photo efficace pour en prendre trace, Jérôme Lejeune, alors stagiaire au CNRS, s’est alors chargé de faire les photos dans un autre laboratoire7. L’avis du Comité d’éthique de l’Inserm relatif à la saisine d’un collectif de chercheurs concernant la contribution de Marthe Gautier dans la découverte de la trisomie 21 nous fait savoir que « ces photos lui [J. Lejeune] serviront de support dans les congrès et ses interventions médiatiques », participeront de cette façon à le mettre en avant sur le plan médiatique et à le mettre en premier signataire, en 1959, de Les chromosomes humains en culture de tissus, l’article scientifique rapportant la découverte8.

Jérôme Lejeune a très vite craint que cette découverte ne serve à autre chose qu’à une meilleure connaissance de la maladie et à sa prise en charge. En effet, on a pu rapidement développer des tests prénataux diagnostiquant le gène de la trisomie 21, comme le test de clarté nucale entre la 11ème et la 13ème semaine d’aménorrhée couplée à une prise de sang, qui laissent ainsi le choix aux parents de prendre une décision en connaissance de cause. Jérôme Lejeune s’est donc proclamé « défenseur de la vie », sous-entendant qu’en effectuant de tels diagnostics, on faisait non seulement mourir volontairement des êtres désirant vivre, mais en outre on pratiquait l’orthogénisme  : « je vais être obligé de prendre la parole publiquement pour défendre nos malades. On va utiliser notre découverte pour les supprimer. Si je ne les défends pas, je les trahis, je renonce à ce que je suis devenu de fait : leur avocat naturel. »9. Il s’est par la suite investi de manière très combative dans les débats sur l’avortement et les diagnostics prénataux.

Par ailleurs, en pleine période des discussions sur la loi Veil, Birthe Lejeune organise une pétition contre la légalisation de l’avortement, publiée le 5 juin 1971, et réclamant le respect du serment d’Hippocrate qu’elle interprète comme prescrivant de ne pas pratiquer les avortements. En 1974, Jérôme Lejeune a été conseiller scientifique pour l’association anti-avortement « Laissez-les vivre-SOS futures mères ». Fiammetta Venner explique dans son livre L’opposition à l’avortement, du lobby au commando que cette association est la plus vieille association anti-IVG française. Elle a été créée par la Cité catholique10, via l’Action familiale et scolaire11 et est connue pour avoir organisé un commando en 1990 pour bloquer l’accès à des femmes voulant avorter à l’hôpital de Tournon. Iels12 ont aussi organisé deux congrès anti-IVG à Paris les 24 et 25 mars 1991.

Par ailleurs, il a reçu le titre de « serviteur de Dieu » par l’Église Catholique pour sa « défense de la vie ». Jérôme Lejeune a été membre de l’Opus Dei où il a reçu le titre de « docteur honoris causa »13.

En 1996, deux ans après la mort de J. Lejeune, la FJL est cofondée entre autres par le magistrat Jean-Marie Le Méné, par la propre fille de Jérôme Lejeune Clara Gaymard, née Lejeune, et par son mari Hervé Gaymard, secrétaire d’État de la Santé et de la Sécurité sociale de 1995 à 1997 dans le Gouvernement Juppé. Iels ont demandé à ce que la Fondation soit reconnue d’utilité publique et elle le fut en moins d’un an. Nous savons, de surcroît, qu’au moment de la demande, C. Gaymard était directrice de cabinet de Colette Codaccioni, ministre de la Solidarité entre générations. Le Président de la République, Jacques Chirac, était membre du comité d’honneur de l’association Les amis du Professeur Lejeune (LAPL), association créée en 1994 « pour faire connaître son œuvre et ses découvertes, spécialement dans le domaine génétique, faire éditer et diffuser l’ensemble des textes, ouvrages et conférences qu’il a laissés, et poursuivre son action pour la défense de la vie humaine de son premier instant à son terme »14. Cette association finançait, par ailleurs, d’autres associations anti-IVG15. L’association LAPL se transformera ensuite en Fondation et sera réduite à un site biographique. Il faut admettre que ces liens entre certains membres du Gouvernement et la Fondation soulève le doute quant à l’impartialité dans la décision de reconnaître la Fondation d’utilité publique.

2) Etat des lieux actuel des filiations avec des associations chrétiennes de la FJL

La Fondation Jérôme-Lejeune reprend les combats fixés par son personnage éponyme. Il n’est pas évident, quand on ne connaît pas bien la Fondation de saisir d’emblée qu’elle est intimement liée et proche des valeurs chrétiennes catholiques et qu’elle prend une part importante à la défense des intérêts de l’Église catholique romaine. Ce n’est qu’en s’intéressant au personnage et à l’histoire de Jérôme Lejeune ou aux actions concrètes sur la « défense de la vie » de la Fondation qu’on voit ressortir les valeurs chrétiennes du « respect de la vie ». En consultant leur site internet et les manuels pédagogiques qu’iel ont produit, nous avons pu mettre en lumière certaines filiations.

Tout d’abord, sur le bulletin officiel16qui recense les fondations reconnues d’utilité publique, nous pouvons lire que les missions de la FJL sont au nombre de deux : « Poursuivre l’œuvre du Pr. J. Lejeune : recherche médicale sur les maladies de l’intelligence et génétiques; accueil et soins des personnes, atteintes de la trisomie 21 et autres anomalies génétiques. ». Il n’est pas question de leur troisième mission qui est « défendre le commencement de la vie », « défendre le plus petit d’entre-nous »ou encore « défendre le plus fragile d’entre-nous »17. Par conséquent, la Fondation utilise des dons et des legs pour d’autres actions non reconnues par l’État.

La Fondation fait partie du collectif En Marche Pour La Vie qui regroupe différentes associations : Choisir la vie, Les Survivants, Renaissance Catholique, les Éveilleurs d’Espérance, l’Avant-Garde. On peut donc se rendre compte de l’action militante politique de la FJL, liée à ces associations d’obédience chrétienne. Jean-Marie Le Méné, le président actuel de la FJL, fait de nombreuses apparitions et discours lors des « marches pour la vie » (dernier discours recensé le 22 janvier 2017, au moment de rédiger ces lignes18). Celui-ci a aussi a été auditionné en 2008 et en 2009 dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique par le Conseil d’État et l’Assemblée nationale, ainsi qu’en 2011 par le Sénat dans le cadre du projet de loi relatif à la bioéthique.

On peut trouver dans le Manuel Bioéthique des jeunes produit par la FJL des liens vers des sites renseignant les femmes enceintes sur les idées pro-vie en général, sur l’IVG et la parentalité en particulier. Iels citent notamment ivg.net avec le numéro gratuit et sosbebe.org (p. 14). Bien souvent, ce sont des sites qui ne se présentent pas comme pro-vie mais qui partagent ces idées et véhiculent de fausses informations. Ces sites sont considérés depuis la loi Vallaud-Belkacem du 4 août 201419 comme faisant entrave à l’information à l’IVG, et étaient au cœur de la proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’IVG promulguée le 20 mars 201720.

La Fondation a reçu un prix le 4 mai 2017 appelé le « prix evangelium vitae 2017 » remis par l’Université catholique Notre-Dame dans l’Indiana aux États-Unis pour leurs actions en faveur du « respect de la vie ».

La Fondation est aussi assez prolixe sur les médias. Sur leur site, nous pouvons lire et écouter les différentes tribunes et articles de Jean-Marie Le Méné dans lesquels il s’exprime régulièrement au nom de l’association : Radio Chrétiennes Francophones, Famille Chrétienne, Valeurs actuelles, L’Homme Nouveau, Radio Notre Dame, Le Figaro, La Croix, La Nef, l’agence de presse religieuse Zénit, Libertépolitique.com. Ces radios et journaux ont en commun leur ligne éditoriale de droite conservatrice et pour la plupart chrétienne catholique.

3) Filiations aux autorités catholiques

Certain·e·s adhérent·e·s de la FJL sont en lien étroit avec les institutions catholiques.
Jean-Marie Le Méné est depuis 2009 membre de l’Académie pontificale pour la vie, académie créée en 1994 par le Pape Jean-Paul II. C’est une « institution indépendante » siégeant au Vatican et qui a pour mission « d’étudier, d’informer et de former » au sujet des « principaux problèmes biomédicaux et juridiques relatifs à la promotion et à la défense de la vie, surtout dans le rapport qu’ils ont avec la morale chrétienne et les directives du magistère de l’Église ». Elle est financée en partie par une Fondation créée par le Vatican, la Fondation Vitae Mysterium. Nous savons, en outre, que le Pape François a soutenu le mouvement En Marche Pour La Vie21, tout comme un certain nombre d’évêques français (21 signataires sur environ 80 évêques métropolitains)22.

Intéressons-nous à présent aux positions de l’Église catholique romaine sur les questions de l’avortement. Le Pape Paul VI a rédigé la lettre encyclique Humanae Vitae en 1968 et elle porte « sur le mariage et la régulation des naissances ». Dans cette encyclique, Paul VI exprime les craintes de l’Église quant aux nouvelles questions qui se posent à l’époque. En effet, les débats sont intenses à propos de la liberté sexuelle des femmes, de la planification familiale et de la contraception, tout ceci émancipé de la tutelle patriarcale. Face à ces revendications, l’Église catholique vient renforcer ses valeurs et injonctions sur l’importance du mariage et de la régulation des naissances. Selon leur «  doctrine fondée sur la loi naturelle, éclairée et enrichie par la Révélation divine », un mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme pour toute leur vie et cette union a comme finalité la « génération et l’éducation de nouvelles vies ». Leurs positionnements sont clairs : utiliser la contraception ou avoir recours à l’IVG revient, à « contredire à la nature de l’homme comme à celle de la femme et de leur rapport le plus intime, c’est donc contredire aussi au plan de Dieu et à sa volonté »23. Ils interdisent donc le recours à l’IVG même thérapeutique, les contraceptions et les stérilisations définitives (vasectomie, ligature des trompes). Le seul moyen de réguler les naissances est de suivre le cycle naturel reproducteur qui est l’œuvre de Dieu. Par ailleurs, il faut, selon cette encyclique, éduquer à la chasteté et se dresser contre l’excitation des sens, le dérèglement des mœurs, la pornographie et autres spectacles licencieux.

On peut lire, en outre, dans la bibliographie du Manuel Bioéthique des jeunes l’utilisation de la lettre encyclique Evangelium vitae, écrite par Jean-Paul II, en 1995 et qui porte « sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine ». Cette encyclique est présentée comme plus moderne, plus adaptée aux mœurs d’aujourd’hui. Celle-ci est centrée sur le statut de la vie, et de l’embryon, ainsi que sur les atteintes à la vie humaine, à sa dignité, à son intégrité. L’avortement y est considéré comme une menace au même titre que le génocide, l’euthanasie ou le suicide. Le Pape Jean-Paul II y déclare que « l’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave, en tant que meurtre délibéré d’un être humain innocent »24.

 

II. Les arguments anti-avortement de la FJL

Les philosophes tendent à distinguer deux grandes catégories d’arguments moraux dépendant de leurs fondements idéologiques. Nous distinguerons donc ici les arguments dits déontologiques, qui se basent sur le respect d’un ou de plusieurs devoirs fondamentaux, et les arguments conséquentialistes, qui tendent à jauger moralement les choix en fonction de leurs conséquences globales, positives ou négatives.

1) Arguments déontologiques qui découlent de la morale de Loi naturelle et des encycliques

Intéressons-nous à présent aux arguments développés par la Fondation Jérôme-Lejeune par rapport à l’avortement et essayons d’en évaluer la logique interne. Avant tout, précisons que tous ces arguments reposent sur une triple prémisse :

  • la vie est une notion claire et le fruit d’une volonté transcendante. Elle est présente dès la fécondation et est un don divin sur lequel l’humain·e n’a pas à agir.
  • Dieu a un plan et ses créatures, les humain·e·s, doivent le suivre sans y déroger.
  • La vie de l’embryon doit être comprise comme de valeur égale à toute autre vie humaine et est une vie en propre, séparée de celle de la mère.

Nous avons distingué quatre arguments majeurs. L’avortement est considéré

  • comme meurtre
  • comme dérogation au rôle dévolu à « la mère »
  • comme droit abusif de propriété (dérive du précédent)
  • comme instrument de politique eugéniste.

A) L’avortement comme meurtre

Nous comprenons, à partir des présupposés religieux que nous venons d’exposer, qu’à partir du moment où l’avortement est posé comme un acte allant à l’encontre du plan divin, il est donc par conséquent proscrit. Y recourir équivaut à un meurtre. En effet, avorter, c’est ôter la vie, c’est « un acte de mort » (p. 17). La FJL explique dans le Manuel Bioéthique des jeunes qu’« en avortant son enfant, on choisit pour lui la mort, comme si on avait le droit de tuer. La loi qui donne ce droit semble rendre ce choix acceptable. Et pourtant on commet un acte de mort. Si la justice française ne le reproche plus depuis 1975, la conscience rappelle ce principe fondateur : « tu ne tueras point ». Ce qui est légal n’est pas forcément moral. » (p. 17).

De la sorte, pour proscrire l’avortement et montrer que c’est un acte mauvais, la FJL fait appel au sixième commandement25, regrettant que ce commandement ne fasse pas office de loi, et jugeant l’actualité juridique comme en retard sur la morale : ce qui est moral découle de Dieu, de la Bible – définition archétypale d’une morale déontologique chrétienne – et ce qui est juridique, ce sont les lois humaines, imparfaites et parfois, selon eux, immorales.

À titre accessoire, on trouvera également dans leurs productions ce type de constatation : « tuer son enfant ne peut pas être source de liberté ni d’accomplissement personnel » (p. 16) sous-entendant ici en une forme rhétorique classique dite « de l’épouvantail » (ou strawman) que les femmes qui avortent le revendiquent avec pour seul argument une simple liberté, une simple commodité et que, de l’acte même d’avorter, les femmes en tirent un accomplissement personnel. C’est l’argument standard de « l’avortement de confort », qu’avait défendu Marine Le Pen le 8 mars 2012 sur France 2, déplorant que « [l]es avortements de confort sembl[ai]ent se multiplier ».

B) L’avortement comme dérogation au rôle fixé de femme-mère

L’avortement est considéré comme « une atteinte à la nature même de la femme qui est d’être mère ». La Fondation en donne pour preuve « [l]’immense souffrance de la stérilité [qui] montre combien la maternité est constitutive de l’identité féminine »26. La Fondation juge que « la capacité de l’homme et de la femme à être père pour le premier, et mère pour la seconde, est l’une des caractéristiques essentielles de l’identité sexuelle. La grossesse et la maternité sont une part importante de la féminité »27. Dans cette lecture des choses, n’existeraient que deux sexes bien délimités, avec deux « essences » distinctes auxquelles sont assignés des rôles genrés précis (ceux de l’homme et ceux de la femme). Ces deux catégories seraient irréductibles aussi bien sur le plan biologique que social. Le féminin serait per se toujours lié à la reproduction, la maternité, le care, à l’exclusion du masculin. Nous retrouvons dans la seconde citation le lien fait entre sexualité et procréation par l’Église catholique romaine. L’identité sexuelle y est exclusivement définie en rapport direct à la reproduction, évinçant de fait tout autre pratique sexuelle ne servant pas un dessein procréatif.

C) L’avortement comme droit abusif de propriété de la mère sur l’enfant

La FJL répond ici à un argument utilisé par les féministes, dans le cadre juridique de la dépénalisation de l’avortement, qui invoquait « le droit à disposer de son corps ». Elle y répond par l’argument biologique suivant : l’embryon n’est pas une partie de la mère, c’est un être humain à part entière, « le fait d’être abrité et nourri dans le corps de sa mère, ne fait pas de l’enfant in utero un élément du corps de la mère. Il en diffère par toutes ses cellules »28. De ce fait, la mère ne peut pas disposer de l’embryon ou du fœtus comme elle l’entend. Dans le dossier « IVG/IMG » créé par le site www.genethique.org29, l’argument est plus détaillé. « Pourtant, biologiquement, l’enfant n’est pas une partie du corps de sa mère : il en est l’hôte. La preuve en est : l’enfant a un patrimoine génétique distinct de celui de sa mère ; il peut même, en cas de dysfonctionnement du corps de sa mère, produire des anticorps ; il continue à se développer normalement même si la mère est dans le coma, comme le montre la première médicale de ce type répercutée par la presse en octobre 2009 (cf. Synthèse de presse Gènéthique du 12 octobre 2009) »30. Cet argument permet donc à la FJL de proscrire l’avortement, en répondant à un argument juridique par un argument biologique. Afin de cerner les droits des personnes, il est nécessaire de définir les bornes de ce qu’est une personne juridique, c’est-à-dire ayant des droits. Par conséquent, le Droit s’appuie sur la biologie et les avancées scientifiques pour définir la vie et la mort, une personne et une chose, soi et son corps, etc. Pour l’instant, dans le Droit français, un·e enfant obtient la personnalité physique (qui nous donne droits et devoirs) dès la naissance, s’iel est vivant·e et viable. La FJL s’insurge contre cela et voudrait placer le début de la vie à la fécondation afin de garantir des droits à des « personnes potentielles ».

Pour répondre à ce problème, la FJL présente deux solutions « morales », qui sont :

  • garder l’enfant,
  • ou le faire adopter.

Comme on le comprendra, avorter ne fait pas partie de ces solutions. Dans le Manuel Bioéthique des jeunes, la FJL explique à plusieurs reprises que « la meilleure façon d’aider une mère en difficulté n’est pas de l’aider à supprimer une vie mais à résoudre ses difficultés. Si la mère ne peut pas élever son enfant, l’adoption reste aussi un recours pour lui » (p. 17). Iels ajoutent à cela qu’ « [e]n France beaucoup de parents (28 000 en 2008) sont prêts à accueillir un enfant par adoption » (p. 17). Qu’en est-il des grossesses non-désirées suites à un viol ? « La mère doit être bien accompagnée après un tel traumatisme mais tuer l’enfant n’annule pas le drame » (p. 16). « Pourquoi l’enfant […] subirait-il la peine de mort que ne subira pas le criminel ? » (p. 16). Partant, même en cas de viol, les femmes doivent, soit décider de garder l’enfant, soit le·la faire adopter.

D) L’avortement comme instrument d’une forme d’eugénisme

Une autre inquiétude exprimée par la Fondation est celle de l’eugénisme. La FJL explique que 96% des cas de trisomie 21 diagnostiqués aboutissent à un avortement. Jean-Marie Le Méné, dans son livre Les premières victimes du transhumanisme considère que ce sont les personnes trisomiques qui sont victimes d’une sélection artificielle normative, définition même de l’eugénisme de Francis Galton (1822-1911). Jérôme Lejeune parlait de « racisme chromosomique »31. Par ailleurs, nous pouvons lire ceci : « Le diagnostic prénatal est trop souvent utilisé pour surveiller la « qualité » de l’enfant (voire l’éliminer s’il n’est pas conforme à l’attente des parents ou de la société) »32 et « notre société devient de plus en plus intolérante face au handicap et « le mythe de l’enfant parfait » avance… »33. En conséquence, la Fondation craint que les avancées scientifiques (DPN, DPNI, DPI, IVG…) ne fassent dériver notre société vers une société qui classe les humains en personnes acceptables et non-acceptables (les personnes handicapées moteurs et mentaux) et finissent par faire éliminer ces personnes non-acceptables au profit d’enfants « parfaits », sans « défauts ». Leur lutte se place sur la recherche scientifique afin de trouver une thérapie et guérir les personnes trisomiques. Une fois la guérison possible, le critère de la maladie trisomie 21 comme maladie incurable ne pourra plus être invoqué et aboutir à des avortements.

2) Nouveaux arguments de type conséquentialiste

Nous aurions pu faire l’hypothèse selon laquelle la grille de défense des thèses de la FJL était unilatéralement déontologique. Pourtant, en regardant en détail, il semble, sans que nous puissions le dater avec précision, qu’une autre stratégie morale se fasse jour, avec des arguments qui s’aventurent dans l’idéologie conséquentialiste.
Nous avons délimité deux d’entre eux, aussi caractéristiques que récurrents dans la prose de la FJL : l’invocation de la douleur du fœtus, et celle des risques auxquels s’exposent les femmes qui avortent.

A) Le fœtus ressent la douleur dès le deuxième trimestre

« Aujourd’hui on sait tous que le fœtus perçoit la douleur dès le second trimestre de grossesse et sans doute avant (Assises Fond. PremUp, juin 2010). »34. La Fondation nous donne explicitement la source de cette affirmation scientifique. Elle provient d’un colloque, les Assises de la fondation PremUp35, datant de juin 2010 et intitulée « La douleur du fœtus et du nouveau-né prématuré ». Il y est question de la douleur fœtale et des problématiques qui s’y rapportent : comment la mesurer ? Comment la prendre en compte ? Quel est le statut du fœtus et de l’embryon ? etc.
Précisons, néanmoins, que la citation n’est pas exacte. Ayant lu les actes du colloque en intégralité, nous n’avons pas été en mesure de retrouver la phrase telle quelle.

Cet argument implique donc que l’on ne doit pas avorter de peur de faire du mal au fœtus ou à l’embryon car il ressent la douleur. C’est un argument clairement conséquentialiste car ce sont les conséquences de l’acte d’avorter qui sont prises en compte. Nous pourrions aller plus loin encore en disant que c’est un argument utilitariste car il invoque la douleur. L’utilitarisme repose sur un double principe : la maximisation du bonheur et la minimisation de la peine pour l’ensemble des agents. Ici, la Fondation part du principe que la douleur du fœtus est plus importante que celle d’une mère dans l’évaluation de la minimisation de la peine pour l’ensemble des agents.

B) Il y a des risques pour les femmes qui avortent : le syndrome post-avortement (SPA)

Une autre manière de décourager les femmes d’avorter, c’est d’invoquer les risques qu’elles courent. L’argument qui revient le plus par rapport aux risques, c’est celui du syndrome post-avortement. « On observe chez beaucoup de femmes qui ont avorté un état dépressif et des désordres divers : culpabilité, perte de l’estime de soi, dépression, désir de suicide, anxiété, insomnies, colère, troubles sexuels, cauchemars sur son bébé qui la hait, qui l’appelle… Le lien avec l’avortement n’est pas toujours fait. Ces conséquences, qui peuvent apparaître tout de suite ou plus tard, sont aujourd’hui bien connues et identifiées sous le nom de « syndrome post-abortif ». Ces symptômes s’amplifient chaque fois que la mère rencontre une femme enceinte, voit un bébé dans un landau, passe près d’une clinique, pense à l’anniversaire de son enfant… Le syndrome « post-abortif » ne se limite pas à la mère. Il est possible qu’il s’étende aux proches : au père, aux frères et sœurs ».

Nous pensons que la FJL fait référence, à la fin de la citation, au « syndrome du survivant » invoqué par les jeunes de l’association les Survivants. Ces jeunes partagent leur choc devant l’affirmation suivante : « nés après [19]75, nous avions 1 chance sur 5 de ne pas voir le jour puisque l’on pratique en France 220 000 avortements pour 800 000 naissances »36. Iels se battent par conséquent contre l’IVG et témoignent du manque qu’iels ressentent : « Nous ne connaîtrons jamais notre sœur ou notre frère arrivé trop tôt ou trop tard ». En plus de cela, la Fondation fait des liens avec des associations et organisations à caractère religieux dans lesquelles les femmes s’expriment par rapport à leur avortement : www.sosbebe.org, www.ivg.net (et le numéro vert), http://www.silentnomoreawareness.org/ sur lequel on peut retrouver cette phrase : « Dans le monde les femmes commencent à témoigner : « si seulement nous avions su » ». Enfin, la Fondation donne des liens vers des maisons d’accueil, Tom Pouce et El Paso (p. 14), cette dernière étant sous l’égide de la Fondation Notre-Dame.

 

III. Analyse critique des arguments

Autant l’analyse des arguments déontologiques ne se fait qu’au prix du décentrage des valeurs fondamentales sur lesquels ils reposent – quels devoirs, envers quelle entité sur-naturelle, etc.– autant l’analyse des arguments conséquentialistes est en soi plus simple, car pour l’essentiel, les faits empiriques confrontent et jaugent les allégations de type scientifique produites par la FJL.
Nous allons donc d’abord faire une brève revue de la scientificité des prétentions, puis nous introduirons le problème central de l’épistémologie de la FJL : l’essentialisme.

1) Vérification des prétentions scientifiques

Une part de l’argumentaire de la Fondation Jérôme-Lejeune repose sur des arguments de type scientifique, c’est-à-dire, pour faire simple, qu’iels affirment des choses sur le monde et que ces affirmations sont testables. Nous avons relevé trois prétentions scientifiques :
a) la notion de « vie » est claire et ne fait plus débat ;
b) le fœtus ressent la douleur ;
c) les femmes courent des risques psycho-pathologiques dus à l’avortement (syndrome post-avortement).

Au vu du militantisme de la Fondation, il nous a paru nécessaire de vérifier si ces prétentions correspondaient réellement à l’état actuel des connaissances scientifiques.

A) Il n’y a plus de débat scientifique sur le statut de la vie

Nous l’avons abordé plus haut (partie II.1.A), la FJL part du principe qu’il n’y a plus de débat en ce qui concerne le statut du début de la vie de l’embryon. Ses représentant·e·s affirment qu’« accepter que la fécondation soit le départ d’un nouvel être humain n’est pas une question de goût ou d’opinion, c’est une réalité biologique. Toutes les preuves scientifiques vont dans ce sens et rien ne peut prouver le contraire. Personne n’en doute sincèrement »37. Or, c’est un débat qui est loin d’être clos. En effet, il existe encore des programmes de recherche, des colloques, des articles scientifiques publiés sur le sujet qui montrent la complexité de poser le point de départ de la vie, et à plus forte raison celle de définir la vie. Le projet de définir ne serait-ce que biologiquement la vie rencontre d’énormes écueils, comme l’a montré Claude Bernard (1878), de même que sur le plan physique (Schrödinger 1944), sans parler des plans axiologiques ou téléologiques qui malgré leur intérêt, ne se soumettent pas à la corroboration de la même façon.
Pour ne prendre que la biologie qui nous occupe ici, Tsokolov (2009), Mullen (2002), Strother (2010) McKay (2004) et tant d’autres ont du mal à s’entendre sur la définition de la vie, depuis les virus et viroïdes jusqu’aux coraux. Quant à dire quand exactement commence un processus qui est mal délimité, c’est une sacrée gageure.

La FJL ne se risque d’ailleurs pas à donner de source d’un quelconque consensus scientifique à ce propos. Ils·elles font le choix arbitraire de placer le début de la vie humaine au moment de la fécondation, c’est-à-dire, au moment où les gamètes fusionnent pour donner une cellule-œuf contenant l’ADN. Pourquoi faire commencer la vie à la fécondation ? Ce n’est pas une hypothèse idiote. Il faut cependant considérer que c’est une hypothèse parmi d’autres et, qu’à ce jour, la communauté scientifique n’a toujours pas tranché.

De cette sorte, la Fondation fait un choix théorique, parmi d’autres, lié à ses convictions chrétiennes où la vie humaine est un don de Dieu, une création faisant partie du plan divin. Avorter revient donc à déroger au plan divin et à pêcher. Chez les militant·e·s anti-avortement, nous assistons fréquemment à la volonté de prouver rationnellement un principe provenant d’une révélation divine, à l’instar de Thomas d’Aquin, au XIIIe s. qui a tenté de prouver rationnellement l’existence de Dieu. L’argument de la fécondation est du même acabit. Mais si l’on se détache de l’idée de création, de divinité, ou de son avatar politique l’intelligent design38, alors il n’y a pas lieu de choisir nécessairement l’hypothèse du début de la vie au moment de la fécondation.

B) La douleur fœtale

La douleur fœtale est un autre argument brandi par la Fondation (partie II.2.A). Est invoqué à l’appui de cette douleur un colloque scientifique, les Assises Prem.Up 2010 pour démontrer que la douleur apparaît « dès le (sic) 2nd trimestre de grossesse et sans doute avant ». Or, à l’évidence, personne n’a démontré quelque chose de ce type lors de ce colloque. Les personnalités présentes ne sont d’ailleurs pas tout à fait d’accord sur le moment où le phénomène de la douleur apparaît pour le fœtus mais il semblerait que « les voies de la nociception (terme qui désigne les voies nerveuses qui conduisent l’information douloureuse de l’organe cible jusqu’au cerveau) sont formées dès la fin du second trimestre de la grossesse. Dès ce terme, le fœtus est capable de percevoir ce type de stimulations. Il est impossible de savoir en revanche ce qu’il ressent exactement, mais il est essentiel de déterminer si ces stimulations peuvent avoir des conséquences immédiates ou à long terme sur le bébé à naître. » (troisième intervenante, Véronique Houfflin Debarge). On peut compléter ceci avec une étude multidisciplinaire : « Les fibres thalamo-corticales commencent à apparaître entre 23 et 30 semaines d’âge gestationnel; d’autre part, l’électroencéphalographie chez le prématuré suggère que les capacités de perception de la douleur ne sont probablement pas fonctionnelles avant 29 ou 30 semaines »39. Rappelons que les IVG sont autorisées en France jusqu’à 12 semaines de gestation, hormis pour les IMG (Interruptions Médicales de Grossesse) qui peuvent être autorisées à la toute fin de la grossesse – ce qui concerne un chiffre assez restreint des avortements. La FJL semble aussi omettre le fait qu’aujourd’hui, on propose aux femmes ayant recours à l’IMG des analgésiques pour fœtus, pour empêcher qu’ils souffrent pendant la procédure. « Lors des gestes fœticides par exemple, réalisés lors des interruptions médicales de grossesse au troisième trimestre de la grossesse, il est nécessaire d’assurer au préalable une anesthésie du fœtus avant d’injecter le produit qui va arrêter sa vie. » (Houfflin Debarge, déjà citée).

C) Le syndrome post-avortement

Plusieurs études40 montrent que le SPA est un mythe créé de toutes pièces, qui démarre en 1987 avec David C. Reardon et son livre, Aborted Women: Silent No More. Il y détaille une étude de psychologie qu’il a menée sur 252 femmes qui aurait prouvé la réalité de ce syndrome. Intéressons-nous à sa scientificité car cette étude présente des lacunes méthodologiques.

Reardon a fait son étude sur 252 femmes faisant toutes partie du groupe « Women exploited by abortion » (WEBA) qui est une association regroupant des femmes regrettant d’avoir avorté. Son échantillon d’étude est non-conforme et biaisé car il devrait impliquer des femmes ayant avorté venant de différents milieux sociaux, de différents avis sur l’avortement. En somme, son échantillon n’est pas représentatif de l’ensemble des femmes et est très orienté vers une souffrance subjective accrue. Ensuite, il n’y a pas de groupe témoin auquel comparer le mal-être ou le bien-être du groupe test. Il aurait fallu pouvoir comparer ce groupe de femmes, avec un autre groupe ayant poursuivi leur grossesse jusqu’au bout de même qu’avec un troisième groupe n’étant pas enceintes et nullipares par exemple. Dans une autre étude, une comparaison a été faite, à deux semaines et six mois après l’avortement (ou l’accouchement), de la santé mentale entre un groupe de femmes ayant avorté et un groupe de femmes ayant poursuivi leur grossesse41. Il n’y a pas eu de résultats prouvant un lien de causalité entre l’avortement et la santé mentale dégradé des sujets. Au contraire, on mesure plutôt du stress avant l’avortement et il peut y avoir plusieurs autres facteurs : « les impacts d’une grossesse non désirée ; l’oppression religieuse et patriarcale ; les facteurs socio-économiques ; les violences envers les femmes; et l’influence négative du mouvement pro-vie. »42. On note aussi un soulagement après l’avortement.

L’auteur utilise par ailleurs une échelle de mesure du bien-être et du mal-être non-officielle. Il semblerait qu’il en ait créé une pour son étude. On peut voir dans son « appendice 2 » le questionnaire qu’il a donné à ses sujets pour évaluer le mal-être qu’elles ont vécu dans la prise de décision d’avorter. Il utilise une échelle de 1 à 5, dans laquelle 1 équivaut à « not at all » et 5 à « very much ». Il y a une case en plus « N-A (non-applicable) et unsure (pas sûre) ». En psychologie positive, c’est-à-dire la psychologie qui s’intéresse à l’évaluation du bien-être, il existe une échelle, the Subjective Happiness Scale (SHS) ou Échelle de bonheur subjectif. Elle va de 1 à 7 et est l’une des plus utilisées.

Notons en outre que son étude n’est pas une publication scientifique mais un livre best-seller. C’est une étude isolée qui n’a pas été répliquée. Pour qu’une étude amène à un consensus, il faut qu’elle soit répliquée dans différents laboratoires afin de déterminer si le résultat est confirmé ou infirmé. Dans quel cas, elle ne peut être prise en compte. En l’occurrence, il y a eu d’autres études qui ont été revues par des pairs, c’est-à-dire que d’autres spécialistes ont lu et critiqué l’étude avant qu’elle ne soit publiée, et iels ne sont pas arrivé·e·s au même résultat que David C. Reardon (voir études déjà citées).

Enfin, il faut savoir que cette étude est en partie impossible à évaluer car on ne peut pas réfuter le pseudo mécanisme du « refoulement » hérité de la psychanalyse. Une étude scientifique incluse dans un corpus théorique irréfutable n’offre pas la possibilité d’être infirmée expérimentalement dans le cas où elle serait fausse. Ici, l’affirmation selon laquelle des femmes refoulent le traumatisme et qu’elles en souffrent sans le savoir n’est pas testable et, de fait, sort du champ des allégations scientifiques.

             Ainsi, nous avons mis au clair certaines prétentions scientifiques qu’a la FJL et avons pu montrer qu’aucune de ces prétentions ne résistait à la critique. La Fondation fait des recherches en génétique et c’est tout à son honneur. Cependant, elle a tendance à tordre certaines connaissances scientifiques afin de confirmer ses positions morales, positions morales qui ne sont en outre pas confortées par la scientificité des recherches effectuées. Il est notoire qu’un haut degré de scientificité n’augure pas d’un choix moral forcément positif, et le XXe siècle illustre bien cette corrélation illusoire. Nous pouvons en conclure que la rigueur scientifique prônée par la Fondation est une façade qui leur permet d’avoir plus d’autorité et d’audience.

2) Essentialisme

En imputant un rôle « naturel », celui d’être mère, à « la femme », la FJL parle bien d’une seule « nature » qui habite de la même manière chaque femme. « La femme » est vouée à la grossesse et à la maternité. Il en découle qu’avorter est contre-nature. Cette manière privilégiée d’être « femme » serait déterminée par l’appartenance au sexe femelle. La FJL s’inscrit dans une vision dichotomique essentialiste critiquable des êtres humains. En quoi exactement ? Premièrement, la FJL se place dans un cadre de pensée dans lequel il y a une distinction entre le domaine du naturel et le domaine du culturel. Deuxièmement, une causalité entre sexes et rôles sociaux, ou encore entre sexes et genres, est implicitement postulée. Troisièmement, ce cadre de pensée se base uniquement sur ce qu’il présente comme « la biologie ». Rappelons que la FJL est très proche des institutions catholiques chrétiennes, sans toutefois aller jusqu’à invoquer dans ses propres communiqués la Création biblique. Elle passe par la science afin de parler de ce qui est « naturel », sans d’ailleurs prendre le temps de questionner cette notion protéiforme de « nature ». Or, il se trouve que les trois aspects de cette vision essentialiste ont été largement remis en cause depuis la seconde moitié du XXe siècle. Nous allons tout d’abord voir en quoi penser les genres comme déterminés par les sexes est une erreur. Nous mettrons ensuite en évidence des limites en ce qui concerne l’utilisation de la biologie comme base théorique à la description des comportements sociaux du genre humain.

Tout d’abord, la FJL voit une séparation entre un sexe dit « biologique » et un sexe dit « social ». Chez l’humain·e, il y aurait une « partie naturelle » d’où découleraient, dans le « domaine culturel », des rôles sociaux, des comportements, des préférences, des ambitions, des envies, etc. Partant, du fait qu’une personne soit pourvue d’un appareil génital femelle (ou d’un génotype femme), il en découle qu’elle doive se reproduire et s’occuper de la progéniture. De nombreux·ses biologistes, psychologues d’obédience psychanalytique et anthropologues de la première moitié du XXe siècle pensaient décrire un état de fait en corroborant ce modèle, essentialiste et bicatégorisé, dans lequel un génotype / caryotype femme implique un « comportement » de femme (avec les rôles sociaux féminins et maternels coutumiers associés). La lecture qu’offre la FJL présente de multiples similitudes avec cette représentation, comme on peut le lire dans le manuel Théorie du genre : décryptage à l’intention des jeunes : « Le « sexe » désigne la réalité biologique – garçon ou fille – de l’être humain, tandis que le « genre » désigne la dimension sociale du sexe, c’est-à-dire le comportement social d’un homme ou d’une femme en lien avec son sexe biologique ». Cependant, les travaux de féministes de la première vague telles que Simone de Beauvoir ou Ann Oackley ont brisé cette implication. Des années 1950 à la fin des années 1970, elles se sont intéressées aux résultats des recherches en biologie et en sciences humaines et sociales pour entamer une première critique de l’approche causaliste entre sexes et genres et de la distinction entre sexes et genres. De plus, leur démarche avait explicitement des fins de changements politiques et sociaux (droit de vote, accès à la contraception, doit à l’avortement, meilleures conditions de vie, égalité en droits…). Ces auteur·e·s voient une plus grande influence du culturel que du biologique sur les comportements humains. Pour Ann Oackley, au niveau définitionnel, « le mot « sexe » se réfère aux différences biologiques entre entre mâles et femelles : à la différence visible entre leurs organes génitaux et à la différence corrélative entre leurs fonctions procréatives. Le « genre », lui, est une question de culture : il se réfère à la classification sociale en « masculin » et « féminin » »43. Le « sexe » est vu comme un invariant tandis que le « genre » est contingent, c’est-à-dire que l’on peut faire changer ces rôles sociaux par l’action politique.
Toutefois, pour certain·e·s féministes des années 1990, dont la sociologue et philosophe matérialiste Christine Delphy44, la critique n’est pas aboutie. En effet, penser un invariant (les sexes) et un variant (les genres) est insuffisant pour fonder un modèle satisfaisant, car cela implique que ce qui définit principalement les êtres humains est leur sexuation. Certain·e·s pourraient en effet penser que ce qui varie arbitrairement (les genres) ne peut définir de manière consistante un groupe d’individus, et donc qu’une catégorisation solide doit faire appel à un invariant, soit le sexe. C’est ce problème pour penser le genre qui amène Delphy à soutenir qu’il y a un impensé dans la plupart des travaux scientifiques et féministes qui est l’« antécédence du sexe sur le genre »45. Ce postulat implicite renvoie à la séparation (somme toute artificielle en bien des points) nature / culture. Notons que cet impensé conduit à ne plus pouvoir penser les genres que comme résultant des sexes. Or, nous ne pouvons pas penser en-dehors de concepts culturellement et historiquement construits. Les travaux d’anthropologues comme Lévi-Strauss ont été remis en cause sur ce point : il n’existe pas d’état naturel de l’humain où son « essence » se traduirait par son sexe. D’un point de vue simplement méthodologique, il est difficile d’affirmer l’existence d’ « essences ». Il faudrait en effet isoler les personnes de leur société afin d’évaluer ces « essences » séparément de l’influence de l’environnement et des interactions avec autrui. De plus, en ce qui concerne le développement cognitif humain, « établir qu’une différence cérébrale est purement biologique et non pas sociale est méthodologiquement impossible : la grande majorité des connexions neuronales se forment après la naissance et la différentiation sexuée du cerveau est donc un processus continu modulé par l’expérience et la société »46. C’est pourquoi nous jugeons à l’aide du rasoir d’Occam47, un principe méthodologique de parcimonie des hypothèses, qu’il est très coûteux de postuler deux essences complémentaires qui déterminent tous nos faits et geste. Nous n’en avons en fait pas l’utilité pour expliquer qu’il y ait des êtres différents les uns des autres et que, de fait, ils ont des rôles différents dans la société. Il est nécessaire de comprendre que les êtres humains sont des êtres sociaux complexes et qu’il faut de ce fait distinguer plusieurs niveaux de description irréductibles les uns aux autres, rendant par là douteux de tout réduire au déterminisme strictement biologique. Surtout, lorsque ce qu’on peut considérer comme étant « le biologique » est l’objet d’une discipline scientifique (la biologie), construite et en évolution, objet par ailleurs différent de ce que la FJL appelle du même nom. Les études de genre (et non pas « la théorie du genre », déformation de type strawman48 utilisée par la FJL) penchent aujourd’hui davantage pour une explication qui combine les interactions avec l’environnement, avec autrui et avec la société sans rejeter pour autant notre héritage biologique. Par conséquent, des auteur·e·s comme Delphy argumentent en faveur de l’utilisation du concept de « genre » au singulier. Il renvoie alors au système de domination qui produit ces catégories de pensée que sont « sexes » et « genres » et qui applique la division, la hiérarchisation et l’hétéro-normativité. C’est pourquoi Delphy soutient que le genre précède le sexe. Cette expression lapidaire veut dire que nous sommes toujours impliqué·e·s dans une culture et que tous les concepts que nous utilisons sont construits. La FJL emploie le terme « genre » au singulier comme indissociable de son « genre » opposé. Les « genres » sont donc toujours pluriels et, pour eux, au nombre de deux : le féminin et le masculin. Ni la bicatégorisation, ni le caractère mimétique du genre par rapport au sexe (c’est-à-dire où sexe mâle va avec masculin et sexe femelle va avec féminin et jamais autrement) ne sont remis·es en cause. On notera que ces postulats non questionnés impliquent une naturalisation de l’hétérosexualité qui participe à normer les comportements à travers les discours.

Il en découle que nous ne pouvons utiliser la biologie pour décrire les interactions humaines sans la replacer dans un contexte socio-historique et politique. Les travaux du philosophe étasunien Thomas Laqueur49 vont dans ce sens. Les sciences s’inscrivent dans le système de genre et participent à la pérennisation voire à la production de concepts, de schémas de pensée binaires et mimétiques. Le « sexe » est aujourd’hui souvent pensé en deux pôles distincts et complémentaires et réduit aux caractères anatomiques (avoir un pénis ou un vagin) ou chromosomiques (XY ou XX). Cette définition ne prend pas en compte les personnes qui ne sont ni mâles, ni femelles, que ce soit sur le plan phénotypique, hormonal, génétique. On range un peu artificiellement ces personnes dans la catégorie dite « intersexe », bien qu’il en existe plusieurs types. Ces personnes représentent environ 1,7% de la population humaine selon Anne Fausto-Sterling50, d’autres estiment qu’elles représentent 1 à 4% de la population humaine51. C’est toutefois un chiffre compliqué à déterminer car nombre de personnes intersexes se font opérer dans les premiers mois de leurs vies, certain·e·s ne s’en rendent même pas compte et d’autres le cachent. De plus, il existe plusieurs niveaux d’évaluation de la sexuation : anatomique, génétique, phénotypique, hormonal et aujourd’hui, on essaie de prendre en compte l’organisation du cerveau. Ces chiffres sont donc des approximations statistiques, et en raison de ces limites, la population intersexe est délicate à nombrer et pourrait de fait concerner encore plus d’individu·e·s. Mais peu importe : une seule personne dans ce cas de figure mériterait une place que la majorité des sociétés ne lui prépare pas. Toutes ces personnes sont marginalisées, entre autres par cette vision binaire encore très répandue et dont la FJL se fait la courroie : elles sont vues comme des « anomalies ». Enfin, dans le champ des études féministes des sciences, rien ne va dans le sens d’une « dichotomie naturelle entre les mâles et les femelles » en tant que « groupes humains biologiquement et clairement séparés »52 car il y a trop de « chevauchements entre les sexes et trop de variations des caractéristiques et capacités à l’intérieur de chaque sexe »53.
Ainsi, quand la FJL invoque des rôles naturels des femmes et invoque leur « sexe », elle tombe dans un essentialisme basé sur le présupposé non examiné que nous avons critiqué plus haut. Nous ne pouvons donc raisonnablement pas invoquer une quelconque « nature » de « la femme » pour interdire l’avortement.

 

Conclusion

En allant analyser en profondeur les prétentions scientifiques de la Fondation Jérôme-Lejeune, nous avons montré que la teneur scientifique de leur discours n’est qu’un paravent pour leur subjectivité morale. En grattant cette première couche, nous réalisons que le ciment de leurs allégations sur l’avortement est composé d’essentialisme, de réductionnisme génétique et de mélange entre prescriptions divines et appels à la nature. Leurs arguments contre l’avortement sont sexistes, mal fondés scientifiquement et imprégnés des recommandations de l’Église Catholique romaine. Ainsi, le rôle qu’était censé jouer la science dans leur discours était un rôle d’autorité, de scientificité, de vernis qui, quand on prend le temps de le gratter avec un ongle un peu dur, se fendille facilement.

Bibliographie

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  • A. Fausto-Sterling, Sexing the Body : Gender Politics and the Constrution of Sexuality, Basic Books. New-York, 2000.

Pour aller plus loin, voici une bibliographie complémentaire:

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  • Major et Brenda, « APA Task Force Finds Single Abortion Not a Threat to Women’s Mental Health », American Psychological Association, 2008.
  • Collectif IVP, Avorter, Histoire des luttes et des conditions d’avortement des années 1960 à aujourd’hui, Tahin party. Grenoble, 2008.
  • L. Motet et S. Laurent, « Derrière IVG.net, des militants anti-avortement », Le Monde, Paris, p.13, 08-déc-2016.
  • V. Houfflin Debarge, « Douleur et analgésie foetale », Spirale, no 59, p. 69-78, 2011.
  • L. Bereni, S. Chauvin, A. Jaunait, et A. Revillard, Introduction aux études sur le genre, De boeck. Bruxelles, 2012.
  • A. Meffre, « Loi sur l’avortement de 1920 », Fabrique de l’histoire, France Culture, 28-nov-2014.

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Le voici.

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Le voilà.

Livre – Parution de "La sécu, les vautours et moi", de R. Monvoisin et N. Pinsault

D’habitude, ce sont les cigognes qui livrent les paquets. Ici, c’est un magnifique vautour qui dépose un nouvel ouvrage qui devrait remplir de bons offices critiques. Richard Monvoisin et Nicolas Pinsault (qui ont déjà commis ensemble ceci) ont tenté de remédier au fait que nous sommes tou.tes plus ou moins ignares en terme de protection sociale, de Sécu, de mutuelles, d’assurance santé, et poser les équations morales auxquelles notre société doit répondre. Un livre sous forme de dialogue qui, du soin dentaire à la contraception, de la naissance à la mort, vous servira de guide si, comme nous, vous étiez terrorisé-e à l’idée de passer pour une nouille dans un parcours de soin.

Présentation

Marre de ne rien comprendre aux remboursements Sécu, aux mutuelles, Éditions du Détouraux caisses et aux régimes ? Fatigué de choisir entre renoncer à se soigner ou passer pour un abruti au premier guichet venu ? Perdu dès qu’une discussion s’engage sur les aides sociales ou le trou de la Sécu ?
Si la Sécurité sociale n’évoque pour vous que des formulaires runiques, ou des heures d’attente sur des sièges en plastique beige, alors ce livre est pour vous.
Découvrez un Far West impitoyable avec, au milieu des cactus et des buissons qui roulent dans la poussière, des personnages inouïs qui inventent un système qui soigne, qui prévient, qui prend soin… et dans leur sillage une nuée de vautours qui vont tenter de le dépecer et de prélever ce qu’ils peuvent.
Oui, la Sécurité sociale est un western, se la réapproprier un combat militant, et cet ouvrage un livre dont vous êtes le héros. Télécharger la plaquette de présentation

Le prix

Il est bon de savoir à quoi servent les sous que nous donnons quand nous achetons le livre.

  • 35% du prix va au libraire : par conséquent si,  comme nous, vous souhaitez défendre les petites librairies, évitez les grandes centrales d’achat.
  • La diffusion et la logistique représentent environ 15% du prix.
  • L’imprimeur, lui, a coût dépendant du nombre d’exemplaires. Dans notre cas, c’est 2,60 euros, pour l’instant.
  • L’édition et la composition est le fait de la maison d’édition. 1000 euros ont été consacrés à la relecture.
  • Enfin, 6% du prix hors taxe vont aux auteurs. Ici par exemple, les auteurs toucheront autour de 50 centimes chacun par livre.

Ce livre sera rentable pour les éditions si environ 1000 exemplaires se vendent.

Sachant qu’il faut compter environ 20 000e pour une piscine, il faut vendre 40 000 livres pour que Nicolas et Richard puissent s’en offrir une chacun. Pour rappel, les frères Bogdanoff ou Lorànt Deutsch vendent à coups de 100 000 exemplaires, pour une qualité bien moindre.

Mercis

CorteX_Juliette_Mathieu_Bertrand_Bernard_editiondudetourOn ne pense jamais à remercier suffisamment. D’abord, révérence appuyée envers nos deux responsables d’édition, Juliette Mathieu et Bertrand Bernard, merveilleux de patience et d’à-propos. Admirons leur joviaux minois, et posons un genou en terre devant leur travail de forçat.

Sans ordre aucun, merci à

  • l’imprimerie Chirat, de Saint-Just-la-pendue, dans la Loire, qui fait un très bon travail, en plus d’habiter un village au nom mythique.
  • Richard Cousin, alias Yumyum, pour la création graphique. Vous noterez que Richard Cousin n’est pas le voisin de Richard Monvoisin. Richard Monvoisin, lui, n’est pas le cousin, de Richard Cousin.
  • Carole Mathiot a été tellement remarquable dans la correction ortho-typographique  que ça en a été presque humiliant.
  • Julien Cau, qui a fait l’illustration de couverture – au passage, nos excuses envers les vautours, qui sont souvent associés à des comportements réprouvables, alors qu’ils sont des nettoyeurs essentiels de notre environnement.
  • la distribution Sodis, plate-forme Gallimard Flammarion.

Comme dit en introduction, ce livre n’est pas parfait, mais il aurait été miteux et lacunaire sans les lumières de Michel Étiévent, Olivier Reboul, Julien Caranton, Jean-Noël et Vincent Plauchu, Bertrand Ferragut, Oriane Sulpice, Guy Monvoisin, sans compter nombre d’auteurs sur les épaules desquels nous nous sommes juchés. Merci à l’équipe CorteX, notamment Nelly Darbois, Albin Guillaud, Clara Egger, Guillemette Reviron, Denis Caroti, Julien Peccoud, ainsi qu’à Caroline Bordin-Goffin, Matthieu Bordin, Tristan Livain, Chloé Guillard et Luc Moreau.

Bibliographie

Par manque de place, la bibliographie présente dans le livre est réduite au plus directement utile. Il nous parait essentiel de fournir la bibliographie complète de ce qu’il nous a été nécessaire de compulser.

  • Adam O. et Mermet D., Howard Zinn, une histoire populaire américaine, , vol. 1 (film), Les mutins de Pangée, 2015
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  • Andrieu C., « Le programme du CNR dans la dynamique de construction de la nation résistante », Histoire@Politique, n° 24, Centre d’histoire de Sciences Po, 2014.
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Revue de presse

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Petite bibliographie – audiographie sur l'éducation, la pédagogie et toutes ces sortes de choses

Il nous a été demandé par une lectrice, Maya L., de fournir des ressources permettant la réflexion sur les questions éducatives, et horreur ! Nous sommes bien en peine d’en produire une liste. Aussi avons-nous phosphoré un peu tou.tes ensemble, rassemblant les ouvrages qui nous avaient marqués. Ils ne sont pas tous majeurs, pas tous homogènes, mais ils offrent une vue transversale, d’un angle plutôt critique sur un domaine qui trop souvent est soit lissé, propre, rigide comme l’éducation nationale, soit dérivant vers des méthodes ouvertement mysticoïdes comme les écoles Steiner-Waldorf1. Ce bric-à-brac est issu des cortex mis en commun des personnes suivantes : Philippe Dessus, Antoine Fernandès Caleiro, Véronique Delille, Irène Courtin, Nelly Darbois, Julien Peccoud, Yves Bonnardel, Nicolas Gaillard, Nico Hirtt, Guillemette Reviron, Richard Monvoisin, Julien Pinel.

Quelques incontournables

Voici quelques inévitables pionniers et pionnières de l’éducation un peu plus libre. Le caractère qui prévaut ici est la pertinence subjective alléguée, non la patine du temps.

John Dewey

CorteX_John_DeweyL’étasunien Dewey ( – 1952), psychologue et philosophe du courant dit pragmatiste de Charles S. Peirce et William James, a fortement contribué au courant dit d' »éducation nouvelle ». Il n’y a pas de membre du CorteX spécialiste de Dewey, aussi ne ferons-nous aucun commentaire sur son œuvre. Nous en relayons seulement une parcelle, qui nous a été conseillé : John Dewey, Qu’est-ce que l’intérêt de l’enfant ? (1897)/

Francisco Ferrer

CorteX_Francisco_FerrerFrancisco Ferrer y Guardia (en catalan Francesc Ferrer i Guàrdia) (1859-1909) libre-penseur et pédagogue libertaire espagnol, accessoirement franc-maçon, fonda en 1901 l’École moderne, projet éducatif rationaliste qui promouvait la mixité, l’égalité sociale, la transmission d’un enseignement rationnel, l’autonomie et l’entraide. Elle fut la première d’un réseau qui en comptait plus d’une centaine en Espagne en 1907, et inspira les modern schools aux États-Unis et les nouveaux courants pédagogiques. En 1909, à la suite des événements de la « semaine tragique » à Barcelone, dont il fut accusé, notamment par le clergé catholique, d’être l’un des instigateurs, il fut condamné à mort par un tribunal militaire à l’issue d’une parodie de procès, et fusillé, occasionnant un important mouvement international de protestation.

  • Sylvain Wagnon, Francisco Ferrer, une éducation libertaire en héritage, suivi de Francisco Ferrer, L’école Moderne, Atelier de création libertaire (2013).
  • Francisco Ferrer, L’École moderne : explication posthume et finalité de l’enseignement rationnel, préface de Anne Morelli et Marie-Jo Sanchez Benito, Éditions Couleur livres, Bruxelles (2010).
  • Mari Carmen Rodriguez, Frédéric Mole, Charles Heimberg, Francisco Ferrer et la pédagogie libertaire, interview par lachaine.ch (2009).

Sébastien Faure

CorteX_Sebastien_FaurePédagogue libertaire à l’initiative de La Ruche, fondateur de l’école libertaire en 1904 (fermée en 1917) et initiateur de l’Encyclopédie anarchiste en 1925.

Célestin Freinet

CorteX_Celestin_FreinetCélestin Freinet (1896-1966) est un pédagogue français issu d’un milieu rural. L’expérience pastorale sera pour Freinet le leitmotiv de son expérience éducative. Il entre à l’école normale d’instituteur de Nice. Mobilisé et grièvement blessé au Chemin des Dames, il ne se remet pas complètement de ses blessures et gardera toute sa vie le souffle court auquel il attribue lui-même, pour partie, la nature de ses innovations en matière d’enseignement. Sa pédagogie est fondée sur différentes techniques : classe-atelier, classe-promenade et observation du milieu naturel, production de textes libres imprimerie, suppression de la notation… Lors de cette séance publique qui se déroule à Neuchâtel en 1958, Célestin Freinet présente à des parents et à des enseignants les lignes directrices de son enseignement. Dès les années 1920, il met en pratique avec sa femme Élise, l’essentiel de ses méthodes qui ne sont pas toujours bien reçues. Freinet va d’ailleurs quitter l’Éducation nationale pour fonder en 1935 sa propre école à Vence (Alpes maritimes), école privée, laïque et prolétarienne. Le mouvement Freinet prend forme peu à peu avec la mise en commun des expériences de chacun et la tenue de congrès réguliers, la publication de revues pédagogiques comme La Bibliothèque du travail (ou BT), ou les Brochures d’éducation nouvelle populaire. Se crée après la deuxième guerre mondiale l’Institut coopératif de l’École moderne (ICEM) et en 1957, de la Fédération internationale des Mouvements de l’École moderne (FIMEM). Ci-joint le documentaire de Séverine Liatard et Séverine Cassar « L’école moderne de Célestin Freinet en 1958″, diffusé dans La Fabrique de l’histoire  du 8 janvier 2013, avec les témoignages et les analyses de Guy Goupil et Michel Barré (anciens instituteurs du mouvement Freinet) et Philippe Meirieu (professeur de sciences et pratiques de l’éducation à Lyon II).

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Pierre Guérin, Chasseur de son, France Culture, 18 juillet 1976

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Pour aller plus loin : on pourra lire Célestin Freinet, Les invariants de C. Freinet, Bibliothèque de l’École Moderne n°25 (1964), puis Guy Goupil, Comprendre la pédagogie Freinet, éditions des Amis de Freinet, 2007, ainsi que fréquenter un site pleinement consacré à l’héritage de Célestin Freinet, et regarder le téléfilm Le maître qui laissait les enfants rêver, de Daniel Losset (2006) (visionnable ici).

Maria Montessori

CorteX_Maria_MontessoriMême si l’œuvre de Maria Montessori, publiée chez Desclée de Brouwer, est aussi revendiqué que rarement lue dans le texte, nous étions assez réticent.es à la présenter ici. Seulement, n’ayant pas connaissance d’une analyse critique approfondie et ne l’ayant pas faite nous-mêmes,  nous plaçons néanmoins cette auteure, mais avec scepticisme.

  • Éducation pour un monde nouveau.
  • L’enfant dans la famille.
  • L’enfant.
  • L’esprit absorbant de l’enfant.
  • Étapes de l’éducation.
  • Pédagogie scientifique, tome 1 et 2.
  • Tim Seldin, Éveiller, épanouir et encourager son enfant, Nathan.
  • Charlotte Poussin, Apprends-moi à faire seul, Eyrolles.

Si l’une d’entre nous se souvient d’une lecture originale où les affirmations abondaient sans étayage rigoureux, et si l’un d’entre nous se rappelle d’une pédagogie très « psychologisante » et plutôt compatible politiquement avec n’importe quel régime même conservateur, les autres membres du CorteX n’ont pas  fait de travail exhaustif sur les textes fondateurs pour en faire une critique documentée. Nos doutes ne portent somme toute pas sur l’approche sensorielle qu’elle a développé, mais sur les principes pédagogiques. Selon la médiatique Madame Alvarez, qui a relancé médiatiquement la vogue en 2016, le programme Montessori consiste à éviter de produire des révolté.es en empêchant l’enfant de ressentir de la distance entre lui-même et son environnement, et en faisant du lieu (classe/école/maison d’enfants) un lieu à la disposition de l’enfant.

« Il s’agit de faire en sorte que l’enfant ne rencontre aucun obstacle, aucune frustration, ne subisse aucun échec qui pourrait être nocif à son épanouissement et le forger dans la confrontation aux autres et aux institutions ». 1.

Françoise Dauliat explique :

« Cette méthode donne l’illusion à l’enfant que la société est harmonieuse et à son service afin qu’il ne développe aucun esprit critique à l’encontre de ses défauts et dysfonctionnements. La société serait si bonne et si peu critiquable que se retourner contre elle ne pourrait être produit que par un défaut dans l’éducation de l’enfant. C’est probablement dans cette vérité sur le fondement de la méthode Montessori qu’il faut chercher l’une des raisons de l’engouement étatique à son égard.(…) L’objectif de l’école de la République, construire le citoyen et son esprit critique, disparaît. Chaque enfant est seul face à l’activité qui doit lui permettre d’acquérir des connaissances et des savoir-faire. On est dans un registre purement cognitif et individuel. Les relations avec les autres n’existent que dans la démonstration silencieuse de la maîtresse dont la place cesse d’être centrale dans le groupe-classe, personnage dont le rôle se confond avec celui de l’autre adulte intervenant, voire avec celui de l’enfant plus grand qui assumera à son tour la démonstration silencieuse ».

S’ajoutent à cela quelques indicateurs selon nous inquiétants :

  • « La méthode » Montessori imposait dans les maisons d’enfants des cours de catéchisme très traditionnels et devait permettre aux enfants de s' »éveiller aux réalités surnaturelles ». Des extraits de L’enfant (1936) sont disponibles ici et indiquent le caractère religieux de la démarche.
  • Maria Montessori, fervente catholique, fut aussi très proche de la société théosophique (courant ésotérico-orientaliste fondé par Helena Blavatski), et vanta une « éducation cosmique » quasi créationniste2.
  • La pédagogie de Maria Montessori fut soutenue et financée par Giovanni Gentile, le ministre de l’éducation de Benito Mussolini. Loin de nous l’idée d’user d’un déshonneur par association, bien sûr, mais c’est un indicateur non négligeable de la compatibilité de cette méthode avec le maintien d’un système de type catholico-fascisant, et cela de 1922 à 1934. 3. Mussolini déclara : « Le télégraphe de Marconi et la méthode Montessori  expriment deux forces, deux génies réunis dans le nom auguste de la Patrie pour réaliser le dessein que certainement la Providence de Dieu a assurément tracé« . (« Il telegrafo Marconi ed il metodo Montessori esprimono due forze, due genialità congiunte nel nome augusto della Patria per compiere il disegno che certamente la Provvidenza di Dio ha tracciato »
    (Benito Mussolini, discours de célébration du retour à la mère Patrie de Montessori. Cité par Bruno Vespa, dans Donne d’Italia, éditions Mondadori, 2015). [/efn_note]
  • La compatibilité entre la méthode Montessori et la catéchèse est notoire, du fait entre autres des travaux de Sofia Cavalleti et de la catéchèse du Bon-Pasteur.

Il nous semble donc assez légitime de douter gentiment du caractère libératoire et critique de cette pédagogie.

Paul Robin

CorteX_Paul_RobinPaul Robin (1837-1912) est un pédagogue libertaire français, connu en particulier pour avoir développé l’éducation intégrale à l’orphelinat de Cempuis. En 1879, il devient inspecteur de l’enseignement au primaire, puis directeur, de 1880 à 1894, de l’Orphelinat Prévost, à Cempuis dans l’Oise. Dans cet établissement qui dépend du Conseil général de la Seine, il met en place ses théories sur l’éducation intégrale, et cela sur un nombre conséquent d’enfants. Athéiste et internationaliste, mais aussi égalitariste (filles et garçons sont éduqué-es ensemble), cette éducation veut donner aux enfants des classes défavorisées le moyen d’accéder à l’éducation, en développant harmonieusement l’individu dans sa « globalité », tant sur le plan physique qu’intellectuel ou moral. Paul Robin sera en 1894 l’objet d’une campagne particulièrement violente, qui le contraindront à démissionner.

  • Nathalie Brémand, Cempuis : une expérience d’éducation libertaire à l’époque de Jules Ferry, 1880-1894, Paris, Éditions du Monde libertaire, 1992.

Matthew Lipman (1922-2010)

CorteX_Matthew_LipmanLipman est considéré comme le théoricien et le principal développeur de la philosophie pour les enfants. S’inspirant de de Charles Sanders Peirce et de John Dewey, les théories de Lipman reposent sur un pragmatisme assumé, voulant que les théories se fondent sur les pratiques concrètes qui fonctionnent sur le terrain plutôt que de voir les pratiques guidées par les théories.  Son premier roman, La Découverte de Harry Stottlemeier, (J. Vrin, 1978) destiné aux enfants à partir de dix ans, met en scène des enfants qui découvrent par eux-mêmes la logique formelle.
Matthew Lipman, A l’école de la pensée, enseigner une pensée holistique, de Boeck, 2011.

Paulo Freire (1921-1997)

CorteX_Paolo_Freire Pédagogue brésilienn, Freire conçoit l’éducation comme un processus de conscientisation et de libération populaire. Il a développé l’alphabétisation militante, conçue comme un moyen de lutter contre l’oppression politique

  • La pédagogie des opprimés, N’AUTRE école/n° 12, printemps 2006. Télécharger ici
  • Paulo Freire, Pédagogie des opprimés, Éditions Maspero,1974.

Ferdinand Buisson (1841-1932)

CorteX_Ferdinand_BuissonPhilosophe, éducateur et homme politique, Buisson fut cofondateur et président de la Ligue des droits de l’Homme, ainsi que président de la Ligue de l’enseignement. Directeur de l’Enseignement primaire en France, il a été un fort militant en faveur d’un enseignement laïque à travers la Ligue de l’enseignement. Il a par ailleurs présidé en 1905 la commission parlementaire chargée de mettre en œuvre la séparation des Églises et de l’État.
On nous vante les mérites de Éducation et République. Choix de 111 textes, effectué par Pierre Hayat, avec des notes et une présentation, aux éditions Kimé, Paris (2003).

Normand Baillargeon

CorteX_Normand_BaillargeonDifficile de présenter Normand Baillargeon, contributeur depuis le début du CorteX, notamment par son petit cours d’autodéfense intellectuelle.
Ancien professeur en sciences de l’éducation à l’université du Québec à Montréal (UQAM) de 1989 à 2015, il a fondé en 2005 avec Bernard Cloutier et Michel Virard, l’Association humaniste du Québec, ainsi que le Collectif pour une éducation de qualité, qui s’oppose au renouveau pédagogique (anciennement « la réforme de l’éducation ») qui se met alors en place dans les écoles québécoises.
Il est loisible de l’écouter ici.
CorteX_une_histoire_Pédagogie_BaillargeonNous recommandons chaudement :

  • Normand Baillargeon, Éducation et liberté, Tome 1, Lux (2005).
  • Normand Baillargeon, Histoire philosophique de la pédagogie.

Émission La tête ailleurs, Radio Canada, 11 juin 2011.

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Jacques Rancière

CorteX_Jacques_RancièreNé en 1940, professeur émérite à l’Université de Paris VIII (Saint-Denis). On nous a recommandé L’école ou la démocratie ?, 2010, et Le Maître ignorant : cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, Fayard 1987 (réédition poche, 10/18, 2004), qui aborde la pédagogie de Joseph Jacotot.

Nico Hirtt

CorteX_Nico_HirrtNico Hirtt est un enseignant de sciences physiques que vous avez probablement déjà rencontré dans nos pages Bibliotex par son livre dechiffrer_le_mondeDéchiffrer le monde. Contre-manuel de statistiques pour citoyens militants4. Il est surtout connu pour son combat contre les politiques enseignementales actuelles, et nous avions relayé sa conférence à Grenoble en mai 2012 sur la critique de l’approche par compétences 5.
Fin mai 2012, grâce au professeur des écoles Fabrice Garnier, nous avons pu l’intercepter dans un troquet de la place Saint-Bruno lors de sa venue sur Grenoble.
Entrevue.

  • Présentation de Nico Hirtt et de Fabrice Garnier, co-organisateur.

  • Où Nico Hirtt fait la critique sur les politiques d’enseignement. Il défend l’opinion que ces politiques sont de plus en plus dictées par des organismes internationaux (Organisation de Coopération et de Développement  Économique, Fonds Monétaire International, Banque Mondiale…), et visent à instrumentaliser l’enseignement en vue d’une compétitivité d’entreprise. Idéologie de flexibilité du travail et polarisation haute et basse qualification sont deux aspects parmi les plus délétères, fortement sélectifs et contradictoires avec une démocratisation de la connaissance.

[dailymotion id=xt8mj0]

  • Quelques conseils de résistance.

Au niveau micro : résister aux injonctions médiocrisantes et décontextualisées des programmes d’enseignement, user de pédagogies constructivistes, pousser les revendications syndicales pour réduire les effectifs d’élèves en primaire, car l’efficacité de cette mesure est prouvée (voir l’étude du projet STAR6).
Au niveau macropolitique : revendiquer des programmes d’enseignement non asservis au monde de la productivité ; ne pas laisser le monopole des enjeux de demain entre les seules mains des enfants des classes moyennes et supérieures.
[dailymotion id=xt8n0d]Appel aux enseignants – ne pas rester seuls.

  1. Réseau APED, Appel Pour une École Démocratique.
  2. Revue trimestrielle L’école démocratique (quelques numéros disponibles en ligne).

[dailymotion id=xt8nag]Quelques conseils de lecture de Nico Hirtt.

  • Parmi ses propres écrits,7

CorteX_Hirrt_nouveaux_maitres_ecoleLes Nouveaux Maîtres de l’École, l’enseignement européen sous la coupe des marchés, éditions EPO (Bruxelles) et VO-Éditions (Paris), 2000.
En Europe, les compétences contre le savoir, Le monde diplomatique, pp. 22 et 23, octobre 2010.

  • L’École sacrifiée, la démocratisation de l’enseignement à l’épreuve de la crise du capitalisme, éditions EPO, Bruxelles (1996) (avec G. de Selys).
  • Tableau noir, résister à la privatisation de l’enseignement, éditions EPO, Bruxelles (1998).
  • L’École prostituée. L’offensive des entreprises sur l’enseignement, éditions Labor/Espaces de Liberté, collection « Liberté j’écris ton nom », Bruxelles (2001) .
  • L’École de l’inégalité. Les discours et les faits, éditions Labor/Espaces de Libertés, collection « Liberté j’écris ton nom », Bruxelles (2004).
  • De school van de ongelijkheid, EPO, Anvers (2008).
  • L’École et la peste publicitaire (avec Bernard Legros), Aden, Collection « La Petite Bibliothèque d’Aden », Bruxelles (2007)Je veux une bonne école pour mon enfant, Pourquoi il est urgent d’en finir avec le marché scolaire, Aden, Bruxelles (2009).

Puis, pour les fondamentaux marxistes et pédagogiques,

  • Frederich Engels, Socialisme scientifique et socialisme utopique, CorteX_Engels_Socialisme(1880) Aden (2005).Texte en ligne ici.
  • L’œuvre d’Antonio Gramsci. Nous renvoyons les lecteurs à Écrits politiques (3 tomes), Gallimard, Paris, 1974, dont l’Université du Québec à Chicoutimi met des textes à disposition.
  • L’héritage de Célestin Freinet (cf. Freinet, plus haut).

Sur l’autorité, la domination adulte

Sur l’éducation dite « bienveillante »

  • Adèle Faber Elaine Mazlish, Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent, Editions du Phare (2012) (outils concrets pour éviter de donner un ordre ou de faire appel à la peur).
  • Les Vendredis intellos, animé par Béatrice Kammerer, espace ouvert aux contributions sur les questions éducatives (donc pas de ligne ou de parti pris précis, et les contenus peuvent être hétérogènes dans leur démarche et leur fiabilité).

Sur l’enseignement en classe et la pédagogie

Ouvrages faciles d’accès

  • Normand Baillargeon, Légendes pédagogiques, Essai libre (2013).
  • Olivier Houdé, Apprendre à résister, Paris, Le pommier (2014) (sur l’héritage de Piaget).
  • Olivier Houdé, Le raisonnement, Paris, PUF, (2014).

On peut écouter Olivier Houdé sur nos modes de raisonnement sur France Culture dans Continent sciences le 5 mai 2014.

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  • Didier Pleux, La Déraison pure : Dolto entre Freud et Pétain, Paris, Autrement (2013).
  • Gérard De Vecchi, André Giordan, L’enseignement scientifique : comment faire pour que « ça marche » ?, Delagrave, 3ème édition (2002).
  • Marc Durand, L’enseignement en milieu scolaire. P.U.F. (1996) (un classique français).
  • Philippe Dessus, Des outils cognitifs qui forment notre compréhension : une présentation de la théorie d’Egan, Penser l’éducation, n°13, pp. 71-87 (théorie de l’intérêt/apprentissage).
  • Kieran Egan, The Educated Mind, how cognitive tools shape our understanding. Chicago: University of Chicago Press. et une revue en français ici (théorie de l’intérêt/apprentissage) (1997).
  • Carl Bereiter, Education and mind in the knowledge age. Mahwah : Erlbaum (2002) (construire des connaissances).
  • Philippe Descamps, Des établissements sans classements ni redoublements En Finlande, la quête d’une école égalitaire, Le Monde diplomatique, janvier 2013.

Pour aller plus loin

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  • Le matériel de Philippe Dessus, du Larac (ex-laboratoire des sciences de l’éducation de Grenoble)
  • Le matériel de Paul Kirschner et Mirjam Neelen, publié par le groupe de travail néerlandais 3-star learning experience
  • R. M. Gagné, W.W. Wager, K.C. Golas, J. M. Keller, Principles of instructional design (5th ed.). Belmont: Wadsworth. (2005) – livre de référence sur la préparation de cours).

Pour aller plus loin en sciences cognitives de l’apprentissage

  • Daniel Kahneman, Système 1 / système 2 : les deux vitesses de la pensée, Flamamarion, 2012.
  • Eric Bruillard, Les machines à enseigner. Hermès (1997) (sur la technologie éducative numérique).
  • Merlin Donald, Les origines de l’esprit moderne, De Boeck (1999).
  • J. Sweller, (2003). Evolution of human cognitive architecture. The Psychology of Learning and Motivation, 43, 215–266.
  • T.K. Landauer, & S.T. Dumais (1997). A solution to Plato’s problem: the Latent Semantic Analysis theory of acquisition, induction and representation of knowledge. Psychological Review, 104(2), 211–240.
  • G. Gergely, G. Csibra, (2006). Sylvia’s recipe: The role of imitation and pedagogy in the transmission of cultural knowledge. In N. J. Enfield & S.Levenson (Eds.) Roots of Human Sociality: Culture, Cognition, and Human Interaction. (pp. 229-255), Oxford: Berg Publishers, (2006).
  •  J. van Merriënboer, & P. Kirschner, Ten steps to complex learning. Mahwah: Erlbaum (2007, mais une nouvelle édition est parue).

Articles pointus

  • J-P. Astolfi, Disciplines et plaisir d’apprendre, La saveur des savoirs, Esf pédagogies (2008).
  • G. Stahl, G.. Group cognition. Computer support for building collaborative knowledge. Cambridge: MIT Press. (2006) (sur la construction collaborative de connaissances).
  • K. Egan, The Educated Mind, how cognitive tools shape our understanding. University of Chicago Press (1997).
  • C. Bereiter, Education and mind in the knowledge age. Mahwah: Erlbaum (2002) (sur la construction des connaissances).
  • T.J. Sabol, S.L. Soliday Hong, R.C. Pianta, & M. Burchinal, Can rating Pre-K programs predict children’s learning? Science, 341, 845–846. (2013) (sur les liens entre climat de classe et apprentissage).
  • C. Levenson (Eds.), Roots of human sociality: Culture, cognition, and human interaction (pp. 229–255). Oxford: Berg. (théorie controversée).

Sur l’éducation populaire

  • Franck Lepage, (In)cultures 1 – L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu…

  • Inculture(s) 2 – Une autre histoire de l’éducation

  • Inculture(s) 5 – Travailler moins pour gagner plus ou l’impensé inouï du droit du travail

Sur l’histoire de la pédagogie

  • Anne Querrien, L’école mutuelle. Une pédagogie trop efficace ?  Les empêcheurs de penser en rond (2005).
  • Jean Houssange, 15 pédagogues, Bordas (2000).
  • Isabelle Pelloux, La pédagogie de la coopération (2014).

Accessoirement

  • Delphine Gardey, Ecrire, calculer, classer. Comment une révolution de papier a transformé les sociétés contemporaines (1800-1940), La Découverte (2008), qui contient des passages passionnants sur la pédagogie, mais qui traite essentiellement de la manière de classer/produire de l’info entre la fin du XIXe et le XXe siècle.

Du 27 au 30 novembre 2017, la fabrique de l’histoire sur France Culture a déroulé un cycle de quatre émissions sur les pédagogies nouvelles.
Volet 1 : y est évoqué le documentaire de Joanna Grudzinska Révolution école (1918-1939) puis la Biennale internationale de l’Éducation nouvelle qui s’est tenue du 2 au 5 novembre 2017.

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Volet 2 : le documentaire évoque l’école Decroly de Saint-Mandé, créée en 1946 et appartenant à ce mouvement d’éducation nouvelle né d’une critique radicale du système éducatif traditionnel. Avec les témoignages d’enseignants et d’anciens élèves : Florence Beaujou, Nicole Christophe, Michel Daubet, Louis Hacquin, Marielle Issartel, Christine et Jean-Paul Morley, Claudine Watigny et Sylvain Wagnon (professeur en sciences de l’éducation à Montpellier III).

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Volet 3 : cette émission d’archives rappelle les pratiques pédagogiques inventées par Célestin Freinet, inséparables de ses expériences de guerre. Il y est question également les spécificités pédagogiques de l’Ecole des Roches.

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Volet 4 : débat historiographique consacré au projet de réforme de l’enseignement datant de 1947, connu sous le nom de « plan Langevin-Wallon ». Un plan à la « fonction quasi-liturgique pour la gauche française », une « référence sacrale » selon l’historien Antoine Prost. Comment et pourquoi cette commission de réforme de l’enseignement a-t-elle été mise en place à l’automne 1944 ? Quelles en étaient ses principaux membres ? Pourquoi une grande partie de ses préconisations liées à la démocratisation de l’enseignement n’ont-elles pas été appliquées dans l’immédiat, tout en inspirant les réformes postérieures de l’enseignement ? Avec les trois invités (Laurent Gutierrez, maître de conférences à l’Université de Rouen, spécialiste de l’éducation nouvelle,Pierre Kahn, professeur à l’université de Caen et André Robert, professeur de philosophie), sont discutés les axes du plan : prolongation de la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, école divisée en trois cycles, etc ainsi que sur les débats qu’il a suscités.

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Sur l’histoire des idées

  • Peter Watson. Ideas, a history of thought and invention, from fire to Freud. Harper, (2005) (contient quelques petits passages sur la pédagogie)

Sur la critique de l’école

  • Nico Hirtt, L’école prostituée. L’offensive des entreprises sur l’enseignement,  Labor (2001).
  • Christian Laval,  L’école n’est pas une entreprise, La Découverte (2004).
  • Antonella Verdiani, Ces écoles qui rendent nos enfants heureux, Actes sud (2012).

Sur l’éducation « parentale »

  • Catherine Dumonteil Kramer, Une nouvelle autorité sans punition ni fessée, Nathan (2016).
  • John Holt, S’évader de l’enfance (1976).
  • Didier Pleux, Les dix commandements du bon sens éducatif, Paris, Odile Jacob (2014).
  • Didier Pleux, Une journée avec Zoup : des histoires pour éduquer nos enfants, Paris, Odile Jacob (2011).
  • Didier Pleux, Petits caprices et grosses colères : gérer les crises de son enfant, Paris, Eyrolles, coll. « Les consultations du pédopsy » (2012).

Sur le sexisme et la construction genrée

  • Cordelia Fine, Delusions of gender: How Our Minds, Society, and Neurosexism Create Difference, Norton & Cie (2010).
  • Collectif, Contre les jouets sexistes (Ce livre n’est hélas plus édité, mais présent dans les bibliothèques du CORTECS de Chambéry et Grenoble).
  • Marcela Iacub, Patrice Maniglier, Antimanuel d’éducation sexuelle, Bréal, (2005).
  • Collection de livres pour enfants Talents Hauts.

Émissions sur l’éducation des filles :

  • Les femmes, toute une histoire, 2 octobre 2011, avec Marie Duru-Bellat, sociologue.

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  • La fabrique de l’histoire, 10 janvier 2013, avec Rebecca Rogers, Martine Sonnet, Nicole Mosconi et Claude Lelièvre.

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  • Filles et garçons à l’école de Jules Ferry, Concordance des temps, sur France Culture, 12 avril 2014.

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Pour aller plus loin, on pourra consulter Histoires et luttes des femmes.

Sur l’autogestion par les enfants

Sur la philosophie pour enfants

  • Nous attendons une bibliographie de Véronique Delille sur le sujet.
  • Ci-contre, une émission Lectures sceptiques pour enfants, n°359 de Scepticisme scientifique, novembre 2016 (durée 56 mn 22) par Jean-Michel Abrassart.

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Y sont cités les ouvrages suivants (qui ne sont pas forcément des ouvrages sceptiques !)

  • « Les questions des petits sur la mort » de Marie Aubinas & al., Bayard Jeunesse (2010).
  • « Les questions des petits sur les religions » de Marie Aubinas & al. Bayard Jeunesse (2016).
  • « Raconte-moi Jésus » de Gwénaëlle Boulet et Élodie Durand, Bayard Jeunesse (2009).
  • « Coucou ! L’espace » de Anna Milbourne & al. chez Usborne.
  • « Ankylosaur Attack: A Dinosaur Adventure » de Daniel Loxton.
  • « Plesiosaur Peril » de Daniel Loxton
  • « Grandmother Fish: A Child’s First Book of Evolution » de Jonathan Tweet et Karen Lewis
  • “My Name Is Stardust”, de Douglas Harris, Bailey Harris & Natalie Malan.
  • « C Is for Cthulhu: The Lovecraft Alphabet Book » de Greg Murphy et Jason Ciaramella
  • Matthew Lipman (voir plus haut)
  • La série des enfants philosophes, Phileas & Autobule
  • Mathieu Gagnon, Guide pratique pour l’animation d’une communauté de recherche philosophique, PUL (2006) ( plus technique – voire « surtechnique » ! – pour des gens qui veulent travailler la manière d’animer une discussion philosophique).

Sur le développement de l’enfant

  • The Informed Parent : A Science-Based Resource for Your Chilsd’s First Four Years, Tara Haelle, Tarcher Perige (2016) – avec un gros défaut : absolument aucune référence bibliographique n’est appelée dans le texte ni même présente en bibliographie, ce qui est proprement affligeant vu le titre et l’objectif de l’ouvrage.
  • Céline Alvarez, Les lois naturelles de l’enfant, Les Arènes (2011), avec le bémol introduit à l’onglet Montessori ci-dessus et controverse plus générale, abordée entre autres par Laurence de Cock dans Le Crieur N°6 (Céline Alvarez, le business pédagogique).
  • Michel Desmurget, TV lobotomie, Max Milo (2014).
  • Philippe Bihouix, Karine Mauvilly, Le désastre de l’école numérique, Plaidoyer pour une école sans écrans, Seuil (2016).
  • Catherine Guéguen & Fabrice Midal, Pour une enfance heureuse. Repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau, Laffont (2014).
  • Howard Gardner, Les formes de l’intelligence, Odile Jacob (1997) (controversé).

Sur la vie sexuelle des enfants

  • Patrick Doucet, La vie sexuelle des enfants ? Tout ce qu’on aimerait sans doute savoir, mais qu’on ne souhaite peut-être pas entendre, Liber (2016).

Quelques données existent sur la vie sexuelle des enfants, illustrant que des pratiques permettant d’éprouver du plaisir seul·e ou à plusieurs peuvent survenir très tôt dans la vie d’un être humain8.

Romans

On nous recommande (mais personne au CorteX ne les a lus)

  • Les romans de Christiane Rochefort, dans leur ensemble.
  • Witold Gombrowicz, Ferdydurke, 10/18 (1937).

Richard Monvoisin recommande :

  • Jack London, Martin Eden (1909), Folio (1997).
  • Jorgé Amado, Capitaine des sables (1952) Gallimard (1954).
  • William Goldin, Sa majesté des mouches (1956 en français) adapté en film par Peter Brook en 1963.
  • Italo Calvino, Le Baron perché, Seuil (1980).

 Sitographie en vrac

Note : nous mettons le lien vers Question de classe, mais avec circonspection : sur leur demande, nous avions écrit des articles pour eux…. avant d’être éconduits sans ménagement. Raison invoquée ?  (Selon un seul de ses membres qui semble-t’il a « capturé » la disussion) Avoir hébergé des articles faisant référence à Jean Bricmont. Comprendre dans la logique de notre interlocuteur « : J. Bricmont <=> liberté d’expression <=> liberté d’expression pour les négationnistes <=> négationnistes <=> tous les gens qui aiment les travaux de Bricmont en physique / philosophie / morale et politique sont donc des négationnistes qui s’ignorent. Autant dire que nous sommes restés comme deux ronds de flanc, et nos articles non publiés.

Cours de Zététique & autodéfense intellectuelle – PDF, podcasts et quelques compléments aux vidéos

CorteX_Monvoisin_amphi

Après 12 années de rodage, mes cours de zététique ont atteint un certain pallier. Aussi, avant de tout déconstruire, je souhaitais en garder trace, et c’est chose faite, grâce à l’équipe de choc du service audiovisuel de l’Université Grenoble-Alpes. Je me retrouve donc sur la playlist de l’Université Grenoble-Alpes, qui est sur… Youtube. Cocasse, non ? surtout après des entrevues comme celle avec Thomas VO Pour les facebookiens, youtubers, twittors et gmaileux. J’espère que dans les années à venir, la plate-forme libre framatube ouvrira ses portes. Je crée cet article pour mettre quelques documents, et je tenterai de répondre à quelques commentaires reçus.

Critères d’évaluation

Dans l’épisode 2 du Cours N°0 – Zététique & autodéfense intellectuelle, le making offConseils aux enseignant-es, je parle des critères d’auto-évaluation que j’utilise.

Voici la fiche exacte que je leur donne. Télécharger, ou lire ci-dessous.

  1. BONNE NOUVELLE ! VOTRE DOSSIER NE DEVRAIT FAIRE QUE 5 /7 PAGES (plus si besoin, ou annexes)
    MAUVAISE NOUVELLE : VOS 5 ou 7 PAGES DOIVENT ÊTRE ULTRA BONNES
  2. il doit impérativement partir d’une question (avec un point d’interrogation) de type scientifique. Merci d’éviter un titre contenant un plurium interrogationum ou un faux dilemme (cf. cours sur les biais de raisonnement).
    Bons exemples :
    Y a t-il un lien scientifique entre graphologie et caractère ?
    L’efficacité de la colorothérapie peut-elle être prouvée ?
    Les méridiens d’acupuncture existent-ils ?
    Mauvais exemples :
    Les vampires : mythe ou réalité ? (faux dilemme)
    La planète Terre est-elle vraiment malade ? (plurium)
  3. Son plan doit être explicite. Vous êtes libres du plan, mais généralement, il est grosso modo en 8 parties :
    Formulation de la question, son contexte, ses enjeux
    Les différentes hypothèses, théories, scénarios sur le sujet : qui les défend, où, pourquoi ?
    Méthode de tri des hypothèses. Quels sont les biais, effets, erreurs que vous relevez pour chaque hypothèse ? Où se situe votre curseur vraisemblance ?
    Description de votre enquête personnelle (réelle ou en ligne) et de la méthode employée pour rechercher les informations qui vous manquent – même si ça foire ! Quelles erreurs relevez-vous dans les différentes théories ?
    Le résultat (même s’il est incomplet : l’important est moins ce que vous trouvez que la manière dont vous avez cherché)
    Votre conclusion objective de « chercheur/euse »
    Quels conseils pour des chercheurs qui voudraient aller plus loin ?
    Bibliographie utilisée, citée, source des illustrations, webographie
  4. Votre dossier doit obligatoirement comporter toutes les sources d’information utilisées, en note de bas de page, avec bibliographie/filmographie/webographie précise à la fin. Attention : toute affirmation ou thèse qui n’est pas de vous doit être référencée ainsi
    Livre : auteur, titre du livre, maison d’édition, année et page
    Article : auteur, titre de l’article, revue, année, volume et page
    Site Web (auteur, année)
    sinon elles risquent d’être considérées comme plagiées. Plagiat = 0 au dossier (je suis très fort pour trouver les plagiats).
  5. Vous devez immanquablement contacter un-e expert-e scientifique du domaine, sur Grenoble ou ailleurs, et expliquer comment vous l’avez choisi. Si en panne d’expert-e, demandez-moi
  6. Il est à rendre en 2 exemplaires propres, ainsi qu’une version informatisée (CD ou envoi par mail), avec vos nom et prénom, votre niveau d’étude et l’année en cours, ainsi que les supports nécessaires que vous jugerez utiles (photos, diapos, vidéo, audio, CD-Rom ou DVD, site web). Police recommandée : Liberation fonts (libérons-nous des polices « propriétaires » de Microsoft – sur ce point, voir ici), 10 simple interligne. Il est fortement recommandé de se servir d’un logiciel d’orthographe, de justifier votre écrit (aligner à droite et à gauche) et de faire relire par vos collègues. Un dossier garni de fautes entraîne forcément une « validation subjective négative ».
    Scoop : si vous préférez, vous pouvez rendre un film rendant compte de votre enquête. Tous les points précédents s’appliquent quand même. Sachez que c’est super à faire, mais très coûteux en temps
    Si vous choisissez de faire un film de votre enquête, la taille n’est pas limitée, mais on vous demandera 2 versions CD ou USB. Il doit posséder les mêmes références que le dossier papier (nom, année, études, bibliographies, etc.) dans le générique, ainsi que les références bibliographiques . À rendre sur CD en 2 exemplaires. Les images insérées doivent être référencées (quel site, quel livre). Attention : une vidéo présentant des fautes est difficile à projeter.
    Sauf si vous demandez le contraire en l’écrivant sur votre dossier, celui-ci sera mis en ligne sur le site du CorteX s’il reçoit une bonne note, et sera accessible au bureau CorteX. Si vous souhaitez être contactés sur ce dossier, indiquez votre courriel.
    Le rêve : que votre dossier serve à modifier la page wikipédia attenante à votre sujet.
    Le dossier sera lu par un jury de plusieurs personnes. Il vous sera demandé de vous auto-évaluer sur les 6 points suivants
  • Capacité à cerner votre question de recherche et les différentes hypothèses
  • Méthode d’enquête, et capacité à trouver les informations contradictoires
  • Capacité à vous servir des travaux antérieurs (me demander)
  • Votre conclusion (quoi doit être en lien avec ce que vous avez trouvé)
  • L’orthographe, la qualité de la bibliographie, le non-plagiat
  • Respect des consignes données ici

Mettez la note d’évaluation dans votre dossier, en 1ère ou dernière page. Si la note d’autoévaluation est différente de celle du jury, il y aura discussion nécessaire.

PDF des diaporamas

Ils sont tous là :

Balladodiffusion

CorteX_oreilleJ’ai pensé que la forme podcast, en pastilles de son, pourrait être adéquate pour qui veut faire son ménage en même temps, faire ses abdos, faire son marché ou ne pas entendre les pleurs geignards d’un enfant en bas âge. Alors voilà : à télécharger jusqu’à l’écœurement, par un petit clic bien placé dans les liens ci-dessous.

Cours N°1

Télécharger_1.01

Télécharger_1.02

Télécharger_1.03

Télécharger 1.04

Télécharger_1.05

Cours N°2

Télécharger_2.01

Télécharger 2.02

Télécharger_2.03

Télécharger 2.04

Cours N°3

Télécharger_3.01

Télécharger 3.02

Télecharger_3.03
La suite arrive.

Erratum

J’ai beau passer un temps fou à vérifier toutes mes sources, j’ai repris en m’écoutant non seulement les bêtises ou les confusions que j’ai pu émettre, mais aussi des détails que je n’avais pas exploré, ou tout simplement oublié. Autant vous dire que ce n’est pas quelques coquilles, mais un vrai parc à huîtres de Marennes d’Oléron !
Et comme le job principal d’un enseignant est de reconnaître ses boulettes, quoi qu’il en coûte à son image, elles accompagnes les détails de chaque vidéo. Je les ai regroupées ici. (à venir)

Réponses aux commentaires reçus.

  • N’ayant volontairement pas de compte Google, je ne peux techniquement pas répondre aux commentaires postés sous les vidéos. Le débat se pose d’ailleurs de leur intérêt. S’il y a des critiques constructives, on les gardera. S’il s’agit de « trollage », alors possible qu’on enlève la possibilité de commenter – ce sera l’Université qui tranchera ce point.
  • On me demande quel est le taux de présence dans l’amphi, car on ne voit qu’un petit carré avec pas mal de sièges vides, ce qui donne une impression de grand vide. En gros, j’ai 500 personnes au début de chaque semestre (400 inscrits et 100 curieux ou public) et je perds environ 100 étudiants au cours du semestre, ce qui est moins en moyenne que ce qu’il se passe dans les autres enseignements. Il arrive que les curieux affluent aussi, à certains sujets précis de cours – et là j’ai 600 personnes ; et parfois ce sont les semaines de partiels, auquel cas mon amphi tombe à 200 personnes. Il faut savoir le cadrage sur l’avant-centre et le devant ne rend pas hommage a public. Pour deux raisons : le fait que les étudiant.es étaient prévenu.es que c’était filmé, aussi ce carré a -t-il été déserté tout ce semestre – et nous avions pour consigne de ne pas filmer les étudiant.es ; le fait que cet amphi fait 900 places, et que dans tout amphi, il y a un tropisme fort vers le fond 🙂
  • Les cours arrivent au rythme de leur mise en ligne par une équipe très dévouée. Les cours 10 arriveront dans la semaine du 20 novembre, les cours suivants chaque semaine ensuite.
  • Le cours 3 est tronqué de sa deuxième partie. Nous avons attendu la session suivante pour le re-filmer en amphi. Ça va arriver en novembre également.
  • Mes erratum, quand j’en ai, figurent sous les vidéos. Contrairement à Cyrano de Bergerac, je me les sers moi-même, avec assez de verve, mais je permets que d’autres me les servent. Donc écrivez-moi.
  • Pourquoi je me permets quelques gros mots ? Croyez-le ou non : on me fait parfois le reproche de parler de manière ampoulée, avec des « abstrus », des « nonobstant », des « sotériologique », etc. Aussi j’ai choisi (ça ne m’est pas difficile) d’osciller entre expressions un peu pointues, et quelques termes vulgaires que je partage avec les étudiant-es. Généralement le langage étudiant est significativement moins châtié que le mien. Je revendique donc ces mini-pincées de vulgarité ou d’expressions populaires, car dans vulgaire il y a « vulgus », le peuple, tout comme dans populaire. J’estime qu’on peut dire dans la même phrase Anschauung et « merde ». Je me trompe peut être.
  • Je dois le fauteuil molletonné du cours N°0 à Djamel Hadji, et l’idée de ce fauteuil à Benoît Poelvoorde dans « Monsieur Manatane » de Poelvoorde et Lebrun (1997-1999) (par exemple ici  à 3’04, ou , à 5’06). Vous noterez que je ne sais pas quoi faire de mes grandes jambes.
  • Pourquoi avoir massacré Bach et sa fugue dans le générique ? Cinq raisons à cela, une seule est fausse :
  1. Il fallait que ça rentre en moins de 40 secondes.
  2. Nous voulions une musique libre de droit et que l’on aimait bien.
  3. J’ai eu une jeunesse difficile, faite de drogue et de tournantes dans les poubelles.
  4. C’est une idée de Francois B.
  5. Cette musique est celle dont je me sers dans le cours sur la biologie de l’évolution (à venir) en commentant la série Il était une fois l’Homme, d’Albert Barillet (1978) qui a marqué ma génération, tant par sa qualité, que par le caractère transformiste du générique, et sa fin thermonucléaire, censurée dans plusieurs pays.

https://youtu.be/aGr9jCMQpvI

  • Jean-Marc Temmos fait remarquer (cours 0 épisode 1 vers la 7ème minute) qu’on n’attrape pas froid, même dans une grotte. Il veut pointer par là l’idée couramment reçue (et fausse) que le rhume puisse être causé par un coup de froid. J’ai été imprécis mais j’insiste ! Promiscuité saisonnière accrue, parois muqueuses potentiellement affaiblies par le froid sont les raisons principales, mais… j’ai lu deux trucs nouveaux : d’abord qu’on hébergeait les virus dans notre complexe respiratoire même hors rhume, et que une température plus basse semblait solidement jouer un rôle dans leur prolifération dans notre gentil nez. Quand je regarde dans mes archives, je tombe sur Mourtzoukou & Falagas « Exposure to cold and respiratory tract infections ». The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease. 11 (9): 938–43. 2007.  Mais je pense qu’on trouvera plus récent. Cela n’empêche que j’ai été imprécis.
  • L’épisode 4 du cours 6 a été bloqué par Google. Nous présumons que c’est CorteX_I_comme_Icaredû à l’utilisation d’un extrait de I comme Icare, de Henri Verneuil (1979). Alors ? Voici ci-dessous l’extrait utilisé. je suis certain que Henri Verneuil ne verrait aucun inconvénient à ce que des cours d’esprit critique s’emparent de son matériel.

    Télécharger l’extrait

  • L’épisode 8.4 a été malmené également : deux vidéos n’ont pas été incrustées. C’est chose faite depuis le 6 novembre 2017.
  • Dans l’épisode 4 du cours 12, un extrait de la série Westworld saison 1 est utilisé. Youtube ayant une politique très rugueuse sur l’utilisation des oeuvres, je place l’extrait vidéo

    en libre service. Télécharger là

Liste de tous les sujets traités depuis 2005 par les CorteX_Grimoireétudiant-es

Dans le même épisode, je parle de la liste de tous les sujets traités (plus ou bien bien) depuis 2005. Je tente, lorsque j’ai le temps, de mettre les meilleurs en ligne (comme ici, Best of de mai 2016, ou Best of de décembre 2016). En attendant, voici la liste complète des dossiers étudiants rendus et soutenus dans le cadre de l’unité d’enseignement transversal « Zététique & approche scientifique du paranormal », renommé depuis 2007 « Zététique & autodéfense intellectuelle ». Elle est  téléchargeable ici ou consultable (de manière indigeste) ci-dessous. Vous remarquerez peut-être que certain-es étudiant-es ont été un peu dilettantes avec les consignes sur le titre – même si parfois le contenu est correct. C’est ainsi.
Les dossiers, de qualité très variable (certains remarquables, d’autres franchement inutilisables) sont accessibles au Bureau du CorteX, Bibliothèque Universitaire des Sciences, 1er étage, 40 avenue des mathématiques, à Saint-Martin d’Hères, sur rendez-vous. Les dossiers particulièrement bien menés sont indiqués par une étoile.

Saison 1 : décembre 2005

Voir la liste

*1.02 – La médecine nouvelle du docteur Hamer – Charlotte A., Laurence Cerantola, Aurélie Perchet

1.03 – Les dames blanches – Chrystelle Gelas, Morgan Rey

1.04 – L’hypnose : une fin thérapeutique…ou une escroquerie ? – Islem Ghazi, Lorène Billon, Iris Neyron
1.05 – Entretien avec une voyante – Thibauld Duhem, Jonathan Perrin, Pascal Buis
1.06 – Les feux de Saint Elme, un phénomène de foudre en boule – Caroline Hantz, Benoit Bonnevie
1.07 – Les mécanismes du Vaudou – Damien Aubert, Christopher Dor, Gaël Fatou
1.08 – Jésus, les textes et l’Histoire – Alicia Rillh Giovanetti, Fabien Anthonioz
1.09 – Le Mothman – Florence Bertrand, Morgane Billaud

1.10 – Les géoglyphes de Nazca – Kevin Effantin, Rachel Amous
1.11 – Sourcellerie – Nicolas Touzard, Rémy Lopez, Mathieu Rochette
1.12 – L’Atlantide – Yvan Bossavit, Vivien Mazet
*1.13 – Anne D’Ambricourt Malassé : petit traité d’imposture scientifique – Étienne Delay, Adrien Devos
1.14 – Les coupeurs de feu – Adeline Rossillon, Virginie Thiebault
1.15 – La magie noire – Aïcha Raffadi, Marie-Céline Touzet
1.16 – Les Rois Maudits – Magali Marchetto, Guillaume Le Van Suu
1.17 – Les géoglyphes de Nazca – Morgane Flaux, Fabien Pradon, Romain Wambeke
1.18 – Les sorcières de Salem – Mélanie Osternaud, Gaëlle Pommier, Norbert Rostaing
1.19 – Les mystères de la zombification – Mohammed Dhifi, Johanne Pentier
1.20 – La marche sur le feu – Orval Touitou, Jimmy Mergy
1.21 – La manipulation liée au spiritisme – Yannick Loriot, Nicolas Baudel
1.22 – Le fakirisme – Johan Xavier, Boris Le Ninivin
1.23 – Le triangle des Bermudes – Guillaume Gey, Benjamin Lombard
1.24 – Les illusions d’optique et leurs mécanismes – Adrien Rochaix

Saison 2 : mai 2006

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2.01 – La vie de Padre Pio selon l’émission Mystères – Ivan Dinh, Guillaume Thouroude, Djamal Touitou
2.02 – Les mystérieuses influences de la lune – Sabrina Montet, Magali Blanchard, Céline Gaspar, Elodie Dutkowski
2.03 – Le monde des Ummites – Sylvia Carvalho, Marianne Duret, Jennifer Maherou
2.04 – Papier d’Arménie : assainit, purifie, asphyxie ? – Guillaume Le Van Suu, Charlène Delétrée, Robin Faure, Mathieu Sousbie
2.05 – Atlantide, le monde perdu – Julien Trincaz, Hatice Karakaya
2.06 – Le triangle des Bermudes, mythe ou réalité ? – Zohra Betraoui, Marion Danger
2.07 – Les mystères de la grande pyramide d’Égypte – Adeline Audouin, Anne Boudillon, Marie Chapuis
2.08 – La communication avec les esprits – Séverine Maunoir, Mélanie Brun, Colombe Bonnet
2.09 – Les Dragons – Morgane Buisson, Arnaud Gavard, Christine Pignarre
2.10 – La science dans la Scientologie – Axel Hars, Benjamin Guillard, Simon Piquenot, Farid Chelli
2.11 – L’ayahuasca utilisée par les chamans – Thomas Délémontex, Florent & Fabien Chardonnet, Manuel Adelh
2.12 – Les légendes urbaines – Marie Jouanneau, Kévin Mogeny, Mélanie Emptoz

2.13 – Un regard zététique dans la publicité – Élodie Clavel, Alexis Michalet, Nelly Nambot, Yann Seguin

2.14 – Les guérisseurs – Audrey Guillotin, Alex Abadie

2.15 – La mystérieuse carte de Piri Reis – Lucien Lardet, Malik Cilakkal, Murat Cirakli
2.16 – Les vampires – Ezequiel Pardo, Charlotte Boissard, Camille Allamand
2.17 – La mémoire de l’eau – Véronique Lallée, Romain Girard, Hugo Wuyam
2.18 – La polémique de l’acupuncture – Carole Guilloux
2.19 – Grenouilles et paranormal – Simon Bruno, Kristina D’Agostin, Cyril Florentin, Loïc Vignoli
2.20 – La bête du Gévaudan – Clément Buffaz, Florian Gohet
2.21 – Les hallucinations causées par les paralysies du sommeil – Denis Brouillet
2.22 – Les « larmes miraculeuses », le phénomène dit de lacrymation – Caroline Armand, Grâce Jouravel, Jean Aubert-Moulin, Blaise Robin
2.23 – Le triangle des Bermudes, entre mythe et réalité – Anne-Line Pignoly, Sophie Gimenez

Saison 3 : décembre 2006

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3.01 – Les cosmétiques de jouvence – Arnaud Carcenac, David Hamelin, François-Karim Laben

3.02 – Étude de l’émission Planète Choc, partie 1 – fantômes – Antoine Lejeune, Pierre Perdigon, Tom Perdreau, Manu Torres

*3.03 – Critique de l’émission « L’Arène de France : faut-il croire aux phénomènes inexpliqués ? » – Adeline Bellet, Leslie Joannin, Mathilde Senergues

3.04 – Lait et idées reçues – Élie El Hachem, Sébastien Girard, Laëtitia Picque

3.05 – L’orgonite – Anthony Chenevier, Denis Dechaux-Blanc, Anthony Ramalho

*3.06 – Le créationnisme – Camille Allamand, Ezequiel Pardo, Yohann Thirapathi

3.07 – Le sarcophage d’Arles-sur-Tech – David Bouchex, Lucie Morel, Johanne Terpend Ordassière

3.08 – L’impression de déjà-vu – Audrey Adamidi, Gaetan Boismal, Audrey Duc

3.09 – L’hypnosédation – Yann Diorcet, Ruslan Kalitvianski, Mickaël Perrier

3.10 – Les pharmaciens et les Fleurs de Bach – Pierre-Louis Aublin, Geoffroy Carrier, David Cattaneo

3.11 – La lithothérapie ou thérapie par les pierres – Arnaud Bonnemayre, Damien Meot, Clément Signoret-Molliere

3.12 – Gary Kurtz – Frédéric Da Silva, Adrien Marchetto

3.13 – Vendredi 13 & paraskevidekatriaphobia – Fanny Juret

3.14 – La voyance en ligne – Lisa Bron, Yohan Geffroy

3.14bis – La voyance en ligne – Sakina Bouroumana

Saison 4 : mai 2007

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4.01 – Les Feux follets dans la culture populaire – Alexandre Perruchon, Audrey Raibon, Marie Terrier, Alban Vorano

*4.02 – Les enfants Indigo I – Mathilde Daumas, Cécile Pinsart, Cédric Rios

4.03 – Les enfants Indigo II – Mélanie Corcombet, Fabrice Denoyer, Grégory Laurent, Mounir Mansour

4.04 – La cure Breuss – Thifaine Abraham, Vanessa Lejeune, Marina Ozil, Coline Raillon

4.05 – Les miracles, le cas de Marie-Pierre Simon – Romain Chevallier, Coralie Claudel, Brice Ponson, Mickaël Sollaris

4.06 – La manipulation mentale à l’appui d’expérience sur la tarologie – Chloé Chabert, Margaux Mazille, Quentin Moenne-Loccoz, Florie Philippe

4.07 – La programmation neuro-linguistique (PNL) – Claire Mollaret, Alisée Taluis, François Vibert, Cyrielle Vidale

4.08 – Loup-garou : du mythe à la réalité – Laurence Boudière, Fanélie Coynel, Delphine Dayde, Vincent Goellner, Sylvain Palmeira

4.09 – Le fantôme du château de Veauce – Ornella Dante, Laurence Jeymond, Jennifer Martin, Nassima Ould Kaci

4.10 – La lycanthropie – Marc Leconte, Jean-Baptiste Philibert, Julie Richard, Benjamin Rigotti

4.11 – Le fantôme de Lucie – Simon Brenet, Aurélie Ghionda

4.12 – Les vertus curatives de la forêt de Vallin – Florence Ardiaca, Elodie Aumaitre, Aurore Bernard, Maïlys Faraut

4.13 – Quand la science dompte les flammes… approche de la marche sur le feu – Bryce Bouvard, Juliette Carruel, Elsa Cerboni, Anouk de Lavaissière de Verduzan

4.14 – L’autocombustion humaine – Marie Abbes, Gaëlle Pesce, Rachel Quesada, Filiz Taskin

4.15 – Da Vinci Code, le film – Virgine Faure, Lorick Huang Slug, Amandine Lastella, Jessica Vayr

4.16 – L’expérience Philadelphie – Marc Falconet, Teddy Fernandez, Julien M’pota, Thomas Pavy

4.17 – Les coupeurs de feu, faiseurs de secrets – Elisa Bousquet, Antoine Charaix

4.18 – La psychogénéalogie – Alexandra Carre, Marie Dehut, Aurore Provent, Aurélien Thevenet

4.19 – NDE – Expériences de Mort Imminente – Loïc Dubot, Simon Galles, Clément Levin

4.20 – L’effet placebo : méthode d’observation et discussion sur son évaluation – Damien Bentivoglio, Alexis Descroix, Nicolas Hans, Nicolas Bourget

4.21 – Les impressions de déjà-vu – William Levet, Loïc Poix, Etienne Reynaud

4.22 – Little Buddha, la réincarnation de Bouddha – Florine Arduin, Didier Jacquin, Lauréline Lecarme, Melissa Leconte

4.23 – L’incorruptibilité physique – Jean Bollard, Rémi Donnier-Valentin, Julien Keutchayan, Michaël Rabibisoa

Saison 5 : décembre 2007

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5.01 – L’importance et l’influence du Quotient Intellectuel – Elise Forge, Orlane Raffin, Jessica Penin, Emily Tubbs

5.02 – Les crânes de cristal – Lauranne Berger, Florian Masson, Benoit Philibert, Loïc Puissant

5.03 – L’hypnose – Stanley Mayette, David Mourier

5.04 – Les Poltergeisten – Laura Genevet, Maxime Buisson, Amira Essid, Emmanuelle Lefevre, Théophile Porte

5.05 – La possession, l’exorcisme – Claire Laperrouse, Jessica Posypanko, Adrien Valtat, Arnaud Grimaud

5.06 – Effets et vertus des plantes et potions aphrodisiaques – Adelaide Sibeaux, Nicolas Gamba, Louis Chapu, Eva Lartigau

5.07 – La fin du monde – Pierre Brestaz, Eric Pillaud Tirard, Vincent Reymond

Saison 6 : mai 2008

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*6.01 – Allergies : quand l’Énergie s’en mêle – Ludovic Chataing, Mathilde Garnier-Moiroux, Antonin Leclercq, Florent Lahmeri

6.02 – L’homéopathie – Amélie Viallet, Fanny Martinez

*6.03 – Les expériences de sortie de corps – Alicia Contet, Kévin Bremond, Emmanuel Sortais

6.04 – L’église du dernier Testament – Sandrine Duclos, Vanessa Rouag, Alexandre Lugiez, Matthieu Lesgoirres

6.05 – La sourcellerie et la démarche zététique – Louis Voegele, Yann Beilliard, Jean-Baptiste Deleage, Nicolas Tropini

6.06 – Les mystérieux pouvoirs des moines Shaolin – Gérald Tasterou, Amélie Tessieux, Virginie Gilibert

6.07 – Le sixième sens des animaux – Lydia André, Elise Rivollet, Audrey Pichet, Elodie Ayaou

6.08 – Les vrais jumeaux et la télépathie – Caroline Brunel, Noémie Lecomte

*6.09 – L’homéopathie en pharmacie, enquête et réflexion – Marine Louis, Sylvie Manuse, Julie Messina, Delphine Rieutort

6.10 – Mirin Dajo ou l’homme-brochette – Julien Le Roy, Guillaume Conzatti, Jérémy Rouvière, Julien Allègre

Saison 7 : décembre 2008

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*7.01 – La graphologie de nos jours, validité scientifique et persistance – Benjamin Bund, Nina Lendrin

*7.01bis – La graphologie – Nils Lanctot, Pablo Schweizer

*7.02 – Pellegrino Ernetti ou les voix du passé – Valentin Baumont, Haroun Mekhancha, Clément Huez, Sylvain Blanchon

7.03 – L’effet placebo et les animaux – Aurélie Flavien, Jonathan Lesur, Loïc Le Bihan, Mélanie Vandermarcq

*7.04 – Le réseau Hartmann et la géobiologie – Quentin Bérard, Nathan Blanckaert, Romain Luque, Julien Mocellin

*7.05 – Les semelles Nikken – Rita Affa, Meryll Allié, Maïlys Barbagallo, Adrien Juhem*

*7.06 – Transcommunication instrumentale audio – Marjorie Bérard, Gaëlle Chmargounof, Laury Dumas, Camille Laporte

7.07 – Les éléphants peuvent-ils pressentir les tsunami ? – Kévin Herbeaux, Azdine Chloud, Sophie Penot, Hermanus Ruigrok
7.08 – La chance, entre concept scientifique et vue de l’esprit – Léa Ivanoff, Alicia Mermillod-Blondin, Thomas Martin, Anne-Laure Decaen*
*7.09 – Le LHC du Cern, un danger ? – Loahn Baldy, Sofia Louro De Oliveira, Rémi Ribeiro, Anthony Carlone

7.10 – Preuves du Déluge ? – Erwan Agaesse, Anthony Calabro, Thibault Debruyne

7.11 – Le chupacabra – Stéphanie Cottaz, David Cumin, Benjamin Dénommé, Quentin Fesselet
7.12 – L’unité Bovis – Benjamin Bouniol, Florent Dartora, Rafaël Milla, Pierre Antoine

7.13 – Eleonora Zugun – Cécile Chaillout, Manon Chaine, Laurine Bidard, Aurélie Thiollier

7.14 – vendredi 13 : porte bonheur ou porte malheur ? – Margaux bouchand, Johane Pelissier, Chloé Goussot, Florida Comuce

7.15 – Enquête sur les « marabouts de papier » – Bastien Artero, Huong Huynh, Julien Ortega, Jonathan Vivien

Saison 8 : mai 2009

Voir la liste

8.01 – Les fantômes du château de Combourg – Ludovic Bertagnolo, Aline Mongellaz

8.02 – Le triangle de la Burle – Mélanie Alberto, Frédéric Boulant, Charlène Bouvarel

8.03 – La malédiction d’Ötzi la momie – Maël Guégan, Mathias Masson-Fauchier, Julie Nguyen Van Long

8.04 – Le facteur psychologique a-t-il une influence sur le cancer ? – Morgane Dupin-Jourd’hui, Céline Plaussu

8.05 – Les horoscopes ou l’impact du ciel sur l’esprit humain ? – Alexandre Ballaydier

8.06 – La fontaine de Saint-Theudère – Christophe Goethals, Beaura Ngo

*8.07 – Les réponses aux 7 questions créationnistes posées aux professeurs de biologie – Julien Keutchayan, Carl Naylor, Clément Neyret

8.08 – L’eau magnétisée – Delphine Aymoz

8.09 – Le mystère des crânes de cristal – Nabil Amri, Kévin Dedieu, Alexia Dos Reis, Renaud Motte

8.10 – La communication facilitée ou psychophanie – Cécilia Baudina, Lise Tisseyre

8.11 – Les auras – Marius Rosier

8.12 – Les EMI (expériences de mort imminente) – Quentin Riffard

8.13 – Que penser des EMI (expériences de mort imminente) ? – Laurianne Crotet, Aline Depriester, Alexis Lavoipierre

8.14 – Erzébeth Bathory : l’évolution de son histoire jusqu’à aujourd’hui – Clément Masson

8.15 – Utilité scientifique et thérapeutique des outils Plosher – Christophe Bacconnier, Adrien Beolet

8.16 – Actimel – Fabien Buisson, Morgane De Gasperi

8.17 – L’Atlantide – Emeric Amaniera

8.18 – Les propriétés des roches, cristaux et minéraux dans nos croyances – Danielle Santis

8.19 – Comment peut-on distinguer un bon d’un mauvais médium ? – Grégory Moille

8.20 – Les ondes électromagnétiques des téléphones mobiles sont-elles un danger pour notre santé ? – Sonia Dupin, Amira Essid

8.21 – Les messages subliminaux – Chrystelle Aillaud, Eddy Louseghenian

8.22 – L’utilisation du pendule pour retrouver un objet perdu – Yoann Lingée

8.23 – Peut-on comparer les prédictions runiques à des manipulations mentalistes classiques ? – Damien Clavier

*8.24 – The overtoun bridge ou le pont des chiens suicidaires – Audrey Boulemnakher, Marianne Coulon

8.25 – La voyance – Kévin Bérenger, Alexandre Borrel

8.26 – Les coupeurs de feu – Thibaud Cuvillier

8.27 – le suaire de Turin : une véritable preuve de l’existence de Jésus Christ ? – Armando Amaya

8.28 – Mise en concurrence des différentes théories tentant d’expliquer les Out of body experiences – Aurélien Priou, Mélanie Vailles

8.29 – L’urinothérapie – Clémentine Chambon, Claudie Montagnat

8.30 – Les rêves prémonitoires – Alexandre Gauthier-Foichat

8.31 – Les mécanismes d’endoctrinements et la manipulation mentale – Hugo Cheyron, Romain Dufour

8.32 – Protocole expérimental : l’intuition – Marc Liberatore

8.33 – Traitement de l’information par les médias lors de l’évenement du 8 juillet 2008 sur le site du Tricastin – Coralie Valentin *

Saison 9 : décembre 2009

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9.01 – Les rêves prémonitoires – Valentin De Nattes, Antoine Berta

9.02 – Manipulation et effets pervers des médias – Étienne Compère, Eloi Denis

9.03 – Sommes-nous maîtres de nos décisions ? Illusion du choix – Léo Colmet-Daage, Naïma Ziane-Cherif

9.04 – Grippe A : l’importance du traitement médiatique est-il corrélé à la virulence de la maladie ? – Astrid Abel, Hugo Poupeau, Coline Villecourt

9.05 – Les magnétiseurs – Nicolas Afonso, Diego Diviero

9.06 – Roswell – Pascal Paoli

9.07 – Y a-t-il des extraterrestres dans le Nevada ? – Benjamin Combe, Matthieu Caneill

*9.08 – Critique du traitement médiatique de la découverte de Lucy ? – Nicolas Belnand, Johan Girod

9.09 – La parapsychologie – Charlotte Guyot, Adrien Cailleaud

9.10 – L’ostéopathie – Julia Locatelli, Mathilde Besse

9.11 – Pluie de sang – Jordane Montant, Céline Jolivet

9.12 – Les trous terrestres – Mathieu Charras, Sébastien Plotard, Romain Desgrouas

9.13 – Qu’en est-il du facteur chance ? – Simon Jeanne, Marine Schott

9.14 – 2012, fin du monde ? – Meriem Aloui, Hugo Chamond

Saison 10 : mai 2010

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10.1 – La lecture dentaire, ou quelle dent avez-vous contre vous-même ? – Fanny Berchtold, Bruno Naylor

*10.2 – « La Vague » a-t-elle réellement existé ? Enquête – Catharina Ruigrok, Joëlle Suchon, Olivier Troppé

10.3 – Étude sur l’effet impact – Clément Bastie, Benjamin Bras, Romain Lenoir

10.4 – L’utilisation de la graphologie dans la justice – Bastien Clarens, Charles Roseres

10.5 – Les journalistes TV cherchent-ils à entretenir le mystère des faits paranormaux récurrents ? – Yoann Kermaïdic

10.6 – Fructis, quels arguments pour vendre – Ludivine Caron, Fanny Metifiot, Anaïs Myly

10.7 – Test de l’affirmation PNL : quelqu’un qui ment regarde vers la gauche, quelqu’un qui dit vrai vers la droite ? – Julie Bonnet / Cyrielle Arnaud, Maxime Balducci

10.8 – Effet bi-standart dans le traitement de l’affaire de l’Arche de Zoé – Miléna Brunet

10.9 – « G » du plaisir – le point G existe-il ? – Benjamin Gonon, Miguel Rizzo

10.10 – Débat «démocratique» sur les nanotechnologies : mésusages ? – Clément Mallarte, Johan Missilier

10.11 – Protocole expérimental de l’affirmation PNL : le regard et le mensonge sont-ils liés ? – Karen Chevron, Elsa Jay, Clémence Rogalle

10.12 – Les baguettes de sourciers – Damien Abecassis, Quentin Aubourg, Gabriel Mars, Hadrien Martin

10.13 – Figure de Napoléon Bonaparte dans la vie politique et scolaire française : quel usage et à quelles fins ? – Caroline Desmurget, Trécy Roso

10.14 – Chamanisme & guérison – Clément Brousse, Thomas Goeury, Katialine Groff

10.15 – L’affaire Solomidès – Marine Di Maria, Julie Duris, Pauline Granet

10.16 – Existe-t-il un instinct maternel ? – Alexandra Bert, Rym Bouchair

10.17 – Rom Houben, prodige ou parodie de Communication Facilitée ? – Anthony Mialon, Antoine Pingault

10.18 – Polémiques autour du SIDA – Adeline Poitou, Élodie Rey

10.19 – L’acupuncture – Kévin Anater, Lucas Boissy, Pierre Doyeux, Rémi Locatelli

10.20 – La trans-Comunication Instrumentale (TCI) : technologie au service de l’au-delà ? – Benoît France, Clémence Miard, Lydie Tosal

10.21 – Idoser, la drogue par le son – Damien Bouvet, Robin Camatta, Kévin Romeyer

10.22 – Existe-t-il un protocole scientifique pour le Reiki ? – Bastien Clément, Flavien Grégoire

10.23 – Y a-t-il des preuves que le sida soit une création pour éradiquer les populations noires ? – Marie Barillier, Yvan Gallay, N.J., Charline Reymond

Saison 11 : décembre 2010

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11.1 – Y a-t-il des bases scientifiques aux liens entre graphologie et caractère ? Léa Maveyraud, Damien Mouquand

11.2 – Peut-on affirmer que parfois les hommes et les femmes ne se comprennent pas en utilisant pourtant les mêmes mots, comme le suggère John Gray ? – Anne-Claire Acquisto, Bergen Buyukyilmaz, Romain Labourdette, Jean-Guillaume Maurin

11.3 – La soumission librement consentie – Simon Barth, Amélie Baudet, Célia Charliquart.

11.4 – McMoneagle et la vision à distance – Nicolas Petrowiche , Audran Rateau, Sébastien Rizzo, Rateau Audran

11.5 – Le traitement des grèves dans les médias – Clément Douillet, Jérémy Ristord

11.6 – Les arguments donnés par Power Balance pour justifier l’efficacité de ses bracelets sont-ils recevables ? – François Vernay, Pierre Panica, Basile Radisson

11.7 – Les laboratoires Weleda, Ce qu’ils disent, ce qu’ils font – Thomas Didier-Vial , Lucie Pantel, Anaïs Perroy

11.8 – Est-il vrai que le corps humain contient des cristaux de magnétite ? – Anne Chappuis, Eugénie Jacquiau

11.9 – Les bracelets dits d’équilibre (ou holographiques) peuvent-ils améliorer nos capacités physiques ? – Jérémie Demarchez, Rémy Minot

11.10 – Les informations données par les médias : le plus important, serait-il ce que l’on ne nous dit pas ? – Louis Lecollier

11.11 – Quels éléments faut-il pour créer un canular médiatique ? – Isabelle Cosson, Adrien Favillier, Cilla Rakotonarivo

11.12 – L’impression de déjà-vu, comment l’expliquer ? – Aurélien Buria, Audrey Le Naour, Perrine Lemault

11.13 – L’influence de la musique sur la pousse des plantes – Cyril Curcio, Yohann Amore

11.14 – Le bracelet Power Balance… Un gain de force, équilibre et flexibilité ? – Alexia Aymoz, Rémy Bonnet, Lucas Davaze

11.15 – Qui utilise les images subliminales ou en est susceptible, sont-elles efficaces ? – Lucas Mucci, Paul Mullié

11.16 – Le sens de l’orientation : différences entre les sexes – Julie Chaumet, Céline Hormière,Ombeline Gantar , Anaïs Durand

11.17 – La crème amincissante Somatoline Cosmetic Intensif Nuit a-t-elle vraiment le pouvoir que ce laboratoire lui confère ? Annexe – Morgane Couchet, Anca Iordache, Sarah Bastien

11.18 – Comment peut-on expliquer scientifiquement les phénomènes hallucinatoires liés à la paralysie du sommeil ? Benjamin Crettenand, Romain Parsonnaz, Vincent Guigoz

11.19 – L’efficacité de la colorothérapie peut-elle être prouvée ?- Lucie Duret, Houzaïra Boina, Samuel Duband, Colin Picart

Saison 12 : mai 2011

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*12.1 – La kinésiologie : protocole expérimental  – Alexia Madelon, Amélie Mourier, Alizée Pelloux, Julien Tournier. Ce dossier a fait l’objet d’un article ici.

12.2 – L’agriculture biodynamique, des légumes sains dans un champ sain ? – Chloé Barrand, Coralie Dalban-Pilon, Manon Decker

*12.3 – Powerbalance vs. Zététique – protocole expérimental autour du bracelet d’équilibreAnnexe 1Annexe 2Victor Cambon Delavalette, Hugo Gilardy, Killian Martineau, Vivian Poulin & Anaël Wünsche

12.4 – Influence d’un terme scientifique sur notre jugement – le MDHO – Thibault Carel, Dorian Cattel, Emilie Coste, Laura Herment & Julie Pardo

*12.5 – Influence de la pleine lune : y a-t-il des pics de crimes les nuits de pleine lune ? – Clara Barrau, Solène Gentil, Charles Tudo, Emmanuelle Vallet & Thomas Victorion

12.6 – Le triangle de la Burle – Laura Charlon, Elena Fortecoef, Mathilde Garrione, Robin Gueret, Amélie Koyoudjan & Juliette Lacroix

12.7 – La combustion humaine spontanée, ou auto-combustion humaine – Mégane Belin, Cécile Crottet & Clément De Witt

12.8 – Médias : vecteur ou sculpteur de l’information… exemple de Fukushima – Dorian Delubac, Jim Félix-Faure, Nicolas Morisseau, Brian Perrigault

*12.9 – Impact du détournement d’attention : êtes-vous si observateur que vous le prétendiez ? Prototype Vidéo – Anaïs Builly, Bülent Gozel, Emilie Royer, Florian Tressol, Thibault Veyret

12.10 – « Mens-moi si tu peux » : la détection des mensonges dans « Lie to me » est-elle valide ? – Céline Alberti, Christopher Arthaud & Sandrine Ballet

12.11 – Les préjugés sur les Noirs et Arabes relèvent-ils de la science ? – Thibault Baffou, Anne Billat, Ludivine Chaudier, Soumaya Naanani & Candice Rey

12.12 – Analyse d’une information télévisée sur TF1, France 3 et M6 Les JTMontage JTLucie Brachet, Simon Boucher, Martin Caputo, Ingrid Leiser& Julien Richard

12.13 – Les professionnels de santé confrontés à la réalité scientifique de l’homéopathie – Jimmy Bellot, Alexandre Bocquet, Alexis Gachet, Simon Rhone & Alexis Schulz

Saison 13 : décembre 2011

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*13.01 – Quel est l’état actuel des recherches sur les effets thérapeutiques de la prière d’intercession à distance ? – Claire Boittet, Sarah Antoina, Boris Mondet, Thibaud Michaudel

13.02 – Mise en place d’un protocole expérimental à la recherche du ki – Pierre Banwarth, Ismai Elkatrani, Olfa Sejjil, Léonard Treille

13.03 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – Barbara Gauthier, Blaise Ramu, Mélanie Doussot, Miriam Morel

13.04 – La biomusicothérapie, s’inscrivant dans une technique de musicothérapie réceptive, est-elle une science fondée ? – Charlène Di Franco, Tristan Bianchi, Léa Quesnot

13.05 – Les pyramides ont-elles des effets particuliers sur la matière ? – Hadrien Begon, David Gibert, Robin Gerbaux

13.06 – La thérapie par le rire – Anthony Gaillard, Jérémy Lebreton, Clémence Merono, Romaric Ruga

13.07 – L’île de la série LOST : les Disparus pourrait-elle physiquement exister ? – Jimmy Djomo Yamdjeu, Thibault Fontaine et Maël Chiaverini

13.08 – Existe-t-il des traces factuelles de l’Arche de Noé ? – Khadidja Berrouane, Céline Laudet, Arnaud Rémi-Quentin

13.09 – Les phéromones humaines existent-elles ? – Romain Golliet, Rony Midahuen

13.10 – Les messages subliminaux – Islam Caireau, Maxime Lemort, Rafika Marir, Juliette Meyzenc

13.11 – La ronronthérapie est-elle une science ? – Rebecca Belon-Chambel, Thomas Giry, Christopher Giza, Caroline Marcassus, Raphaël Trombert

13.12 – La télékinesie est-elle possible ? – Damien Debordes, Alexandra Morand, Edwin Niogret, Jérémy Séguin

Saison 14 : septembre 2012

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14.1 – Les champs magnétiques ont-ils un impact sur l’orientation des vaches ? – Laëtitia Chomette, Madjid Hadjal, Gaël Lozinguez, Jean-François Trochet

14.2 – Avons-nous besoin d’un don pour devenir « voyant »? Test de Cold reading – Mélisse Bonfand, Alban Ceau, Varérian Ducrot, Martin Hradil

14.3 – Quel est l’impact des barreurs de feux sur les individus qu’ils manipulent ? – Jérémy Blanchard, Lucas Labar, Maxime Legues, Nina Lewin, Isahak Saidi

*14.4 – Peut-on mesurer l’effet des messages d’amour sur la cristallisation de l’eau de Masaru Emoto ? Protocole – Emmanuelle Baffert, Samantha El Hamaoui, Manon Frances, Coline Verluise

14.5 – Aromathérapie : des huiles essentielles peuvent-elles avoir un impact réel sur la concentration ? – Vanille-Charlotte Achaintre, Sophie Brenet, Laëtitia Fabre

14.6 – Phéromones humaines : les expériences de Wedekind et Cutler sur les phéromones sont-elles reproduites ? Tentative de protocole expérimental – Natacha Ayme, Théo Beaumann, Keltoum Benzaoui, Marylise Bourguignon, Julie Franca

14.7 – La planche oui-jà est-elle un vrai moyen de communication avec les esprits ? Nos croyances en l’au-delà influencent-elles cette communication ? – Cindy Verilhac, Alison Vitorio

14.8 – Quelles sont les prétentions des colliers d’ambre sur les enfants ? – Valentin Amati, Mahmoud Ben Frag, Nicolas Serbource

14.9 – Les lampes de sel délivrent-elles des ions négatifs bénéfiques pour la santé ? Origines de cette allégation, arguments des vendeurs et validité scientifique de ces arguments – Magali Teyssot, Anaïs Vieira da Cruz

14.10 – Impact de la lune sur la pousse des plantes – Test germination – Mathieu Ramon, Baptiste Sonnerat

14.11 – L’affirmation « L’abus des écrans peut nuire gravement au moral » est-elle vraie ? – Sylvain Le Tirant, Pierre Roibet, Basile Tosi

14.12 – Cryptozoologie : les bêtes des Alpes ont-elles une existence avérée ? Film – Compléments  – Antoine Bénéfice, Lilas Raguin, Pierre-Henri Thiollier

14.13 – Réalité scientifique du complexe d’Oedipe ? – Ismaël Benslilmane, Roumaïssa Hassaini, Jenifer Karam, Charline Mazoyer

14.14 – Étude des pierres qui affirment empêcher les ondes des téléphones portables d’atteindre le cerveau – André Polaszek, Naël Sbaghdi Julian Trouillon

14.15 – Les méridiens d’acupuncture exisentent-ils ? – Maximin Detrait, Geoffrey Jaouen, Élie Poncet

*14.16 – Quelle est la validité de la graphologie ? Son usage dans les tribunaux, les entreprises… – Thibault Boisedu, Nafissatou Diop, Anna Fall, Lucie Garcia, Maëliss Ingrassia, Charlotte Ravanello, Camille Stefanuto, Tariq Zakaria, Andréa Zanon

14.17 – Reproduire des feux follets en laboratoire (non soutenu)

14.18 – La vision commune de la vie des hommes préhistoriques présentée au grand public est elle erronée ? Étude du Pléistocène supérieur entre 130 000 et 11 000 ans avant EC – Yaël Grandcollot, Sabrina Lemaire, Maxime Martin, Meryem Outalbali

14.19 – Auto-combustion humaine – Lucie Genthial, Brian Rechard, Houda Tolimat

Saison 15 : décembre 2012

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15.1 – La science présentée dans Fringe est-elle rigoureuse ? – Benjamin Curot, Eloïse Gronlier, Jean Gautronneau et Quentin Vuillemard

15.2 – L’effet des protéodies de Sternheimer est-il démontré ? – Thomas Loïodice, Tonny Scheuring, Thomas Retailleau, Eva Horgues-Debat

15.3 – Les paralysies du sommeil expliquent-elles les cas type Carla Moran ? – Elody Sermay, Lucile Neyton, Pierre Pradourat, Carole Froment, David Mallet

15.4 – Analyse critique du packing, méthode thérapeutique controversée auprès des autistes – Marilou Barbiern, Sophie Koemmerer, Mathilde Proponnet et Estelle Raffin

15.5 – Source et théorie de l’affirmation de Todd Akin sur l’infertilité en cas de viol – Julien Annoni, Léna Da Ros et Marine Haurillon

15.6 – La controverse sur l’introduction de la théorie du genre dans les contenus d’enseignement – Sylvia Roe, Floriane Micoud, Justine Louis

15.7 – Expérimentation du conformisme au groupe – Josselin Bombardier, Robin Pichon, Léo Senique, Yann Sousseau

15.8 – Y a -t-il des hypothèses non-psychanalytiques à la pédophilie ? – Laura Ferraris-Bouchez, Virgile Genin, Lucas Centa, Jules Lefrère

15.9 – Étude comparative du prix d’une vie – Nicolas Fournier, Daniel Roubiol, Henri Dupouy

15.10 – L’archéologie au service du nazisme ? – Valentin Lemarchand, Alexandre Bardin, Fabien Allard, Pablo Pelorson

15.11 – Distinction Homme – Femme – Estelle Kohler, Marina Dor, Axel Venturini

15.12 – La détection des mensonges dans « Lie To Me  » est t-elle valide ? – Alain Berod, Nicolas Vittoz, Romain Chambard

15.13 – Vibration des pierres dans la lithothérapie – Emmanuelle Resse, Hippolyte Girard, Maxime Malossane, Benoit Lenoir

15.14 – Forçage -l’illusion du choix – Agathe Fontenay, Léo Rougier, Bérangère Deforche, Eymeric Berthier, Gwenaël Girod

15.15 – L’éjaculation féminine est-elle un mythe ? – Hugo Gamore, O. C.-L., Ronan Poncet, Maxime Guérard

Saison 16 : mai 2013

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16.01 – Biodynamie : le bio ésotérique ? – Éloïse Bérard, Gaël Chavignon, Élise Lecomte

16.02 – Lie to me : la théorie des lapsus fasciaux de Ekman est-elle valide ? – Blandine Briat, Amandine Desfonds, Prescillya Gremaud, Thuy Hanh Tong Thi

16.02bis – Lie to me : Lie to me : La communication non verbale trahit-elle le mensonge ? – FORTIN CHLOE, GALIANA JACQUES-ANTOINE, LEBRUN WENDIE ; LIBEAUT AXELLE

16.03 – Les animaux sont-ils sensibles à l’effet placebo ? – GERVAUD LUCIE, HUBLE MARJOLAINE, MORAND ALEXANDRINE, MORIN ANTHONY, PERRIER MICKAEL, VOGIEN ELODIE

16.04 – Y a-t-il des fondements scientifiques à la graphologie ? – ANDRE ADELINE, NGALO MARIELLE, SEGAERT LANCELOT

16.05 – La théorie du genre : analyse critique du documentaire « lavage de cerveau » de Harald Eia – DUBOIS-DANTHONY MANON, GAYDI AYOUB, OZIER-LAFONTAINE LOIC, REBUT THOMAS

16.06 – Analyse critique du documentaire « la révélation des pyramides » – CARPENTIER REMI, CHAMBON ALEXIS, DOPIERALA CINDY, MARIE THIBAULT, TATLIAN THOMAS

16.07 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – BOURGEAY MARIE, BOUVIER JORDAN, CASTELLA CHLOE, CIANCONE MATHIEU, DEMOLIS CELINE

16.07bis – L’hypnose thérapeutique – CHAIX TEDDY, ROUCHON KAREN, PIROCHE CAMILLE

16.08 – Programmation neuro-linguistique – les mouvements oculaires – TIXIDRE YONA, TRINDADE CLAUDIO

16.09 – Validité de la théorie de la main invisible du marché d’Adam Smith – Isabelle Cosson, Audrey Nallet

16.10 – Perception et pratique de la psychanalyse au sein de l’Univ. PMF – FERRARI MATTHIEU, GILIS JEAN-LOUP, MOMPER TRISTAN, PEPIN JULIE

16.11 – La lune influence-t-elle notre sommeil ? Mythe, croyance ou réalité ? – DUCLOS EMILIE, RASCLE ADELINE, SORBA SEVERINE, TILLIER PAUL

16.12 – La carte turque de Piri Reis témoigne-t-elle d’un continent inconnu ? – GACHET YVON, PICOT PAULINE, ROBICHON SOLENNE

16.13 – Y a-t-il des traces factuelles de l’arche de Noé ? – BOMPARD PAUL, CHARPENTIER ANTOINE, LALANDE LUCAS, REVEL CORENTIN, TOURNEBIZE ELISA

16.14 – Y a-t-il des fondements plausibles au vaudou ? – BETTAS-REGALIN Julie, CONTINI Sonia, GERMAIN Joaquim, SALINAS Claire

16.15 – Y a-t-il des fondements plausibles au mythe des vampires ? – CHENAG ISMA, GRASSA LEILA, GUETARNI HADJER, JULLIARD FANNY, SALAH NAJH

16.16 – L’existence du point G est-elle plausible ? – AUBIER-PINET MARIE, CHOEUR ARTHUR, GRONDIN ANAIS, SCANNELLA LORIS

16.17 – la communauté des coupeurs de feu – étude sociologique et mécanique des coupeurs de feu et de leur capacité –

BORGEOT MANON, BRUN MARIE, HURTAUD AMANDINE, JAGLIN PAUL, JAY LAURIANE, DIB MELANIE, MAZOUYER REMY

16.18 –Comment expliquer les expériences de sortie de corps – ARNOULD BENOIT , DETROYAT PHILIP, DUCONS DUBES FREDERIC, WAHID RAMI

16.19 – Le désir sexuel féminin est-il moindre que celui de l’homme ? – Fanny Berthoud, Julien Buonarota, Antonin Granier, Maud Marchal Dombrat

16.20 – Les piles de Bagdad – Alexis Bonnet, Jordan Cheraita, Célia Laplace, Sébastien Merceron, Laure Proietti

16.21 – Musicothérapie – La musique peut-elle réellement influer sur notre santé et si oui, de quelle manière ? – Sylvain Henry, Perrine Raguenet

16.22 – Le packing : analyse des critiques favorables et hostiles à cette méthode de soin de l’autisme – Céline Descieux, Quentin Faure, Louise Flattet, Silvia Georgin, Gaël Van Der Meij

16.23 – Peut-on ne plus ressentir le besoin de manger et de boire ? – Romain Harainck

16.24 – L’expérience de la 3ème vague en 1967 a-t-elle réellement existé ? – Lucille Bais, Clément Bertrand, Donia Chaiehloudj, Aurélie Dal Zotto

16.25  – Touranisme : l’utilisation du mythe d’Attila dans le parti d’extrême-droite hongroise ? – Brian Lacoste, Sophie Le Mesle, Nicolas Poncet, Gaëlle Rodriguez, Mylan Tounkara

16.26 – Homosexualité – existe-il un fondement biologique et cérébral à l’homosexualité ? – Adeline Certain, Selwa Douiheich

16.27 – Quel est l’impact de l’état d’esprit d’un patient atteint du cancer sur sa guérison ? – Bastien Alla, Théo Bourdet, Floriane Cypryk, Guillaume Pavis

16.28 – les négationnismes du SIDA ont-ils des arguments fondés ? – Damian André, Adrien Lorenter, Jan Schnabel

16.28bis – les négationnismes du SIDA ont-ils des arguments fondés ? – Alain de Raucourt, Léo Le Bris

16.29 – Y a-t-il des traces de racialisme dans le droit français ? – Timothée Courberand, Nicolas Léger, Clémence Monard

16.30 – Discussion autour d’un cas particulier de mâcheur de linceul : le « vampire de Venise » – Charline Bonnet, Emilie Blambert

16.31 – Y a-t-il des fondements plausibles au mythe des vampires ? – Heileen Vitry

16.32 – Créationnisme et géographie – Simon Veitl

Saison 17 : décembre 2013

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17.01 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – Émilie Fayolle, Anthony Finesso, Lucie Gente

17.02 – Y a-t-il des barreurs de feu à l’hôpital de Grenoble / sur quels critères sont-ils recrutés / Y a-t-il une hypothèse non surnaturelle aux barreurs/coupeurs de feu ? – Juliette Bouclet, Laura Bougnol, Clément Hémond, Hugo Jomier

17.03 – Y a-t-il des variations du placebo selon les pathologies ? Romain Clair, Juliette Kaufmann, Pauline Vasset

17.04 – Quels sont les arguments des pharmaciens pour vendre les élixirs floraux de Bach ? – Romanne Chabloz, Valentin Metral, Kevin Mullet

*17.04bis – Quels sont les arguments des pharmaciens pour vendre les élixirs floraux de Bach ? – Baptiste Breyton, Anandi Tamby, Margot Thirion

17.05 – Les thèses négationnistes du SIDA et du VIH – Claire Gallay, Léa Petrizzelli, Claire Terrasse

17.05 bis – Les négationnistes du SIDA – Guillaume Boullay, Maryane Mouttet, David Segura

17.06 – Quelle est la pertinence scientifique des « théories » du gène de l’homosexualité ? Astor Bizard, Maxime Dereymez, Raphaël Manger, Marie Mathivet

17.07 – Y a-t-il une influence de la lune sur nos comportements ? – Chloé Blasquez, Corentin Cortiula-Phelipot, Lucas Vigroux

17.07bis – Y a-t-il une influence de la lune sur nos comportements ? – Lara Tabardel

17.08 – L’existence de Jésus Christ est-elle plausible ? – Maxime Bioud, Anaïs Galtier, Kevin Mouyon

17.09 – Comparaison des niveaux d’adhésion au paranormal L1-2 UJF/Stendhal – Laurie Guenat, Timothée Guilhermet, Bastien Prelle

*17.10 – Vertus pédagogiques du pastafarisme – Léonie Brebner, Nicolas Delmas, Anneflore Marcel

17.11 – Refaire une expérience testant la sensation d’être observé – Mohamed Tahar Benzaoui, Léo Imbert, Romain Pernot

17.12 (1) – Peut-on comprendre et reproduire un « sang »de saint Janvier ? – Laëtitia Boarini, Sophie Bougherra, Marc Ruiz

17.12 (2) – Peut-on comprendre et reproduire un « sang »de saint Janvier ? – Xavier Parmier

17.13 – Série « The mentalist » : quels sont les outils zététiques utilisés par le mentaliste ? – Benaïssa Manal, Jérémie Berthillot, Marion Magaud, Bastien Miralles,  Hugues Richard, Rafaël Thalmann

17.13 bis – Série « Lie to me » : la théorie des lapsus fasciaux de Ekman est-elle valide ? – Idir Halimaoui, Anaël Hary, Alexandre Zorzi

17.13 ter – Le mentalisme se limite-t’il seulement à un numéro d’illusionnisme ? – Baptiste Bleuze, Jules Diard, Frédéric Viry (Magid Tahir)

*17.14 – Reproduire et expliquer une « cécité au changement » – Charlotte Brot, Gaëlle Bonis

17.14bis – Observer et reproduire une « cécité au changement » – Alice Nagabbo, Amandine Tignone

17.15 – Notre représentation commune des Gaulois est-elle proche de la réalité scientifique ? – Yann Bomy, Titouan Sauvage

*17.16 – Le rôle allégué de l’orgasme dans la procréation au cours des âges – Typhaine Aubert, Marion Fechino, David Loiacono

17.17 – Y a-t-il des arguments scientifiques à l’appui de la présence d’homéopathie dans les maternelles ? – Anaïs Nirefois, Emmanuelle Prévot

*17.18 – La main invisible d’Adam Smith – Mathilde Balaud, Anaïs Kougayan, Léa Leclercq, LeslieLerudulier, Emilie Schmitt

17.19 – Les cimetières d’éléphants existent-ils ? – Solenne Bochet, Valentin David, Enora Fremy, Thomas Mares

17.20 – Travailler sur un OOpart – Flavien Daniel

17.21 – Série Lie to me : la théorie des lapsus fasciaux de Ekman est-elle valide ? – Romane Cimadomo, Sandra Courtet, Benoît De Abreu, Dorine Grasso, Cendrine Hoarau, Marion Macron

17.22 – L’influence de l’état d’esprit sur la guérison du cancer – Flora Gautheron, Rémy Van der Zijden

17.23 – Y a-t-il quelque-chose de scientifique dans la programmation neuro-linguistique ? – Abderrahmane Bekkouch, Marouane Louizi

17.24 – Analyse d’une séquence d’une émission « paranormale » de votre choix (manque version informatique) – Astou Diongue, Christophe Merlot

17.25 – Le corps, l’esprit et l’être – la recherche raisonnable des propriétés et des attributs de l’existence humaine – Abel Aoun, Christophe Vignal

17.26 – Peut-on comprendre et reproduire un feu follet ? – Julien Hingant, Romuald Morel

17.27 – Y a-t-il une explication non surnaturelle aux disparitions de verrues par imposition des mains ? (manque version informatique) – Florine Bonfils, Marie Gradeler

*17.28 – Quels sont les biais de raisonnement dans le documentaire quantico-mystique « What the bleep do we know ? » –

Timothée Gallen

17.29 – Quels sont les biais de raisonnement dans le documentaire quantico-mystique « The living Matrix » ? – Régis Alonso (manque version informatique)

17.30 – Touranisme : comment l’extrême-droite hongroise manipule-t-elle l’histoire ? – Pierre Mouny, Claire Godefroy

17.31 – Y a-t-il des arguments solides à la géologie créationniste ? (manque version informatique) – Romain Vanderkhove

17.32 – Quelles sont les bases scientifiques du mouvement respirianiste ? – Théophile Bellintani

*17.33 – Y a-t-il une explication non surnaturelle aux piliers de ciment de Nouvelle-Calédonie ? – Tristan Facchin, Gwendaline Picton

17.34 – La vaccination contre la fièvre catarrhale ovine est-elle justifiée scientifiquement ? – Josias Lechertier

17.35 – Biais de raisonnement dans le documentaire « la révélation des pyramides » ? – Lucas Rigaud

17.36 – Enquête sur les idées reçues sur les abeilles – Maïlys Caminel

17.37 – L’hypothèse de DJ Gee est-elle toujours valable pour expliquer les auto-combustions humaines ? – Angélique Magnard, Alice Levrat

17.38 – L’écriture automatique – Adrien Da Silva, Marine Seyssel, Elsa Sidhoumi, Léa Tassan

17.39 – Sur quels arguments le packing, méthode d’enveloppement dans des draps mouillés sur les enfants autistes est-elle encore utilisée en France ? – Kubra Kaygisiz

17.40 – Fringe : quelle est la scientificité des faits dans la série ? – Pauline Theulin

17.41 – Attila et les Huns – Jérémy Lefrançois

17.42 – Accusations pseudo-scientifiques contre le hard rock – Anthony Baillus

17.43 – L’affaire Eleonora Zugun – Damien Roche, Guillaume Schwein, Darius Sigaud

17.44 – Existe-t-il un état de conscience modifié propre à l’hypnose ? – Roméo Venditelli, Pauline Vasset, Vincent Vuadens

17.45 – Dans quelle mesure les événements relatés dans « Fringe » ont-ils un caractère scientifique ? – Charles Douangdara, Loïc Mottet, Thibault Villermet

17.46 – La distinction ceveau gauche-cerveau droit – Clément Serain

17.47 – Combustion humaine dite « spontanée » – Thomas Solignat

17.48 – La lune et ses influences – Margot Burillon, Mandy Combaz, Emmanuelle Condé, Margiot Kienast, Matthieu Vanneste-Ibarcq, Julie Vieillard

Saison 18 : mai 2014

Devoir maison – voir ici

Saison 19 : décembre 2014

Examen écrit n°1 – voir énoncé .

Saison 20 : mai 2015

Examen écrit n°2 – voir énoncé ici

Saison 21 : décembre 2015

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21.1 – Analyse critique du documentaire « La révélation des Pyramides » – Flavien Gérard, Alizé Vialle, Hiba Rouissi, Noémie Guillemenot, Marion Krieger

21.2 – Quel est le type de lien qu’entretient la NASA et la médecine quantique ? – Enya Vetillard, Alexia Robbaz Sarica, Kevin Bonnet, Groot Bastien, Marion Lacombe

21.3 – Comment l’extrême droite française manipule et utilise t-elle le mythe de Jeanne d’Arc ? – Arthur RIGNON, Laury TESTOUX, Sonia PETIT, Nicolas FAUS

21.4 – les possessions démoniaques – Loudun et Morzine – Typhaine Jambon, Cécile Vetroff, Marie Belot, BRICHA Oussama, Emilie Amant, Margot Fombonne

*21.5 – L’existence de Jésus de Nazareth est-elle plausible ? – Chedli Taieb, Léa Leclercq, Laure Chardon, ARNOLD Christophe

21.6 – La découverte de l’écholocation chauve-souris – Jean Vial, Elie Ensuque, Yann Austernaud

21.7 – Niveaux d’adhésion aux pseudo-sciences des étudiants du domaine de la santé – Ophélie Lusseau, Angélique Raynaud, Jules Ravon

21.8 – Pouvons-nous monter un protocole permettant d’affirmer ou d’infirmer l’existence d’une capacité chez un radiesthésiste ? – Margaux Peyrard, Pauline Lhomme, BARRE-VITIELLO Benoit, CHAPUIS Niels, Marrou Alban

21.9 – La lithotherapie a t-elle une réelle efficacité thérapeutique ? – Théodore de Marliave, Pablo Lalouette, Guillaud Eloïse, Loris Léo-Crapiz

21.10 – Comment peut-on expliquer rationnellement les marques d’Eleonora Zugun ? – Alexandre Tournois, Arthur Olla, Elisa Guillermin, Noemie hoestlandt

21.11 – L programmation neuro-linguistique permet-elle de détecter les mensonges ? – CALKA Maxime, BIGOT Antoine, KONIECZNY Baptiste, GIFFON Lisa

21.12 – Peut-on comprendre et reproduire un feu follet ? – STORET Juliette, VEILLET Aglaé, Helie-Joly William, Khaled Belarbi

21.13 – Peut-on comprendre et reproduire un feu follet ? – Louis Boisrame, Léa Trouillon, Chakir Ardenne, Elsa Labbé-lavigne

21.14 – Quelle est la validité de la pyramide de Maslow ? – Julien Valverdé, Thibault Verrecchia, Coskun Dogan, Mathias Curcio

*21.15 – Est-il raisonnable d’en faire partie dans une chaîne de Ponzi ? – Borana Dollomaja, Julien Sorbier, Cédric Auvray, David-Antoine Haeusler

21.16 – étude des thèses et preuves sur la survivance contemporaine du Mégalodon – Benjamin Goessens, Roland Bonnet, Mathieu Dumax-Vorzet, Lara Vilette, Juliette Gagnaire

*21.17 – Expérience sur l’effet mouton-chèvre – Salomé Vincent, Jérémy Raschella, Chloé Vella, Williams Randy, Emeline Mercadier

21.18 – Le terrorisme : du premier siècle à nos jours – DABBABI Idriss, BESSET Lauren, Brian DE CASTRO, Marine DELANNOY

*21.19 – L’effet Barnum est-il toujours d’actualité en 2015 ? – Sarah Zerizer

21.20 – Hypnose – Adrien Boucault, Jason Bouvier, Lucas Marques, Jules Croidieu, Nicolas Beroud

21.21– Les attaques de la Bête du Gévaudan étaient-elle l’œuvre d’animaux sauvages, une entreprise criminelle, ou ont-elles une autre origine ?* – Nihal SATIA, Johan ARONS, Baptiste VALLET SIMOND, Marion USE

21.22 – Analyse des bases scientifiques du mouvement respirianiste – Maryna DILPHY, Leonore MANTION, Nathan EPALLE, Marine DIOT

21.23 – La lune a-t-elle une influence sur les naissances chez les animaux ? – Camille Leroux, Morgane Davin, Jérémy Favre, Noémie Beyeler, Léa Regazzoni

*21.24 – Comment expliquer la non-putréfaction du moine Itigilov ? – Margaux Carriquiry, Anne-Lise Demoulin, Noémie Fekete, Félicie Lorenc

*21.25 – Pourquoi observet-on une phase de déclin tous les 4 ans chez les lemmings ? – COUTANT Opale, CLERC Bartholomé, LOALENEUR Thomas, Lilia Douissi, Kamal Laghzioui

21.26 – Analyse d’une séquence d’émission « paranormale » – Mélanie Départe, Mélanie Blanc, Régis Alonso, Paulin Vataire

21.27 – Comment on choisit les barreurs de feu à l’hôpital de Grenoble ? – Piérine Dethez, Julia Sarrazin, Marion Souteyrat-Bréat, Hugo Lopez, Dumitru Corini

21.28 – L’opération Chaton Acoustique a t-elle réellement eu lieu ? – Yanis Oumeziane, Samir Benhalilou, Marcelline Andrianasolo, Valentin Mercet

21.29 – Peut-on croire en l’existence du Chupacabra ? – Trichanh Teddy, Pallier Antoine, Morin Baptiste, Le Garrec Elouen

*21.30 – Quelle est la validité de la pyramide de Maslow ?– Lesnier Léa, Kerkour Rémi, Brossette Brice, Couret Robin

*21.31 – les médias ont-ils la capacité d’offrir une approche pragmatique du « Deep Web » ?– Florian Marco, Benjamin Besnier, Vincent Aubert, Romain Thévenon

21.32 – Les prédictions faites par Elisabeth Teissier se réalisent-elles plus souvent que des prédictions faites sans méthode astrologique ? – Cyprien Eymond Laritaz, Laura Saulle, Grégory Vienot, Elea Paret, Anais Gouot

21.33 – Comment la forteresse de Cuzco a-t-elle put être bâtie ? – Laure Pavlov, Léana Bergonzoli, Célia Beaumond, Ihsane Rabii, Émeline Grillot

21.34 – La cure de Breuss – VALETTE Camille, OCTAU Clotilde, POUSSET Marine

*21.35 – L’influence de l’autorité d’un médecin sur le comportement des individus – Margaux Plessis, Samuel Athanase, Ariane Ancrenaz, Titouan Girod, Quentin Faidide

21.36 – Le contact physique peut-il influencer nos décisions ? – Théo Girerd, Guillaume Amieux, Stephen Brellier, Eléonore simonitto-Deletrre

*21.37 – Pouvons nous légitimement penser que la création/diffusion du virus du sida serait une conséquence d’activités humaines dans la deuxièmes moitié du vingtième siècle ? – Enzo GIOVANNITTI, Louis REYNOUARD, Andréa PRUD’HOMME, Sophie PAUCHON,

*21.38 – Il était une fois en Inde, un bébé qui prenait feu – La définition de la combustion spontanée est-elle pertinente dans le cas de Rahul ? – Maureen Gentil, Ophélie Jobert, Lucie Drouin, Lucas Garnier, Kévin Gazoufer

*21.39 – comment le syndrôme des faux souvenirs se manifeste-t-il en France ? Dans quellle mesure est-il pris en compte au niveau juridique ? – Maela Magagnin, Perrine Molliex

21.40 – Analyse critique de « the living Matrix » – Lorenzo JACQUES, Kévin BIBET, Margaux DESCOTES GENON, Julien LOPES DE CARVALHO

*21.41 – La théorie des chemtrails est-elle viable scientifiquement ? – LAROUI GAYMARD Sarah, LASSALAS Etienne, GARNIER Manon, LHOTE Noémie

21.42 – De quelle façon pouvons-nous interpréter le mythe du Wendigo ?  – Alexandre Voignier, Arthur Gamain

*21.43 – L’intervalle du diable – Chris Tatinclaux, Florent Rambaud, Nelly Diverchy

21.44 – étude sur le diable deJersey Devil – Joaquim Ferreira, Niels Toularastel, Mehdi Gherrabti, Mathieu Smarzyk

21.45 – Comment contrôler nos rêves ? – Marion Tissot, Sztrenacka, Thomas Ribeiro, Ugo Vuillermet, Dorian Joonekin-Arnaud

21.46 – Utilisons-nous la magnétite de notre corps et pouvons-nous l’utiliser consciemment ? – ROUX Mel, Sylvain Saliba, Avi Suissa et al.

21.47 – Le « vampire » de Venise – Le mythe historique face à la réalité scientifique – ROSIER Arthur, JOULAUD Camille, BARLES Rémy, JAY Louison

21.48 – Y a-t-il une preuve tangible de l’existence de trace d’extra-terrestre dans la zone 51 ? – Bérénice Midoux, Hugo VINCENT, Olivier Beutin, Baptiste Calcagni

*21.49 –Les miroirs ardents d’Archimède ont-ils été une arme plausible lors du siège de Syracuse en -215 av JC ? – FERE Antoine, AGNESE Pierre, MAIER Pauline, PASTOR Maëva, Frédéric Pérignon

21.50 – L’indignité nationale, entre droit et déshonneur – Fadila Mazouz, Jean-Loup De Saint-Phalle

21.51 – La civilisation gauloise, entre idées reçues et réalité historique – Nicolas Ivol, Flavien André, Marine André, Genevois Clément, justine Praly

21.52 – Le vampire de Venise – Cyril Joubert, Lucas Volle, Ludovic Peysson, Clémence Brissot

*21.53 – Les pharmaciens sont-ils capables de négliger la santé d’une personne fragile au profit de médecines alternatives –Nicolas Castano, Juliette Laplante, Nils Defauw, Sarah Sibeud, Marjolaine Serre, Manon Caire-Fontana

21.55 – Expliquer et reproduire une cécité au changement – Estelle Reymond, Elisa beaugrand, Mariya Rutyna, Logan Villard

21.54 – Sophismes dans Thank you for smoking – Pierre-Alexis Krstic, Robin Aucordier

21.55 – Expliquer et reproduire une cécité au changement – Estelle Reymond, Elisa beaugrand, Mariya Rutyna, Logan Villard

21. 56 – Le chupacabra : un mythe ou une réalité ? – Florian BICHET, Simon FAURIEL, Mathis GARDET

21.57 – Influence de la musique sur nos comportements – Fiona Chiri, Morgan Ramis, Camille Briottet, Yohan Ricolleau

21. 58 – Quelle est la validité de la pyramide de Maslow ? – Marine Bernabeu, Emilie Bidaud

21.59 – écholocation chauve-souris – Habou Bakar Ismael

*21.60 – En quoi la scopesthésie suscite-elle autant de polémique de nos jours ? – Pauline Marietta, Aurore Michallet, Estelle Parent, Magali Pelissier

21.61 – Série LOST : les phénomènes mystérieux de la série ont-ils une explication scientifique ? – Loris Martin, Micha Megret, Salim Simakan

21.62 – La notion de terrorisme – Samar Abou-Jaoud

21.63 – Est-t-on sûr que c’est Francis Bacon qui a écrit les œuvres de Shakespeare ? – Mathilde Rochart

21.64 – Foudre en boule – Juliane Rizzo

Rattrapages

21_A – le la 432hZ sources et études – Baptiste Messina, Didier Florent

21_B L’ordre du temple solaire : quels furent les méthodes de recrutement employées ? Colyne Cochet

21_C – L’effet Kirlian – Avi Suissa

21_D – Peut-on capter des voix du passé dans les microsillons des poteries anciennes ?

Marion Souteyrat-Breat

21_E – Les Illuminati de Bavière – Philippe Moerman

21_F – Colliers d’ambre et dents de bébé – Piérine Dethez

Saison 22 : mai 2016

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*22.01 – Homéopathie, le savoir des pharmaciens – Thibaud Aymoz-Bressot, William Blanc, Anaëlle Brion, Lise Brun, Yoann Julliard, Wivina Marcellini, Thomas Mercier, Cheyenne Pilloud, Marina Pons, Noémie Riedinger

*22.02 – Vertus curatives de la forêt de Vallin, où en est-on ? – Daniel Charbonnel, Cyril Chardon, Kevin Bibet

22.03 – La musique a-t-elle une influence sur les animaux ? – Victoire Lelong, Artur Dizin

22.04 – Les magnétiseurs peuvent-ils soigner ? – Charlotte Poligny

22.05 – Quelles sont les origines des pensées magiques liées au dégoût dans notre société ? – Salomé Claude, Marine Foray, Camille Exertier dit Monnard

*22.06 – Les arguments scientifiques avancés par Monsieur Thierry Souccar sur le lait de vache permettent-ils de sérieusement nous alerter sur sa consommation de masse ? – Fanny La Manna, Mehdi Djeghdir, Julien Noirat, Millian De Magalhaes

22.07 – Acupuncture – bilan scientifique sur la douleur, et mécanisme Agnès Chene, Amandine Sola, Coralie Thomé, Laurène Trollier, Mélanie Valente

*22.08 – La tisane qui fait dormir Karine Bouhid, Teddy Merle, Raphaël Mestre, Axelle Vitalis

22.09 – Les tisanes pour dormir, nous endormirait-on ? – Dorian Callegaro, Léo Dal Moro, Léo Sztulzaft

*22.10 – La vague – The third wave – Ronan Clerec, Andréine Uliana, Johanna Vattier, Laetitia Masso, Juliette Conjard

22.11 – La vague , une histoire houleuse – Mathilde Armand, Margot Hardion, Kevin Horngren, Amira Haddad, Marion Coves

22.12 – L’expérience de la vague a-t-elle vraiment existé ? – Merve Kolbasi, Ami Sidibé

22.13 – l’expérience de la 3ème Vague – Thibault Sarter

22.14 – Mécanismes de béatification et de canonisation – Steven Tinoco Tea, Justine Tredez

22.15 – Analyse de la validité scientifique des mécanismes de béatification et de canonisation dans l’Église Catholique – Alicia Billard, Nicolas Bardinon

22.16 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Yoann Soulier, Thibault Nicolas, Bastien Valverde, Mathilde Rochart

22.17 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Valentin Descormes, Jessie Pras, Valentin Thery

22.18 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Émeline Garcin, Mathilde Herrero, Laurie Laffont, Sébastien Ruiz, Geoffrey Vallet

*22.19 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Océane Bequie, Mégane Gellens, Clémence Pecarella, Clément Plantade, Héloïse Poirot, Noémie Zeby

22.20 – Série Lie to me : la théorie des lapsus faciaux de Ekman est-elle valide ? – Honorine Caillat-Truitaz, Mathilde Faure-Sartore, Margaux Maurice, Déborah Merceron

22.21 – Peut-on généraliser la théorie de Paul EKMAN à l’ensemble des individus présents sur terre ? – Jules Delpech, Emma L’helgoualch, Valentine Msika, Lucien Moins, Océane Pallandre, Jeanne Philippe

22.22 – La synergologie est-elle fiable ? – Younès Benslimane, Inès Grib, Clément Jacquet, Mélanie Millioz, Marcelline Samadane, Arthur Sibut

22.23 – Les micro-expressions : la théorie de Paul Ekman – Magali Arnaud, Vithya Kirubakaran, Kenza Maddalena

22.24 – Manies dansantes de Strasbourg en 1518 – Yann Anquetin, Justine Bergeron, Jéromine Boizot, Lucine Hugonnard

22.25 – Cancer et rôle de l’état psychologique – Camille Chaulaic, Tristan Dieny, Mathieu Klein, Alexandre Leuillet

22.26 – Les substances aphrodisiaques – Sophia Coffy, Margot Evrard, Maël Favre, Margaux Lambusson, Camille Penelle, Camila Takhedit, Fleur Vernier

22.27 – Cristallisation émotionnelle de l’eau – Émilien Beziat, Paul Charpiot, Cassandre Duclaux

22.28 – Biotypologie – Jean de Bony – Léa Albayeh, Mylène Le Caër, Marion Louvet

22.29 – Le prix d’une vie – Lucie Rizzo, Hugo Vincent

22.30 – Quels sont les facteurs pouvant faire varier l’évaluation du prix d’une vie ? – Camille Dusserre, Ruben Harutyunyan, Olivier Nashawati, Faustine Relange

22.31 – L’examen polygraphique est-il réellement infaillible ? – Laura Boulogne, William Bourgeois, Valentine Casali
22.32 – Les sépultures « déviantes » de Kilteasheen – Solenne Barry, Matthieu Béal, Iliana Ghazali, Heniek Katgely, Bastien Terrier

22.33 – Enfants indigos & Kryeon – Laura Gourmelen, Manon Hermann, Anaëlle Jordan, Morgane Joubert

22.34 – Chromatothérapie – Cassandra Negro, Maëlle Pelerin, Aurélie Perrier, Théo Stival

22.35 – L’affaire du Pain Maudit de Pont-Saint-Esprit – Cléa Boiron, Sarah Ducreux, Ingrid Eyrolles, Léa Houbre

22.36 – L’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit – Quentin Durieux, Arthur Flaget

22.37 – L’association pédophile North American Man/Boy Love Association (NAMBLA) – Dimitri Evstratov, Nathanaël Jacquier, Mevlude Kocak

22.38 – Mécanismes de l’hypnose de spectacle – Maude Cavaliere, Emma Kerdu, Thibaud Leclerc, Méline Zenati

22.39 – L’influence de la Lune sur les crimes – Melyna Barbuto, Marie Vialet, Anissa Yahia-Bey

22.40 – Y a-t-il une corrélation entre la lune et la natalité ? – Laura Genty, Marilyne Grosjean

*22.41 – Barreurs de feu – critères de sélection à l’hôpital de Grenoble – Solène Jouanny, Sébastien Jouslin, Benoît Jousseaume, Maryse Napoleoni, Charlotte Pascault, Trygve Prestgard

22.42 – Les barreurs de feu ont-ils une influence sur leurs patients ? – Giovanny Bellune, Lamine Bensalem, Alexandre Bouquet, Florence Rebsamen

https://youtu.be/1T5biYffJkU Témoignage Patrick Meunier

https://youtu.be/P7hovNWGa-M Témoignage Claude Banes (version courte)

22.43 – Napoléon Bonaparte : la partialité dans le traitement de l’histoire ? – Joséphine Bourgeois, Loïck Kalumuna

*22.44 – Archéologie et nazisme – Léo Francke, Maël Morel, Dorianne Santo, Meriam Zorgati

22.45 – Les politiques de santé traduisent-elles des enjeux contemporains ? – Ninon Gagliardini, Ayoub Goubet, Ikram Regragui

22.46 – Est-il raisonnable d’être climato-sceptique ? – Tristan Brazon, Paul Chauvigné, Pablo Compargue, Maxence Do, Guillaume Rinaldi

22.47 – La sympathicothérapie – Chloé Laurent

22.48 – La sensation d’être observé est-elle un hasard ou sixième sens ? – Hugo Coquet, Sébastien Denis, Rodrigo Costa Gabriel, Kimberley Guthfreund

22.49 – Osmanagic et les pyramides de Visoko – Florine Borrel, Florian Della Gloria, Boris Gagnière

22.50 – Osmanagic et les pyramides de Visoko – Ewann Lotz, Maxime Ory

22.51 – Les expériences de sortie de corps – Maëva Fabert, Rémi Guella, Romane Morati, Priscilia Morel, Florian Vallin

22.52 – Influence de l’autorité des médecins sur le comportement des individus – Erwin Durand, Geoffroy Dussy Lachaud, Alizée Faulconnier, Eva Garda, Elsa Gourdon, Medhi Luciano

22.53 – CHS , le cas Kazmierczak – Antoine Bard, Alexis Bertrand, Dorian Demars, Mickaël Elliott

22.54 – Rêves lucides : jusqu’où peut-on aller et quelles sont les limites ? – Nicolas Audemard, Quentin Aubert, Julia Peytard

22.55 –Le cas Eleonora Zugun – Charlotte Blazy, Eva Berceron, Emilie Bozonat, Hugo Castejon, Léa Corbieres

22.56 – La pyramide de Ponzi – Loan Beloeil, Thomas Biancato, Pierre Chiaverina, Antonin Malcles, Pablo Maniglier

*22.57 – Test de l’affirmation PNL : quelqu’un qui ment regarde vers la gauche, quelqu’un qui dit vrai vers la droite ? – Adrien Alexandre, Perrine Breyton, Kimberley Brun, Julie Malige

*22.58 – Thierry Souccar et le lait – Matthieu Battier, Elda Bauda, Vincent Chauveau, Blandine Lyonnard, Justine Pagnier, Baptiste Serre

* ? 22.59 – Étude comparative entre la lutte des bonnets rouges et le mouvement originel dont ils se revendiquent – Lucas Bourjaillat, Lucas Gaudinat

22.60 – Colliers d’ambre et dents de bébé : origine et vérification – Ema Berramdane, Axel Greub, Loti Kornmann, Tanguy Mégevand

22.61 – TCI, channeling – Maxime Grossi, Manon Lisambert, Linda Mikhail, Agathe Moret, Alex Picon

22.62 – L’étoile KIC 8462852 et ses scenarii extraterrestres – Philippe Coulon, Maxime Jaunatre, Christophe Tatinclaux, Madeleine Villeminot

22.63 – La validité scientifique des théories d’Alfonso Caycedo, fondateur la sophrologie – Abdelmajid Badaoui, Manon Descombes, Anthony Di Gioia, Lisa Rutigliano

22.64 – Véracité et mythes de la vie et des miracles de Padre Pio – Charlotte Beauclair, Claire Blanquart, Léa Chambon

*22.65– Les expériences de sortie de corps Paul Cange, Guillaume Ensenlaz, Marine Reboullet, Chloé Sudre

*22.66– La carte du Vinland est-elle un faux ? – Julien Debard, Félicien Giraud

22.67 – Test de l’affirmation PNL – Katia Joud, Didier Kelian, Benjamin Lopez, Matea Raznatovic Mrdak, Benjamin Régnier

22.68 – Médecine quantique et MORA – Hadrien Bejuy, Maxime Chevaux, Adrien Rosuel, Guillaume Vero

22.69 – Analyse des bases scientifiques du respirianisme – Louana Boroli, Lucille Capdevielle-Fidel, Maëla Lemercier-Pinier, Hippolyte Séchaud

*22.70 – Le statut ambigu du baume du Tigre – Mathilde Argoud, Camille Coutaz, Fracy Damoune, Ilona Dos Anjos, Robin Durand

*22.71 – La pratique du Reiki – Sonia Bouaicha, Yoann Boucard, Marie Bouvier, Thi-My-Phuong Do, Alexandre Gaïd-Bonnet, Sylvain Sasse

*22.72 – la carte de Piri Reis – Théo Baudry-Sherry, Elisa But, Mouctar Mamadou Diallo, Lounis Miloud

22.73 –Quelle est l’efficacité propre des substances aphrodisiaques ? – Léonie Ehrig

22.74 – Prix d’une vie – Raphaël Ardito

Rattrapages

22A Affaire Biotrial – Maxime Nitsche

22B Affaire Jacques Masset – Zakarya Khelif

22C Traduction Recueil moisissures – Amel Houda Mediouni Semrouni

22D Croyances laos + Traduction Recueil moisissures – Vithayasack Sirimanotham

22E Traduction Recueil moisissures en arabe – Hnida Aouatefe

22F Affaire Jacques Masset – Sirine Naceri

22*G Affaire Yang-Ting – Garance Jacquot

22H AMM homéopathie – Kim Barret

22I Peczely et la chouette – Leyla Avci

22J Faux souvenirs induits – Pablo André

22K What the bleep – Michael Dehais

22L Femme de Vicessous – Anissa Yahia-Bey, Melina Barbuto

22M Claude Sabbah – Margaux Maurice

22N Affaire Yang Ting – Evan Plantier

22O Traduction ouzbek – Yassin Babouri

Saison 23 : décembre 2016

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23.01 – Les sorcières de Salem – Estelle FINE, Juliette GAUDET, Julie JEANBLANC, Maud SENAC

23.02 – Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances / sur les crimes et délits (effet transylvanien) ? – Evanne ASTIER, Mathilde FAURE SARTORE, Sophie SENG, Tiffany TRIBOULIER

23.03 – Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances / sur les crimes et délits (effet transylvanien) ? – Seher CELIK, Ilies GHERSA, Paul HENRY, Clément MEJEAN, Laurane MOLLARD

*23.04 – Test de l’effet Knobe – Thomas FAUCHE, Antonin.MACLES, Emilien MANTEL et Béranger SCHWAB

23.05 – Les possédées de Morzine – Lauren CHARLES, Alicia CHARLET, Laureline DELAHAYE, Maëva NIANG

23.06 – Peut-on mesurer l’effet des messages d’amour sur la cristallisation de l’eau de Masaru Emoto ? – Christopher ALLENE, Jean-Baptiste BIQUARD, Laureen BRUNET, Lucas PORLAN

*23.07 – Test de la sensation d’être observé, ou dans quelle mesure l’apprentissage sceptique peut-il influer sur l’apparition du phénomène de la sensation d’être observé ? – Thomas BADIN, Mina BERNARD-SALMIRS, Mana BOURDET, Clémence CHARLES, Alexanne CHESNEAUX, Laura CITTADINI, Simon DADER, Laurine DELORME, Doriane DEPUYDT, Julia DWORAK, Coralie EYNAUD, Johan FERRAZZI, Charlotte GENIN, Sylvain GUICHARD, Paul MARSEILLE LABRANCHE, Océane MASOERO, Césame MELCHER, Lucile RUEL et Anaïs SETTURA

23.08 – La sensation d’être observé – Ménélic BAUDOIN, Kahina BOLLET, Lona GUILLEMIN, Florie GUMERSINDO- JAMET, Anne-Sophie MARGUERITTE

23.09 – Le rôle des médias dans la société civile d’aujoud’hui – Milan JAKOBIZ, Axel ONIFADE, Valentin SABINA

23.10 – Refus d’un texte de loi proposant un frein à la prise en charge psychanalytique de l’autisme – Camilia DEBBICHE

23.11 – Hypothèses non psychanalytiques à la pédophilie – Charlène NOGARO, Véronique SABATIER, Pauline VALLERAN

*23.12 – Bushido, historicité et mythes – Lucie FLATTET, Alain LEONARD, Louane MATUSZCZAK et Marine PASCALIS

23.13 – Pouvons-nous prouver l’influence de l’autorité d’un médecin sur le comportement des individus ? – Victoria BELLI , Charlotte MARTIN, Mathilde MARTINS, Rosario WASHINGTON

*23.14 – La scientificité des motifs d’accusation de sorcellerie de la fin du XVème siècle jusqu’au début du XVIème siècle en France – Chloé LE BRET, Quentin MARX, David MONTALVO, Morgane ROISSE-MERLIN et Thibault VERNET

*23.15 – L’affaire du pain de Pont-St-Esprit – Emilie BERNAZ, Cécile HERAUD, Baptiste REYNAUD, Clémentine STEPHANT et Laura VUAGNOUX

23.16 – Y a -t-il des hypothèses non-psychanalytiques à la pédophilie ? – Hugo LAGOUGE, Fanny PEBRE, Léa PHIMANAO

23.17 – Chromatothérapie – Pauline DORMES, Charly PATRAT, Martin ROCHAS, Moein SARHADI

23.18 – Influence lunaire et féminité – Salomé CARLE, Gabrielle COTILLON, Lisa CROCE, Margault DESMALES, Louis PRUDENT

23.19 – Limites de l’influence de l’autorité des médecins sur les individus – Léore ALOY-MANIGLIER, Virginia BALLON, Mélissa BARREAU, Roxanne TERRAL

*23.20 – Le discours climato-sceptique, ou Claude Allègre, l’imposture climatique ou la fausse écologie – Iliana BITZBERGER, François EYRAUD, Corentin FOL, Makan GANDIT et Félicie THORAVAL

*23.21 – Le fluor – Mathilde DIEUMEGARD, Océane MANGEL et Audrey MARNAS

*23.22 – La rationalité dans l’analyse néo-classique est-elle fondée ? – Thomas BOYER, Ronan JEZEQUEL, Laurent JUVENET, Alexis LAURENT et Nawel REY

23.23 – Comment un exorciste fait-il pour détecter une personne possédée d’une personne non possédée ? – Matthieu BERNARD, Nicolas PEREIRA

23.24 – Partialité dans le traitement de Napoléon Bonaparte – Lucile BERTHOLLET, Damien CAPLET, Tom DIAZ, Adam LAROUSSI , Matvei PAVLOV

*23.25 – Régime GAPS et autisme – Hugo GALLIEN, Anaïs GRILLET, Camille MARTINIE et Nolwenn MARQUIS

23.26 – Black mass et le satanisme – Rachida HATFOUT, Baptiste LEMETTRE, Inès TGUAFAITI

23.27 – Hypnose de spectacle – Thibaud HENRI, Antoine LAUGIER, Valentin RODRIGUEZ, Antoine

SAINT-JEAN, Olivia TOURNIER

23.28 – La Lune – Nisrina ABDELKADER, Brice CHIRON, Antoine MARTIN, Camille MEUNIER, Julie RAYNARD, Loan VAN GELE

*23.29 – Le fauteuil de la mort – Marine AGNEL, Fabrice BOUTET, Lorraine DUMONT GIRARD, Marine DUNIER, Emilie GAUTHIER et David MARTIN CHEVALIER

*23.30 – La théorie du grand remplacement de Renaud Camus, ou notre civilisation est-elle en train de disparaître ? – Marylou BLONDIN, Salomé MAMY, Clementine MARTIN, Scott McGUIGAN, Idris SHAH et Jahm-Aldinne SPELO

23.31 – Faire gargariser le lait par des femmes blanches et riches le purifie-t-il ? – Olivier BEUTIN, Baptiste CALCAGNI, Wesley CARSOULLE, Benoît LEGUAY

*23.32 – Lampes en cristal de sel – Kim BARRET, Alice BATTAREL, Clara MOSCA, Benjamin TAM et Fanny VIDAL

23.33 – Réseau Hartmann – Paul ARMAND, Claudia AROD, Célia BOUZEMBRAK, Emilie JAHIER, Lucas METREAU

23.34 – Les sorcières de Salem – Priscilla BERINDEI, Candice GEINET, Cédric GENIN, Manon LANOS

*23.35 – Le suaire de Turin, par Sarah CORTAY

23.36 – La transcommunication instrumentale et le channeling – Célia COLIN, Violaine HERNANDEZ, Thibaut LOCOLAS-RIO, Mickaël MOUNIER, Marine SEVELIN

23.37 – Un code d’honneur appelé bushido a-t-il dicté la conduite des samouraïs japonais ? – Lorenzo PORCU, Lucille RUBBO-PERRIN, Fayçal SLIMANI, Lisa SORIANO, Tarik TASALP

23.38 – Quel est le savoir des pharmaciens sur les fleurs de Bach ? – Florian BROT, Pierre-Louis DIDIER, Mathias FAVRE PETIT MERMET, Mattis MEHADJRI, Swann RUYTER, Pablo THOMAS

23.39 – La sensation d’être observé – Elisa BOURHIS, Florian DUPRAZ, Jérémy GATTA, Maylène GILLET, Sylvie MALEAPPANE, Alexis VIARD

23.40 – Les sorcières de Salem et protocoles mis en place – Lamia EL HERROUF, Julien ESCALLE, Sarah OLLIVIER, Sophie RIALLAND, Blandine RIBOTTA

23.41 – Les tables oui-jà – Victor PEPIN, Hugo REBOULET, Rémi ROUSSEAU, Benoît SONZOGNI

*23.42 – La partialité dans le traitement historique de Napoléon Bonaparte – Théo BOURGEOIS, Jordan DEMMER, Avo GHARIBIAN, Mathieu TANTOLIN et Rémi RICHOUX

23.43 – Le mouvement grenoblois anti-vaccin – Noémie ARNAUD, Félix GUEGUEN, Samuel GIRAUT, Jérémy GUILLAUD, Adeline ROCHATAIN

23.44 – Le pranisme – Marianne ADAMS, Éléonore ANNEQUIN-DIGOND, Charlotte DENOS, Manon GILLES, Mathilde OSTERNAUD

23.45 – Tester le protocole Ganzfeld – Zoé BONNET, Théo BOUIX, Dorian BUSTOS, Lléna CONNAN, Zak FLEURY-DENAIX, Frédéric JOSSERON

23.46 – Les médiums ou les radiesthésistes sont-ils capables de retrouver efficacement des personnes disparues ? – Guillaume COLLAIN, Aleksis HALLIER, Paloma LANCHIPA, Clément METHE, Guillaume

PATTOU, Maëlys RYO

23.47 – Biais dans « The living matrix » – Cyril CORSO, Hugo DUTOIT, Baptiste FAURE DARAN, Salomé MAURY

23.48 – Projet Mk-ultra – Quelles sont les limites du réel du projet ? – Isaac HAMMAMI, Amélie MANDON, Camille MARCQ, Julien PEREZ, Alice VIARD, Maëva VIGNON

*23.49 – Le projet MK-Ultra et la mort toujours étrange du scientifique de l’US Army Frank Olson – Bertrand GAUSSENS, Valentin MOULIN, Diego PENA AGUILAR LlOTARD et François VIEUX

23.50 – L’être humain peut-il seulement se nourrir de lumière ? – Lucie BONNEFON, Chloé MAHIEU, Claire RACT, Juliette TRIDON

23.51 – Le prix d’une vie – Pierrick FROTTIER, Hélène MARGIRIER, Sirine PORTE

23.52 – Dérive sectaire en psychanalyse – Patrice ÉLIE, Loris LUIGGI, Guillaume MURA, Alexandre VOIGNIER

23.53 – Les Possédées de Loudun – Hugo CARRETEY-DARLET, Robin DETURCHE, Léo HIVERT, Nemanja JELACIC, Ilona JOUBERT, Floriane MOINE-PICARD

23.54 – Le projet MK-Ultra – Julien BERLAND, Gaël DE BONIS, Maxime GARDET, Dylan MORTREAU, Yves PERRISSIN-FABERT

23.55 – Le projet MK-Ultra – Clément BERGMAN, Anaïs LAVOREL, Frédéric MARCANTONI, Maude TAGAND, Romain THIVOZ, Marion WALTER, Loïs SYLVESTRE

23.56 – Le projet MK-Ultra – Grégoire COUTURIER, Nolwen KERLOCH, Aurélien RIGOTTI, Tania SOLIER-BRIN

23.57 – Combustion humaine – Guillaume DUHEYON, Maël GRAFF, Provence MAHJOUB BONNAIRE, Quentin SELLIER

23.58 – Colliers d’ambre, efficaces ou non ? – Vicky ESCH, Mélanie SIMON

23.59 – Mariés au premier regard – La compatibilité amoureuse relève-t-elle du domaine scientifique ? – Lucas COMBIER, Laurène SEYRAC, Élisa SIMON, Amélie SOMMEREUX

23.60 – L’influence d’autrui – Guillaume ALBOUY, Cloé MURDINET, Salomé SANCHEZ, Laura SARACINO, Antonin SGRO, Dylan TAVANT

23.61 – La Lune a-t-elle une influence sur les crimes et les délits ? – Maya Narindra, ANDRIANARIJAONA, Céline Chankessani NGINN

23.62 – ?? Célia ANTONIOTTI, Teddy ARMONIA, Giovane BRETEAU, Hugo DE CARAVALHO

*23.63 –La proposition de résolution Fasquelle sur l’autisme, étude de son rejet et de son traitement médiatique – Grégoire COUTURIER, Nolwen KERLOCH, Aurélien RIGOTTI et Tania SOLIER-BRIN

23.64 – Pourquoi certains députés ont proposé une loi interdisant la prise en charge de l’Autisme par des méthodes psychanalytiques ? Et pourquoi cette loi a été refusée ? – Sonia Haoues

Saison 24 : mai 2017

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24.1 – Chromatothérapie – Lucas MOREAU, Jessica CHOMET, Thyann CHUREAU, Océane GRASSET, Pierre VAN BAAREN

*24.2 – La Programmation Neurolinguistique : étude du modèle Walt Disney de R. Dilts – Manon DUGIT-PINAT, Quentin PICCOLI, Lisa PAILLUSSIERE, Elsa BROCHIER, Elisa DECOURCELLE, Rayan HACINI

*24.3 – Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances / sur les crimes et délits (effet transylvanien) ? – Shaan PREVOST, Noémie JULITA, Iris PAPAIOANNOU, Alysée DIJOUX, Marion BLAIN

24.4 – Malléabilité de la mémoire, quels sont les mécanismes des faux souvenirs – Emmanuelle FILLAT, Lara NOBLE, Florinne MARLANT, Morgane TERME

*24.5 – L’efficacité des médiums lors d’enquêtes policières est-elle prouvée ? – Francis DEVAUX, Rémi CHAMPON, Tristan CHAPUS, Céline CHARLES

24.6 – Faut-il croire en la PNL ? – Soufiane SAJIDE
24.7 – Radicalisme : les terrorises sont-ils « sous-éduqués ? » – Awatef ASSAL KHIMECHE, Maël SERRANO, Leïdja PREVOST, Baptiste GRAND, Pierre CHIAVERINA
24.8 – Est-il raisonnable de faire partie d’un système de Ponzi ?– Isabé LAROCHE, Aurélie PONTON, Kerrian MINIAC, Lois MICHEL-MAZAN, Théo MICHEL, Tristan MATHON-VAUQUELIN
24.9 – La lune a t-elle un effet sur les naissances ? – Lisa NUTTALL
*24.10 – Homo Pongoïdes, l’homme congelé du Minnesota – Hugo VALDENAIRE, Félicien MARGUERETTAZ-MAIRESSE, Alexia BENDRIS, Mathilde CHAMEL
*24.11 – Mémoire des enfants. Étude de cas : l’affaire d’Outreau – Morganne ARNAUD, Léa LISI, Anastasia LESNE, Romain BALDUCCI
24.12 – Mythe et historicité du Bushido – Quentin LEGER, Ezra MOLKO, Samantha CALLEGARI, Paul GANDINI, Angelina ZACCANTI

24.13 – Quels mécanismes peuvent expliquer la déconsidération d’un problème de santé public et la sous-évaluation du risque des maladies professionnelles consécutives à l’inhalation de poussière d’amiante telles que l’asbestose et le mésothéliome pleural ? – Edgar MATRINGE, Alexis ZAPPA, Rony BOUYER, Lisa ORIOT, Valentin DING, Antoine GIMBERT
24.14 – Le clitoris, entre croyances, sciences et pratiques – Fanny COQUARD, Ilona MARCHAL, Floriane DUGAIN, Antonin LAMOTTE
*24.15 – Les sépultures déviantes de Kilteasheen – Arthur SERBAT, Roman CHARVIER, Carla DAMIRON, Mélodie DUPRE, Yoshua PINERA, Pierre-Vincent BARBON
24.16 – Peut-on prouver l’efficacité du phosphénisme sur l’accroissement des capacités cérébrales? – Manon MOUTENET, Eliott WEIR, Louise MONDOLOT, Félix JAMBON, Mélis BELMOKADEM, Manon MOURIER BAROU
24.17 – L’existence de Jésus-Christ est-elle plausible ? – Isaac JUSTON, Zoé SCHUSTER, Thomas SELLAMI
*24.18 – L’existence de Jésus Christ est-elle plausible ? – Gabriel ROGER-MARGERITAT, Amelle ZITOUNI, Angélina COQUELIN, Yannis VECCHIALI, Marie DANTONNEL
*24.19 – Les raisons de censure peuvent-elles être similaires dans les pays du Maghreb et en France ? – Wissem MHANI, Hanan MOUNTAZIH, Majdouline MERRI, Nora JAAFAR, Simon MARSEILLE
24.20 – Rêves lucides – Julia PARISOT, Chloé GIME, Louise CAREL, Alycia NAU, Alexandra BARDOS
24.21 – Les techniques pour faire des rêves lucides sont-elles prouvées ? Si oui, lesquelles ? – Héloise VOSSIER, Brice NIES, Margot SALEN, Anais VAILLANT
24.22 – Sur quels fondements reposent les rêves lucides et quelles sont les hypothèses mondialement reconnues ? – Marie THERON, Donia TEBOURBI, Francesco BONIFAZI, Louis FERNANDEZ, Etienne BOUCHET, Maxime MOISSON

*24.23 – Test de Wason, biais de confirmation, d’appariement, influence sociologique – Martial DAMAISIN, Anthony PRUDENT, Mohamed LAALIAOUI, Arnaud TUPIN
24.24 – Test de Wason – Thibault CARLETON, Damien DUBLE, Aurélie MIGUET, Siliako HEITEKAVA, Inès ZITOUNI, Clément LEROY
24.25 – Le packing comme méthode de soin des autistes – Sean CAPPE, Simon CHARLES, Charly CAUDOUX, Benjamin REGGANE
24.26 – Dans quelle mesure l’hypnose de spectacle révèle-t-elle des mécanismes potentiellement dangereux ? – Wendy GAUTHE, Léa SONNERAT, Joris ROUILLON, Titouan TARDY

24.27 – La sensation d’être observé – Mickaël TONDELA, Elsa SEGUIN, Morgan SALVETTI, Elisa TERRIER, Guillaume AMBEL, Donatien BERTSCHY
*24.28 – Le protocole Ganzfeld permet-il de mettre en évidence l’existence de la télépathie ? – Émilie COUTIER, Mathilde CHAPELAY, Camille TRIBOUT, Anaïs DANIEL, Antoine ROTIVAL, Antoine DROBECQ, Thomas GUEVARA, Marion CARRE, Jules GUITTERREZ, Rayan HACINI, Dylan GUILLIOZ, Maxime VALENTIN, Thomas GARDON, Mathieu SAVIN, Benjamin METHE, Sylvain BUSCOZ, Marion CARRE, Antoine ROUX
24.29 – Le protocole Ganzfeld – Alexis NEVEU, Lena MANIN, Jérémy MARTINET, Margot MAGNENAT
*24.30 – L’expérience de Ganzfeld prouve-t-elle l’existence d’un paramètre de nature télépathique entre deux individus ? – Bastien SAVIN, Noélie GANIVET, Timothée MUNSCH, Esteban GARCIA
24.31 – La critique du traitement médiatique de la découverte de Lucy – Maxime ORY, Ewann LOTZ, Damien HUET, Arnaud RICHIERO
24.32 – La combustion humaine spontanée, testabilité de l’expérience de Gee – Mathieu VIENNOIS, Quentin LAVERTON, Melissa ARTALLE, Sybille ROUGÉ
24.33 – Channeling – Léa GENTHON, Camille GUIDI, Mathieu BERNIS, Flavie BASIANON, Héloïse FONTANA, Matthieu AGUILERA, Naël HAMZA, Sana MZATI, Seher ADAM, Théo CROS
*24.34 – Les arguments de la NAMBLA et de la René Guyon Society sont-ils valables au regard de la science et de l’analyse rhétorique ? – Charlotte MARTIN, Noémie MALOSSANE, Childeric DEZIER, David MIMRAN
24.35 – Les enquêteurs du XXe siècle pourraient-ils nous donner des preuves concrètes sur la possibilité d’un monde souterrain tel Agartha ? – Valère EICHINGER, Hugo PARNOT, Baptiste CHABAUD, Florent MARQUET, Charlotte LATARGEZ, Méverick GRAUX, Fabien ROSARIO-GALLO

24.36 – La mémoire de l’eau – Expérience du riz de Emoto – Dylan LEONE, Sonia TAAMALLAH, Léo BELLO, Vincent DEVESA
24.37 – Quelles sont les hypothétiques origines du Bloop ? – Damien SOUBEYRAND, Pierre-françois MOTTE, Niels ROBERT, Valentin THOMAS, Victor DOUET, Erwan MANCEAU
24.38 – Enquête sur le mouvement grenoblois anti-vaccin – Florent AUFFRET, Simon FREL, Julien BADII
24.39 – La cure Breuss a-t-elle une validité scientifique aux yeux de la médecine conventionnelle ? – Caitlin BRIDGE, Imane BOURELAF, Célia FERRIER, Bénédicte COURANT
24.40 – La gendarmerie fait-elle appel à des médiums en cas de disparition, et si oui avec quels efficacités? – Emmanuelle LEO, Déborah MARCON, Sarah MARTINEZ
*24.41 – La statue de Vercingétorix d’Alise-Sainte-Reine est-elle réaliste ? – Solène DELEGLISE, Caroline FACCHINI, Arsène MARQUIAND, Théo MAZOYER, Antoine PICAROUGNE, Adrien RASATA
24.42 – Le nécrophone de Thomas Edison – Loïc HOUDEBINE, Nicolas HUCHET, Alexandre CLEYET-MERLE, Martin MUET
*24.43 – Les arguments anti-avortements sur le syndrome post-abortif sont-ils valables ? – Salomé BURGET, Deborah TORRES PEREIRA, isadora MATHEVET, Mélanie MILLIOZ, Priscilla FREYDIER, Dorine LAMPASONA, Aurore CHATELLET, Sarah BALDIN-BRESSOT-COIMBRA, Valentine LAIZEAU

24.44 – Test d’un nouveau protocole de l’expérience de Zener – Quentin LAUSSINE, Elea-Jana SMITH, Megan LOMBARDI, Deborah DINDINGER, Alex GRAND

24.45 – Par quel moyen les sectes arrivent-elles à avoir une emprise sur les personnes de pouvoir ? – Arthur BRUN, Jérémie BRAT, Christopher MORANGE, Mathieu ASENSIO, Léna MOINS, Jade VIGREUX, Kiyane ZOBRI
24.46 – Argumentaire de la Nambla et de la Rene Guyon Society – Lola SBORDONE, Lucie DEREUR, Paul MARCUZY, Juliette LARMARGNAC, Laëtitia CAUQUIL
24.47 – Le mouvement raëlien – Clara FUSERO, Faustine COMBIER, Sara MOULIN, Anaïs POUCIN

24.48 – En quoi l’humour augmente-t-il l’intérêt d’une publicité ? – Wassim CHARFEDDINE, Hugo DA CRUZ, Sammy BEDIM, Mohamed EL HAKOUNI

24.49 – Quelles théories permettent d’expliquer le fait que les personnes qui croient au paranormal sont témoins de plus de phénomènes qu’elles jugent paranormal que les personnes qui n’y croient pas ? – Noémie POIRIER, Anouk BOISSY, Antonin HUNERFURST

Saison 25 :  décembre 2017

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25.1. Les réussites alléguées de la planche oui-jà reposent-elles sur le principe idéomoteur ? – Yaëlle BUISSON, Coline GRANGE, Victorine GUIHANO, Johanna HAILLOUD
25.2. La commercialisation des phéromones humaines repose-t-elle sur des bases scientifiques valables ? – Clémentine BEDOCK, Corentin BRAULT VANDAME, Lénaël BUTTON, Adam KNEITZ, Claire LAMBERT
25.3. Éjaculation féminine – mécanismes scientifiques, part de mythe – Manal CHIGUER, Joanna FLUTEAU, Nathalie GOUOT, Marianne RIOCREUX-VERNEY
25.4. Les forces de l’ordre font-elles appel à des médiums en cas de disparition ? Si oui, avec quelle efficacité ? – Elisa FABBRO, Emeline BOEUF, Thibauld BERANGER, David LAMBERT
25.5. Peut-on prouver l’efficacité des fleurs de Bach ? – Tien NGUYEN-PHUC, Nina REVOL, Lucie BOISSONNET, Mathis BEN ALI, Raphaëlle JAY, Morgane ROGER-MARGUERITAT
25.6. Y a-t-il un lien scientifique entre la lune et les comportements violents ? – Marion BERNARD, Constance BEGHUIN, Meryl CAÏADA, Louna BOZKIEWICZ, Élodie CHRISTOLOMME, Sarah DELLA-BALDA, Nina BAUDIN
25.7. La lune influence-t-elle la criminalité ? – Julie CAPELA, Leonore JÄGER, Noémie MARGIER, Stéphanie MAURIN, Chicco GRAVA, Léo BARRAILLER
25.8. Le réseau Hartmann en géobiologie existe-t-il ? – Vincent CHARREL, Camille ANTOINE, Nathan REYNAUD, Adrian SORET, Corentin NOYER, Julie MELOT
25.9. Description des mécanismes de manipulation dans les cas d’hypnose de spectacle – Mélanie CARMINI, Maëliss FRESU, Morgane TOURNIER, Emanuel JEBOURIAN
25.10. Description des mécanismes de manipulation dans les cas d’hypnose de spectacle – Marion BESSODES, Aurélie BRUN, Marie ALEPEE, David BOUVAREL
25.11. Description des mécanismes de manipulation dans les cas d’hypnose de spectacle – Nafsika KOUTSOS, Berekia KONE PEGABOH, Assia SAIDJ, Lolie GINET, Clarisse CUGNOD
25.12. Le chronoviseur d’Ernetti – Maxime SEVESSAND, Marion DEVILLE-CAVELLIN, Honorine SEGUIN, Floriane IRMA, Camille ROUX
25.13. Le packing est-il une méthode de soin efficace dans le traitement de l’autisme ? – Coline FONS, Estelle KOUYOUDJIAN, Mélanie LOPES, Virginie LOURACO, Manon PAULIN
25.14. Validité scientifique des théories de Caycedo, fondateur de la sophrologie – Caroline VON DACH, Clarisse BEROUD, Helène BROMMER, Lisa DAMIANI, Manon MADELON
25.15 Régime GAPS et autisme » – Clarice CHABUEL, Léa FERVENTIN, Loïc CARRON, Théo SILVESTRE, Nolwenn LE ROUX
25.16 Le Mokele-Mbembé existe-t’il ? – Dylan LEONE, Arnaud BAROZ, Maxime EYME, Mial Jonathan MIAL, Quentin DALBAN
25.17. The Bedford level experiment – Anaëlle ARCHINARD , Tanguy FLATRY, Joachim LAURENT, Margaux LEVENANT, Morjanne SABRI
25.18. La théorie de la Terre plate a-t-elle des arguments recevables scientifiquement ? – Hannah CALBO-LEIMAN, Andreïa CAMPS-CAMPINS, Pedro DESIDERATI, Charles-Antoine MEUNIER-CARUS-VINCENT, David Jean-Philippe MILLON-FREMILLON, Raphaël PEPIN, Antoine PUECH
25.19. Évaluation des poupées  » pédophiles  » TROTTLA – Lou GOUY, Taolham QUERNIARD, Marie UZEST, Jérémy MAIGRET
25.20. Peut-on reproduire des feux follets en laboratoire ? – Denis GRONDIN, Frank SOLDANO, Sébastien DAHY, Elliot BES
25.21. Qi gong – Yu HAN, Xia LI, Qiaoyu WANG, Gamze DURUER
25.22. La croyance populaire sur la latéralisation du cerveau est-elle valide scientifiquement ? – Noé SIMON, Lowan DANIEL-CONTI, Lolita BICAÏS, Félix BOBILLIER, Camille BOUACHA
25.23. Le cas de Anneliese Michel est-il explicable par une définition moderne de la schizophrénie ? – Emeline CHEVROL, Amarande MOUROSQUE, Lisa SOURICE, Magaly BAYON
25.24. Combustions humaines : l’hypothèse de la cétose est-elle meilleure que celle de Gee ? – Camille EUVRARD, Manon SCHMITT, Lila BARRET, Joris PLACETTE, Amélie MICHEL, Emie DELEPINE
25.25. Les expériences sur la sensation d’être observé peuvent-elles être parasitées par des facteurs non contrôlés ? – Thomas CHAZELLE, Milène DACHET, Coralie PERCHE, Messaouda SILALLI
25.26. La sidération – Chloé PESENTI, Tommy FESSELET, Candice GIRAUD, Joris GUGLIELMI, Malou HUGONNARD
25.27. Fondements de l’eau colloïdal – Olivier DESCHAMPS, Rayane LOUARDI, Lorris SAHLI, Julien MILLOT, Stienka KROICHVILI
25.28. Le chronoviseur d’Ernetti – Oriane GAL, Angélique LOIODICE, Mélodie CAVAGLIA, Léonie GUERLEZ
25.29. La méthode NAET désensibilise-t’il des allergies ? – Quentin COMERMA Y VINAS, Davy RUTIGLIANO, Clémentine TAMISIER
25.30. Analyse scientifique de la psychogénéalogie – Marion BOIVIN, Jade BOITEL, Francis BERNARD, Solal FAYET, Marion COMPERE
25.31. Le mouvement « en marche pour la liberté vaccinales » a-t-il des arguments scientifiques valides ? – Juliette MOYET, Louis BARBIER, Lucile SUEUR, Maëlle GUILHERMET, Thomas MARMOL
25.32 L’inefficacité alléguée de certains vaccins par les mouvements anti-vaccins sont-ils scientifiquement pertinents ? – Thomas CHATEL, Fatin FAHDI, Camille GOURDAN, Marie GEORGES
25.33. Tester un protocole Ganzfeld – Cassandre BEUDIN, Juliette DHEDIN, Hugo MARTHINET, Léo MIBORD
25.34. Drapetomania et Dysaesthesia aethiopica : y-a-t’il des preuves scientifiques à Geel’appui des théories de Samuel A. Cartwright ? – Esin GURBUZ, Augustin ANDRE, Alice BRUCKER, Marius MASSUCCO
25.35. Le Christ cosmique, sa légitimité au pouvoir – Nathan CACERES, Natcha TORRES, Grégoire BOUVIER, Joanne GASS, Ugo MAZIER
25.36. La lithothérapie – Lisa REIX, Anaëlle DENIEL, Elsa REGIS, Célia TOUMI
25.37. Y a t-il des hypothèses non psychanalytiques à la tendance à la pédocriminalité ? – Kylian BARDINON, Juliette ALLEMAND, Fantine BALDACCHINO, Laurie ALLEGAERT, Juliette ALLOIN, Florian PANIEGO, Lyes BELABID
25.38 L’efficacité de la cure de Breuss peut-elle être prouvée ? – Lila LINDO, Elea-Jane SMITH, Coline MAUXION, Clara BONNETTI
25.39 La malléabilité de la mémoire – Lisa CARRENO, Tom PELLISSIER-BRILLEAUD, Mario MIRAGLIA-PHILIPPOT, Sandy ARTAZ
25.40 Une épée romaine retrouvée en Nouvelle-Écosse – Léo CHAPUIS, Yann BOUVIER, Julian DEBOVE, Lounis VINCENT, Maxence FRADIER
25.41 Le swordgate : une épée romaine en Nouvelle-Écosse ? – Florian BONY, Esteban DI SANTOS, Jérémy PELLETANT, Imade MAANANE
25.42. Sophrologie Caycédienne – Stéphanie LEGRAND, Clotilde LOBJOIS
25.43. L’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit – Alfred MOODY, Kassandra FLOC’H, Mathilda DEDUYTSCHE, Nathan FOSSEY, Quentin PORTHEAULT, Antoine BROC
25.44. Sensation d’être observé – Valentine GRAND, Orlane RAMASSAMY
25.45 Mythes et historicité du Bushido – Ayoub GOUBET, Issa CAMARA, Rafik BOUKHATEM
*25.46. Urinothérapie – Génésis MÁRQUEZ VIVAS
25.47. Peut-on mesurer les messages d’amour sur la cristallisation de l’eau de Masaru Emoto ? – Tristan DELILLE, Julien MATHIEU
25.48. La statue de Vercingétorix d’Alise-Ste-Reine est-elle réaliste ? – Adrien FAGOT, Manon GRANDVIERGNE
25.49 La croyance en la Chance augmente-t-elle les performances ? – Tristan LEVET, Charles LIGNON, Laurène LIGNON
25.50 La pleine lune a-t-elle une influence sur l’Homme ? – Marie GERVAUD, Anthony MONTALVO AMARO, Maureen REYNAUD, Emilio SAINT-AMAN, Léa SAINTE-MARIE
25.51 La biologie totale – Margot BREMOND, Mathilde PASCO
25.52 La gendarmerie fait-elle appel à des médiums en cas de disparitions, et si oui, avec quelle efficacité ? – Andréanne DUBOUCHET, Méline DUSSERRE, Alexis GALAN, Manon POSSANZINI
25.53 La lune et ses influences – Maxime CARRON, Théo GENOUD, Pacôme LAUVERNIER, Hanène NOURINE, Dylan VERGER
25.54. La cryptozoologie – Lou MAURICE-LAFORGE, Léna LOZINGUEZ, Hugo COHEN-BACRIE, Pierre COMBES, Théo CLARY, Martin PRIVAL
25.55 Les phéromones humaines existent-elles ? – Melissa JAY
25.56 Y a-t-il une influence de la lune sur les naissances, crimes et délits ? – Henda BEDOUI, Lea BOUCHET BERT MANOZ, Soukaina LAKHBIZI
25.57. L’efficacité du collier d’ambre peut elle être prouvée ? – Célia PINO, Célia DEREPAS, Dora SETTOUF, Lisa QUEINNEC
25.58 X – Kitone BURLET-PARENDEL
25.59. La statue de Vercingétorix d’Alise-Ste-Reine est-elle réaliste ? – Maël GREGOIRE
25.60. L’hypothèse de l’astéroïde K-Pg et de l’extinction des dinosaures non-aviens est-elle contestée ? – Clara DUBOIS, Boris CAUDAL, Rudi LASCO, Claudia BORS (pas de dossier info)

25.61. Y a-t-il des hypothèses explicatives aux transfixions complètes de Mirin Dajo ? – Jeanne RAVIREL, Frédéric FRANCIS, Fitmih ROGE, Eleonore ABETH

Saison 26 : mai 2018

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26.1 La théorie de la Terre plate admet-elle des arguments scientifiques recevables ? –  Hugo MONCHOIX, Camille REBUFFET
26.2 Le syndrome de LIMA – Élodie COSTANTINO, Audrey BURTIN, Guillaume MIRAS, Remy PATRUNO, Steven BEL
26.3 L’astrologie, une pratique critiquable – Constance BONNET-MASIMBERT, Eva DALBAN-PILON, Marilou PERRIN, Amandine KIEFFER, Lindsay FILIPPONI, Anastasia GAMONET
26.4 Le réseau Hartmann en géobiologie existe-t-il ? – Lison MORAND, Inès CHARLET
26.5 Effet Mandela – Chrystel CAPOGNE, Numa CROZIER, Noémie CHAPRON, Thomas FERRARI, Alice GOURDIN
26.06 Hypnose thérapeutique – Tom POIGNANT, Maé SAUMON, Elena NIRSIMLOO, Jérémy PETITJEAN DE MARCILLY
26.7 Y a-t-il des anti-vomitifs dans les McDo ? – Antonin BRESSON, Alexis PELLETIER, Jade GUICHENAL, Jeanne SERRA, Marion RUSSO, Romain BULLAT, Shane MOISSONIER
26.8 Que valent les pourcentages de réussites aux examens présentés par les écoles ? – Thibault GORNJEC, Yohann RYON, Aurélien FLORI, Kevyn CLAUZON
26.09 Aromathérapie – Milie MORET, Théo AILLOUD, Chloé CHAPAYS, Damien MARTINET, Lucas FERNANDEZ, Délia BENNOUR, Sabrina CHERRAD
26.10 L’amour : un phénomène complexe aux enjeux biologiques et sociologiques – Caty BALULA, Laura SATIN, Diane THIBAUT, Charlotte AUCLAIR, Laurène ARGENVILLE
26.11 Le créationnisme de Harun Yahya, l’Atlas de la Création – Adrien CAIZZA, Prunelle CARCASSONNE, Ghislain BANOS, Lauren CALU
26.12 Expérience du Riz de M. Emoto – Laura FREBY, Marius MONNIER, Clément CHLOUS
26.13 Quels sont les protocoles scientifiques ayant tentés d’accréditer les thèses praniques d’Ellen Greve, alias Jasmuheen ? – Sarah LIEDOT, Mathilde MURE, Étienne BABEAU, Vincent DESMAISON, Adrienne TEILLET
26.14 Quel sens revêt le mot délinquance aujourd’hui ? – Simon TROUSSIER, Mickaël TROUSSIER, Sylvestre WAMPACH, Mohameth FALL
26.15 Y a-t-il une influence de la Lune sur les êtres vivants et la nature ? – Charline GAILLARD, Mélinda GAYDOU, Lucie POSITELLO, Élodie PABION
26.16 Le pain de Pont-Saint-Esprit, un pain maudit ? – Manina SUE, Elsa HUBLE, Julie HARDY, Anissa GRINE, Samia HERBADJI
26.17 L’efficacité thérapeutique de l’huile essentielle de Menthe poivrée peut-elle être prouvée ? – Luce GAYET, Malvina GARNIER, Coline GESSE, Lorane HELLE
26.18 Quels sont les biais de raisonnement dans le documentaire quantico-mystique « The living Matrix » ? –
Emma GUIRAUD, Thomas VANDENDORPE, Théo BUISSON, Benjamin COSTE
26.19 Existe-t’il des méthodes subliminales qui ont une efficacité propre sur l’arrêt du tabagisme ? – Émilie BAUP, Corentin BOULENGER, Kévin MICHEL, Charlotte VETIZOU
26.20 Hypnose de spectacle – Clara PONS, Amandine Machado, Manon OPERON, Marina RUI, Pauline PRAVAZ
26.21 quelles sont les bienfaits thérapeutiques de l’Autonomous Sensory Meridian Response ? Stéphane RODRIGUEZ-GRATTIER, Lucile SELLIER, Amélie VALESCH, Leïa MARTIN
26.22 La réuction du stress basée sur la pleine conscience (Mindfulness-based stress Reduction) – Marion PINATELLE, Théo LOPES, Lola RAMIREZ, Léa REBOULET
26.23 Loi de Murphy – Leslie DOS SANTOS, Camille FUSER, Souhaili SAIDI, Lucas SURREL, Justine BELLOT
26.24 Est-il plausible que le Bitcoin soit basé sur un schéma de Ponzi ? – Alice JACQUIER, Aurélien SECARDIN, Kirill NIKOLNIKOV, Alexandre BORTHOMIEU
26.25 Comment les statues de l’île de Pâques ont-elles été créées ? – Corentin BOURDARIAT, Cléa MOYNE-PICARD, Jessy DOS ANJOS, Lalie BERTRAND
26.26 Quels sont les faits d’origine qui ont amené David Icke à poser le complot reptilien ? – Benjamin CITERONI, Tiffany CASCIOLI, Charlotte CERETTI, Nina VANMALDERGHEM
26.27 Les araignées peuvent-elles pondre sous la peau ? – Zoé PONTON, Florine PELLERING, Isabelle JULIAA, Inès MUCEL, Héloïse VIVIER
26.28 Les gérants des casinos augmentent-ils le niveau d’oxygène dans les casinos pour favoriser la volonté de jouer des clients ? – Téo FROSSARD, Valentin CASSAO, Emma ALLARD, Florent MARION
26.29 Le cas Mandela – Basile SAUNIER, Mathieu PERRIN, Alexandre SKOCZYLAS, Simon MATHEX
26.30 Combustion humaine « spontanée » – Coline GONIN, Karim ZIANE-KHODJA, Eva LEHEUP, Tom FRANCES, Jérémie GAMBLIN, Valentin GIANSANTI, Fatima TOURE
26.31 Channeling, TCI – Bérengère LOCATELLI, Florentina KEZDI, Benjamin MITTON, Swann RUYTER
26.32 La « nouvelle chronologie » (récentisme d’Anatoli Fomenko) ?  – Honoré KHAMVONGSA, Clément JULLIN, Enzo PICCATO, Chafik ARIF
26.33 L’efficacité de l’effet Pygmalion dans le milieu scolaire peut-elle être prouvée scientifiquement ? – Hava-nur KARADEMIR, Ipek DOGAN, Alexandra DEFLORENNE, Enrico CARRA, Charlotte BUIS
26.34 Les mystères de l’île de Pâques – Marine POUZIN, Astrid OLECH, Maëlle PREUX, Marine PIQUEREZ
26.35 Quelles sont les facteurs qui permettent la réalisation d’un rêve lucide ? – David FERRERO, Younes BOUHROUM, Amira AREM, Hamza EL GORCH, Zinedine BELKASSEM, Bouchra MEDDAH
26.36 Les câlins de Amma – Jérémie LECOCQ, Victoire GUERRINI, Zohra RUIZ, Laëtitia BOYER, Anthony KEFES
26.37 L’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit : est-il raisonnable de remettre en cause l’hypothèse de l’empoisonnement par l’ergot de seigle ? – Fanélie BUFFAT, Manon GINOUX, Justine LEFEBVRE, Athénaïs FANDOS
26.38 La gendarmerie fait-elle appel à des médiums en cas de disparition et si oui avec quelle efficacité ? – Erika COLLE, Sophia LARBI, Guldane OZER, Thomas COSTE-CLEMENT, Manon CATTANEO
26.39 Télépathie – Maëva RAKOTOSON, Apolline BARRET, Logan QUELVEN, Léna TUFNER, Céline BONNET
26.40 La carte du Vinland est-elle un faux ? – Yann UPJOHN, Léo ROBO
26.41 L’influence de la lune sur les naissances – Marius MAILLET, Robin LETERRIER, Basile RIHN, Rémi ROUX-SIBILON, Valentin MEZIANE, Noé GIRAUD
26.42 Quel est le savoir des pharmaciens sur les élixirs floraux de Bach ? – Nino ORIOL, Alissa GRITTI, Valentine PARAZZA, Lilia REMLI, Louise PERSONNAZ, Cléa PILET
26.43 L’efficacité de la lithothérapie peut-elle être prouvée ? » – Anaïs GREMILLET, Sébastien DUMONT, Yann MINARD, Encelyn VOISINE, Victor DEVAUX-CHUPIN
26.44 La conférence de Vincent Courtillot : les arguments avancés en faveur de la théorie climato-sceptique sont-ils valables ? – Thomas LESOURD-LAUX, Jordan PRAYER
26.45 Le pouvoir de la parole sur les plantes – Thibaut PELLISSIER, Loup BELLIARD, Louise FLORIN
26.46 Existe-t-il une stratégie optimale pour les jeux de société de type « loup-garou » ? – Julien FAGOT
26.47 Le Channeling – Alessio D’ARRIGO
26.48 La musique peut-elle influencer le développement et la croissance d’une plante ? – Marina ACEVEDO, Clara CROUZOULON, Maëlle THINON, Maëlle VIALLE, Zoé ZWISLER-JORAND
26.49 Analyse critique du sondage « Sexe et politique » – Aloïs DELASALLE, Marie AGIER, Juliette ORIOT, Tiphaine DUCHÂTEAU, Ambre AUJARD-CATTOT
26.50 Existe-t-il des émotions universelles ? – Romane BARBOTTE, Clara CARREZ-CORRAL, Coline DURUPT
26.51 Enseignement de la zététique – Yohan RICOLLEAU
26.52 Théorie de la justice de Rawls – Mathilde VOISIN, Mickaël GUIGAND, Caroline ROBERT
26.53 Lithothérapie – Jordan JIMENEZ, Dorian CERMENO-VIVANCOS
26.54 A quel point le principe des méridiens est impliqué dans les bienfaits (scientifiquement prouvés) engendrés par la médecine énergétique (Acupuncture, moxibustion)? – Charly MOLLE-COUSIN
26.55 Les experts économiques à la TV française sont-ils les vecteurs d’une pensée dominante ? – Nicolas CHARPENTIER
26.56 La théorie de la terre plate et ses partisans Guillaume GUERGUY
26.57 Affaire Petrik + traduction 25 moisissures en russe Elysaveta DYEGTYAROVA
26.58 Le pastafarisme – San Wee HUR

La force vitale : un vieux concept aux multiples facettes (Vangelis Antzoulatos)

Énergie, onde, résonance, fréquence, magnétisme, quantique, etc. Nombreux sont les termes scientifiques utilisés de manière abusive, car détournés de leur sens précis qu’il recouvre habituellement. Cet effet paillasson est d’autant plus difficile à détecter qu’il n’y a pas de règle absolue nous permettant de le repérer, mais simplement une vigilance de tous les instants face à des mots « qui en jettent » et que l’on rencontre dans de nombreuses pratiques pseudoscientifiques, comme dans des champs plus conventionnels. Dans cet article, Vangelis Antzoulatos, enseignant de Physique-Chimie en BTS au lycée de l’Escaut de Valenciennes, docteur en histoire et épistémologie des sciences, et membre associé du laboratoire Savoirs, Textes, Langages à l’Université de Lille 1, analyse un concept bien connu dans le domaine des thérapies dites « alternatives », celui de « force vitale », lui-même rattaché à un ancien courant philosophique et scientifique : le vitalisme. En revenant sur ses origines historiques, il apporte un éclairage critique sur l’utilisation de ces termes à travers les époques et jusqu’à nos jours. Nous ne pouvons que remercier Vangelis de partager ce travail avec nous, travail lui ayant demandé une énergie vitale à toute épreuve…

Introduction

« Libérez l’énergie vitale qui voyage en vous ! » ; « Surveillez votre force vitale, car c’est le principe même de la vie et de l’énergie qui en découle » ; « Sans énergie vitale, le corps meurt, se décompose, se résout en ses éléments chimiques » ; « Cette énergie universelle désigne la force fondamentale du Cosmos qui anime, vitalise, stimule tout être vivant ». On trouve aujourd’hui sur Internet de nombreuses références aux concepts de force vitale ou d’énergie vitale. En quelques clics, on constate bien souvent que ces références sont utilisées à des fins commerciales. Il s’agit, pour celui qui les invoque, de légitimer une pratique en la revêtant d’un vernis « philosophico-scientifique ». Au final, le lecteur est invité à indiquer son numéro de carte bancaire afin d’avoir la chance de réveiller les capacités d’auto-guérison de son corps à l’aide de remèdes « 100 % naturels ».

Afin de mieux cerner ce concept de force vitale, nous proposons d’en faire une mise en perspective historique afin d’en proposer une critique d’un point de vue scientifique. Nous chercherons ainsi à répondre aux questions suivantes : comment les tenants du concept de force vitale l’ont-ils caractérisé dans l’histoire ? Quelles sont aujourd’hui la validité et l’utilité scientifique de ce concept ?

Le vitalisme : une théorie ancienne aux multiples visages

Le concept de force vitale peut être rattaché à un courant philosophique ancien, le vitalisme. Il est difficile de tracer nettement les contours de cette doctrine, mais on pourrait la faire remonter à Aristote. Ce dernier, en effet, imaginait un principe de changement travaillant les choses de l’intérieur pour les faire évoluer conformément à leur nature. C’est en vertu de ce principe vital, par exemple, qu’une chenille devient papillon, ou qu’une graine devient plante.

En tant que doctrine philosophique, le vitalisme postule la chose suivante : les organismes vivants et les choses inanimées sont gouvernés par des lois fondamentalement différentes. La vie ne peut s’expliquer que par l’existence d’une force vitale, non réductible aux lois de la physique et de la chimie. À la mort d’un être vivant, cette force s’échappe, la partie matérielle de cet être est alors soumise aux mêmes lois que les objets inertes : dégradation, pourrissement, disparition, … . Par conséquent, le vitalisme est une doctrine qui s’oppose fondamentalement au mécanisme (conception matérialiste) qui considèrent les êtres vivants comme de véritables automates, dont il est possible de comprendre les rouages à partir des lois de la physique et de la chimie. Le débat entre vitalistes et mécanistes est donc d’abord une affaire de physiologistes, dont on peut situer l’apogée vers la fin du XVIIIe siècle. Marie François Xavier Bichat (1771-1801) est l’un des plus fervents défenseurs du vitalisme, et parvient à l’imposer comme grille d’analyse et d’interprétation des phénomènes du vivant. Ses principaux opposants, Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829), puis François Magendie (1783-1855) cherchent au contraire à rendre compte de la vie à partir de phénomènes physico-chimiques.

Au début du XIXe siècle, le débat se déplace sur le terrain de la chimie lorsque l’on commence à entrevoir la possibilité de synthétiser des molécules « organiques1 », autrement dit de fabriquer des composés du vivant au laboratoire. Pour de nombreux chimistes, il s’agit là d’une véritable hérésie. Leur argument : il est impossible de « fabriquer » des composés organiques complexes à partir de composés plus simples (leurs éléments, ou encore des composés minéraux) sans l’intervention de la force vitale. Or celle-ci échappe au chimiste. Seule une Puissance étrangère, une cause première, peut contrôler cette force vitale afin d’organiser les êtres pour certaines finalités. Bref, la création du vivant appartient au domaine réservé de Dieu !

Le cas de Jacob Berzelius (1779-1848) illustre bien cette position. Chez ce chimiste suédois, le vitalisme trouve son origine dans la foi religieuse. Pour lui, le mécanisme s’apparente à une forme d’athéisme qu’il ne peut accepter. La connaissance humaine est limitée en ce qu’elle ne peut pénétrer les secrets de la création. Dès 1814, il inclut dans ses publications des réflexions théologiques, expliquant que les phénomènes de la vie ne peuvent être compris sans l’intervention d’une Puissance étrangère. En 1818, il en vient à l’idée que la chimie inorganique et la chimie organique ne peuvent obéir aux mêmes lois. Dans son Traité de Chimie, publié en 1827 et traduit en français en 1831, il mentionne explicitement le concept de force vitale « qui dispose les éléments inorganiques communs à tous les corps vivants, à coopérer à la production d’un résultat particulier déterminé et différent pour chaque espèce2 ». Bien entendu cette force, qui permet donc le passage de l’inorganique à l’organique, n’est pas accessible à l’homme. La force vitale chez Berzelius est donc un concept négatif, limitant les possibilités du chimiste : ce dernier ne pourra obtenir un composé organique que par dégradation d’un autre composé organique, plus complexe. Sous la pression des faits, Berzelius modifiera par la suite sa conception de la force vitale, et adoptera une attitude moins dogmatique.

Mais la religion n’explique sans doute pas complètement les positions vitalistes. Précisons qu’au début du XIXe siècle, les pays germaniques et le nord de l’Europe sont largement dominés par un courant de pensée, le dynamisme. Héritier de la philosophie d’Emmanuel Kant (1724-1804), puis du mouvement romantique, ce mouvement débouchera sur une nouvelle manière de pratiquer la science, la Naturphilosophie. De ce courant, nous nous contenterons de citer les idées principales. D’abord la matière est perçue par nos sens en tant que force ; cette dernière est donc l’entité ultime qui constitue notre monde. Il s’agit là d’un argument très fort contre le mécanisme qui affirme au contraire le primat de la matière sur la force. Ainsi, pour les dynamistes, la Nature ne peut pas être conçue comme un automate : il y a au contraire quelque chose de vital qui circule dans la matière, qui l’anime, et qui ne peut être réduit à de la mécanique. Ce n’est donc pas un hasard si le médecin allemand Samuel Hahneman (1755-1843), père de l’homéopathie, utilise le concept de force vitale. Un déclin de la Naturphilosophie s’opérera cependant à partir des années 1830 car cette approche sera jugée trop spéculative.

La réfutation du vitalisme scientifique

La synthèse organique, qui émerge dès la fin des années 1820, va progressivement contraindre les vitalistes à réviser leur position. En 1828, un jeune chimiste allemand élève de Berzelius, Friedrich Wöhler (1800-1882), réussit à synthétiser de l’urée, substance alors connue pour être seulement produite par les organismes biologiques. L’opération nécessite de porter à ébullition, pendant 15 minutes, une solution aqueuse de cyanate d’ammonium (composé considéré comme inorganique). Il faut ensuite la refroidir dans la glace puis lui ajouter de l’acide nitrique. Il se produit alors une isomérisation du cyanate d’ammonium en urée. Wöhler fait part de ce résultat à son maître : « Je peux faire de l’urée sans avoir besoin de reins ou même d’un animal, fût-il homme ou chien3 ». Pas de quoi, cependant, ébranler les convictions vitalistes de Berzelius. Selon lui, l’urée fait partie des substances « placées sur la limite extrême entre la composition organique et celle inorganique4». La production de ce type de composé à partir de corps inorganiques est donc un cas tout-à-fait particulier, une « imitation est trop incomplète et trop restreinte pour que nous puissions espérer de produire des corps organiques5». Pour sceller le sort de la force vitale, la synthèse de l’acide acétique par Hermann Kolbe (1818-1884), élève de Wöhler, sera bien plus décisive. Mise au point entre 1843 et 1845, cette synthèse permet de montrer sans contestation possible qu’un composé organique, l’acide acétique, a été obtenu en partant d’un composé minéral, le disulfure de carbone. A partir de ce moment, les chimistes vitalistes nuancent quelque peu leur position et l’idée de l’impossibilité de la synthèse organique commence à vaciller.

Le chimiste français Marcellin Berthelot (1827-1907) va porter au vitalisme l’estocade finale. Véritable « saint laïc », Berthelot atteint durant la 3e République une dimension de héros national et de symbole de la science triomphante. Pour beaucoup, il est celui qui, en réalisant la synthèse des corps organiques, a fait naître selon Poincaré « l’aube d’une lumière inconnue qui éclaire une partie des mystères de la création6». Zola s’en inspire pour créer, dans son roman Paris,  le personnage de Bertheroy, « une des gloires les plus hautes de la France, à qui la chimie devait les extraordinaires progrès qui en ont fait la science mère, en train de renouveler la face du monde7». Né au beau milieu du Paris révolutionnaire, Berthelot est élevé dans la tradition républicaine. Les idées socialistes lui sont sympathiques, ce qui le conduit à s’affranchir assez rapidement d’une éducation catholique rigoureuse. Au cours de sa scolarité au lycée Henri IV, il se lie d’amitié avec le philosophe Ernest Renan (1823-1892) qui finit de le convaincre que la religion n’a plus aucun rôle politique à jouer, seule la science pouvant prétendre servir de guide à l’humanité. L’univers est dès lors conçu par Berthelot comme entièrement rationnel : plus de forces occultes, comme la force vitale, plus d’Entendement suprême, extérieur au monde physique … « Le monde est aujourd’hui sans mystère8», nous assure le chimiste, grand prêtre de cette nouvelle religion scientiste!

De 1851 à 1860, Berthelot se consacre exclusivement à la synthèse organique. Son premier fait de gloire est certainement la synthèse de l’alcool ordinaire, réalisée en 1855. Constatant que cette substance, en réagissant avec l’acide sulfurique, se dédouble en eau et en éthylène, il tente de renverser cette réaction. Pour cela, il introduit de l’éthylène gazeux dans un ballon de 30 litres environ, puis le met en présence d’acide sulfurique bouilli et de quelques kilogrammes de mercure. L’ensemble est alors soumis à une « agitation violente et continue9 » … 53000 secousses, sur une durée de quatre jours, seront nécessaires pour finalement obtenir 45 g d’alcool ! La même année, Berthelot va encore marquer les esprits en réussissant la synthèse totale, c’est-à-dire à partir de ses éléments, de l’acide formique, substance naturelle jusqu’alors extraite par distillation à partir de cadavres de fourmis10. L’image de prodige de la science du personnage est renforcée en 1862 par la synthèse de l’acétylène dans l’œuf électrique11. Il s’agit cette fois d’une synthèse directe, à partir des éléments : l’acétylène est obtenu en faisant passer du dihydrogène dans un arc électrique, produit entre deux électrodes de carbone. Mais c’est deux ans plus tôt, en publiant son premier ouvrage, la Chimie organique fondée sur la synthèse12, que le savant commence à étendre sa popularité au-delà du milieu scientifique. Mieux que Wöhler et Kolbe, il sait présenter au public la synthèse comme une connaissance systématique plutôt qu’un ensemble de réussites isolées. Mieux, il la décrit comme la seconde révolution chimique. La première, celle de Lavoisier, avait redéfini la notion d’analyse chimique. Mais l’analyse est un mode de connaissance passif, elle permet uniquement de rendre intelligibles des substances déjà existantes en leur attribuant une formule chimique. La synthèse, au contraire, consiste en la matérialisation au laboratoire des idées du chimiste. Il est désormais possible non seulement de reproduire des substances pré-existantes à toute intervention humaine, mais aussi d’en créer de nouvelles, jamais observées jusqu’alors ! Un nouveau monde s’ouvre, et on comprend l’enthousiasme du public, ainsi que l’espoir qu’a dû susciter un tel ouvrage…

Le vitalisme, chassé de la chimie, revient alors à sa version physiologique. D’accord, la synthèse organique est possible, mais on peut toujours affirmer que les phénomènes de la vie dépendent de la force vitale. C’est par exemple la position de Louis Pasteur (1822-1895). Très croyant, Pasteur faisait partie des opposants au matérialisme, et s’est ainsi opposé à des savants tels que Berthelot ou le physiologiste Claude Bernard (1813-1878). Citons pour exemple la controverse à propos de la fermentation alcoolique. Depuis la fin du XVIIIe en effet, les savants sont divisés sur la nature de la levure de bière, responsable du phénomène : est-elle un être vivant, auquel cas la fermentation s’apparente à la nutrition d’un animal ? Ou bien doit-elle être envisagée comme un simple catalyseur, dont l’action est purement chimique ? On voit bien le rapport avec la question du vitalisme : soit le processus de la fermentation s’explique par les seules lois de la chimie, soit il faut invoquer l’action vitale d’un être vivant. On l’aura compris, Pasteur est plutôt partisan de ce second point de vue. Pour lui, la fermentation est un processus vital permettant à certains êtres de vivre en l’absence d’oxygène libre13 ; ces êtres, il les nomme anaérobies. Preuve de cette affirmation : il est possible d’inhiber le processus en mettant la levure en présence d’oxygène libre, ce que nous appelons aujourd’hui « l’effet Pasteur ». Mais en juillet 1877, Claude Bernard montre que le phénomène de fermentation est dû à un ferment soluble libéré par la levure, et non à son action vitale. Il constate également que l’action de ce ferment n’est pas entravée par la présence d’air, ce qui va naturellement à l’encontre de la conception de Pasteur. Ces résultats ne seront pas publiés du vivant de Claude Bernard, qui meurt le 6 février 1878. C’est son ami Berthelot, conscient de leur importance, qui les fait publier à titre posthume le 20 juillet 1878 dans la Revue Scientifique14. Mécontent, Pasteur s’en émeut devant l’Académie des sciences. Il en résultera une longue passe d’armes (8 mois) entre Berthelot et lui, sous forme de communications à l’Académie des Sciences, sans qu’aucun des deux protagonistes ne parvienne à obtenir gain de cause. Mais le temps jouera en défaveur de Pasteur. En 1897, en effet, Eduard Buchner (1860-1917) parvient à réaliser expérimentalement une fermentation alcoolique sans faire intervenir d’organismes vivants15
. Ses travaux établissent que le phénomène est dû à une substance, issue de la levure, qu’il nomme zymase.

Le vitalisme a-t-il perdu la partie ?

A la fin du XIXe siècle, la position vitaliste n’est plus tenable pour la majorité de la communauté scientifique. Bien entendu, le réductionnisme mécaniste n’a pas remporté l’adhésion de tout le monde : il en est toujours pour affirmer que le vivant ne se réduit pas aux lois de la physique et de la chimie, qu’« autre chose » est à l’œuvre. Mais cette « autre chose » ne joue plus aucun rôle dans les théories scientifiques. Aujourd’hui, les recherches scientifiques sur les origines du vivant fournissent des modèles permettant d’expliquer les phénomènes de la vie sans avoir à évoquer une mystérieuse force vitale. La biologie moléculaire, par exemple, rend compte des processus vitaux en termes de phénomènes physico-chimiques. Dans son ouvrage Le hasard et la nécessité, Jacques Monod affirme que les thèses vitalistes sont avant tout le fruit du scepticisme à l’égard de la science, et se sont toujours appuyées sur l’ignorance ou les zones d’ombres laissées par les explications scientifiques. Par conséquent, son pouvoir explicatif est appelé à diminuer drastiquement :

Les développements de ces vingt dernières années en biologie moléculaire ont singulièrement rétréci le domaine des mystères, ne laissant plus guère, grand ouvert aux spéculations vitalistes, que le champ de la subjectivité : celui de la conscience elle-même. On ne court pas grand risque à prévoir que, dans ce domaine pour l’instant encore « réservé », ces spéculations s’avéreront aussi stériles que dans tous ceux où elles se sont exercées jusqu’à présent16

Le point de vue de Monod n’est pas isolé mais au contraire représentatif de l’opinion des scientifiques à l’encontre du vitalisme à la fin du XXe siècle. Et pourtant, alors même que la force vitale et ses concepts dérivés (« énergie vitale », « fluide vital », « élan vital », etc.) ont été chassés du champ de la recherche scientifique, ceux-ci demeurent très présents dans les fondements théoriques de nombreuses pratiques thérapeutiques dites « alternatives » ou « non conventionnelles ». Rappelons que la très populaire homéopathie fait appel à cette notion depuis son origine : « [L’homéopathie] sait que la guérison ne peut avoir lieu qu’au moyen de la réaction de la force vitale contre un médicament approprié, et qu’elle s’opère d’autant plus surement et promptement que cette force vitale conserve encore davantage d’énergie chez le malade17

De l'utilisation de Masters of sex en cours

Masters of Sex est une série télévisée américaine en 46 épisodes, parue fin 2013 d’après la biographie Masters of Sex: The Life and Times of William Masters and Virginia Johnson, the Couple Who Taught America How to Love de l’étasunien Thomas Maier, qui elle-même retrace l’histoire du duo William « Bill » Masters (1915-2001) et Virginia E. Johnson (1925-2013), qui ont documenté la sexualité humaine des années 1950 jusque dans les années 1990. Je me sers de la saison 1 dans certains cours de biologie, mais surtout dans un cours spécial intitulé « sexes, genres et autodéfense intellectuelle ». Comme les algorithmes d’une certaine plate-forme vidéo fonctionnent plein pot dans la défense du sacro-saint droit de propriété, je viens vous donner ici mon matériel patiemment prélevé avec le logiciel libre Avidemux. J’ai écrit aux propriétaires de cette série, par courtoisie et en argumentant de l’intérêt pédagogique de leur travail. J’espère qu’ils ne me demanderont pas de tout retirer. Bon usage enseignemental !

En prolégomènes, une petite excuse : les sous-titres ne sont pas de la meilleure qualité orthographique, mais je n’ai pas le temps de les refaire.

Pour commencer, je présume qu’il s’agit ici de l’épisode 2. Ici, Bill Masters se fait enguirlander par son supérieur pour les problématiques morales posées par ses études, qualifiées de pornographiques. C’est cocasse de rapporter ces considérations au fait que Masters était un républicain engagé, ainsi qu’un fervent protestant épiscopalien.

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Ici, Masters et Johnson reviennent à l’assaut, menaçant même de changer d’hôpital pour faire leur étude. Les plus averti.es repéreront un joli placement de produit pendant l’extrait !

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Dans l’épisode 3 de la saison 1, petit retour sur l’origine de la passion de Bill Masters, avec analyse d’un coït de lapin.

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On voit dans le même épisode une très intéressante séquence sur la contraception, et la gène de certaines patientes.

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Enfin, Masters et Johnson sont amené.es, pour échantillonner avec moins de tracas, de demander secours à des femmes dont le métier est prostituée, ce qui ne va pas sans soulever quelques particularités.

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Mais le mur de la norme va heurter de plein fouet le jeune gay qui s’est prêté à l’expérience.

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Nous voici dans l’épisode 4, où les scientifiques étudient la masturbation.

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Un détail doit être rendu explicite pour qui n’a pas regardé la série : l’un des protagonistes est un ex-petit ami de Virginia Johnson.

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Second passage de cet épisode : lorsque Johnson conclue que les femmes atteignent probablement mieux l’orgasme seule que par la pénétration vaginale d’un homme.

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L’épisode 8 est touchant car le directeur de Masters lui parle de son homosexualité, qu’il intègre lui-même comme déviante, et qu’il cherche à « corriger » par une thérapie de l’aversion – l’une des divers thérapies de conversion, prétendant avec un discours fortement teinté de fondamentalisme chrétien « ramener dans le droit chemin les homosexuel-les ». Ces théories, désormais unanimement dénoncées comme pseudoscientifiques, sont encore employées dans certains endroits du monde, notamment certains états US. En décembre 2016, une campagne intitulée 50 Bills 50 States Campaign a été portée par Samuel Brinton pour dénoncer ces pratiques d’un autre âge.

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Si d’aventure vous avez creusé les saisons suivantes, faites-le savoir !

Orgasmiquement vôtre, RM